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[Concours écrit] Morale Combat
Par guishhhh#8831 - ANCIEN ABONNÉ - 05 Août 2016 - 22:10:24
Illustration par Zlayerone
Ah ! Les enfants ! Toujours à leur faire la morale ! Heureusement qu'ils sont avares de fables, car elles nous aident bien. Mais c’est parfois amusant et enrichissant, si bien pour eux que même pour nous ! On apprend à enseigner. Et eux apprennent… ce qu’on a à dire. Mais c'est pas rien, eh ! Qu'y a-t-il de plus juste et sage qu'un adage ancestral éprouvé par la dure morsure d'un temps millénaire ? Mais ne nous y trompons pas : si les belles fables comme celle du Corbac et du Renarbo semblent être destinées aux enfants, certains devraient s'en rappeler leur sagesse.
Et à propos, si vous deviez par malheur croiser un aventurier ayant besoin d'une belle leçon de morale... qu’est-ce que vous lui raconteriez ? Sûrement pas quelque chose de trop direct, vous ne voudriez pas que ce grand Iop abatte sa lame sur votre petite tête ? La subtilité du Roublard combinée à l'habile maniement des mots d'un Eniripsa peut parfois être utile à tous pour éviter de prendre des coups tout en parvenant à ses fins... et c'est là tout l'art de la fable : subtile et efficace !
Et si on vous disait que vous pourriez être récompensé pour vos talents à faire la morale ? Les clans membres du conseil des Sadeurs vous proposent en ce jour un concours de la meilleure fable, et vous ne repartirez pas les mains vides si votre talent est à la hauteur !
Dégaine ta plume et laisse le ruissellement de la fontaine t'inspirer !
Le Conseil des Sadeurs a ainsi l'honneur d'organiser son premier concours écrit public répondant au subtil nom de Morale Combat ! Vous l'aurez compris, nous mettons cette fois-ci les fabulistes de tous poils au défi dans un palpitant concours de fables. Le principe est simple : il te suffira d'écrire un texte de la longueur que tu souhaites et, avant la date limite du concours qui est le 28 août, de la poster soit à la suite de ce sujet ou bien de l'envoyer par Ankabox au sadeur clanclem (Ilamaï, en jeu) ou aux MJ [Mage-Jaurdom] ou [Miti-Jay]. (toutes les publications seront rendues visibles à la fin du concours)
Lorsque le concours sera terminé, le jury composé des différents membres du Conseil des Sadeurs jugera de la qualité des participations et choisira parmi celles-ci les trois qui auront le plus attiré son attention. Les récits seront jugés par rapport à leur originalité, à la qualité de l'écrit et du style et au respect du background de Dofus.
Les récits devront être rédigés, donc, sous forme de fables :
Une fable est un court récit en vers ou en prose qui vise à donner de façon plaisante une leçon de vie. Elle se caractérise souvent par la mise en scène d'animaux qui parlent mais peut également mettre en scène d’autres entités ou des êtres humains. Une morale est généralement exprimée à la fin ou au début de la fable. Celle-ci est parfois implicite, le lecteur devant la dégager lui-même.
Les récits devront se dérouler dans l'univers de Dofus et il vous sera possible de vous inspirer d'une fable ou d'une morale déjà existante !
Un anneau pour Phèdre honneur aux gagnants !
Bien entendu, les gagnants ne repartiront pas les mains vides ! Aussi, le grand gagnant du concours aura l'honneur de repartir avec le prestigieux Anneau Dyssée conférant à son porteur le titre de "Pilier de Comptoir" dans l'une de ses mains. Un objet rare et précieux, rien de tel pour frimer au Zaap avec ses amis ! Mais ce n'est pas tout, et voici le détail des récompenses offertes aux trois gagnants du concours :
- Première place : un Anneau Dyssée, 10 lanceurs d’effet de sorts*, 1 Sharivaton**
- Seconde place : 10 lanceurs d’effet de sorts et 1 Sharivaton
- Troisième place : 5 lanceurs d’effet de sort et 1 Sharivaton
* Les lanceurs d'effets de sorts sont des fées d'artifices permettant de jouer l'animation d'un sortilège de classe sur la carte de jeu.
** Les Sharivatons sont... [l'écriture devient illisible : contactez un expert en cryptologie, un linguiste et, une fois le message décodé, un psychologue]
Anouilh les récompenses !
