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[Animation Forum] Récits d'Invention #4 : Les commentaires

Par Zuuiotr74#2318 - ANCIEN ABONNÉ - 03 Octobre 2018 - 15:29:51
Bienvenue,

Si vous vous trouvez ici, c'est que vous avez très certainement eu l'occasion d'entendre parler de la quatrième édition des Récits d'Invention. Peut-être l'envie vous a-t-elle même pris de formuler vos avis et autres critiques constructives à l'égard des différentes participations ?

En ce cas, vous être au bon endroit !

Qu'avez-vous pensé du récit de tel ou tel auteur ? Que vous inspire cette thématique ? Le jeu en vaut-il la chandelle ? Qui imaginez-vous se hisser sur les cinq marches du podium ?

Partagez-nous votre ressenti !

Les membres du Conseil des Sadeurs.


P.S : Les membres du Conseil des Sadeurs tiennent à vous rappeler que la Taverne du Bwork qui Crache n'est pas réservée aux concours et accueille volontiers tous vos récits !
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Réactions 52
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Sur mon récit (parce que j'suis mégalo et donc je ne parle que de moi) :

Précision pour les textes de "Antonin S" : les erreurs d'écriture non corrigées ne sont pas des fautes oubliées !
Si possible, merci d'appliquer cette logique à l'ensemble du texte, mais à défaut juste  pour les deux images du carnet d'Antonin, ce sera déjà ça héhé :°
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Déjà deux récits, et de bon aloi qui plus est ! 

Il me semble qu'il faudrait apporter quelques précisions au niveau des dates. En effet, il est précisé dans le texte de l'amorce que nous nous situons deux semaines après l'arrivée du navire à Saharach, et que, je suppose, l'expédition prend fin à l'issue de ces deux semaines.

Si l'équipe de choc des organisateurs pouvait préciser la plage exacte sur laquelle s'est déroulée l'expédition (la date d'arrivée étant a priori le 19 octolliard selon le topic HRP, cela nous amènerait à un retour le 2 novamaire ?) cela permettrait peut-être d'éviter quelques futurs soucis comme pour les deux premiers textes qui semblent du coup jouer les prolongations !
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Ah, c'est bien vu ! J'avais interprété la chose différemment et n'avais pas pensé aux possibles autres significations du "passé deux semaines". 

De mon côté il s'agissait non pas de la fin de l'expédition, mais d'un simple "point d'introspection" sur son parcours Saharachien/chiesque (hum..sur Saharach !), sans pour autant que ce dernier soit achevé. 

Après je suppose que l'on peut facilement contourner la deadline des deux semaines avec des personnages s'étant perdus (volontairement, ou non...) dans les dunes de sable et qui n'arrivent pas à retrouver leurs compagnons de route. Encore faut-il que les deux semaines étaient bien le laps de temps donné aux explorateurs. 
En somme les deux peuvent se valoir ? 

Du coup bien vu, et comme toi j'attends d'en savoir plus o/
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« Il y a un point qui n'a pas trop été abordé, et auquel je pense quand je vois la participation numéro 2. C'est de savoir à quel point on peut se permettre de contextualiser les entrées dans le carnet. C'est-à-dire de savoir si la participation doit uniquement être centrée sur le carnet avec une mise en contexte du moment de l'écriture par exemple, ou bien si on peut partir sur des schémas plus libres (comme le n°2) »

Vous faites ce que vous voulez de vos carnets ou autres supports récipiendaires de vos souvenirs : le jury ne s'intéressera qu'à leur contenu. Tout ce qui se trouve en-dehors du carnet ne sera pas jugé.
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Bonjour bonjour ! Ou bonsoir bonsoir !
Bref : salut.


Suite aux retours du jury j’ai dû prendre une chaise, m’asseoir, regarder le plafond pendant quelques secondes, pleurer, sécher mes larmes, pleurer, regarder le plafond, me lever, m’asseoir, sécher mes larmes. Après cette intense série d’activités je me suis réveillé et ai commencé à mettre de l’ordre dans mes interrogations. Bon, évidemment je rigole, mais le dramatique ça fait vendre dans les chaumières d’après ce qu’on m’a dit. Si vous voulez j’peux ajouter une partie où je sombre dans la dépression ?


Quoiqu’il en soit, je vais tâcher d’être organisé, et pour ce faire rien de mieux que de sortir un petit carnet (wink wink) sur lequel lister clairement mes propos.


*alamagicagougou lamagiekellébelavoar zouzou psccht : apparition d’un carnet invisible*



1. Le contenu pris en compte.



Évidemment mes mots ne vont faire que traduire ma déception personnelle. Mais je vais essayer d’y injecter une dose d’objectivité ! Cela-dit je n’ai jamais été un grand fan des aiguilles, alors on va voir ce que ça va donner..


Eniwaille, sur ce point la réponse qui vient d’être apportée est assez claire. Pour éviter de paraphraser (zut, j’aime tant ça pourtant!) et de faire des détours inutiles (maiiiiis t’avais dit qu’on fera des détours.. :’() je vais utiliser un bon copier/coller.


Attendu que, « faites ce que vous voulez de vos carnets (…) Tout ce qui se trouve en-dehors du carnet ne sera pas jugé. »

Mais attendu que, « Nous tenons à mettre l’emphase sur la liberté dont vous jouissez pour l’écriture de vos participations. »

Conclusion, je suis perplexe.


J’entends l’assemblée demander des détails, non ? Mais si, mais si ! Les voilà, les voilou, les voici.
Nulle part était fait explicitement mention de cette (extrême? Bon, j’ai dis « objectivité ».. on va partir sur ‘certaine’) contrainte d’écriture. Finalement que reste t-il comme option ? Le carnet. Certes c’est l’essence même de cette édition et il semble tout à fait cohérent que sa mention, son intérêt, sa présence, soit au coeur même de nos récits.
Toutefois j’aimerai me permettre un parallèle avec l’édition précédente. Pas d’objection, hein ? Alors j’y vais ! A nouveau il était question de rédiger un message dans un carnet. A nouveau ce message devait porter sur une chose de précis (en l’occurrence un message à l’attention des générations à venir). Mais, pour autant, la narration extérieure à ces « citations » dans le carnet n’a nullement été rejetée. En effet il s’agit, à mon sens, d’un élément nécessaire à la compréhension même de ce qui va être écrit dans le carnet. Cela vient apporter un support, un soutient, une explicitation.


Bon je vous vois venir – pas d’inquiétude, je me vois aussi venir ! Ok, comparer deux éditions ça n’apporte pas vraiment grand-chose, surtout que les règles évoluent d’un concours à l’autre.
Cependant, manque d’explicitations le doute prime.


Sur ce je passe à un autre argument, déjà introduit par ma précédente phrase (à croire que j’fais même des transitions-dissertatoires ! Donnez-moi une note svp, ça compensera peut-être ma moyenne générale) : ce qui n’est pas explicitement rejetée n’a pas lieu de l’être. Or, en l’espèce rien dans les consignes ne venaient préciser le rejet de ce type de narration.
A nouveau, si je dis ça c’est évidemment pour défendre mon récit (à défaut de pouvoir recommencer un qui ne serait pas intrinsèquement composé de défauts quant au règlement, autant défendre celui qui est ! D’ailleurs, je ne me vois nullement en recommencer un : quel intérêt ? Être en situation de faveur quant aux autres participations ? Très peu pour moi, ou alors donnez-moi directement les trois anneaux, l’havre-sac et une maison d’édition o/ !).


Si je reprends les consignes ces dernières n’indiquaient que pour être dans le thème il fallait, dans les grand traits, avoir un personnage qui explore Saharach, qui va retranscrire, directement ou indirectement, dans le journal de bord du capitaine son épopée (en passant préalablement par son propre carnet reçu lors de son arrivé). Dites-moi si je fais fausse route, que je change de cap mon gouvernail !
En somme rien qui vient explicitement dire que le reste n’est pas pris en compte, d’autant que certaines phrases laissent (fortement mais tu vas t’y tenir à ton objectivité ?! Euh.. si tu crois vraiment ça c’est que tu es naif mon pauvre gars, si tu étais objectif tu n’écrirais pas autant, vieux fou ! Eh, arrête de me parler à moi et viens me battre si je suis un homme !) planer une forme de doute. Or, en droit, le doute ne peut en aucun cas porter défaveur. Je pense notamment à celle-ci : « Toutes les manières sont bonnes pour décrire, raconter, retranscrire le périple que votre personnage aura vécu sur Saharach. », ou encore (plus discrètement je l’avoue) celle-là, « La forme de votre participation : (…) sachez que le récit à la première personne, par exemple, n’est qu’un moyen parmi d’autres de transmettre une histoire.».


Maintenant sortons un peu de ce grand complexe de « ouin-ouintitude » pour notre dose d’objectivité. Le problème qui se pose, à mes yeux (/lunettes), est la rigidité de la réponse. Tout ce qui se trouve en-dehors du carnet ne sera pas jugé.
Oui, ok. Mais partant de là, poussez-vous la limite à son paroxysme ? Les fautes d’orthographes présentes dans cette narration externe/omnisciente ne comptent-elles pas ? Ce serait drôlement étrange pour un récit, d’autant plus pour un récit de concours, non ? Et surtout, quid du critère d’originalité qui vient en prendre un coup. Finalement l’on ne peut, pour être dans les cordes, que partir sur une rédaction style journalistique (ou la possibilité d’une version narrée).
Mais ici aussi : 1) la version est narrée comme si le protagoniste écrivait dans son carnet, ce qui équivaut à une rédaction journalistique. 2) la version est narrée comme si un tiers racontait l’histoire de notre protagoniste. En somme il aurait été plus judicieux de parler d’un critère donnant des points pour « l’alternatif » que pour « l’originalité ».
Quel est mon argument ici, finalement ? Il est simple : je conçois tout à faire que la narration externe contrevient, dans une certaine mesure, directement avec l’idée même du carnet (c’est d’ailleurs un peu mon postulat de base quand j’ai écris mon récit, je voulais jouer avec les lignes – évidemment sans avoir en tête que les lignes joueraient de moi – qui, même si elles allaient dans un certain sens, ne réfutaient pas les autres). En revanche l’exclusion totale me paraît, pardonnez mon vieil âge, fort de café. L’exclusion aurait à mon sens plutôt du se porter sur des critères bien spécifiques tels que « le contenu du carnet » où il aurait pu être pénalisé (dans mon cas) la prédominance d’un récit omniscient sur le point de vue interne à mon protagoniste, qui retranscrirait ce point de vue dans son carnet. Ou, que sais-je, un critère comme « la réception du carnet jusqu’au capitaine ». Mais évidemment je parle (/écrit) en avançant à tâtons, ne connaissant pas avec exactitude les critères de notation !




2. Où dois-je poster ce message ?



Ce n’est clairement pas un commentaire (pas dans le sens attendu pour cette rubrique en tout cas !) et j’ai donc l’impression qu’il n’a rien à faire là où je viens de le mettre. Mais par facilité (puisqu’il fait suite directe au dernier message de cette page) il y est, alors désolé s’il aurait plutôt dû se trouver sur le topic HRP ! Désolé, c'est contre-productif pour l'ensemble de mon propos, mais je ne pouvais tout simplement pas faire un carnet imaginaire avec seulement un point !



3. Quelqu’un connaît la formule magique pour faire disparaître un carnet imaginaire ?



Non ? Parce que sinon je vais pas avoir de conclusion et ma chute risque d’être assez décevante pour mon lectorat…Plutôt que faire une chute de fin je vais plutôt clôturer sur un début d’histoire..

Il était une fois, au pays des commentaires...





TL;DR : désolé, lire ça prolonge la durée de vie alors tut tut, j’fais pas ça moi !

Plus sérieusement :

8 Octolliard 648 – Ai exprimé mon mécontentement et ma perplexité fasse à la donnée d’exclusion de la narration externe au carnet.
8  Octolliard 648 – Ai donné des arguments en défense de cette narration.
8 Octolliard  648 – N’attend pas grand-chose de mon argumentaire. Cependant, dans une logique de transparence, je ne pouvais ne pas le faire.
8 Octolliard 648 – Ai terminé de recopié mon message dans le grand carnet de commentaires du forum (wink wink).




Ps 1 : quelque soit la réponse apportée je ne chercherai pas à dissuader ou quoi que ce soit. S’il y a un jury qui est constitué c’est qu’il a un pouvoir décisionnaire et je n’ai nullement le souhait de remettre ça en cause (du moins pas tant que je n’aurai pas une armée pour combattre à ma place – honnêtement vaut mieux laisser les autres faire le dirty work !). Donc même si votre décision ne rencontre pas ma façon de voir la chose, c’est la vie !


Ps 2 : salade de fruit ou boules de glace à la banane, à la fraise et à la mangue ?
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Est-ce qu'il faut comprendre par là que tout format de narration autre que celui d'un journal est exclu du jugement ? Qu'on a pas le droit de recourir à une narration externe en supposant simplement que ce qu'on raconte est écrit en d'autres mots dans le carnet de notre personnage ?
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« Est-ce qu'il faut comprendre par là que tout format de narration autre que celui d'un journal est exclu du jugement ? Qu'on a pas le droit de recourir à une narration externe en supposant simplement que ce qu'on raconte est écrit en d'autres mots dans le carnet de notre personnage ? »

Vous pouvez employer toutes les formes de narration qui vous plairont, sachez seulement que, comme indiqué dans la présentation de ces Récits d'Invention, « chaque participation n’est qu’une entrée parmi de nombreuses autres au sein du journal de bord du capitaine. »
En ce sens, le jury joue le rôle du capitaine qui découvre les différents récits par le biais des carnets et autres supports laissés à votre imagination.
Ce qui n'est pas consigné par écrit ou enregistré ne peut, logiquement, pas être connu du capitaine (et donc du jury qui s'intéresse à ce que votre personnage raconte).

Sur le topic RP, la chose suivante est également précisée : « le capitaine du navire qui vous a amené ici vous a fixé un petit devoir supplémentaire : consigner, au moins une fois, des bribes de votre mémoire, de vos aventures sur l’île, dans le carnet de bord du vaisseau. »

Dans le cas de la participation de maloranran, la part retranscrite du récit des aventures de son personnage représente un faible pourcentage de l'ensemble de son récit. En gros, il y a beaucoup d'enrobage avant d'atteindre le coeur fondant du bonbon. Or c'est ce coeur qui nous intéresse, bien que nous soyons d'incorrigibles gourmands !

