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Les récits d'invention #7

Par [Ankama]DOFUS - COMMUNITY MANAGER - 25 Octobre 2019 - 11:00:00
AnkaTracker News
Réactions 99
Score : 8527
Dernière fournée de commentaires, et pas des moindres, puisque vous vous êtes lâchés depuis ma précédente intervention. Sur ce, critiquons, mes bons !
 
  
Youpi-nouveau-venu-joie-allégresse !

Alors, par contre, c’est « Octolliard », ou « octolliard », mais pas « Octilliard ». C’est un peu indiqué en jeu, dans l’onglet de l’Almanax et partout ailleurs sur le net ! Mais, à part ça, pfou… Yeah, haaaan, miam !

Voilà un personnage qui, d’entrée de jeu, interpelle par sa personnalité franchement moins lisse que celles des autres protagonistes de ces Récits d’Invention. Merci pour ça !

Je t’assure qu’on dit « octolliard ».

Et puis le reste, rôhlala, le reste… J’évoquais précédemment l’intérêt de sous-entendre la peur plutôt que de la nommer ou de la verbaliser afin de lui donner de la force, c’est typiquement ce que tu as fait à travers les réactions physiques de ton personnage, l’immersion est top !
En plus, tu fais quelques références aux autres participations, ce qui ajoute encore au charme de l’ensemble.

Gaffe aux coquilles, par contre : on n’en a jamais marre de jeter un pavé dans la mare.

Et quel pavé, dis donc ! Les phrases se font de plus en plus courtes, incisives, viscérales au fur et à mesure que ton personnage est confronté au(x) danger(s). Sans compter que tu manies le champ lexical des sens avec brio, passant de l’ouïe au toucher, du toucher à la vue, de la vue à l’odorat, de l’odorat au goût, du goût à… Bref, un régal d’immersion.

Non, vraiment, c’est « octolliard » et rien d’autre, promis-juré-craché.

‘faudra éviter de refaire le passé, notamment ce qui concerne la date de découverte des adeptes de Pandawa et, surtout, de Sacrieur.
J’ai décroché le temps du délire psychotique d’Az, qui m’a tirée de ton histoire en m’arrachant un « mmmmmbof/meh/mouaiiis » mais la suite a rattrapé le coup.

Sans déc’, ‘faut écrire « octolliard », pas « octilliard ».

En tout cas, je te remercie énormément pour ce superbe moment de lecture. Sans doute le meilleur dans son genre (ton genre) depuis le début de ces Récits d’Invention — du moins, celui que j’ai le plus apprécié (restons subjectifs à défaut d'être objectifs). Bravo à toi et reviens vite nous faire profiter de tes histoires dans la section du Coeur de la Fontaine, s’il te plaît : tu connais désormais le chemin ! ^^
 
  
Wouhouhouuuu ! Merkator en fooooorce ! Ahem… Chic, une nouvelle première participation !

Autant l’idée d’une maison hantée qui pourrait se déplacer et être à la fois partout et nulle part me botte bien, autant il y a certaines tournures qui me gênent, me tarabustent et m’enquiquinent. Ça ne tient, parfois, à pas grand-chose, mais elles suffisent pour me sortir de l’histoire : le ciel pesant (tu m’diras, y a bien des ciels lourds), l’entrée infime, la ponctuation qui saute.

Cela me donne l’impression d’approximations, de termes quasi-appropriés-mais-en-fait-non. C’est très particulier.

Si j’avais un conseil à te donner, en premier lieu, ce serait de te relire ou de passer par la bruyante expérience du gueuloir : tu parviendrais à déceler les ponctuations manquantes, les répétitions et les passages à améliorer… Au prix, sans doute, de quelques points d’audition et d’une descente de police. On n’a rien sans rien !

La relation presque intime de Pio avec la mystérieuse voix m’a laissée dubitative, mais j’ai particulièrement apprécié le « Désolé pour l'attente, je mettais en appétit mes invités » qui prenait tout à contre-pied. Par contre, évite les anglicismes (« deal » se remplace aisément par « marché »), s’il te plaît, ça casse tout… TT_TT

L’histoire de l’énigme n’a plus grand lien avec la demande principale concernant les peurs et angoisses du thème de ces Récits d’Invention, c’est dommage, et la présentation de ladite énigme contraste un peu (beaucoup) trop avec la façon de parler de la voix jusqu’ici. On passe d’un registre familier à quelque chose de plus… Soutenu ? Du moins, à quelque chose de plus recherché que le type de discours qui était tenu auparavant.