Et ce n'est pas tout ! Le concours se verra gratifié d’un compteur de participation et de trois paliers de participations :10, 20 et 30 participations. Chacun de ces paliers débloqueront des récompenses supplémentaires pour les trois gagnants ! Ne dit-on pas qu'à vaincre sans périls on triomphe sans gloire ?
Voici les gains que vous obtiendrez avec chaque palier :
- Premier palier : la première place et la seconde place auront droit à une panoplie du Grand Bazar ayant pour valeur 700 ogrines et la troisième aura droit à un lot de fées d’artifice.
- Second palier : la première place et la seconde se verront offrir un lot d’une valeur de 1400 ogrines sur le Grand Bazar et la 3eme place, une panoplie à 700 ogrines.
- Troisième palier : la première place se verra offrir un lot à 2400 ogrines dans le grand bazar et la seconde et troisième place un lot de 1400 ogrines.
Et voilà, ça sera tout ! A vos claviers, maintenant !
Le Conseil des Sadeurs
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Défi outrageux soumis,
"Goujon Kiye en jeu".
Chacha accepte;
Félin noir rasant ses poils,
"Défi relevé".
Chacha s'interroge;
Défi aisément gagné,
Chakaroze sourit.
Rose est avisé;
Par le rasage d'un félin,
"Objectif atteint".
Pari tiers réussi;
Dix goujons kiyes empochés,
"Défaite victorieuse".
(En spoiler les morales. Essayez de deviner avant de lire)
Spoiler (cliquez ici pour afficher le spoil)
3 personnages : Le chakaroze, le chacha noir, et l'autre, personnage implicite.
Le chakaroze parie avec "l'autre" dix goujons kiye, qu'un chacha peut décider de raser ses poils de lui-même (chose qui n'arrive jamais normalement).
Le chakaroze met au défi le chacha noir de raser ses poils contre un goujon kiye. Le goujon kiye étant rare, le chacha noir accepte et réalise le défi aisément. Il remporte le poisson, étonné que le chakaroze a fait un défi aussi simple à réaliser.
Le chakaroze a ainsi perdu le défi avec le chacha noir. Mais par la même occasion, il remporte le pari fait avec "l'autre", puisque le chacha noir a rasé ses poils de sa propre volonté.
Les morales de l'histoire sont ainsi :
1 - Perdre quelque chose peut apporter plus.
En décidant de perdre un poisson, le chakaroze en aura gagné dix. Cette morale s'appplique notamment dans l'économie dofusienne, ou l'achat de ressources (perte de kamas) permet de fabriquer un objet et le revendre (gain de kamas plus conséquent)
2 - Ce qui est insensé pour l'un ne l'est pas pour l'autre.
Du point de vue du chacha noir, le chakaroze aura fait un pari stupide qui lui aura fait perdre un poisson. Du point de vue du chakaroze, il aura élaboré un stratagème pour obtenir neuf poissons.
3 - Le savoir c'est le pouvoir; il faut le divulguer avec parcimonie.
Le chacha aura accepté le défi car il ne savait pas que le chakaroze avait fait un pari au préalable. "L'autre" aura perdu son pari car il ne savait pas que le chakaroze était suffisamment malin pour élaborer un tel stratagème. Le chakaroze aura finalement été le grand gagnant dans l'histoire, pour ne pas avoir divulgué sa situation.
Le chacha ayant chanter
Pendant tout le mois de jouiller,
Se trouva fort dépourvu,
Quand le bise fut venue,
Pas un seul petit morceux
De goujon ou de vermisseau,
Elle allat crier famine,
Chez la kwakless sa voisine,
Lui priant de lui preter
Quelque vers pour subsiter,
Jusqu'a la saison nouvelle.
Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant le KIS, foi d'animal,
Intérêt et principale
La Kwakless n'est pas prêteuse ;
C'est là sont moindre défaut,
« Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
— Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
— Vous chantiez ? j'en suis fort aise
Eh bien !dansez maintenant. »
J'arrive !
Nul ne le sait encore !
Aux agapes divines furent conviés
Tous les vertueux dont on chante les bienfaits,
Dieux de magie blanche et chantres de la bonté,
Unis pour le plus éblouissant des banquets.
Un seul Dieu ne reçut pas d’invitation,
Allégorie d’opprobre et de corruption.