L'enrobage, c'est hyper chouette, hein : ça fait plaisir de lire des participants qui se donnent autant à fond, c'est le « petit plus » dans une participation (bon, concernant maloranran, c'est l'ingrédient principal), mais la partie qui sera prise en compte, c'est bien celle qui constituera l'une des entrées au sein du journal de bord du capitaine : ce que votre personnage aura transmis, raconté, au chef de l'expédition.
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Hello, quelques questions pour moi :
-À combien de temps peut-on estimer la traversée entre le port de Madrestam et l'île ?
-Pour ce qui est du Capitaine il s'agit bien du PNJ Nérée ?

Voilà tout pour le moment ^^
D'avance merci !
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Score : 8543
Coucou Shado !

Dans la première participation, TaikeshiLevraidevrai évoquait un périple ayant duré « plusieurs mois ». Histoire de conserver une certaine cohérence entre vos récits, tu as tout intérêt à te baser sur sa déclaration ! wink

En ce qui concerne le Capitaine, il ne s'agit pas d'un PNJ officiel, ce n'est donc pas Nérée.
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Hello,


Heureusement que je fais le grand nettoyage d’automne, il restait des remarques dans le fond de ma soute !
Avant toute chose je précise ma visée première ici : défendre (à nouveau) la potentielle utilisation d’une narration externe au carnet (tout en sachant que je ne parle pas pour mon texte spécifiquement, mais en général – bien qu’étant donné les échanges qui ont eu lieu jusque là je doute qu’un autre texte soit présenté sous une telle forme narrée). Si je fais ça c’est surtout par « acquit de conscience », je n’ai toujours pas l’intention (malgré le ton employé par moment, mais c’est pour l’enjeu et la tension dramatique !) de vous acculer dans un coin et de faire en sorte que le barème soit modifié pour mon plaisir égocentrique.
J’ai essayé de découpé ça en trois grands points, mais c’est compliqué parce qu’ils se rejoignent tous au bout d’un moment héhé !





1. Le « problème » de formulation



Clairement il s’agit là du point ayant causé le/les principal/aux problème/s. Pourtant à bien y regarder il ne concernait pas grand-chose, ce qui montre que malgré son existence cette quatrième édition reste bien bâtie et que le Rushu se cache dans les détails.
En réalité donc, ce problème ne tient qu’en quelques phrases qui malheureusement ne traduisent pas ce que vous vouliez dire, et donc qui tendaient à une autre compréhension. Sur ce point je ne peux que rejoindre Etherre-Nelle dans son précédent message, du moins en partie.


Le passage à « polémique » (tout de suite les grands mots, voyons ! Mais c’est bien on dirait qu’il s’agit d’un grand drama alors que dans le fond pas du tout, hein ?) des consignes de cette édition est le suivant :
« Toutes les manières sont bonnes pour décrire, raconter, retranscrire le périple que votre personnage aura vécu sur Saharach. Il faut simplement partir du principe que votre récit, peu importe l'état physique de son auteur(rice), doit parvenir au capitaine pour qu'il l'ajoute à sa collection.»


Qu’est-ce qui ne va pas vraiment ici ? Le problème c’est qu’elle est adressée à nous (auteur), et non au personnage (le protagoniste de l’histoire - qui lui écrit dans le carnet, et donc dessine éventuellement, peut faire des collages, etc). Le « souci » est que la phrase vient mettre sur la même échelle, de par l’énumération, les termes de « description », « raconter » et « retranscription ». Et cette échelle ne se rapporte pas au « personnage » (protagoniste) mais à « votre », et donc à nous, auteur. Dans une lecture littérale il nous incombait bien à nous, auteur, de disposer de toutes les manières possible pour décrire, raconter et retranscrire les aventures de notre protagoniste. Ce sens est fort (« toutes les ») et vient donc englober la possible utilisation de la narration écrite.


J’ai également joint la phrase suivante car elle est intéressante.
Celle-ci vient signifier que notre « récit » (= le « périple que [notre] personnage aura vécu sur Saharach ») doit parvenir jusqu’au capitaine pour qu’il l’ajoute à sa collection.
Cette phrase, tout en participant entre autre à un possible doute sur « ai-je le droit d’écrire mon récit directement sur le journal de bord du capitaine ou est-ce à lui de le faire ? » si on l’analyse à la lumière d’autres phrases (dont finalement les deux sont possibles, cf. la réponse apportée par Paglopglop), vient signifier que le périple personnel de notre protagoniste devra se trouver dans ledit carnet de bord du capitaine. Néanmoins, dans un premier temps, il n’est en aucun cas fait mention que seul ce contenu sera jugé, et, dans un second temps, la phrase ne vient pas non plus interdire la présence de narration écrite extérieure à ce périple. Je ne vais pas revenir sur ce point, qui à mon sens est essentiel, mais lorsque quelque chose n’est spécifiquement pas interdite elle n’a alors aucune raison d’être refusée par la suite. Le périple (ou contenu du journal privé du protagoniste) doit effectivement parvenir au capitaine, mais de là à en faire l’unique critère de notation, rien ne le justifie clairement.


Mais je n’en dis pas plus et poursuis sur mon second point, qui est fortement lié à ce premier.





 2. Le « problème » de précision



Principalement, ce point va concerner le rôle du jury. J’aurai à nouveau pu détailler la question de la narration pour en remettre une couche, mais j’en ai déjà pas mal dit à ce sujet non ? Et puis j’ai pas terminé, haha !


« Vous pouvez employer toutes les formes de narration qui vous plairont, sachez seulement que, comme indiqué dans la présentation de ces Récits d'Invention, « chaque participation n’est qu’une entrée parmi de nombreuses autres au sein du journal de bord du capitaine. » » = « En ce sens, le jury joue le rôle du capitaine »


→ Ce qui pose problème avec cette formulation (1ère citation) c’est qu’elle n’est pas assez explicite – du moins elle ne traduit pas suffisamment la volonté que vous avez eu.
Paglopglop l’utilise pour justifier le fait que le jury adopte le point de vue du capitaine qui va se retrouver devant son journal de bord – et par là même justifier de l’exclusion totale [en tant qu’élément jugé du récit] de la narration externe. Mais à aucun moment il n’est fait clairement allusion, dans les règles, à cette assimilation du jury au capitaine. Vraiment, à aucun : la phrase utilisée pour le justifier ne le dit pas. Le gros problème avec cette assimilation (qui, honnêtement, me plaît pas mal dans l’idée, ça apporte une nouvelle originalité et un challenge – malheureusement elle n’est ici pas suffisamment, pour ne pas dire pas du tout, bien amenée pour être satisfaisante) c’est qu’il s’agit d’une première dans le cadre des RI, si je ne dis pas de bêtises. Dans toutes les autres éditions le point de vue n’avait pas un fondement RP. Comment vouliez-vous que nous prenions conscience par nous-même de ce changement majeur ?


Par ce manque de précision une donnée essentielle nous était retirée, c’est bien dommage. Car en effet, si nous avions connaissance de l’angle de lecture de notre récit, dans ce cas nous aurions pu mieux comprendre en quoi la narration externe au carnet pouvait faire choux blanc. Et ici je ne vois pas en quoi il s’agit d’une divergence interprétative.




3.Le « problème » du thème (rédigé/conçu, cf. problème de formulation/précision)




Ah ! Je vais sortir de mon marronnier « narration » ! Enfin.. presque.. presque.. presque pas ?


Ce qui me pose problème ici c’est la chose suivante :


→ Le thème que vous avez adopté, si je ne dis pas de bêtise, c’est « le carnet/journal de voyage/bord » (= « récit de Saharach »). C’est en tout cas ce qu’il ressort de vos réponses, qui pour le coup on l’avantage d’être claire à ce sujet (« chaque RI avait son lot de contraintes et de thématiques, cette fois-ci c'est la rédaction d'un journal de bord »).


Mais, ce dont je retiens des « règles » édictées concernant notre participation – et plus exactement le rapport entre notre participation et le thème – c’est cela :  « L’interprétation du thème : une compréhension littérale du thème paraît tout à fait logique, mais il est aussi possible de jouer sur les mots de l’intitulé du sujet, voire de créer un quiproquo. Tant que les origines de votre récit sont le fruit d’une réflexion autour du thème proposé, il ne vous sera fait aucun reproche à ce niveau. ».


Quel est mon propos ici ?
Je ne remets pas en cause l’idée du jury d’avoir un nouvel angle de jugement qui varie des précédentes éditions. J’ai déjà dit tout ce que j’avais à dire là-dessus plus haut.
Ce que je voudrai expliquer c’est en quoi la narration externe permet, à mon sens, de venir pleinement interroger et jouer autour de ce thème – faisant ainsi pleinement partie de cette « interprétation du thème » et de cette « possi[bilité] de jouer sur les mots de l’intitulé du sujet ». J’espère que cette partie vous fera au moins comprendre ma persistance (pas aveugle, hein, mais ça en a tout l’air dans une certaine mesure) sur cette foutue narration externe au carnet !


Le souci du thème, tel qu’il a surtout été détaillé et précisé dans les commentaires, c’est qu’en réalité il n’est libre d’aucune réelle interprétation : pour être jugé (au sens, pour faire quelque chose pris en compte en fin de concours) il fait obligatoirement réaliser ce carnet de voyage/journal de bord (c’est à dire que celui-ci doit figurer matériellement dans le carnet du capitaine en fin de récit – ou doit pouvoir le permettre). Que ce dernier soit à l’oral ou à l’écrit, il n’y a pas de réelle différence là-dessus : un récit oral est tout autant un « carnet » (= « récit »), au sens notamment où il va être rapporté dans le journal de bord du capitaine. Cette restriction stricte du thème (qui, à nouveau, n’a rien de négatif – tant qu’elle est clairement précisée) tient du point de vue que vous adoptez pour juger le rendu final.



Mais alors, que vient faire la narration externe dans cette histoire ?


A défaut d’autre texte sur lequel m’appuyer je vais parler du mien. J’ai, en utilisant cette narration, justement cherché à me détacher du thème tout en jouant en plein dedans. Ce que j’ai voulu faire c’est que l’on se rende compte qu’en quelque sorte, ce qui importe vraiment ce n’est pas ce que l’on pourrait écrire dans son journal/celui du capitaine, mais ce que l’on a pu vivre durant ce voyage. Voilà ma conception de ce « carnet », alors peut-être qu’elle est complètement erronée et cela expliquerait ma bévue. J’essayais de montrer qu’écrire dans un journal, un livre, n’équivaudra jamais à la réalité vécue, à ce carnet profondément interne à nous-même (et à notre personnage) justement car, étant interne, ce dernier peut relever d’une forme de subconscient et d’inconscient, contrairement au carnet tel que conçu à la suite des commentaires qui est nécessairement conscient (du moins dans sa lecture littérale). En partant de là je voulais de ce fait expliciter la chose suivante : du fait de l’inconscient et de ce subconscient certains éléments ne peuvent être narrés. Et c’est justement là qu’intervient la narration externe à ce carnet-concret : elle permet une mise en lumière, par une « voix » extérieure à notre personnage, de tout ce que celui-ci aurait pu rater ou ne pas saisir. Elle est ainsi, à mon sens, une voix à part entière de la rédaction de ce même carnet, qui est tout autant physique qu’interne à notre personnage.


Et si je prends ma conception de la chose à la lumière de : « Tant que les origines de votre récit sont le fruit d’une réflexion autour du thème proposé, il ne vous sera fait aucun reproche à ce niveau. » alors je ne vois à nouveau pas en quoi la narration externe devrait être rejetée au simple profit de la rédaction présente dans le carnet (tout en prenant en compte les remarques que j’ai déjà pu faire à son sujet).
D’autant plus qu’au fond les « origines de [notre] récit » demeurent bien une « réflexion autour du thème proposé » puisqu’il existe dans tous les cas ce « carnet-réel » qui n’est nullement un enrobage mais bien le cœur fondant, car c’est lui qui permet l’existence de tout le reste : sans cette visée mon Serf (puisque je me rattache encore à "l’exception" à la règle [pas dans le sens « waouh c’est un anti-conformiste, il est trop bien, trop beau j’veux me marier avec et lui faire vingt-six enfants » hein, je n’ai nullement cette prétention]) ne serait jamais partie dans une expédition à la recherche des autres carnets – et c’est cette expédition qui va permettre à tout ce qui relève du subconscient et de l’inconscient de mon personnage de prendre toute son importance grâce à l’explicitation permise par la narration externe.
Mais à nouveau, peut être suis-je seulement têtu au point de m’aveugler et de ne pas voir la vérité (et de [me] justifier par tous les moyens que je trouve). Cependant si elle s’affiche clairement à mes yeux je serai disposé à l’accepter.





4. La narration externe



Je ne vais pas revenir sur le fait que « non explicitement exclue = elle est possible = elle n’a pas à être rejetée du jugement final ».
Non, ici je veux juste relever une incohérence, à mon sens, dans les réponses qui ont été données.


Considérant que, « L'enrobage, c'est hyper chouette, hein : ça fait plaisir de lire des participants qui se donnent autant à fond, c'est le « petit plus » dans une participation »
Mais considérant que, « la partie qui sera prise en compte, c'est bien celle qui constituera l'une des entrées au sein du journal de bord du capitaine : ce que votre personnage aura transmis, raconté, au chef de l'expédition.»
Alors il y a incohérence dans vos propos. Non, en réalité la narration n’a rien d’un « petit plus », c’est un « rien » dans votre système (ou alors je n’ai pas compris – je conçois qu’il s’agisse d’un « petit plus » pour la lecture, mais dans le cadre d’un concours si ce « petit plus » ne peut en réalité pas servir de « plus » alors c’est un « rien »). Et si c’est un « rien » c’est bien qu’il y a un problème, puisqu’il n’a jamais été précisé que la narration externe n’aurait aucune valeur réelle.