Ça fait très : « Wesh, Piopio, j’ai tapé « énigme pour un Iop » sur Google et j’ai trouvé ça, qu’est-ce t’en penses ? »
C’est comme si c’était quelqu’un d’autre que la voix qui avait réfléchi à cette énigme. Cette dernière aurait eu, je crois, plus de « caractère », de « gueule » ou de « cachet », si tu avais conservé la familiarité de la voix, en mode : « Autant ennemi qu’ami, tu m’as déjà croisé, et c’est de moi que dépendra ta destinée. »
Bref, évite juste le délire à la Yoda et ça passe déjà mieux tant ça colle plus à ce à quoi tu nous avais habitués.

Concernant le mélange entre le gameplay et le caractère RP de ton récit, j’ai eu du mal à faire la part des choses… Oui, ça peut prêter à sourire, mais, non, peut-être pas de manière aussi peu subtile (même si je n’ai rien à reprocher à la tarte aux pruneaux de mamie, celle-là, je la garde).
L’écriture sur une pauvre ardoise me semblait (et me semble toujours) sacrément limitée en termes d’originalité et de choc. En revanche, la scarification, elle, est bigrement plus visuelle et imagée, tu aurais pu davantage creuser le sujet (et Pio, ce faisant, huhuhu) !

L’idée des vagues de monstres s’amassant devant le protagoniste est originale et participe au crescendo de la tension. Par contre, la résolution sort vraiment de nulle part… Tu as trop peu exploité la fumée verte auparavant pour que Pio s’attarde sur elle au moment de passer l’arc à gauche…
Alors de là à en faire une aide à la résolution de l’énigme…
Soit ton Crâ a un très long bras, soit la sentence de son hôte est écrite en très petits caractères.
Au final, y a de bonnes idées et matière à développer ! Félicitations pour avoir osé te lancer ! wink

  
« BONJOUR MARYSE ! »

D’emblée, je rigole beaucoup trop pour me mettre dans l’ambiance lugubre de rigueur. Argh, comment faire abstraction ? Calmons-nous, calmons-nous…

Bon, voilà Vlad-Pierre-Bellemare qui se met au niveau de Maryse, c’est reparti pour un fou-rire intérieur… Allez, la gamine sera la caution horrifique du récit chargée de me rappeler à l’ordre sinistre qui règne en ces lieux passants que sont les coins et recoins de la maison hantée.

Ouais, clairement, c’est la gamine qui est flippante. C’est par elle qu’arrive l’angoisse plutôt que les descriptions pensées par Vlad.

D’un côté, y a la fragilité de l’enfant et, de l’autre, un milieu que l’on sait DÉJÀ hostile, du fait de la lecture des participations précédentes.
Et t’en remets une couche régulièrement, ce qui permet d’installer un doute, un soupçon : « Ça va forcément déraper, oui, mais comment ? »

Et vas-y que le spectacle débute. Maryse ! Maryse !
Ne manquait que le « Six-cent-quatre-vingt-quinze francs ! » et le numéro du téléachat.

Et puis tombe le couperet, la peur du vieux n’est pas tant celle de perdre la chair de sa chair, mais bien pire : totalement oublier celle-ci. Et tout le reste, tant qu’à faire.

Alors on s’enfonce, on court, on fouille et on dévale les degrés de l’horreur mémorielle. Pas compris, par contre, l’intérêt du clou, ni le coup de la descente de l’échelle qui se transforme en remontée.
On bascule dans le bizarre, un peu comme dans le texte de Clan-des-Selenytes. A ceci près qu’on se demande si c’est fait exprès, ce coup-ci, tant c’est ténu.

L’ultime élan de lucidité est chouette, mais la disparition de Maryse — haaaaaahahahahahaaaaaa — l’est encore plus, notamment la façon dont elle est décrite et amenée.
Par contre, le jeu de mots casse franchement le délire. Oui, il est drôle, mais c’est le numéro de centre anti-poison sur le pudding à l’arsenic de ton récit, si tu veux.