Noir comme la nuit est la couleur de son âme,
Nul ne veut dîner à la table du Dieu Sram.
Humilié par un si sensible outrage,
Désespéré, il s'abandonna à la rage.
Usant de ruse, le malin tendit un piège
Semant la discorde au sein de ce beau cortège.
Il offrit aux Déesses une pomme
Où étaient gravés les mots "à la plus belle"
Mais, ne pouvant trouver d'accord entre elles,
Elles demandèrent à être départagées par un homme.
Afin d'éclaircir le mystérieux message,
Elles voulurent choisir un vrai sage
Qui n'avait cure de divines querelles
C'est pourquoi elles choisirent un mortel.
C'est sur Sipare que se porta leur choix,
Lui qui n'était qu'un disciple de Sadida.
C'est ainsi que se succédèrent les offres
Les Déesses se proposant de remplir d'or ses coffres.
Mais ce fut Eniripsa qui fut désignée
Parmi toutes les Déesses comme reine de beauté,
Car l'or ne pouvait égaler pour la jeune âme
La promesse de l'amour que lui porterait une dame.
C'est ce que lui offrit la Déesse ailée
Pour qu'il lui accorde le titre tant convoîté,
Elle lui promit la main d'une princesse,
Qui de toutes les amaknéennes était la plus enchanteresse.
Mais les autres Déesses ne l'entendaient pas de cette oreille,
Et, par leur magie, privèrent Sipare d'une telle merveille
Mais le pauvre bougre n'en sut rien,
Et c'est ce qui scella son destin.
Il se rendit en pleine nuit au palais royal,
Enlevant sa belle pour une union bancale,
Ce qui attira sur lui les foudres du père,
Qui se jura de mettre le ravisseur aux fers.
Envoyant à la poursuite des amants
Un homme qui aimait la princesse tendrement,
Ce dernier les trouva sur les chemins
Et tua Sipare de sa main.
C'est ainsi que mourut un mortel malchanceux,
Qui eut le malheur de faire des envieux
Et qui fut tranché d'une lame
À cause de la mesquinerie du Dieu Sram.
La morale de cette histoire,
C'est qu'il ne faut jamais décevoir
Un Dieu, fut-il bon,
Parce qu'on ne les prend pas pour des cons.
Un jour maudit, Ouronigride le ténébreux s'ennuyait dans son nid.
Il décida de créer 3 dragons sombres qui resteraient dans l'ombre.
Ainsi naquit Grougalorasalar, bien plus téméraire que ses deux autres frères.
Grougalorasalar fut bien surpris d'apprendre la naissance de Croulaklakoss,
Lui qui pensait qu'aucun rival ne serait à la hauteur de lui casser un os.
Quand il vit cette magnifique poupée il ne put que lui rendre la monnaie,
Il créa un artefact empli de pureté malgré sa couleur paraissant opposée,
Offrant à son détenteur le pouvoir de tuer bien plus qu'un démon des heures.
Cet œuf marron qui lui permit d'être régénéré à volonté
Lui donna bien plus de convictions que d'anxiété.
Cette poupée ne fut pas la seule à réussir à le charmer,
Il tomba fou amoureux de Crocabulia la dragonne enragée,
Celle ci lui offrit un trésor bien plus précieux qu'un Dofus.
Ainsi après plusieurs mois elle mit au monde ce petit fœtus.
Il hérita de l'apparence reptilienne de sa mère et de la noirceur d'âme de son père.
Crocoburio étant né décida de rejoindre ceux qui d'apparence lui ressemblaient.
Mais il terrassa touts les chefs crocodailles, volant leurs femmes et leurs écailles.
Pendant plusieurs année il régna sur tout les marais,
Jusqu'au jour où il jugea que son territoire ne fut plus à la hauteur de sa force innée.
Il sortit donc de sa tourbière pour dévoiler sa soif sanguinaire.
Il écrasa les villages alentours avec un telle facilité que son père en fut étonné,
Il accorda donc à son fils un épée enchantée lui permettant de détruire cette merveilleuse cité;
Bien trop pure aux yeux de Grougal pour pouvoir exister.
Crocoburio emmena son armée écaillée aux portes de la ville fortifiée.
Celle-ci était défendue par Croulaklakoss le dragon invaincu.
Grougal décida de participer à cette bataille pour enfin vaincre son unique rival.
Mais Bonta était bien plus protégée que le sanctuaire de sa bien aimée.