5. CCL



Si vous voulez apporter un cadre restrictif, n’ayez pas peur de faire peur en l’indiquant clairement ! Et on ne pourra pas vous en vouloir, parole de, euhm, de hmm. Parole.
Et quand bien même j’écris pour rien, au moins j’écris toujours avec plaisir ! n.n


D’ailleurs, les « défauts » (en tout cas de mon point de vue) que j’ai relevé ne sont pas en soi blâmable. Ça arrive d’en faire, il n’y a pas mort d’homme. Comme l’a indiqué Etherre-Nelle, nous sommes dans un jeu, prenons plaisir.






PS :


« Si l'on regarde les autres participations déjà publiées, il semblerait que la quasi-totalité de nos talentueux écrivains aient compris toutes nos consignes, sans nous faire répéter encore et encore sur les mêmes points.»


A mon sens il y a d’autres éléments qui ont pu très fortement jouer dans cette quasi-omniprésence du carnet concret, et se targuer d’avoir des consignes bien claires (car quasi-omniprésence) n’est pas la meilleure posture à adopter.
Quels sont ces éléments ?
Tout d’abord l’influence du 1 post, celui du jury : c’est un (/des) carnet. Adopter ce même style est donc sécurisant, rassurant.
A cela s’ajoute le fait qu’il est fait mention d’un carnet dans les consignes, la logique veut donc un style presque autobiographique (il suffit de voir ces « talentueux écrivains [ayant] compris toutes [vos] consignes. Au passage je reprends ces termes sans aucune ironie ou arrière pensée, hein) car c’est naturel – contrairement à la narration externe.



(désolé par de TL;DR ici, j'ai seulement appris à broder moi pas faire des synthèses malheureusement !)
 
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Score : 8543
Pour clarifier les attentes du jury, la liste des critères a été enrichie du point de précision suivant :

• Faites ce que vous voulez de vos carnets ou autres supports récipiendaires de vos souvenirs : le jury ne s'intéressera qu'à leur contenu. Tout ce qui se trouve en-dehors de votre moyen de transmission ne sera pas jugé.
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Score : 1870
Un mois, déjà ! Pour vous, c’était peut-être hier, mais, de notre côté, ces Récits d’Invention durent depuis quelques temps déjà, et il est désormais l’heure d’y mettre un terme. 

C’est la fin du suspense, la fin des notations, mais également la fin des relectures, ainsi que la fin de l’interminable recherche de la meilleure explication à vous donner au sujet de tel ou tel point du règlement appliqué cette fois-ci... 

Ah, ça ! C’est que, dans la plus pure tradition des Récits d’Invention, les innovations auront été légion cette fois encore ! 

D’abord, le soutien affiché d’Ankama via une publication de l’annonce du concours sur le site o-ffi-ciel de DOFUS, rien que ça ! Et de la pub sur Twitter, de surcroît ! Sans oublier la mise en jeu d’un thème de Havre-Sac des plus récents ! Et trois Anneaux Dyssée pour le prix d’un ! Et… 

Et une pelletée de remerciements à celles et ceux sans qui rien de tout cela n’aurait été possible : elle, là-bas, eux deux, devant. Ces quelques gus-là qui se reconnaissent. Les membres du Conseil des Sadeurs (CdS), aussi et surtout. Sans oublier celles et ceux qui font office de ponts, de tofus voyageurs, d’ambassadeurs parmi les ambassadeurs, entre le CdS (nous) et Ankama : les membres volontaires de l’Equipe d’Animation. 

Big Up, donc, à [Mal-Jabar], alias « Le Rose aux listes à têtes de chachas ». 

Big Up, aussi, à [Maux-Jypcien], qui est aux Récits d’Invention ce que le correcteur orthographique est à l’écrivaillon débutant (et encore, nous sommes en-dessous de la réalité), à savoir une bouée de sauvetage littéraire. 

Big Up, enfin, à [Malvadar- « Rescousse » -Jandric], réparateur des lignes krosmographiques et sauveteur-accompagnateur de dernière minute. 


Un gros-gros merci au studio Ankama pour la confiance qu’il nous a accordée en relayant au plus grand nombre la parole souvent trop discrète des Récits d’Invention ! 


Merci à vous, lecteurs, lectrices, participants et participantes. Sans vous, sans blague, rien de tout cela n’aurait été possible, une fois n’est pas coutume. 

Alors oui, merci et bravo. 

Sur ce, foin de blabla, trêve de tergiversations, cachons la guimauve et remisons les souvenirs émus : il est l’heure, pour vous, de vous approprier la fin de cette histoire. Votre histoire.
Remporte un Anneau Dyssée, un thème de Havre-Sac « Bateau des Forbans » ainsi qu’un lot de 10 Capsules de sortilèges : voyageurdesreves 

Tous ces questionnements et ces rebondissements nous auront bouleversés !Un grand bravo pour cette conclusion que nous avons trouvée très bien amenée et qui servait admirablement le reste de ton histoire-fleuve.


Remporte un Anneau Dyssée ainsi qu’un lot de 6 Capsules de sortilèges : Ititrefen 

Traumatisme des homards ou éclair de génie ? Le jury ne saurait le dire, mais le mélange absurde et pour le moins exotique — avec supplément pastèque — nous a très agréablement surprisOn en redemande, nos compliments à la cheffe !


Remporte un Anneau Dyssée ainsi qu’un lot de 5 Capsules de sortilèges : azertyuiopazertyuiopazertyuio 

D’abord d’une naïveté et d’une innocence touchantes, ton histoire nous a apporté un grand bol d’air chaud chargé de sab - euh, d’air frais au milieu de ces participations quelque peu sanglantes… Avant de virer au cauchemar et de nous laisser, pantelants, au côté de ton personnage, plongés dans ton récit comme lui dans la tempête. Heureusement pour lui, et pour nous, un gentil Eniripsa l’aura requinqué !


Remporte un lot de 5 Capsules de sortilèges : RaphaelLeMeurdeBretagne 

Contrairement à ton personnage, tu n’étais certainement pas un bras-cassé, ni même un estropié et encore moins une source tarie tant tu nous as abreuvés d’un certain lyrisme, d’un soupçon de mélancolie et d’une lichette de mystère.Merci pour les vers (poétiques) qui n’auront — malgré l’envers du décor saharachien et les vers qui le creusent — jamais versé dans le graveleux.


Remporte un lot de 4 Capsules de sortilèges : Beelzy-Punch 

Ah, la famille ! Que ne ferait-on pas pour elle ?
Partir à l’aventure en terre étrangère ? Check.
Manquer d’y laisser la vie ? Check.
Passer à deux doigts de perdre l’esprit ? Check.
Finir sur le podium des Récits d’Invention ? Check !


Félicitations à toutes et à tous, que vous figuriez, ou non, sur ce podium élargi ! 

Nous espérons qu’en dépit du résultat final, vous aurez su prendre autant de plaisir à écrire vos récits que nous en avons eu à les lire et les relire et, surtout, nous vous attendons de pied fermepour la prochaine édition des Récits d’Invention ! 

Maintenant que vous connaissez le chemin qui y mène, il serait dommage de ne pas vous y recroiser. wink 

Les différents membres du jury de cette quatrième édition pourront vous livrer leurs commentaires personnels sur vos textes à la suite de ce sujet tout comme vous êtes cordialement invités à vous y exprimer. 
Que retenez-vous de cette expérience (en bien comme en mal) ? 

Qu'aimeriez-vous voir ou revoir comme thématiques, contraintes et autres règles pour la prochaine édition des Récits d'Invention ? 

Quelles remarques avez-vous à formuler ? 


Nous vous lisons avec joie — sans vous noter, ce coup-ci — et nous nourrissons de vos retours ! 

En parlant de notation, si vous désirez connaître le barème de cette quatrième édition, nous pourrons vous le communiquer.
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Score : 687
Un bravo à tous les participants de cette édition ! C'était une expérience enrichissante, malgré les rebondissements (très) laborieux sur les règles énoncées qui ont été assez floues.

Un peu déçue néanmoins par ce classement final, non pas parce que je ne suis pas en tête de ce podium, me de s'apercevoir que visiblement, faire couler le plus d'encre possible semble avoir été le critère le plus important de notre jury, et pas la cohérence ni l'utilisation des récits des autres. Loin de moi l'idée de manquer de respect à voyageurdesreves et à son récit - qui n'a m'a pas personnellement captivée, mais qui était tout de même une belle prouesse narrative - mais plutôt de faire remarquer objectivement un certain éloignement vis à vis des règles imposées, chose qui a été reprochée à maloranran et qui lui vaut, sûrement, tristement, son absence au classement ... 

Il est bon de noter, même après coup, que l'histoire de voyageurdesreves tenait principalement sur un fil conducteur, les Ouginaks et leur temple, et que ces Ouginaks n'ont été implantés qu'en février 2017 ; L'expédition se déroulant en octobre 2016, une précision dans les règles indiquant qu'on pouvait  "considérer que les habitants originaux ainsi que les PNJ connus présents en jeu le 19 octobre 2016 s'y trouvent déjà", il m'a semblé (comme à d'autres peut-être ? Visiblement nous avions tort de ne pas le faire !) déplacé de mentionner leur temple durant cette expédition car, à juste titre, ce temple n'avait pas lieu d'être ! D'ailleurs, j'ai utilisé la plage où est censé trôner le temple Ouginak dans mon récit - la plage où Etch accoste après son voyage en char à voile - en la mentionnant comme un endroit désert,  précisément pour bien faire remarquer l'absence du bâtiment, c'est peut être passé inaperçu. sad

L'heure n'est plus à la contestation, le récit en valait tout de même la chandelle, toutes les aventures proposées par les participants, la mienne y compris, ont eu leurs qualités et leurs défauts, j'approuve tout ça ; il me parait simplement bon de prendre note de ce détail - parmi d'autres, notons aussi que cette expédition a quand même duré ... 2 mois de plus que prévu ! - pour avoir à redire quant à l'objectivité - et non à la toute puissance - de notre jury.

Quoi qu'il en soit, félicitations à tous les participants ! J'ai pris plaisir à lire et à débattre de chacun des participations, même les plus modestes. Merci pour cet événement, j'espère qu'il y aura autant, si ce n'est plus, de motivation pour la prochaine édition !
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Score : 8543
« [...] faire couler le plus d'encre possible semble avoir été le critère le plus important de notre jury, et pas la cohérence ni l'utilisation des récits des autres »

Pas du tout, il y a méprise ! Le critère numéro un, celui qui nous importait le plus, c'était l'utilisation du mot « Ouginak », ce qui explique évidemment la première place de voyageurdesreves. happy

Blague à part, voici le barème, préviens-nous si tu y trouves quoi que ce soit en lien avec la longueur des textes !

Petite précision, néanmoins, la partie Appréciation personnelle (sur 4 points) était à la libre... appréciation (ah bah tiens, voilà que ça fait deux fois le mot « appréciation ») de chaque membre du jury.
Nous avions 4 points dont il était possible de disposer à notre guise.

Le barème que vous pouvez voir ici est celui que j'ai utilisé, à titre personnel.
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Score : 8543
Et c'est parti pour une première fournée de commentaires. Ceux-ci n'engagent que moi, mais c'est toujours sympa d'avoir un retour sur l'une de ses productions !

TaikeshiLevraidevrai : Pfouuuu ! Premier à te lancer et avec un récit-fleuve qui plus est ! Ton personnage était détestable à souhait. Plus les jours défilaient, plus l’envie de lui claquer le museau était forte. J’ai eu l’impression que tu essayais de caser un maximum de références au jeu en énumérant les différents lieux et, si au début ça fonctionnait plutôt bien, sur la fin j’avais davantage l’impression de lire une liste de courses. Attention au respect du background officiel avec la création de la « première » taverne de Saharach et de sa première boisson par des Pandawas. Attention également aux références IRL telles que « spoiler » et « Doom » qui tirent du récit plus qu’elles n’y immergent. Gros-gros coup de coeur pour le détail de la mort d’Excel et la façon dont le Iop (gaffe, là encore, difficile d’en faire le bras-droit de la Corporation Parafiole sans écorner le background officiel) a consigné les rebondissements de son enquête. C’était une sacrée première participation qui tendait de nombreuses perches pour les suivantes et qui a su prendre des risques sans toutefois sortir du thème. Bien ouéj !
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Score : 8543
maloranran : Je t’ai maudit sur treize générations à la lecture du refrain de la chanson de Génie Phère. La candeur de Serf était un régal (big up au soleil qui n’utilise pas les toilettes sèches) ! L’ambiance plus sombre et mystérieuse (carrément glauque) que tu as tenté d’installer via l’extrait ensanglanté était prometteuse et aurait permis à cette exploration de Saharach de virer à quelque chose de totalement différent (quoique l’on serait resté dans la thématique du cauchemar). Bon, dommage que la principale consigne de ces Récits d’Invention n'ait pas été respectée : il n’a fallu se baser que sur les récits des aventures et non pas sur la très chouette et truculente narration externe que tu as mise en place. C’était bien-bien agréable et rafraîchissant (osons le mot) de découvrir ton interprétation du sujet : la recherche des carnets perdus (hahaha, cette barre de rire à la découverte de celui d'Antoniiiiin). ‘fallait y penser et tu l’as fait, pour mon plus grand bonheur!

Beelzy-Punch : Autant le coup de la recherche d’un frère disparu il y a près d’un an sur une terre tout juste redécouverte me paraissait aussi improbable qu’éculé, autant ton traitement de cette expédition à travers les yeux et la plume d’Emre m’ont donné tort ! Emre ne fait pas dans l’héroïque, il est purement réaliste et pragmatique. Saharach, ce n’est pas l’Inglorium, il le sait, le dit et ne s’en cache pas. A aucun moment ton personnage ne se voile la face ni n’essaye de la sauver. Je crois que c’est cette honnêteté et cette franchise qui m’ont particulièrement séduite. Ça et les multiples clins d’oeil et exploitation des participations précédentes. Sans compter la petite touche de mystère finale avec l’évocation de cette fichue pyramide renfermant tant de secrets… C’est de la belle ouvrage, félicitations !

