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[Commentaires] Mille Visages
Par Aerwine#5489 - ANCIEN ABONNÉ - 28 Octobre 2019 - 19:18:52Bonjour,
Vous qui avez lu le récit je vous invite chaleureusement à le commenter ici.
Vous qui avez lu le récit je vous invite chaleureusement à le commenter ici.
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Pwahaha, merciiiii ! XD
Aperirel, Tabasse et Chopenbois, ok, ça vaaaa... Tu sais de quoi tu parles, au moins.
Je trouve un peu dommage que tu expédies la présentation de la jeunesse de Grisette, même si je peux concevoir que cela te fasse gagner du temps, hein.
Gaffe, quand même, à la relecture et aux coquilles !
Tu gagnerais, je crois, à travailler davantage tes descriptions : l'immersion n'en serait que favorisée. Emploi le champ lexical des sens (ouïe, odorat, vue, toucher et même goût) et, tu verras, ton récit gagnera autant en richesse qu'en profondeur.
La discussion sur la faiblesse du bontarien, pfff... Mouais, quel intérêt ? Grisette le dévisage et bim-bam-boum lui sort limite qu'il ne sert à rien, avec la sagesse et l'expérience de ses vingt pauvres printemps, et qu'elle le comprend alors qu'elle ne l'a jamais croisé auparavant. Paye ton omniscience. #WTF
A aucun moment, je n'avais compris que le désormais-Perlon vénérait Sram, mais j'ai sans doute pu passer à côté de cette information.
Concernant les scènes de dialogue, celles-ci sont par trop minimalistes : les personnages échangent (parfois des platitudes) sans qu'il n'y ait de travail de l'atmosphère. Grisette parle, Perlon répond. Grisette enchaîne, Perlon réplique. Tout cela sans jamais s'attarder sur les descriptions, ce qui (me) donne une impression de précipitation, de « travail bâclé », voire « pire », de flemme en mode « pfff, ouais, mais non : ils vont juste parler et ce sera au lectorat de s'imaginer la scène ».
Alors, je peux concevoir que tu visualises ce qui se passe pendant que les deux protagonistes discutent, hein, c'est d'ailleurs normal... Mais ce n'est pas notre cas. Ce qui aboutit sur des scènes somme toute assez lunaires comme la suivante :
"....Pardon."
_Non.
Continues.
_Je...
_En fait Non
Tais-toi.
Précédemment, je te parlais du travail de l'atmosphère et son enrichissement de l'histoire. Là, typiquement, tu ferais gagner en profondeur et en impact au récit en décrivant les réactions, mimiques et environnements des personnages.
Les gravures sont très chouettes, mais ne correspondent pas forcément au fil du récit, leur apport est donc limité, bien qu'il y ait de l'idée !
Merci beaucoup pour LE moment de l'histoire, celui durant lequel l'un de tes personnages gagne enfin un sobriquet et, donc, un semblant de relief et de personnalité : lorsque j'ai lu « le petit costumage », cela m'a tout de suite rappelé « le vaillant petit tailleur ». Et puis le charme a été rompu car tu as fait de Perlon un héros semi-badass-de-la-mort-qui-tue-et-torturé-par-la-perte-d'un-être-cher. Rôôôh, le vilain cliché... ><
Le monologue de la victoire du méchant, le coup fatal de l'héroïne agonisante... D'ailleurs, comment Grisette a-t-elle réussi à transpercer la gorge de l'imposant Sram alors que celui-ci se tenait debout et qu'elle était écroulée par terre ? O_o
Ah ben, en fin de compte, les illustrations correspondent davantage au récit par la suite, bien joué !
Perlon est mille fois plus intéressant lorsqu'il se comporte en tailleur qu'en chevalier : lorsqu'il prépare le linceul (?) de Grisette, il a véritablement un sens en tant que personnage, il sort des sentiers battus et gagne une véritable personnalité. Il agit par lui-même et non plus en tant qu'ersatz de second-rôle/écuyer lambda vu et revu mille fois ailleurs. Lorsque tu le fais exister à travers son art (et non pas à travers un personnage à la limite du miroir), le récit devient sacrément intéressant et révèle un très-trèèèèès chouette potentiel.
En résumé :
- décris davantage pour favoriser l'immersion et enrichir le récit ;
- prends ton temps, ne te précipite pas, quitte à rallonger les scènes ;
- évite de tomber dans le piège des clichés du genre ;
- appréhende ton histoire à partir de la personnalité de tes personnages et pas l'inverse ;
- éclate-toi et reviens-nous aussi vite que tu le pourras.
EDIT suite à la parution du troisième chapitre :
Euh... Hein ? Grisette est vivante et c'est Perlon qui est mort ? Le second a joué au nécromancien ou au tailleur de vie ? Bizarre...
Les dialogues de ton J. Jonah Jameson et de son assistant sont succulents et contrastent énormément avec ceux que tu avais déjà pu écrire tant ils sont davantage rythmés, construits et originaux que les prédécesseurs.
Merci pour ce retour, j'en ai rarement eu des aussi complets je dois dire. Et ça c'est franchement cool de ta part de m'avoir accordé autant de temps !
Il y a des choses auxquelles je m'attendais je dois dire, comme par exemple que le fait que je décrive si peu ne plaise pas forcément. Celà passe vite pour de la paresse d'écriture j'en suis tout à fait conscient, mais c'est plutôt parce que... je n'aime pas ça. Sachant que j'aime bien m'attarder sur des dialogues virant souvent dans l'anecdotique pour reposer un peu le récit et donner quelques indices pour que le lecteur puisse se faire un semblant de portrait des protagonistes, je ne me fais pas à l'idée de traîner d'avantage. A moins que tu n'aies en fait raison et que j'avais surtout hâte de changer de ton au prochain chapitre, j'ai toujours été plus à l'aise dans des registres plus décalés, absurdes ou humoristiques.
Le champs lexical des sens celà dit j'en prends bien note.
Concernant la rencontre de Grisette et Perlon je l'ai au début un peu ellipsée car celà aurait été un dialogue entièrement consacré à ce qui a déjà été exposé au début du récit, pour que la chevalière puisse tirer ces déductions. Mais bon je le concède, c'était quand même assez facile de ma part.
Ahaha j'ai compris dès le départ le risque que je prenais en mettant les mains dans un tel poncif, à savoir "héros perd être cher contre méchant brâkmarien et veut venger Robert Roger Raoul et André", et l'ai vu comme un mal nécessaire pour la direction que je souhaitais faire prendre à Perlon.
Alors en fait, pour lancer une lame dans la gorge d'un ennemi debout depuis le sol alors en fait c'était une épée magique qui....non je plaisante. J'ai admis que n'ayant pas été tuée sur l'instant il lui restait assez de force pour une dernière attaque. Et par ta faute maintenant je vais passer une heure dans mon jardin à lancer une épée depuis le sol pour voir si ça marche ou pas. Tssss !
J'aimerais beaucoup parler de comment Perlon est amené à évoluer, mais bon ça serait dommage de spoil, je peux juste te dire que "qui est mort" est une bonne question à se poser ! J'ai vite compris que je n'en ferais pas un héros plein de testostérone en armure avec une grosse épée allant agro des tas de gens. Le fait qu'il soit un costumage particulièrement doué est effectivement un atout sur lequel il devra de plus en plus compter, mais un personnage du même univers que Jonah a aussi dit:
"Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités."
Le second c'est involontaire, n'ayant malheureusement pas cette référence.