Panoplie de l'Homme Porc !
Par RobertoDelCorazon - ABONNÉ - 22 Janvier 2020 - 20:35:57Salut !
Lorsque j'ai débuté dans le jeu j'étais très attaché à l'Homme Ours, son charme viril et rudimentaire ; en conséquence l'un de mes premiers objectifs fut d'acquérir sa panoplie et je l'ai porté bien plus longtemps qu'il n'était raisonnable en regard de ses capacités limitées.
En détails : la Cape Bouchon qu'on ne présente plus, même que le personnage marche sur la queue la plupart du temps, c'est malin. Le Glaglaclier assez semblable au Bouclier Cochon mais avec des crocs à la place des ailettes, en fait je préfère ça. Le Casque des Zoblaks, la tête de porc que je rêvais d'arborer en couvre-chef (la Coiffe du Dragon Cochon faisait un peu trop viande morte à mon goût). Et comme le pelage de cette dernière est noir, ça se marie très bien avec mon Costume du Corbeau Noir dont les pieds d'ailleurs peuvent aussi évoquer des sabots porcins. Quant au familier, le Marcassin s'imposait d'autant mieux que j'en avais déjà un et plein de ressources superflues à lui faire bouffer. (Pas trouvé de marteau d'apparat qui soit dans le sujet donc je garde mon Lonne. L'Homme Porc est mélomane on va dire)
Alors évidemment l'Homme Porc est pourvu d'une hygiène douteuse.
Voilà voilà, ça sert pas à grand chose ! Mais ça m'a bien amusé. Et tout ça c'est grâce à l'Homme Ours, honneur lui soit rendu.
Sympathique présentation !
Update rapide : le Kamasac constitue une alternative tout à fait convaincante à la Cape Bouchon (que je conserve cependant).

Ah, j'ai acquis un Porçailé qui sera du meilleur effet sur mon Marcassin !
Il m'arrive encore de me prendre pour l'Homme Ours.
Que sont mes amis devenus
Je ne désespère pas de trouver le Marteau de Percimol en hôtel de vente, son look est relativement raccord avec l'esthétique générale de mon costume.
Que j'avais de si près tenus
Et tant aimés
Ils ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
Super chouette
(porcherie?
)
Les skins à thème, c'est vraiment trop drôle!
A quand le havre sac adapté maintenant?
La quête pour devenir le cochon ultime.. Moi j'ai aimé l'homme ours mais pendant sa version 1.29... j'avais crée masse compte et personnage pour farmer les 2500k de la quête..
Petite question, que donnes-tu comme nourriture pour ton marcassin ? Je ne sais pas comment nourrir le mien
Des ressources, peu importe lesquelles. De préférence en grande quantité. Je l'ai monté jusqu'au niveau 60 de cette façon et ça m'a permis de faire un peu de place dans ma banque. À présent je préfère les utiliser pour l'artisanat
Ce sujet célèbre bientôt son premier anniversaire et avec lui mes obsessions porcidées, aussi dans mon inconscience ai-je cru pertinent de brosser une biographie succincte de l'homme porc. C'est désormais chose faite, à présent place à la fête !
Fils d'un important marchand bontarien, Roberto fut abandonné dès son plus jeune âge comme une fiente de Trooll en raison de ses flatulences incontrôlables. Livré à lui-même dans la plaine des Porkass il fut recueilli peu après par Bouss Baybe qui le gratifia de tout l'amour maternel dont elle est capable, c'est à dire absolument aucun. Sa nature de Féca sut s’épanouir à merveille dans sa bauge d'adoption où tel un Mougligli dégénéré il ne tarda pas à s'identifier à ses congénères enjoués. Un léger écueil freina son intégration puisqu'il appréciait autant la compagnie de ses frères de laie que la consommation de leur chair grillée, un travers (de Porcos) qu'il ne parvint jamais ni ne chercha vraiment à conjurer.
Le sémillant Piggy Paupe lui enseigna les rudiments du combat dont Roberto ne retint que l'importance vitale de toujours frapper ses coéquipiers. C'est cependant le Chafer Draugr qui sut lui transmettre son art subtil et délicat du maniement des armes, en particulier d'un artefact tellement divin qu'il n'est répertorié nulle part : le marteau de Pohr. En souvenir de son estimé mentor, l'élève n'hésite jamais à invoquer un Chaferfu au moment le plus inopportun...
L'adolescence fut une épreuve douloureuse pour Roberto qui laissa une empreinte indélébile sur son cuir de mocassin puisqu'il tomba éperdument amoureux du Dragon Cochon. Premier béguin suivi d'une peine indescriptible : non seulement l'intéressé repoussa vigoureusement ses avances mais lui retira mille points de vie pour chacune d'entre elles. Ce qui ne l'empêche aujourd'hui encore de poursuivre le malheureux de ses assiduités en squattant éhontément son donjon...
Le cœur en paupiettes, Roberto trouva son (por)salut dans la consommation effrénée de boissons éthyliques : il contribua ainsi à l'épouvantable réputation de la taverne de la Tabasse en empestant son atmosphère déjà saumâtre de gazs digestifs non sollicités. Marginal perpétuel, Roberto ne sut trouver un foyer que dans les ateliers des chasseurs qui l'emplissent d'une joie éperdue aussi bien que d'une tristesse insondable.
On prétend aussi que des semaines durant il traîna au Zaap d'Astrub à tirer des fées d'artifice et rien foutre, mais ce ne sont évidemment que racontars et billevesées d'individus jaloux de sa distinction inégalable (qui en font autant).
À la nuit tombée il n'est pas rare d'apercevoir Roberto écumant ses chères plaines des Porkass en quête de sangliers à massacrer avant d'entraîner leur progéniture orpheline dans son sillage, consolidant ainsi le paradoxe éternel de son existence...
Un peu de musique pour accompagner cette prose indigente et indigeste