RaphaelLeMeurdeBretagne : C’est tout doux, c’est tout chose, c’est tout mélancolique. C'est fin, c'est soigné, ça se mange sans faim, c'est bien de toi ! Ton récit tranche avec ceux qui l'ont précédé : tu troques la chaleur de la surface pour la fraîcheur permanente des souterrains et les vers des sables font leur apparition dans tout ce qu’ils ont de plus terrible et répugnant, tu remues ce qui dort sous les pieds des aventuriers... Bref, tu cherches et creuses un filon qui n'avait pas été exploité, et c'est tant mieux ! Et dire que tu nous laisses la tête pleine de questions... Qui est Nao ? Qu’a-t-elle pris pour monture ? On ne le saura sans doute jamais, et c’est tant mieux puisqu’on a le choix de l’imaginer. Une référence à Lake Placid ou pas du tout ?

black-butler666 : Bon, les multiples coquilles de conjugaison à la première personne du pluriel du passé simple de l’indicatif m’ont, à plusieurs reprises, tirée de la lecture de ton récit, je ne vais pas te mentir… Par contre, ce qui m’y a fait replonger systématiquement, c’était l’enchaînement de jeux de mots et de traits d’humour qui émaillaient ton texte. Un coup, je sortais de l’histoire, et, un autre coup, tu m’y faisais replonger ! Cela aurait pu me donner le mal de mer, mais non. Et puis l’idée de conjuguer (haha) Saharach au temps d’Halouine était sympathique comme tout (et source de calembours). Je ne sais absolument pas si la référence au Vide était calculée, mais j’ai trouvé qu’elle tombait à pic dans le contexte de la pyramide de Tal Kasha (d’ailleurs, tu nous as listé tout le bestiaire des tombes). La particule de Vide de la Pyramide Ocre, la peur qui laisse place à un vide au sortir de la pyramide de Tal Kasha… Non ? Je me fais des idées ? Tant pis ! Tu as évoqué des arbres fruitiers, mais qu’en est-il des légendaires pastèques de Saharach, mmh ? Au final, bien que tu n’aies pas cherché à tisser des liens entre ton récit et celui des autres participants, ton histoire était truffée de chouettes idées, quoiqu’un peu plombée par cette histoire de conjugaison !

jcovingt : Les graines ne se plantent pas, elles se sèment, imposture de Sadida ! Cette précision ô combien essentielle apportée, merci pour les nombreuses références faites aux autres participations, voir que vous vous servez des idées des uns et des autres est toujours appréciable (je l’écris ici, mais c’est valable pour tout le monde). Avec quoi les prisonniers de l’éboulement sont-ils parvenus à entretenir leur feu sur une aussi longue période, au fait ? Auraient-ils découvert un combustible éternel ? Pauvre Bérangère dont la découverte de Saharach vira au cauchemar façon The Descent (décidément, vous vous êtes passés le Mot de Frayeur... Est-ce lié à la proximité d'Halouine ?)… Tu es passé de l’insouciance bienveillante du jardinage au plus horrible des sacrilèges en quelques paragraphes… La transition était… brutale ! Enfin, heureusement, en bonne Pangloss/Candide, ta Bérangère est rentrée cultiver son jardin. D’ailleurs, aura-t-elle pris le soin d’emporter avec elle quelques échantillons des végétaux de l’île ? Finalement, la partie qui était la plus intéressante dans ton récit (à mon sens) était la première : celle qui voyait Bérangère lutter contre l’île pour parvenir à faire germer ses graines. Là, il y avait une prise en compte de l’environnement. Là, il fallait composer avec les contraintes du milieu (qu’elles soient climatiques, morales ou humaines). L’incident de la grotte nous coupait de tout cela. Bérangère et ses camarades auraient très bien pu se retrouver dans n’importe quelle autre grotte du Monde des Douze, la situation aurait été la même : coincés, à court de vivres, cannibales, sauvés. Certes, cela faisait naître une certaine tension et beaucoup d’incertitude quant au devenir des membres de cette équipe, mais il y en avait tout autant sur les expériences botaniques de ton personnage : parviendrait-elle à faire pousser quoi que ce soit ? De quels stratagèmes userait-elle ? Se mettrait-elle à dos ses comparses à force de puiser dans leurs réserves d’eau ? Vaincrait-elle, à sa manière, Saharach ou courberait-elle l’échine, défaite et impuissante, sous un soleil de plomb ? Ton récit avait de sacrés enjeux, un fichu potentiel (en matière de suspense, d’implication du lectorat et de réflexion… mais je m’emballe) et j’ai eu la sensation que tu étais un peu passé à côté !

Ititrefen : Arf, oui, mais non : débuter le récit avec un anglicisme, ça tue l’amour (même pour un jeu de mots sur Philippe Etchebest)... Ça aurait pu passer crème avec un simple « Etch le/la Bête » ! TT_TT A part ça, c’était ouf. Oufguedin, comme dirait l’autre ! Y avait de tout : d’la description, du lyrisme, de l’humour, de la gastronomie, une quête improbable, de l’humour, des références en pagaille, des clins d’oeil multiples, de l’humour. MER-CI pour ce récit ! Quoi ? On me souffle dans l’oreillette qu’il fallait se baser sur le contenu du carnet ? Eh bien, c’est de lui que je causais ! Oh, le récit romancé du barde ? C’était le p’tit plus qui nappait le gâteau. Non, sérieusement, c’était une chouette manière de jouer avec les consignes : le barde a fait le récit de l’aventure d’un type n’étant plus là pour en causer (punaise, ce que je t’en ai voulu lorsque j’ai compris qu’Etch n’était pas vraiment un Craqueleur, ç’aurait été tellement original) et a fourni certaines preuves venant corroborer sa version des faits. La déclamation constituait un moyen comme un autre de rendre compte de l’exploration d’un membre de l’expédition. Encore merci et bravo pour cet excellent moment passé à te lire ! Quel pied, oh, mais quel pieeed ! Ah, attends : tends tes doigts pour voir ? Pas le droit de manipuler des PNJ officiels si c’est pour leur faire dire ou les faire agir différemment de ce qui est implanté en jeu (c’est nul, mais c’est la règle, tu le sais bien) ! Bouuuuuh, vilaine !

voyageurdesreves : Hahaha, « de bon mâtin » ! Excellent ! Et ce n’est pas le seul jeu de mots à thématique canine qui ponctue ton récit, à mon grand bonheur. Le caractère de ton personnage correspond à merveille avec la description qui est faite de celui du peuple Ouginak : le goût du danger, encore et toujours, l’honneur de la Meute avant tout... Pour celles et ceux qui n’ont pas faibli en tout cas! Ton récit est double : d‘une part, l’exploration de Saharach par ton personnage nous permet de voir défiler et de sentir les différents lieux emblématiques de l’île tandis que, d’autre part, c’est le périple intérieur d’Ocrine qui émaille ses découvertes, qu’elles soient personnelles ou non. Un seul bémol à cela : ta volonté d’avoir (peut-être) utilisé le récit de ta revancharde Ouginak comme prétexte à l’étalage du background de sa classe. Il y a « faire » et « trop en faire »... A mon sens, tu as tenté d’expliquer ce qui aurait dû (pour garder une dimension « humaine ») ne pas être retranscrit à partir d’informations pas forcément accessibles au commun des mortels. Ta justification tient, hein, pas de soucis, mais le petit point « Histoire du Monde des Douze, de Rushu, d’ICI IL N’Y A RIEN » était superflu (cette remarque, comme toutes les autres, n’engage que moi). Tu aurais pu le tourner différemment, le tronquer, le modifier, lui donner une forme abâtardie, au lieu de le « recracher » tel quel. Ceci étant écrit, ton analyse de l’histoire du peuple ouginak, via les hypothèses de ton personnage, était un régal, comme l’entièreté de ton texte. C’est vif, le champ lexical des sens est omniprésent et favorise l’immersion. Ton érudite aux dents longues, sa quête, sa (re)découverte d’elle-même… Tous les ingrédients sont là pour que la sauce (épicée, hein, nous sommes sur Saharach) prenne ! Et ça prend, punaise, c’est de la bonne ! Les deux jours de « sauvagerie » d’Ocrine n’étaient pas sans me rappeler l’Assassin Royal tant la thématique de l’oubli de l'humanité pour la part animale du personnage principal était similaire et tu l’as rudement bien traitée. Bon, je ne te cacherai pas que, sur la fin, avec la redécouverte du temple, l’accès à l’Os du Dieu Mort et la volonté de réunir les tribus j’ai frisé la crise de « ben voyooooons, c’est çaaaa, pique le job de Chalcas, hein, vas-y, sers-toiiiii », mais le fait qu’Ocrine ait reculé devant l’ultime épreuve pour s’en imposer une autre (peut-être plus grande encore) m’a rassurée. Et puis, rien ne dit qu’en connaissant l’avenir, même quelques bribes, le suceur ou la suceuse de moelle se laisserait abattre pour autant : peut-être chercherait-il, peut-être chercherait-elle, au contraire, à tout mettre en œuvre pour modifier le futur ? Enfin, ça, c’est une autre histoire… Merci BEAUCOUP pour celle que tu viens de nous raconter !

Angom8 : Tu n’as pas fait attention aux daaaaates, bouhouhouhouhouuuu ! L'expédition avait lieu en 646, pas en 648... Et que venait faire dans cette galère saharachienne ta [tenue traditionnelle mexicaine] ? Gaffe aux incursions dans le territoire interdit de la manipulation d’entités du background officiel (ici, le pari entre deux divinités, les diverses interventions de PNJ, la manipulation de personnages officiels). Expliquer le background de tes personnages, alors que tel n’était pas le sujet, m’a fait perdre le fil de l’histoire. Non, pas vraiment, disons plutôt qu’il m’a écartée du fil de ton histoire tant cette explication n’avait aucun lien avec ton récit et n’apportait, concrètement, rien de primordial à celui-ci. Tu as évoqué le retour des Nimbos or, à l’époque à laquelle le récit devait se dérouler (en 646, scrôgneugneu), ceux-ci n’avaient pas encore refait parler d’eux, attention ! En fin de compte, tout ce que tu racontes se déroule des années après le début de l’expédition, et je peine à imaginer une mission d'exploration de Saharach durer deux ans. Ce qui est méga-cool dans ton histoire, c’est que l’on peut suivre la progression PvM de ton groupe, avec les différentes synergies entre ses membres, leurs actions (pas au tour par tour, mais presque), ce qui donne un aspect aussi inattendu qu’inédit à ce que tu racontes ! Le clin d’oeil à la Confrérie du Tofu était top, bien joué. x) Pour une première participation aux Récits d’Invention, tu t’es donné à fond et de bon coeur. Du moins, c’est l’impression que j’ai eue à la lecture de ton texte et ça faisait plaisir à voir ainsi qu’à lire. ^^ Je regrette simplement que tu ne te sois pas davantage servi des participations de tes camarades afin de rebondir dessus et tisser des liens entre leurs récits et le tien. Une prochaine fois, qui sait ? smile

azertyuiopazertyuiopazertyuio : L’histoire d’un passager clandestin en quête d’aventure et de reconnaissance ou « comment survivre à la saharachienne en étant, d’emblée, donné perdant ». Cette participation aurait été publiée plus tôt, je me demande quel usage aurait été fait de la découverte des sources par Dilem, tant la question de la gestion et du rationnement de l’eau était importante dans ces Récits d’Invention. Qui sait, peut-être le chaton aurait-il sauvé bien des vies ? Nous ne le saurons jamais ! Je suis très partagée quant à cette histoire car je ne trouve pas grand-chose à en (re)dire, hélas. Elle ne me laisse pas sur le derrière en mode « Waow ! », ne propose pas d’explorer une facette insoupçonnée du thème général ni ne suscite en moi des torrents de spéculations (c’est très frustrant). Je pense que cette impression de rester sur ma faim provient de la qualité de tes précédentes participations aux différentes éditions des Récits d’Invention. En lisant, d’entrée de jeu, ton pseudonyme, je m’attendais à du lourd-lourd-lourd format Mantiscore dopé aux hormones de Tal Kasha : « Ah ! C’est Morgat ! Qu’est-ce qu’il aura trouvé comme nouvelle idée cette fois-ci ? Voyons, voyooons… » J’ai certainement dû « trop » attendre de ta part, persuadée que tu jouerais, une fois encore, la surprise et l’inattendu, voilà qui me servivra de leçon ! x) Pourtant, le début s’annonçait tellement bien tant je m’étais convaincue que tu chercherais une façon novatrice de rendre compte de l’exploration de ton personnage (je pensais qu’il s’agissait d’un enregistrement via un objet mécanique ou autre, pour te dire).

shinamee : Oooooh, pas bête cette idée des pages perdues à ne pas réécrire, mais dommage que l’aspect « journal de bord » ait été occulté (un brin de regret également pour le fait que tu n’aies pas tenté de lier ton récit à ceux des autres participants) ! ohmy Ton personnage est de ceux qui reviennent concrètement les mains vides, mais cela ne fait pas de lui un protagoniste inintéressant pour autant. Je t’avoue qu’à bien des moments j’avais l’impression de lire les pensées de ton personnage plus que la retranscription de celles-ci sur le papier. D’ailleurs, comment ton Sacrieur a-t-il écrit quoi que ce soit sans plume, au final ? Outre le thème commun de la lutte contre l’environnement hostile, la déshydratation et la chaleur qui ne sortait pas foncièrement du lot, tu es parvenu à tirer ton épingle du jeu au moment où je ne m’y attendais vraiment plus… En effet, ta description de l’apparition de la guérisseuse était, je crois, le point d’orgue de ton histoire. C’est à ce moment que toute la frustration cristallisée, suite au fait de ne pas avoir lu quelque chose de très-très différent ou d’original, a volé en éclats. Ton Eniripsa s’est transformée en sainte patronne de l’expédition. A la limite de la déification, elle a eu ce pouvoir de changer la donne. C’était dingue ce que ce revirement de situation a eu comme effet ! C’était… Ah, comment le décrire ? Eh bien, disons que tu as passé ton temps à causer de chaleur, de dangers, de soif, de détresse… Et là, tout d’un coup, badaboum, patatrac, voilà que le temps suspendait son envol, que les camarades de ton Sacrieur se figeaient (à cet instant, je me suis demandé quelle crasse était en train de leur tomber sur la tronche), et tout ça pour qu’une brise bienfaisante vienne enfin soulager ton héros. Pour qu’enfin l’apparition inespérée se manifeste... Non, mais pardon, quoi ! En cinq phrases, tu as réussi à créer plus d’émotion que durant tout le reste du récit. Je t’en veux beaucoup pour ça et, en même temps, je te remercie pour les mêmes raisons. Tu mérites simultanément un taquet derrière la tête et un bisou sur le front. C’est un scandale !