Ce qui causa la perte conséquente de crocodailles ainsi que de son fils , sa bataille.
Ceci détourna son attention et le rendit vulnérable;
Croulaklakoss le lumineux anéanti alors le fuligineux grougal.
La morale de cette histoire est que même un être d'un pureté extrême est capable de la plus grande cruauté pour pouvoir répondre à ses engagements les plus honnête soient-ils.
Basket-Jordan le ménestrel errant
[HRP : Bien vu ! Copié ? Non, jamais de la vie ! J'ai rendu hommage, en produisant un texte original ! /HRP]
En face, le vieux Pandawa qui a tiré cet homme de l'eau attise un peu le foyer d'une baguette de bambous. Sa fourrure commence à perdre de son éclat, mais dans la pénombre, on ne devine pas le noir terne de ses taches ou le blanc cassé, presque gris, de son pelage. On ne voit que les reliefs de son visage ; les vallons de sagesse que le temps a patiemment sculpté sur ces traits ou bien la lueur sereine et placide qui anime ses deux yeux. Gorgés de vitalité, ils contrastent avec l'apparence de ce corps déclinant. Et si, pour le temps de quelques heures passées autour d'un feu commun, l'esprit remportait le pas sur le corps ?
- Saloperies de gardes...comment ils veulent que je fasse les potions pour ma guilde sans me laisser prendre de leur riz, hein ? Sans ces potions pour nos percepteurs, ils vont arrêter de m'amener sur Frigost, c'est sûr…
Curieux sans être indiscret, le vieillard ne peut s'empêcher de tendre l'oreille et de délaisser la complainte langoureuse des nymphes pour se concentrer un peu plus sur les jérémiades de cet aventurier. Il laisse quelques secondes passer, espérant en savoir naturellement plus, puis abandonne sans trop de remords de découvrir plus de la vie de son prochain. Pourtant...pourtant, ça le titille. Alors, tant pis. Il ose.
- Frigost ? Que voudriez vous faire à Frigost, mon jeune ami ? Votre talent pour le combat semble encore en plein début de son épanouissement, vous risqueriez de vous faire becter par les oiseaux avant même d'être sorti de la ville. Pourquoi ne pas plutôt visiter notre belle île, sans doute plus à votre convenance ?
- Justement, vieil homme ! C'est pour ça que j'y vais. Les guerriers de ma guilde m'y amènent et moi je reste à les regarder combattre. Ça m'inspire, je vois comment les imiter plus tard et je deviens ainsi plus fort jour après jour. Parfois, quand j'ai de la chance, ils me laissent même achever quelques ennemis pas trop dangereux!
Le Pandawa ne dit rien, se contentant de méditer doucement les paroles de son cadet. Sûrement un des privilèges de l'age, le recul. Au lieu de réagir à chaud, il réfléchit, songe. Examine la passion dont ce garçon semble faire preuve, l'empressement irraisonné qui le fait idolâtrer ces fameux guerriers dont il parle avec les yeux presque assez garnis d'étoiles pour rendre jaloux la voûte céleste. Et pourtant. Comme toutes les évidences, celle que ce freluquet ne semble pas voir est posée juste sous son nez. Ça ne le regarde pas, bien sûr, mais il ne peut s'empêcher de reprendre à nouveau la parole en agitant les braises, plus par réflexe que par réelle utilité.
- Votre histoire me rappelle une vieille fable Pandawa de mon village.Je ne suis pas sûr de pouvoir m'en souvenir en détails, mais...tenez, écoutez plutôt.
Après avoir pris le temps de puiser dans sa vaste mémoire l’élixir précieux d'une sagesse plus âgée que lui, le vieil homme s'installe confortablement, inspire plusieurs fois pour essayer de revigorer un peu ces muscles courbaturés par le temps et expire calmement son histoire, telle qu'il s'en souvenait.