murtimide : Pourquoi ? Pourquoi ? POURQUOI ces anglicismes qui pourraient tout aussi bien être traduits sans que leur saveur et la compréhension des références n’en soient affectées ? Pourquoiiiii ? Et pourquoi donc ai-je tant de mal à me décider si, oui ou non, j’ai globalement apprécié ton récit ? Tu as écrit des passages aussi remarqués que remarquables alors que d’autres n’apportaient, pour ainsi dire, rien de bien intéressant à l'ensemble. Le fait de mêler à l’histoire les noms des équipes des DOFUS WORLD SERIES m’a laissée dubitative, tout autant que celui de caser des références au gameplay de DOFUS. Parfois, cela sonnait comme des « maladresses », parfois ça confinait au génie tant c’était approprié, drôle et surprenant. Et puis il y avait le fait que tu n’avais pas intégré quelques informations distillées par les autres participants : lorsque l’un d’entre eux annonce que la traversée a duré des mois et que tu viens le contredire en déclarant qu’elle n’a duré qu’un jour et demi, ben… Ça coince un chouïa, huhuhu ! Par contre, si je me suis interrogée sur le fait d’autant manipuler à ta guise des personnages qui te n’appartenaient pas (Excel Hans, pour ne citer que lui), je dois avouer que le coup du trucage de journal m’a passablement enthousiasmée ! Après… Après quoi ? Tu nous as fait voguer de références à Star Wars en références à Lucky Luke, de jeux de mots aussi amusants que possible en poncifs éculés sur la méchanceté-des-Brâkmariens-blablabla-Bonta-c'est-les-gentils-oulalah-les-clichés, ce qui a donné au tout un aspect inégal quoique pas décousu pour autant. Je dois dire, en tout état de cause, que ta participation apportait une sacrée bouffée d’oxygène aux Récits d’Invention, sans doute est-ce dû au fait que tu es (apparemment) novice en la matière, mais cette « fougue » du débutant et cette impétuosité propre à ta découverte de la chose avaient un côté follement agréable. GG WP !
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Score : 2066
Bienvenue au club des Dysséens voyageurdesreves, Ititrefen, et azertyuiopazertyuiopazertyuio !

Malheureusement, je n'ai pas eu le temps jusque-là de lire toutes les participations, mais sur celles que j'ai pu arpenter, j'ai trouvé que tout le monde avait plus ou moins réussi à s'en sortir face à ce thème atypique. Il y a une très bonne qualité d'ensemble des récits, même pour des personnes qui n'étaient peut-être pas familiers avec le RP.

Et merci à l'équipe de choc, le dénommé Jury de cette édition, qui aura parfois dû braver quelques tempêtes de sables pour bien poser les règles et expliquer le thème (et pour bien d'autres choses encore j'imagine) !

PS : non paglopglop, la référence n'est pas Lake Placid, tu me déçois... c'est le manque d’œil de Qlin qui t'a rendue rouillée ! Il faut plutôt chercher du côté d'une jeune fille bleue sans culotte. 
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Score : 8543
Mais... Mais je te parle de ta flaque placide... Lake Placid​ ! Le crocodile géant... Dans le lac et... Maiheu !
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Score : 2276
Félicitations à l’ensemble des participations ! Mais le plus important : bravo aux gagnants !
Ah, j’allais oublier l’essentiel : congrats les participants !


Bon, j’ai été léger en terme de commentaires durant le déroulé de ces beaux #RI4, mais maintenant qu’on en est à la conclusion je vais relâcher la vapeur… « ça oui » ! Non ? Bon.. je vais faire des efforts !

Tout d’abord, un grand merci à Ankama pour la publicité que cette édition a pu recevoir. Espérons que le RP dofusien puisse en profiter encore longtemps ! Bah oui, faut bien être gourmand.. et c’est difficile de ne pas l’être lorsque l’on a pu constater, il y a un mois, l’amas de récompenses !
Dans la foulée, un grand merci également à l’Equipe d’Animation qui œuvre bien souvent dans l’ombre.
Et pour clôturer cette partie « coeur-fondant-à-la-guimauve », merci aux membres du jury – parce qu’il en faut pour rendre possible une édition ! - pour leur implication.


Les remerciements passés, quelques commentaires perso et à semblant d’objectivité !

Je l’ai déjà indiqué, j’ai vraiment pris un grand plaisir à participer, et regrette d’avoir pris « peur » devant l’idée que je me faisais de ces Récits lors des deux premières éditions.
Évidemment il y a des points qui m’ont fait bouder mon plaisir, je ne vais pas revenir dessus, il suffit de remonter plus haut. L’ajout dans les règles du « contenu jugé » ne m’a pas satisfait en soit, mais j’ai préféré ne pas faire plus de remous – afin que nous puissions tous repartir de Saharach en bateau en toute sécurité ?


Quoi qu’il en soit j’en tire la conclusion suivante : le point majeur est l’édiction précis des contraintes qui ont un impact direct dans le barème final (merci pour cette conclusion, elle est tellement profonde que je m’y noie).




Enfin, et ce n’était pas prévu, je souhaite rebondir sur un dernier point :

« Petite précision, néanmoins, la partie Appréciation personnelle (sur 4 points) était à la libre... appréciation (ah bah tiens, voilà que ça fait deux fois le mot « appréciation ») de chaque membre du jury.
Nous avions 4 points dont il était possible de disposer à notre guise. »

Je trouve, personnellement, que cette partie du barème est faussée. Ce critère d’appréciation perso est composé [edit : pour toi] de deux éléments : le coup de cœur, sur deux points, et le respect de la langue française, sur deux points également.
J’ai du mal à comprendre l’association de ces deux éléments sous une seule et même coupe.

L’appréciation personnelle joue sur la subjectivité de chacun. Le respect de la langue française ? Il n’y a peut-être rien de plus objectif ! A mon sens ce dernier élément n’avait rien à faire dans un critère parlant d’avis « personnel ». Du moins j’ai du mal à comprendre à quoi cela correspondrait : vous aviez [edit : /tu avais] la libre appréciation de choisir quelles fautes prendre en compte ?
Mesquinerie à part je ne pense pas que c’était le cas ! Alors peut-être que le caractère « personnel » de la chose était pour parler du fait que juré X ne va peut-être pas remarquer la faute de participant Y, tandis que juré Z, lui, va la remarquer. Mais si c’est le cas on tombe alors dans une forte différence de traitement entre participants…


Brefouille, encore bravo à tout le monde !
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Score : 8543
S'tu veux, tu peux demander aux différents membres du jury de révéler ce pour quoi ils ont opté dans la partie Appréciation personnelle !
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Score : 113
Hey ! 

Pas grand chose pour ma part, sinon un grand bravo à mes camarades mais surtout un immense merci aux organisateurs du concours, personnellement j'ai découvert les récits avec ce RI4 et j'ai trouvé ça génial ! Quel bonheur de voir des (anciens ?) joueurs prendre le temps d'organiser une telle chose, Félicitations à tous !

Pour malgré tout faire une petite remarque, alors que je trouvais notre chère Ititrefen un peu capricieuse (ce qui ne l'a pas empêchée de nous livrer un récit fantastique), j'avoue rejoindre quelque peu son sentiment par rapport à la longueur du récit (et sans aucunement déprécié la participation de voyageurdesreves). Un ouvrage conséquent donne forcément (de façon générale) un sentiment d'implication supérieur dans la participation, ce qui est bénéfique pour la note "appréciation personnelle" du jury. Pour le coup je n'y vois qu'une mauvaise interprétation du résultat attendu de ma part, la notion de carnet de bord évoquant pour moi des notes succinctes, mais finalement je me rend compte que j'aurai bien voulu élargir celles-ci. Y avait-il une limite de pages ? Faut-il en instaurer une pour les participations suivantes ?

Bref, que cela ne vous fasse pas douter de l'immense respect que j'ai pour l'organisation et le travail que le concours vous a demandé. Encore merci à tous et j'espère vous revoir pour le RI5 !
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Score : 8543
Bloup. Bloup-bloup. Ainsi faisaient les bulles brunâtres qui venaient crever à la surface du chaudron naturel dans lequel baignaient, délassés, les membres du jury de la quatrième édition des Récits d'Invention. La boue de boo, il n'y avait que ça de vrai !

Plongée jusqu'au menton dans le fluide aussi épais que marronnasse, le poil collé, les oreilles rabattues de chaque côté de son crâne de canidée, Alba somnolait, débarrassée de ces voix qui l'avaient hantée des semaines durant. Plus personne pour lui demander ce qu'il en était du temple de son dieu tutélaire, plus besoin de se battre contre d'obscurs soucis de mise en page... La vie n'était plus que luxe, calme et volupté.

A quelque distance d'elle se trouvait Maux. Le Jypcien, Favori de Shariva, avait conservé son ample toge et, sous l'effet de la chaleur, décollait régulièrement, à la manière d'une montgolfière de fortune, au-dessus du bain ô combien dégoûtant mais tellement appréciable. La vie n'était plus que luxe, calme et volupté.

Markus, quant à lui, profitait du savoir-faire ancestral d'un Don Dussang passé maître dans l'art du massage dorsal. Ses épaules, nouées pendant près d'un mois, étaient débarrassées de leurs tensions sous les doigts boudinés mais puissants du porcin personnage à la peau luisante. Oint d'huile, pétri dans tout ce que sa chair avait de plus meurtri, Markus gémissait de plaisir. La vie n'était plus que luxe, calme et volupté.

Du côté de l'étuve, du hammam, du sauna — appelez cela comme vous voudrez, Xerona avait accepté de tomber les bandelettes et c'est dans l'air miroitant, parmi les colonnes de vapeur, qu'elle renversait régulièrement quelques louches d'eau sur le brasero qui trônait face à elle, au sein de la petite cabine. Elle en avait sué de ces Récits d'Invention, de cette recherche permanente des formulations adéquates, et il était tant qu'ils la quittent, tous autant qu'ils étaient, par tous les pores de sa peau ! Après quoi, elle irait se plonger dans le redoutable baquet d'eau glacée qui l'attendait à l'extérieur, mais, d'abord, elle allait renverser une autre louche d'eau sur les galets brûlants... Juste une louche. La vie n'était plus que luxe, calme et volupté.

Rwandrall, la belle Rwandrall... Que dire de son choix si ce n'est qu'il avait été plus lucratif que celui de ses compagnons de galère ? Les Anneaux Dyssée distribués aux vainqueurs, elle s'était empressée de partir en voyage avec l'argent des inscriptions. Quelles inscriptions, demanderez-vous ? Eh bien, les inscriptions payantes des Récits d'Invention ! Mille kamas la participation, non remboursa... Oh, la gredine ! Sur une plage privée, loin, très loin de toute poursuite juridique, Rwandrall profitait de la naïveté de ses contemporains et jouissait du méfait accompli. La vie n'était plus que luxe, calme et volupté.

La vieille Narhuitlalashishtom n'était pas en reste. Installée au bord du bain de boo, au fond d'un confortable transat, elle se laissait aller, perdue quelque part dans un ailleurs indescriptible, alors que les longs doigts d'une masseuse du culte d'Eniripsa pétrissaient, fouissaient et malaxaient son cuir chevelu. Ainsi bullait également Malvadar, le Jandric poilu, qui avait remisé sa Dantgoule dès qu'il avait appris quels traitements lui seraient proposés lorsqu'il avait réservé cette cure de repos —  payée sur les deniers personnels d'un Favori Rose occupé à rembourser ses créanciers — pour les différents membres du jury.

« Dites, souffla la septuagénaire à l'imprononçable patronyme, 'faudrait peut-être quand même qu'on fasse un bilan sur l'organisation de ces R...
- Chut
, marmonnèrent à l'unisson ses camarades, détendus à l'extrême.
- Ta gueule
, ajouta un autre.
- Profite... »
surenchérit quelqu'un.

Les rides de la vieille peau s'effacèrent.

« Ma foi... » gloussa-t-elle.

La vie n'était plus que luxe, calme et volupté.
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Score : 370
...
Ouah.

C'est... Difficile de commenter après tout ça. Je crois que ça va sortir en vrac, un peu de gêne, plein d'excitation qui peine à retomber, beaucoup de remerciements. Tant pis, allons-y pour un pavé.

Je guettais les résultats avec beaucoup d'impatience, et c'est au moment où je relâche ma vigilance qu'ils apparaissent ! Et... Ben... Déjà, merci.
D'abord, merci à Ankama pour avoir relayé le concours sur le site officiel. Je crois que je ne l'aurais jamais vu passer sinon, et c'était formidable de découvrir ces Récits d'Invention.
Ensuite, merci à toute l'équipe organisatrice, que ce soit parmi l'équipe d'animation comme parmi les vétérans Sadeurs. J'applaudis le boulot abattu pour l'événement. C'était super motivant de participer, et... Ben je me remets doucement de la nouvelle de ma première place, mais ça me fait très très plaisir et ça me touche beaucoup. Merci !
Par ailleurs, merci à tous les autres participants et toutes les autres participantes, parce que c'était drôle, varié, rempli de personnages hauts en couleurs et que ça m'a fourni pleiiiin d'événements sur lesquels c'était formidable de rebondir.
Et pour finir, un merci tout particulier à deux personnages (et par extension leurs créateurs) :
- celui d'Excel Hans d'abord, pour avoir été une tête à claques formidable - peinte très efficacement par la participation ! - qui a été reprise à peu près dans tous les posts suivants : je ne sais pas pour les autres mais pour ma part c'était un régal d'avoir sur le dos un Huppermage qui désapprouvait à peu près tout ce qu'il ne faisait pas lui-même x)
- et par ailleurs celui d'Emre. Il mentionnait dans sa bataille contre les Léolhyènes (un moment que j'ai trouvé formidable à lire et qui m'a donné beaucoup d'inspiration !!) un guerrier Ouginak, et cette perche tendue correspondait si bien à ce que j'avais envie d'écrire que ç'a été une joie immense de pouvoir l'utiliser et de sentir aussi fortement en lui un compagnon d'armes (je reviens sur les conséquences plus mitigées de cela dans la suite).
Voilà.