- Il existait jadis à Terrdala deux familles, toutes deux anciennes et ancrées dans le village plus solidement que les racines d'un Grand Orme. L'une avait pour nom Dolmenala, et comprenait une très grande fratrie de sept frères, déjà vieux quand nouveau né vit le jour au sein de leur clan. L'autre, Cailloudala, ne possédait qu'un seulet unique héritier, du même age que le jeune Dolmenala mais sans tout le patrimoine qu'auraient pu lui offrir sept frères. Ces deux familles étaient celles de marchands, que pourtant tout opposait. Les Dolmenala étaient riches, et quand les parents de cette famille ordonnèrent aux frères d'apprendre au dernier né les ficelles du métier, ceux ci rechignèrent, renâclèrent, puis finirent par embarquer le garçon avec eux à Bonta, au sein de leur luxueux comptoir où ne s'échangeaient et se vendaient que les plus rares et prisées des ressources. Ledit garçon passa donc une adolescence dans le faste, à observer comment ses frères faisaient prospérer le commerce avec brio, sans jamais sortir de ce bureau pendant des années et des années.
Malheureusement, le petit Cailloudala n'eut pas cette chance. Sa famille n'avait rien à lui offrir si ce n'est des vœux pieux et il parti sur les routes du monde essayer de faire prospérer l'humble pécule dont il fut gratifié à son départ. Alors il marcha sur de longues routes,découvrit peu à peu le monde. Souvent dans l'inconnu et l'ignorance, parfois dans la douleur, mais jamais dans la rapidité.Il croisa sur sa route quelques personnes. Il se fit voler une fois ou deux, bien sûr, mais peu à peu il tissa un réseau dont il se servit pour continuer son exploration, se lançant dans le commerce de marchandises toujours de plus en plus complexes et précieuses,palier par palier.
Un jour, bien sûr,les grands frères du petit Dolmenala moururent. Un par un, mais étrangement d'un concert assez homogène. Seul survivant de son nom, Dolmenala s'élança dans le commerce familial la fleur à l'épée,mais quelle déconvenue ! Lui qui n'avait connu qu'un seul endroit au monde ne sut comment comprendre tous les dialectes étrangers, toutes les coutumes de chaque endroit pour savoir quelle marchandises y envoyer, toutes les spécificités de chaque richesse qui transitait par son bureau. Rapidement, aux manœuvres paniquées et incompétentes du cadet s'ajouta la terrible solitude qui hantait chaque erreur. Comment auraient fait les autres ? Pourquoi est ce que je n'y arrive pas aussi bien, du premier coup ? Rapidement, assailli de doutes qui eurent raison de sa motivation, le dernier des Dolmenala n'eut plus le cœur de continuer et s'exila dans les tavernes de la Cité sans jamais réapparaitre.
Le Cailloudala, au contraire, était fort de son expérience accumulée petit à petit et par lui même, tant et si bien que durant toute sa vie, heureux et fier de réussir les choses par lui même et d'avoir atteint ses objectifs avec le goût de l'effort en bouche; il prospéra sans jamais se démotiver de son travail.
- Et ? Et ? Il eut un riche et puissant empire ?
Le Pandawa détacha ses yeux des flammes en reprenant brusquement contact avec la réalité, clignant un peu des paupières en constatant le monde autour de lui comme s'il le découvrait de nouveau. Le temps de reprendre ses esprits et de passer une main lasse sur son visage, il continue le récit, certes d'une voix un brin moins lyrique maintenant.
- Non, non, pas du tout. Cet abruti eut sept fils, puis un huitième, à qui il lui fit tellement plaisir d'offrir l'oisiveté et l’opulence que l'histoire se répéta, je ne vais pas vous faire un dessin.
- Quoi ?! Elle est trop nulle votre histoire ! J'ai attendu tout ça pour ça ? Écoutez, merci de m'avoir sauvé mais moi faut que je dois retourner m'entrainer sur Frigost, hein. Allez, à la revoyure!
Le temps d'avaler une potion, et l'aventurier avait disparu, laissant le vieux bicolore alcoolique méditer en soupirant la morale de cette fable en recommençant à remuer les braises. Il aurait tellement aimé que ses sept fils ne finissent pas comme ces Dolmenala...
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La morale de cette nouvelle n'est pas explicitée. J'espère toutefois qu'elle saura vous dépeindre toutes les nuances de ce que cette humble fable vise à pointer du doigt, dans ses bons comme ses mauvais côtés, et ceux dans les deux cas.
Sinon de très beaux textes !
Comme toi j'hésitais sur la longueur éventuelle des récits. Mais après une petite recherche google quand comme moi tu n'es pas très culturé de la fable, tu te rends vite compte qu'en fait les récits qu'on a appris très jeunes comme le Corbeau et le Renard ou Le Loup et l'Agneau sont pas forcément représentatifs. Quelques titres : "Le Dépositaire infidèle", "Contre ceux qui ont le gout du difficile", "Le Lion"...La fable doit effectivement être un "court" récit mais apparemment, ça peut tirer jusqu'aux 500 mots. Après c'est vrai qu'on est pas tous m'sieur d'La Fontaine, alors quant à savoir ce qui sera pris en compte...
Un énorme coup de cœur pour cet ensemble d'haïkus. Je le trouve brillant, tant par sa construction que par sa morale. Je serais curieux de voir ce que je peux vous raconter à mon tour, alors je vais prendre un peu de mon temps pour vous rédiger la plus belle fable que je puisse vous conter. D'ici là, bonne chance aux autres participants. Que Shariva guide vos plumes (pas trop fort quand même, c'est qu'elle a du caractère) !
En des temps reculés régnais en Amakna,
Un bien grand nombre de débats,
Dont des aventuriers ingrats,
Se voulaient être roi.
Et dans tous les serveurs de Bonta à Brakmar,
Les combats faisaient rages,
Mais le Iop Goultard,
Fit cessé ces carnages!
Je vais pour vous mettre d'accord,
Créer le Goultarminator,
Dont la coupe sera rouge et or,
Et ou la victoire ne sera pas sans efforts.
Ainsi Fahrell, Snyler, Slowey et bien d'autres se virent couronnés Rois!
Et arborant leurs gloires,
Mirent bien des filles en émois,
Avant de retourner a leurs devoirs.
Mais voila que de nouveau,
Les joueurs s’énervent,
"En un contre un je le vaincrais",
s’exclament-ils insatisfaits!
Car qui de tous ces joueurs,
Parmis eux est le meilleur?
En 8ans de Tournois,
On ne sait toujours pas!
Moralité de l'histoire :
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Malgré des Tournois d'équipes de plus en plus présents, c'est aussi en un contre un que biens des joueurs aimeraient se faire couronné roi! Jusqu'à ce qu'une maj le remettre au goût du jour, son attention et sa colère seront alors reportés sur un autre sujet!
Le Dofussien étant ce qu'il est : Un Éternel insatisfait!
Spoiler (cliquez ici pour afficher le spoil)
Voici ma participation et bon courage à tous les participants
Un soir, à Incarnam, un jeune aventurier en mal de compagnie alla d’un pas décidé à la taverne sur la route des âmes, bondée ce soir-là. André Rieur animait la salle avec la vigueur et la virtuosité qu’on lui connait à l’aide de son fidèle violon.
Le jeune aventurier s’attabla et aussitôt, un Pandawa lui adressa la parole :
« Le Monde des Douze n’est plus ce qu’il était ! Tu sais mon gars, de mon temps, les âmes qui priaient la déesse Pandawa, ô sainte patronne du lait de bambou, commençaient leur périple sur l’île de Pandala, terre porteuse de nos coutumes et traditions et non pas dans cette hideuse cité que l’on nomme Astrub »
« Voilà qui est parlé !» s’écria un Féca. Avant de reprendre :
« Moi, de mon temps, les disciples de Féca étaient capables de produire des boucliers qui tenaient une bataille entière ! »
Dès lors, chacun se rappela.
« Il fallait gagner sa vie à la sueur de son front ! »
« Les disciples de Sram ne se rendaient pas visible si facilement ! Nous étions bien plus fort ! »
« Devenir tailleur, cela se méritait ! »
Puis le jeune aventurier eu le courage de demander à propos de ses semblables, plongeant ainsi la taverne dans l’embarras :
« Les Huppermages étaient-ils plus forts eux aussi ? »
C’est alors que la porte de la taverne s’ouvrit et qu’un
rouleau de papier toiletteXélor entra. Il répondit :« Les Huppermages ne nous étaient pas apparu. Personne ne se doutait de l’immensité du Krosmoz. Croyez-en un disciple de Xélor, le temps n’est ni bon ni mauvais, les choses changent tout simplement et si le Monde des Douze à changé, c’est qu’il le devait. Toi, disciple de Sram penses-tu vraiment être moins fort qu’auparavant ? Souviens-toi de l’époque à laquelle tu fais référence : Otomaï se livrait seul à ses expériences sur son île, nos explorateurs n’avaient pas encore découvert l’île de Frigost. Pourtant, tu es bien content d’avoir foulé cette île, botté le cul du comte Harebourg et de lui avoir volé sa coiffe dont tu tires ta puissance. » Il poursuivit en jetant un regard à un Roublard et un Zobal jouant aux cartes contre un Steamer et un Huppermage :
« Nous avons approfondi notre connaissance du Monde et de nos Dieux, de nouveaux peuples nous enrichissent et nous honorent de leur présence. Vous vous souvenez bien de vos avantages, mais vous rappelez-vous que nous n’avions pas de dragodinde pour nous déplacer ? Que nos meilleurs artisans étaient incapables de fabriquer un équipement digne de ce nom pour les aventuriers les plus aguerris ? …»
Le jeune Huppermage quitta la taverne tandis que le Xélor continuait son discours. Il se promit à lui-même qu’il n’oublierait jamais ses débuts sur Incarnam, ses origines tout en luttant activement pour faire du Monde des Douze un monde toujours meilleur, en perpétuelle évolution.