Maintenant, je me permets quelques mots (Oups... Disons que je me permets un certain nombre de mots) sur les diverses remarques qui ont été adressées à mon histoire, et simplement sur mes réflexions au fur et à mesure de l'écriture.

0) Avant toute chose, un petit paragraphe pour expliquer l'origine de tout ça. En voyant le thème, j'ai tout de suite eu envie de raconter le périple d'une Ouginak. J'en avais justement créé une récemment, et j'avais découvert avec elle tous les petits bouts de philosophie Ouginak qui traînent principalement du côté du temple sur Saharach... Et l'ambiance qui en ressortait m'avait beaucoup, beaucoup plu. J'avais vraiment envie d'écrire quelque chose qui rendrait justice à cet état d'esprit.
Avec ça, les participations qui précédaient la mienne étaient très sympathique et je voulais, autant que faire se peut, tisser ensemble les dates qu'elles avaient pu mentionner afin de participer à un tout le plus cohérent possible (j'avais noté une timeline de tous les événements mentionnés dans les participations précédentes pour essayer de pas faire de couac biggrin).
Au bout du compte... J'ai voulu mêler les deux. Ca a eu plusieurs conséquences sur lesquelles j'ai douté.

1) J'ai douté sur la longueur. Ooooh oui, j'ai conscience d'avoir fait une histoire-fleuve, et je m'excuse... J'avais tellement envie de parler des Ouginaks, et tellement envie de réexploiter les dates précédentes (avec Excel qui s'étendait jusqu'en Descendre ! *gasp*). Résultat ? J'ai très probablement exagéré...
Cela dit, j'ai beaucoup cherché (notamment dans les éditions précédentes des RI, je crois) pour voir si je trouvais des limites de taille. Comme ça n'a pas été le cas, je me suis dit "tant pis, j'ai énormément envie de raconter tout ça, alors je vais le faire, au pire, on me dira que c'était trop long" ! Oui, avant le verdict, je redoutais justement une réaction façon "too long didn't read", et que la lectrice ou le lecteur se lasse avant la fin...
Bref. J'approuve l'idée d'imposer une limite de taille pour de futures éditions ; et pour autant je tiens vraiment à remercier le jury pour avoir laissé passer mon roman-fleuve. Je pensais sincèrement me retrouver hors-compétition !

2) J'ai beaucoup douté sur le niveau de racontage de background Ouginak... Et j'en ai trop fait. Je ne sais pas trop quoi dire de plus parce qu'il y a un stade du récit (Rushu, Médoroziam, tout ça) où la critique est vraie : ça dépassait "l'humain", l'accessible, et en me relisant je trouve aussi ça dommage. Ca partait d'une envie de mettre à plat tous les morceaux de background sur Ouginak, mais ma machine s'est un peu emballée : j'ai pêché par excès en voulant trop faire un récit auto-contenu à ce niveau-là, et je suis complètement d'accord avec le bémol :/ J'en prends bonne note pour les prochaines fois !

3) J'ai douté sur l'idée de... Parler des Ouginaks tout court, en fait. Oui, c'était tout à fait concevable qu'on m'objecte que les Ouginaks n'étaient pas sortis à ce moment-là, ni leur temple, et donc que c'était un peu anachronique. Je reçois complètement la remarque, ça me faisait justement un peu peur... Mais bon, visiblement, c'est passé. Là encore, tous mes remerciements au jury pour l'avoir permis !

4) J'ai douté sur le moyen du récit. Pendant un bon moment, j'ai pensé relater une partie du récit filmée par une machine Steamer (celle que je reçois à la fin et qui me sert finalement juste à prendre des photos), pour raconter à la troisième personne. Au bout du compte, j'ai coupé l'idée parce que le récit à la première personne fonctionnait en fait vraiment bien. Et que j'avais déjà beaucoup trop de pages. Et que je ne savais pas trop si ça fonctionnerait de se lancer là-dedans.

5) Dernier point, j'ai douté sur Emre. Simplement parce que c'était un personnage dont le récit avait tendu une perche énorme au mien, et j'avais vraiment envie de lui revaloir ça en l'aidant à poursuivre son aventure - inachevée dans sa propre participation. Mais c'était très délicat, parce qu'il devenait alors beaucoup plus qu'un caméo ou qu'un clin d'oeil fait à un autre récit (qui sont des choses beaucoup moins dangereuses à faire : citer un autre personnage pour une action ponctuelle, ça réduit beaucoup les risques de RP forcé !). Je ne voulais pas m'approprier le personnage, et en même temps il avait plein de points communs avec Ocrine qui faisaient que ç'aurait été bête de ne pas lui proposer de faire une partie du chemin ensemble ! J'ai donc essayé autant que possible de ne le faire que progresser dans sa propre quête. Beelzy-Punch, je me suis dit après ma publication que j'aurais sans doute dû te demander un accord par MP avant, et j'espère sincèrement ne pas t'avoir lésé. J'ai eu beaucoup de moments de "si quelqu'un d'autre faisait faire ça à Ocrine, est-ce que ça me toucherait de voir qu'elle est mentionnée ou est-ce que ça deviendrait gênant ?". En tous cas merci encore pour ta participation, elle m'a vraiment plu.

Voilà voilà.

Je conclurai ce message déjà trop long par des remerciements, encore, envers toutes les personnes impliquées de près ou de loin dans l'événement. C'était génial, et j'espère vous retrouver, si l'occasion se présente, pour une cinquième édition des Récits d'Invention !

Merci !
 
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Score : 27688
Plop !

C'était vraiment sympa d'écrire et suite à une petite discu Discord, je vais un peu expliciter le fait que j'ai choisi de me gourer de date (ouais, c'est volontaire x)).
C'est la première fois que je participe à un récit d'invention et j'ai voulu m'y mettre à fond. J'ai commencé à rédiger des idées d'histoire, mais je n'arrivais pas à trouver quelque chose en raccord avec mes idées dans le thème. N'étant pas spécialement intéressé par les récompenses, j'ai du coup choisi d'avoir un recul dans le temps, avec 2 ans de retard. Je savais que j'étais hors-sujet, mais avec le peu de participations, c'est bien de laisser la place à d'autres (franchement, le récit d'Ocrine est un des meilleurs textes que j'ai lu autour de Dofus) tout en, pour une première participation, commencer en douceur niveau limitation (J'avais aussi un peu la flemme de me faire un tableau en liège avec les autres participations). C'était un pur test, et du coup, on se reverra bien à la prochaine édition !
Ce fut aussi l'occasion pour moi de rédiger sans avoir la flemme une histoire pour mes personnages, chose que je voulais faire depuis trèèèèèss longtemps et, même si ma participation a été lancée dans le vide, j'ai eu une récompense ^^

Pour le "un [tenue traditionnelle mexicaine]", c'est un petit oubli lorsque j'ai transvasé le texte google doc (pour les idées, la rédaction globale) => Word (pour la correction) => notepad (pour la conversion mep forum) => forum. Le rouge a du se virer et j'ai zappé de compléter. Je suis assez content de voir que je ne me suis fail qu'une fois sur des [] tellement j'en avais à la base x)

Merci à la communauté de proposer ce genre d'événements et un peu à Ankama, d'avoir publié sur le site une news, sans laquelle je n'aurais probablement pas eu connaissance de cette édition.
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Score : 2276
Hoya ! Petit retour perso sur les participations ce coup-ci (un grand non-merci à la personne qui va se reconnaître !). Bon, je préfère m'offrir une sécurité personnelle en précisant dès le début, et avant même de commencer la rédaction de ces commentaires, que j'ai potentiellement zappé des choses que je voulais dire !





TaikeshiLevraidevrai :
Oh le chenapan ! J’avais tout prévu, tout préparé, tout écrit, tout.. tout.. tout pour être le premier à poster. Gremeubleuh ! Si seulement je n’avais pas regardé la télévision avant de m’attaquer à la fastidieuse mise en page forum..
M’enfin, je vais me recentrer : j’ai dis que j’allais faire des commentaires sur les récits, et là je tourne seulement en orbite !
Ton écrit ouvrait donc le bal et à permis à bien d’autres de rejoindre la danse, quelle pression ! En parlant de pression ton personnage se la met sans s’la mettre, et c’est intéressant. Il y a une forme de dualité, en tout cas c’est le ressentis que j’en ai eu, qui étonne. En fait j’ai l’impression qu’il veut faire, aime faire, mais ne sait pas faire ou en tout cas n’arrive pas à faire… mais en fait quand même, tout en finalement faisant peu ! Oh, mais j’ai tout compris. On est face à un humain dans toute sa splendeur. Bon, avec un sale caractère en prime : mais qui n’en a pas un peu quelque part ?
Pour finir rapidement sur la question du fond ce qui m’a néanmoins dérangé dans ma lecture c’est le changement abrupte dans l’écriture à partir du « 5 descendre » : la chose n’était pas suffisamment bien amenée à mon goût et m’a extrait de l’atmosphère de ton récit aussi rapidement que le temps nécessaire à un Sadida pour faire une sieste ! De ce fait j’ai eu beaucoup de mal à adhérer à la fin de ton récit, c’est dommage.. enfin, pour moi seulement p’têtre !

Enfin, sur le plan formel : j’ai toujours apprécié les textes dense. Bon, côté IRL j’étais pas mal occupé durant ces RI (d’où ma volonté de poster le plus rapidement possible) donc devoir lire des textes fort en chocol quantité c’était laborieux. Mais bon.. hein ? De quoi, j’suis pas chez le psy ?
Mais laissez-moi raconter ma vie voyons ! Raah, bon d’accord.. Tout ça pour dire que j’ai apprécié la matière formel de ton texte, même s’il m’a manqué des fantaisies visuelles. De plus je n’ai pas été convaincu par la reprise du journal d’Excel par le Iop mercenaire. Pour quelles raisons ? Déjà tu en fais un membre de la Corporation : niveau respect du BG ce n’est pas top, d’autant qu’il me semble qu’un bras droit de la Corporation n’a rien à faire dans une expédition mené par le Capitaine pour « découvrir » une île. Enfin, quand bien même je passe le « détail Corporation » ce qui m’a posé problème c’est que si ce Iop fait partie de l’expédition, pourquoi n’écrit-il pas dans son propre carnet ? Peut-être que c’était le cas, mais c’est là où le plan formel te fait défaut : on a l’impression à la lecture d’une continuité. Toute cette réflexion autour du Iop vaut pour le coup du Capitaine qui écrit également dans le carnet.

A mon sens ton récit avait du potentiel avec la dualité qu’il amenait, mais malheureusement la fin vient un peu annihiler tout ça.. c’est dommage !



Maloranran :
Change rien !
Oh, vraiment ?
Oui mon gars, enfin la prochaine fois regarde pas la télévision pov’tache ! Ah et essaie de mieux comprendre les consignes si ça te dit !
Non mais faut aussi compr…
Tut, tut, j’passe au suivant !



Beelzy-Punch :
Tout d’abord félicitations pour ta sélection au classement !
A nouveau un récit emplit d’une dualité de part son protagoniste ! Si ça c’est pas communautaire…Parlons du fond si tu le veux bien (de toute façon c’pas comme si je te laissais le choix) ?
Je vais passer aux critiques négatives, au moins comme ça le mal va passer ! Il y a quelques éléments qui ont turlupinés ma lecture. La première c’est la certaine oralité de ton carnet-récit, qui passe à la fois par des petites formulations mais également des phrases entières qui, à mon sens, viennent rompre avec ce que l’on pourrait typiquement écrire dans un carnet de voyage. Après d’un point de vue intérêt pour l’histoire cette oralité était bienvenue car elle permettait de rendre plus humain ton personnage et de mieux nous faire entrer dans son Histoire.
Le second élément est la réutilisation de Excel : en parler était une bonne chose à faire puisque c’est un peu l’un des enjeux principaux de ces récits ! Néanmoins j’ai eu le sentiment que tu partais un peu sur du RP forcé dans ton utilisation. Je vais me contenter de l’exemple qui à mon sens est le plus flagrant : tu en fais un individu quelque peu héroïque qui va défendre son campement alors que ce n’est pas le sentiment que j’ai eu du bonhomme dans le texte de Taikeshi (« incapable de venir nous filer un coup de main à la construction des premiers baraquements et pire encore, aucune aide pour repousser les attaques des monstres du désert »).

Ce qui m’a plu maintenant ? L’expédition dans l’expédition ! Bon, sur ce point tu nous prives du croustillant : la pyramide. Mais en même temps tu attises un peu notre plaisir, donc c’est une forme de donnant-donnant je suppose !

Sur le plan formel je vais éviter de trop me répéter (pourquoi ? Parce que ! Niark niark) alors je vais être télégraphique : texte visuellement attirant, manque personnel de fantaisies, bon point pour le début en fin !



RaphaelLeMeurdeBretagne :
Tout pareil, bravo pour ta sélection au classement !
Cela n’a rien à voir avec le contexte de ces RI4 mais ton texte m’a agréablement surpris : quel détachement stylistique vis-à-vis de celui des RI3 !

Je vais commencer par la forme car c’est le plus frappant ici : à nouveau un texte tout en carnet, mais cette fois-ci poussé jusqu’au bout. Il n’en faut pas tellement pour cette « fantaisie » et je l’ai eu ici ! De plus, rédiger son récit sur ces « carnets » implique à mon sens une contrainte supplémentaire non des moindres : on manque terriblement de place là-dessus ! Alors pour les grosses faims de mots.. faut savoir se restreindre, ou alors utiliser plein de papier ! Bref, j’ai vraiment aimé le fait que du point de vue formel tu as réussis à produire une histoire bien différente qui a su ne pas s’étendre et s’étendre et s’étendre.