Le bûcheron et l'écureuil.
Un pauvre bûcheron dont la vie
Ne lui avait guère laissé de répit,
Allait à son habitude en forêt
Malgré le poids de l’âge qui l’abattait.
Osamodas voulut le tester,
Un rongeur il décida d’envoyer.
« Rippirtik mik ii migik,
Dik dix tik siris idik. »
Ecoutant son ventre et non l’animal,
Car l’appel de la faim est un bien grand mal,
Un coup de hache ôta la vie d’un être
Rendant en colère le grand Maître.
En un instant il devint sanglier,
Une broche le traversant jusqu’au nez.
Il faut réfléchir avant d’agir,
Le recul évite le pire.
Spoiler (cliquez ici pour afficher le spoil)
Une terre vêtue d'un manteau de neige
D'un blanc aveuglant
Serais-ce un hiver éternel, que sais-je ?
Un voyage imprudent
De huit aventuriers cherchant l'aventure ?
Noble quête ou chasse au trésor ?
Cherchant le chemin de leur apogée,
Lorsque est présente la mort,
Même l'esprit du plus engagé
Semble vaciller dans la Peur.
Huit guerriers s'engageant
Dans une tumultueuse bataille,
Pour arme courage et acier tranchant
Seront-ils de taille
Pour arracher la moindre victoire ?
Une ombre immense s'avançant
Sur ce qui semblerait être
Un amas de défunts combattants.
Serait une chimère à abattre ?
Ou La Mort apportant son baiser final ?
Tic, tac...
Assis sur son trône glacé,
Le Compte armé jusqu'aux dents,
Du haut de sa tour gelée,
Défis les Dieux et les vaillants.
Le temps s'est-il arrêté ?
Cornes et couronnes dorées,
Trésors volés et voiles déchirées,
Crevasses et forêts traversées,
Jusqu'au sommet de la montagne,
La fin d'un long voyage ?
Et en lâchant leurs épées pour s'emparer
De ce merveilleux Dofus si convoité,
Ils se rendirent compte finalement
Que le véritable trésor était déjà en leur possession,
Et nul coffre ne permet de l'obtenir.
- - - -
Bonjour ! Voici ma participation à ce concours !
Voici ma contribution à ce concours.
Le but étant de mettre en évidence le besoin d'optimisation, de préparation et de stratégie dans le monde de Dofus, tant au niveau PvM qu'au niveau du PvPM jusqu'au Goultarminator. Ca tombe bien on est en plein dedans
Le crustorail qui se pensait invincible
Deux Crustoraux s’ennuyaient ferme
Quand l’un d’entre eux, un peu rêveur,
Veut construire un petit radeau,
Pour rejoindre le continent.
« Mais comment comptes-tu bien faire »
Lui demande alors son ami,
« Il te faut des cordes et du bois,
Sans quoi jamais tu ne pourras ! »
« Ne t’en fais pas », répondit-il,
« J’irai taquiner l’Abrakleur,
Et arracher des moustaches,
Je crois’rai bien un Mufafah »
Et avant que même que son ami,
N’ai eu le temps de l’avertir
De la force de ceux visés,
Il est parti vers les ennuis.
Ce n’est qu’un court instant plus tard,
Que le courageux Crustorail,
Revenait les pinces à son cou
Suivi par ces deux grands méchants.
Il ne faut pas sous-estimer
Le félin qui peut ronronner
L’arbre semblant inanimé
Sinon c’est la déculottée.