Sur le fond maintenant. Déjà tes « titres » de jours étaient délicieux, parfaitement cohérent avec la situation dans laquelle se trouvait ton personnage. La justification de la présence du carnet est elle aussi tout à fait cohérente et vient titiller le thème du récit, c’est bien vu.
Sinon que dire de plus ? C’est travaillé, ça c’est certain. Ton utilisation de la temporalité m’a quelque fois extrait plus qu’impliqué dans l’immédiateté de la situation de ton protagoniste – mais c’est peut-être ma conception de la temporalité (c’est à dire qui ne connaît pas grand-chose à ses règles !) qui en est la cause.

A part ça ton texte respirait d’une aura poétique, et comme parfois en poésie il ne faut pas chercher à trouver une signification définitive et gravée dans la roche. Je dois tout de même avoué qu’à ma première lecture ton axe (Nao et ce qui s’en suit) m’a pas mal déconcerté et le texte m’est même tombé des mains (restons au figuré, sinon mon ordinateur aurait certainement rendu l’âme…). Mais c’est peut-être être l’heure tardive de ma lecture et mes petits yeux ensommeillés qui sont à blâmer pour ça. La seconde lecture s’est mieux déroulée !
Pour terminer j’ajoute tout de même qu’il m’a (cruellement) manqué un ancrage dans le monde des Douze.



Black-butler666 :
Je vais être plus bref ici car pas mal d’éléments ont déjà été fournis par Paglopglop. J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans ton histoire du fait des problèmes de syntaxe et de conjugaison. Mais eh, après tout c’était peut-être pour rendre ton texte aussi rugueux que Saraharch !

Ce point (tout de même majeur) mis de côté j’ai trouvé amusant l’idée global qui résultait de ton écrit. Il y avait de l’originalité et tu as réussis à le détacher des précédentes participations. Malheureusement un peu trop, puisque cela l’a été en dépit de l’aspect communautaire.
Toutefois il y a une certaine naïveté que j’ai beaucoup aimé dans ton histoire. Cela changeait des tonalités un peu plus (ou carrément) « sérieuse » de ceux qui ont pu te précéder. Pour autant, si l’écrit est « naif », le fond lui ne l’est pas tellement.
Oh… vous entendez ? Mais si, si tendez l’oreille : « DUALITE ». Ahem.



Jcovingt :
Commençons ici aussi par la forme, puisque j’ai eu le sourire en la voyant ! Moi j’aime bien quand y a du visuel ! J’aime aussi quand il y a un bon texte.. Faut dire que j’dois être bon public ? J’ai déjà dis ce que je pensais des conséquences de faire un récit uniquement sous ce format et donc bravo pour ça – même si l’on pourrait penser que c’est une solution de facilité étant donné le thème : que nenni, enfin pour moi..

De plus faire commencer l’histoire « avant le voyage » j’ai bien aimé. Cela permettait d’avoir plus d’informations sur ton personnage. Tant que j’y suis, puisque je parle du début, la fin de ton texte m’a un poil dérangée (la partie sous la tache d’encre – car tu passais à un point de vue externe [à ton protagoniste] sur un carnet rédigé d’un point de vue interne) mais pas au point d’y voir une incohérence cela-dit !

Mais sinon, ce début et ce fond ? Eh bien comme je l’ai indiqué il m’a amusé : une jardinière (de légume) en expédition ? Ça me plaît ! Pardon, une horticultrice (mais faut reconnaître que « une horticultrice (de légume) » ça le fait moins aussi..) ! En revanche je ne sais pas si le capitaine en avait grand-chose à faire, mais après tout au diable ce qu’il en pense héhé !
Pour ce qui est du corps de ton récit, tu as bien fais des rappels des autres participations et ça c’est très bien… et normal, donc heureusement ! Surtout qu’avec les récits qu’il y avait déjà eu ça devenait compliqué de tout reprendre – mais tu t’en es bien tiré je trouve.Pour ce qui est du fond de ton histoire elle était bien intéressante : qu’est-ce que peut faire une horticultrice sur Saharach ? Eh bien pas grand-chose apparemment ! Je pense que ton récit aurait gagné à creuser d’avantage ce filon, à défaut de partir sur une méthode plus radicale et explosive.
Mais en même temps cette tournure « forcée » dans ton récit match bien avec l’esprit de ta protagoniste : ce n’est pas une guerrière, ce n’est pas non plus une fonce-dans-l’tas, et en présence (ou ‘face à’) d’individus qui eux sont là pour l’expédition comment pouvait-elle s’imposer ? Il y a en quelque sorte la loi de la nature qui joue ici à deux niveau : à la fois dans en son sens le plus direct, celui de la nature de Saharach qui est plus forte que les tentatives d’y faire germer quelque chose, mais également en son sens relationnel, entre les différents membres des différents groupes.Ainsi tout pouvait se rejoindre, plus ou moins.. !

Finalement la dureté de l’île se fait ressentir par la cruauté de tes personnages secondaire. Et heureusement que ta Bérangère a préférée lever le camps dès que possible !





[La suite, au prochain épisode.. ! Ou alors quand mon doliprane aura fait effet !]
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Score : 2276
Ititrefen :
Ne serait-ce pour le coup du barde ton récit a pour moi (presque – parce que c’est bien de pas être parfait aussi) tout compris. Mais j’oublie la politesse : félicitations pour ton classement !
Contrairement à Paglopglop, le fait de faire commencer ton récit par un anglicisme ne m’a nullement dérangé : le monde des Douze est loin d’être en manque dans ce domaine (que ce soit subtil, comme « Trikortritt », ou encore « Beebee » pour la Ruche, ou carrément criant tel « Captain Amakna/Chafer » ou encore « Made in IOW » pour le Collier de perles des Iles). Cet anglicisme m’a d’autant plus pu qu’il permettait déjà de fixer l’un des cadres de ton récit : l’humour.
Et ça, c’est quelque chose que j’apprécie tout particulièrement et qui m’a grandement manqué dans beaucoup de participations.

D’un point de vue formel ton récit à également su titiller mes sens : la vue, l’ouïe, même l’odorat et le goût – ça c’est un vrai cuisinier ! Manque le toucher.. mais qu’importé : ton texte a largement réussi à m’toucher. Et cela est facilité par la tonalité que tu as adoptée.


Sur le fond, la quête de la pastèque offrait non seulement à sourire mais rappelait évidemment le background de l’île. A mon sens tu nous a plongé du début à la fin dans l’univers Dofusien : des références, des jeux-de-mots, de l’humour presque enfantin – mais tellement efficace, tout y était.
Pour parfaire ce commentaire il faut évidemment ajouter une partie critique négative. Je vais rejoindre ici Paglopglop sur l’aspect proche du RP forcé, essentiellement pour une phrase : « [Fred Ricksen] - qui n'a pas été retrouvé, pas plus que sa maison volante ».
Mais pour autant cela n’est pas venu boudé ma lecture. Surtout que la fin de ton récit m’a tout simplement conduit à oublier ce qu’il pouvait y avoir à redire dans ce dernier.

C’est ça la magie de la douce-humour réussi !



Voyageurdesreves :
Félicitations pour ton classement !
Bon, si je devais faire un commentaire appliqué j’en aurai à dire et à redire.. malheureusement je n’ai pas prévu de griller tout mon week-end là dessus ! Donc désolé, mais je vais faire de la sélection héhé ! D’ailleurs ton commentaire va m’aider pour ça.

Déjà, commençons par ce qui marque immédiatement l’esprit : la taille de ton récit. C’est *gloups* un *gloups* récit *gloups* à *gloups* noyer *gloups* tes *gloups* ennemis ! Enfin, ennemis, amis, proches, connaissances et tout le toutim avec ! Sur ce point j’ai quelques remarques.


Tout d’abord : non. Non, pour te répondre, je ne vois absolument pas en quoi tu devrais t’excuser pour la longueur de ton récit. Je ne vois pas plus en quoi tu te serais retrouvé hors-compétition. Eh, rien dans les règles n’indiquaient une longueur maximale, alors si tu suis les règles énoncées, tu es dans les clous ! Oh.. wait.. ! (je ri-go-le ! Ou peut-être que non ? *regard perplexe suivit de mouvement de tête allant de gauche à droite tout en bougeant ses mains à la même cadence*).

Toujours sur cette longueur : tu as raison, il y a matière à perdre l’attention de ton lectorat. Je te l’avoue franchement, lorsque j’ai vu ton texte j’ai fais une lecture en diagonal au bout de quelques paragraphes. Pourtant les gros textes ça ne me fait en général pas peur ! Je te donnerai plus d’explications sur cette raison plus tard.

Ce qu’il y a à savoir lorsque l’on écrit un pavé c’est qu’il faut permettre des respirations. Je me doute que tu le sais, puisque tu as découpé tes paragraphes en plusieurs bouts. Malheureusement, pour moi en tout cas, étant donné la longueur du machin tu aurais pu être plus généreux là-dessus.


Restons sur la forme et la longueur. Au-delà de la respiration il faut aussi des soupirs : la respiration permet une pause dans la continuité, les soupirs permettent de se reposer face à cette continuité. Comment soupirer ? C’est simple comme bonjour : d’abord il faut aspir Tu l’a un peu fait ! Tes « photographies » étaient une bénédiction pour les yeux ! Mais elles arrivaient tout de même vachement tard. C’est dommage, si tu avais pu trouver d’autres moyens pour insérer des soupirs visuels ton récit aurait pris une toute autre dimension – dit-il au sujet du grand gagnant de cette édition !


Mixons maintenant fond et forme ! Qu’est-ce qui aurait grandement pu faciliter la lecture – toujours à mon seul, personnel et égoïste sens, soyons lourd là-dessus – de ton récit ? L’humour. La joie de vivre. La comédie ! Alors évidemment ton texte n’avait pas à être baigné tout ça (la preuve : ton classement !), mais je pense qu’il n’aurait pu en être qu’encore plus délicieux. Parce qu’au fond il est bon ton texte, j’y reviendrai. Ce que je cherche surtout à dire – et j’ai eu le même sentiment pour pas mal de participations – c’est qu’il y a « être sérieux » et « être trop sérieux ».
Alors, que l’on s’entende bien : dans les deux cas cela rend le récit intéressant, complexe, dense. Mais dans le second cas cela peut également risquer de le rendre lourd, répétitif, prise de tête.
Et attention, je ne dis pas non plus que ton texte était vide de tout humour : ce n’est pas le cas, mais ce n’est tout simplement pas ce qui ressort principalement à première lecture – du moins pas à la mienne.


Plongeons dans le fond dorénavant. Je l’ai dis ton texte est riche. Allez, j’ose : c’est une niche ! On y trouve un fourmillement d’éléments, mais qui font tous sens l’un avec l’autre. C’est très intéressant, mais en même temps assez étriqué.
A nouveau nous sommes face à une double quête, avec cependant ici un personnage moins dual que d’autres. Elle sait ce qu’elle veut, elle sait ce qu’elle cherche, et – peut-être le plus important – elle sait qui elle est (quand bien même cela ne veut pas toujours dire qu’elle est dans le vrai, ni même qu’elle ne continue pas de se découvrir comme le démontre ton histoire).
L’intégration du l’univers du Monde des Douze est largement présente tant il y a une omniprésence ouginesque ! D’ailleurs ma difficulté à lire ton texte vient peut-être de là : je n’ai jamais eu un grand intérêt personnel pour le Divin Limier. Mais cela n’empêchait pas ton texte d’être documenté (parfois un peu trop héhé !) et par là même intéressant d’une certaine manière. A cette difficulté concernant le sujet j’ai également buté sur certaines formulations (texte long oblige!) qui m’ont extrait de ma lecture (« Alors depuis, nous sommes quelques-uns à fuir, de ceux qui souhaitaient à l'origine participer à l'expédition d'Excel. Nous avons fui vers le nord-est »).
Heureusement ce n’était nullement récurrent ! A ces légères formulations pouvait également s’ajouter par moment une oralité qui détonne quant à la forme de ton récit. Mais j’aime chipoter !


Bon, j’avais dis que j’allais me limiter à quelques remarques et je vois que je ne m’y suis pas tenu (é-to-nnant!).
Du coup je vais recentrer tout ça sur un point qui m’a turlupiné, et dont ton commentaire m’a fournis la réponse (malheureusement pas celle que j’attendais, haha) : la réutilisation de différents personnages.
Dans ma tête, à la lecture de ton récit, j’oscillais entre « hmmm le RP forcé est bien présent.. mais en même temps il l’est tellement qu’il y a peut-être accord des parties ? ». Et finalement, non.

Il est envisageable que Beelzy et Taikeshi ne t’en tiennent nullement rigueur, néanmoins dès lors que tu fais faire quelque chose à leurs personnages (qui n'a pas déjà été faite) il y a nécessairement une situation problématique.
Oui, nous sommes dans le cadre de récits communautaire, mais cela ne permet pas de faire tout et n’importe quoi. Certes tu n’as pas fait tout et n’importe quoi, loin de là, mais je pense que tu comprends ce que je veux dire. Il y a « reprise » et « réappropriation ».
Je prendrai pour seul exemple le cas de Emre : dans son le texte de son auteur il est précisé que ce mercenaire « déteste les chiens » mais semble ne montrer aucun rechignement à être une aide (et accompagner par la suite) pour une Ouginak (tu vas me dire, dans son texte Emre indique bien avoir fait équipe pour un soir avec un Ouginak : ce que tu as évidemment réutilisé, quand bien même il s’agissait « d’un » et non « une » Ouginak ! Mais pour autant Beelzy se garde bien de faire rester son personnage avec cet Ouginak… contrairement à Excel).

C’est surtout cette histoire de « RP forcé ou non » qui m’a tracassé et je pourrai faire couler plus d’encre à ce sujet – non pas pour dénigrer ton écrit, hein : loin de moi cette pensée, mais simplement pour te montrer ce qui personnellement m’a semblé être limite.
Néanmoins, même si à mon sens cela est mal aboutie, je ne peux que te féliciter pour avoir réussi à englober l’ensemble des récits pour tisser ta toile.

En allant plus dans le détail j’aurai certainement bien plus à dire sur cette participation (en positif comme en moins positif – mais toujours en essayant d’être constructif, du moins je l’espère) mais malheureusement je préfère ne pas aller plus loin ! Désolé, héhé !




Sur ce j’ai besoin de faire une pause, et j’réattaque la suite, huhu..
J’espère que ma fatigue ne m’a pas fait dire de bêtise en tout cas !
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Score : 2137
La légende raconte qu'un an après la fin des RI#4, certains commentaires sont encore en attente...

Cela ne fait certes pas un an pour moi, mais tout de même une petite éternité. J'arrive donc après la bataille, et après les réactions de certains des intéressés ! D'ailleurs, je m'excuse si certains points que j'aborde ont déjà trouvé leur réponse, je me suis cantonné à la 1ère version de mes commentaires ^^
Mais si vous voulez tout de même répondre à mon post, c'est avec plaisir que j'échangerai avec vous !

*****

Commentaire général:
Dans un premier temps, bravo ! Merci à tous d'avoir joué le jeu, vous avez notamment bien sû faire vôtres les personnages qui composaient cette expédition, en restant dans la juste mesure (si certains ont réussi à vaincre le Mantiscore, ou des petits groupes de vers, personne n'a farmé Tal Kasha en boucle, ce qui est normalement un exploit accessible à seulement quelques rares légendes).
De plus, un aspect qui m'a personnellement ravi et qui provient tant de la contrainte que sont les Récits d'Invention, que du thème qui vous a été imposé, c'est la vie de l'expédition en elle-même, au-delà des aventures de chacun. Quel plaisir de recroiser des personnages inventés préalablement et repris par d'autres ensuite, de voir des liens se tisser, là où les auteurs n'imaginaient probablement pas que leur personnage évoluerait après son histoire, l'impression de découvrir, au fil des anecdotes, même des plus insignifiantes, un peu plus de la grande histoire de cette expédition. L'impression que les personnages vivent, même hors des récits dont ils sont les héros, et pour ça, je trouve que vous avez fait fort et que vous pouvez en être fiers.

Un bémol à apporter à tout cela, le cadre de base indiquait aux explorateurs que c'était au bout de deux semaines qu'ils déposaient leurs écrits (rien ne les empêchait de repartir ensuite et de nous narrer la suite de leur histoire !). Malgré un rappel après les deux premières participations, ce point a souvent été oublié. Ce n'est pas un critère terriblement important qui vous aurait fait largement gagner, mais c'est dommage pour ceux qui n'en ont pas tenu compte.
*****

1. TaikeshiLevraidevrai
Bonne histoire, il est toujours difficile d'être le 1er à se lancer ! Ton personnage m'a supris, de plus en plus imbuvable, je dois dire que je ne m'y attendais pas. La fin avec la prise de relai ne manque pas d'humour ! Attention aux références complètement extérieures au Monde des Douzes; si elles sont foisonnantes dans le jeu, elles sont parfois un peu plus travaillées (Doume plutôt que Doom par exemple, pour faire comprendre ce que tu veux dire, sans trop sortir le lecteur).

2. maloranran
J'aime beaucoup le style, et je trouve que l'idée de faire de Serf le "rameneur de carnets perdus" marche bien ! Ca te permet d'explorer plusieurs types d'écriture (Big Up au carnet du gamin, tout m'y plait, c'est à la fois horrible et super drôle, avec en plus une référence à Droupik wink ).
Notons aussi que tu gagnes - il me semble - la palme du personnage le plus cité dans les autres histoires.

3. Beelzy-Punch
Commençons par deux petits bémols: le fait d'avoir un frère perdu sur Saharach depuis un an me semble contradictoire avec le fait que l'île ait ouverte ses portes récemment, et rien n'est fait dans ton récit pour expliquer d'où ton personnage tient cette idée. L'autre point, c'est la situation dans laquelle il me semble que tu forces un peu le personnage d'Excel (quand tu dis qu'il vient te rejoindre au combat alors qu'aucun évènement évoquant cette histoire, pourtant marquante, n'apparaît dans son propre carnet...d'autant plus que le personnage en question ne semble pas être du genre à voler au secours des autres tongue).
Pour ce qui est du positif, ton récit est net, concis, et reflète bien l'aspect journal de bord. La conclusion en est vraiment prenante, c'est très chouette !

4. RaphaelLeMeurdeBretagne
J'ai été véritablement emballé ! L'histoire que tu nous présentes n'est pas particulièrement originale mais véritablement prenante, avec de belles qualités d'écriture ! Et puis les petits encarts poétiques (notamment celui en relation avec cette fin complètement ouverte) sont très raffraichissant. Merci aussi pour l'effort de mise en page wink
Petite interrogation cependant, comment ton personnage écrit (vu que tu nous donnes un visuel clair du rendu) ? Dommage que ce point ne soit pas au moins abordé (avec un bras cassé, ce n'est pas des plus évident pourtant).

5. black-butler666
Merci pour ta participation ! Je regrette qu'aucune piste d'hypothèse ne soit envisagée pour expliquer l'enlèvement, mais en même temps c'est cohérent avec la simple vision de pauvres explorateurs qui se font enlever ! La fuite hors de la pyramide avec le passage en revue du bestiaire dans son intégralité m'a bien plu. Le coup du Iop et de son idée à la fin m'a franchement fait sourire !
Pour les quelques points négatifs, quel dommage que tu ne prennes pas en compte les participations précédentes (tu n'y fais pas mention, et tu raccourcis le temps du voyage, qui avait été décrit comme "durant plusieurs mois" par le 1er récit). Attention aussi à la langue, des fois je n'ai pas forcément compris directement ce que tu voulais dire (et sans vouloir faire un cours de français, c'est dommage, tu maîtrises bien le "nous" au passé simple sur la fin de ton histoire, mais dans toute la partie du milieu, c'est rempli de "nous partirent", "nous allèrent", etc...)

6. jcovingt
Belle histoire que voici ! J'étais pas prêt à ce qui s'est passé dans cette caverne... Toutefois, je reste un peu sur ma faim (aha); je pense que tu aurais pu aller plus loin, que ce soit dans la description de l'horreur que le personnage a vu, dans l'angoisse de l'enfermement et de la mort quasi certaine, etc...
Un autre point sur lequel faire attention: faire intervenir d'autres personnages et s'appuyer sur leur récit, c'est bien, mais là 2-3 choses ne collent pas (date, situation quand même différente, etc...)

7. Ititrefen
Waouh, excellent ! L'astuce choisie pour pouvoir donner plus que le simple contenu du carnet est très bien trouvée ! Le contenu du carnet en lui-même est, lui, tout aussi bon (très représentatif du personnage que tu essaies de dresser, le contraste avec la partie d'avant est vraiment drôle, sans oublier qu'on voit bien les liens avec les éléments qui nous ont été raconté précédemment) ! Le nom du personnage est peut être un peu de trop, mais le coup d'Homard m'a beaucoup amusé ^^
Attention quand même, une utilisation légèrement trop poussée de Fred Ricksen (peu pénalisant à mon sens). Pour ma part, on frise le parfait.

8. voyageurdesreves
Que dire. Après le récit précédent, j'étais sûr d'avoir trouvé mon préféré, et pourtant... J'ai véritablement adoré ton récit. Ce n'est pas une participation à un concours d'écriture là, c'est presque une nouvelle à publier ! Je pourrais écrire sur tout ce que j'ai envie de commenter, mais ce serait trop long. Alors en peu de mots: prenant du début à la fin, excellente idée d'utiliser le Roboculaire, véritablement déchirant au moment de l'arrivée du Père Ver, l'esprit Ouginak incroyablement bien retranscrit...c'était top.

9. Angom8
Hello, merci pour ton récit ! J'ai fini ma lecture avec un petit goût d'inachevé, et, je pense que ça vient du fait que je n'ai pas ressenti beaucoup d'enjeu ou de tension...
Est-ce que c'est dû au fait que tu sors complètement du cadre donné (l'expédition se passait en Octolliard 646, à la découverte de l'île) et que tu ne peux, du coup, faire grandement référence aux autres participations ? Ou alors, le "Squaaharach, vous êtes partis", qui, s'il m'a franchement fait rire, désamorce toute tension possible quand à l'éventuel décès de ton personnage (qui appose en effet une note "post-expédition").
C'est dommage parce que c'est bien écrit, j'aurais aimé en lire plus !
Attention aussi, quand tu expliques l'histoire de ton Pandawa, tout ce qui touche aux Dieux (ou même aux personnages officiels en règle générale, mais quand c'est carrément sur la mythologie krosmozienne, c'est encore plus frappant), c'est carton rouge en matière de RP !
Pour finir sur du positif tout de même (ton travail n'en manque pas hein !), entre la petite référence mignonne à notre Confrérie préférée, et Droupik, me voilà tout heureux !

Dernière question: ça se voulait être un tic de ton personnage de nommer la Corporation Parafiole "Conspiration Parafiole" ? Parce que, si ça reflète bien le bouzin, c'est tout de même un peu étrange à lire en boucle ^^

10. azertyuiopazertyuiopazertyuio
Je n'ai pas grand chose à dire, ni à redire d'ailleurs ! Ton histoire est très plaisante à lire, la conclusion agréable tant pour ton personnage que pour le lecteur (par les petites références que tu places) et l'exploration de l'île est crédible pour ton petit clandestin, avec plein de passages très réalistes dans l'écriture. J'ai vraiment beaucoup aimé ! Ton histoire manque peut être juste d'un brin de folie de plus pour se démarquer d'autres, mais l'ensemble est déjà très bien construit !

11. shinamee
Hello ! Un grand merci pour avoir pris le temps de participer, qui plus est aussi tard dans le concours ! L'idée employée pour expliquer le non-récit de la première semaine est bien maligne, mais du coup on perd un peu l'aspect "journal de bord", avec une seule grande entrée, c'est dommage.
Tout aussi dommage que le fait de n'avoir fait aucune référence aux récits des autres participants (surtout qu'étant vers la fin, tu avais une large gamme de choix !), mais je comprends que le temps a peut-être dû te presser et t'empêcher de faire plus smile
Ce que je trouve touchant c'est que tu en es conscient et que tu le fais dire à ton personnage en fin de récit. Car après tout, une expédition n'est pas fait que de gens qui auront des aventures incroyables, ce sont aussi des gens qui se perdent et voilà tout. Je pense que tu aurais pu un peu plus axer ton histoire sur ce que ressent le disciple de Sacrieur que tu fais exister, dans cet enfer. Avec peut être une remise en question de sa foi, ou au contraire une volonté d'autant plus forte de continuer, etc...

12. murtimide
Salut ! Rentrons directement dans le vif du sujet: je suis...un peu perdu ^^
Tu nous donnes une vraie avalanche de jeux de mots et de références, certains (excuse-moi d'avance) vraiment lourdingues, d'autres tellement inattendus ou si bien trouvés qu'on pourrait vraiment les inclure au jeu ! J'ai aimé le passage en revue méthodique du panel de sort de l'écaflip (avec d'aussi bonnes phrases que "pas de bluff cette fois-ci, je comptais y aller au toupet").
Mais du coup, ce personnage à mi-chemin entre le très drôle et le très hors-sujet me laisse...très indécis, un peu perdu entre les références à Lucky Luke et celles à Star Wars (se cantonner à l'un des deux aurait mieux marché je pense, avec une petite préférence pour la BD pour moi !) ^^
Dommage que tu n'aies pas pu revoir la mise en page de la fin, mais ce n'est vraiment pas très handicapant.
Par contre, il y a quelques points qui sont plus problématiques: d'une part, l'idée que tu soulèves avec le personnage d'Excel, si elle est en effet originale et intéressante, appartient à ce qu'on appelle le "RP forcé" (en gros, faire faire ce qu'on veut à un personnage qui ne nous "appartient" pas). D'autre part, ta proposition par rapport à Tal Kasha entre en totale contradiction avec ce qu'on sait d'elle par le Background officiel, et c'est problématique pour un récit qui se veut réaliste par rapport au Monde des Douze.

 
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Score : 2363
Je profite de ce retour de flamme pour ajouter mon petit grain de sel à ces nombreux commentaires (d'ailleurs c'est génial de vous lire !).

Une fois n'est pas coutume, je vais commencer par remercier les instigateurs de cette 4ème édition, le glorieux CdS, l'équipe d'animations, Ankama pour son coup de pub ! Un grand merci aux autres participants, en grand nombre, ça faisait plaisir !

Sans trop de doutes j'ai trouvé que ce thème était le plus compliqué. J'ai un peu du mal avec le style du carnet, devoir parler à la première personne et dessiner un récit sur plusieurs paragraphes courts et entrecoupés... Ça et le fait que je m'y suis pris très tard, à quelques jours de l'échéance ont fait que j'ai posté un texte plutôt attendu. J'ai d'ailleurs pris une jolie fessée de tata Nar8, justifiée de mon avis, qui m'a reboosté pour les prochains RI ^^! Malgré tout j'ai vraiment aimé raconté l'histoire de ce jeune Ecaflip et essayé d'intégrer "subtilement" les personnages introduits dans les précédentes participations. Et puis j'avoue être plutôt heureux de rejoindre le club des Dysséens comme le dit RaphaelLeMeurdeBretagne cool!

J'ai vraiment eu deux coups de coeur dans les présentations, et je ne vais pas faire dans l'original puisqu'il s'agit de mes deux voisines du dessus. Ititrefen c'était vraiment intelligent,  complet, malin, j'ai tout de suite voulu réutiliser tes personnages dans mon histoire. Je pense que tu as été la plus originale pour répondre aux contraintes du format imposé ! voyageurdesreves, oui c'était trop long, oui c'est parti peut être trop loin sur la fin mais que c'était plaisant à lire ! J'ai trouvé que c'était vraiment incarné. Odeur, bruit, on était ton personnage, une Ouginak qui ressent et écrit comme une Ouginak. Du mélancolique au bestial !

En vrac, j'ai noté la précision de RaphaelLeMeurdeBretagne, c'est toujours autant propre, réfléchi et posé. Le personnage de TaikeshiLevraidevrai, beaucoup l'ont réutilisé et ce n'est pas parce que tu étais le premier à entrer dans le bal. L'idée géniale de maloranran de jouer au moine copiste, je pense que ça demande pas mal de technique d'écrire de façon aussi candide sans faire un texte ridicule...
Déjà hâte à la suite de cet excellent exercice que sont les RI, à la revoilure !
 
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