Et le tout de se conclure sur un MacGuffin. Brrr, ça, pour le coup, ça me glace le sang, mais pas pour les bonnes raisons...
 
  
Bwarf… Pavé César, ceux qui ne t’ont pas lu te saluent… Par pitié, pourrais-tu aérer ton texte, maltraité rituellement par la démise en page du forum ?

Bon, j’ai tenté le coup, faisant abstraction de la gageure qu’était la lecture de pareil massif de phrases, mais je me demande pourquoi, au final…

Je trouve que ça commençait bien, attention ! Y avait des idées, puis des erreurs sont apparues, des expressions bizarres les ont suivies, tu as réinterprété la voix à ta sauce et carrément déliré sur la fin avec ton histoire de four à micro-ondes et de destruction du huis-clos.

Je me demande donc, objectivement, si ton récit relevait davantage de la blague et de la rigolade que de la participation véritable à ces Récits d’Invention.

Tout ça pour ça, en somme, j’suis un peu dépitée d’avoir fait l’effort de te lire, mais merci, j’imagine, d’avoir proposé pareille « expérience »…
 
  
Woh, cool, encore un inconnu, c’est super !!! biggrin

Punaise, moins cool, y a déjà une coquille dans la deuxième phrase. sad

Sans blague, quoi… Relisez-vous, esvépliz, ne serait-ce pas par respect pour votre lectorat : si vous ne le faites pas pour vous, faites-le pour nous. TT_TT

L’image de la cathédrale, je ne sais pas pourquoi, a fait hurler « Tristram » en moi. Merci pour la réminiscence ! ^^

« La voix est close », hahaha, décidément, on enchaînerait presque les références s’il y avait une relecture plus poussée des différents paragraphes !

C’est dommage, parce que tu proposes des pistes intéressantes, même si tu ne les exploites pas à fond-fond-fond : le concept du pont est très-très bon ! Et tu le traites légèrement, lorsque tu ne le poignardes pas à coups d’erreurs et de manque de relecture…

Et puis, au final, tu pars très-très loin dans un délire qui foule au pied les règles de cette édition des Récits d’Invention : tu massacres les autres participants (à moins que je n’aie rien compris, ce qui est possible tant j’ai été éjectée à de multiples reprises de ton récit au vu du nombre affolant d'erreurs), tu manipules le background officiel (coucou, je crée des origines à un personnage qui ne m'appartient pas : le bandit Fine-Lame)... Enfin bref, c’était… J’sais pas quoi te dire.

Oui, c’est bien que tu aies osé sauter le pas et tenter ta chance, c’est indéniable, mais mince, quoi… Respecte-toi, respecte-nous et respecte un peu le cadre de ces Récits d’Invention, s’il te plaît. Ce n’est tout de même pas sorcier, si (sorcier, roi-sorcier, vous l’avez ?) ?

Un récit pour les expédier tous, un récit pour les ignorer, un récit pour les perdre, et dans l’incompréhension les lier au pays des RI où s’étendent les absences de relecture…

J’veux bien qu’un magicien n’arrive jamais en retard, ni même en avance, mais, clairement, tu n’as pas publié ton histoire précisément à l’heure prévue. S'il te plaît, promets-moi que la prochaine fois que tu participeras, tu diras au manque de relecture : « TU NE PASSERAS PAAAAAAAAS ! »
 
  
Et alleeeeez… Encore une victime du forum officiel… Je pleure des larmes de sang (et de compassion) pour toi, qui franchis la porte des Récits d’Invention pour la première fois.

Ton « le 31, c’est beuverie (avec les collègues) » rend ton narrateur éminemment sympathique ! Il en va de même pour sa règle stipulant qu’il ne faut jamais arriver à l’heure à une soirée. Ça pose le personnage, c’est simple et bigrement efficace, bravo ! ^^

La référence à l’émission immobilière, en revanche, passe moins bien, dommage.

Au fil du récit, ce caractère bravache finit par desservir, à mon sens, le protagoniste. Le dosage n’est plus aussi subtil qu’au début, disons carrément que tu n’y vas pas avec le dos de la cuiller tellement tu nous sers des louches et des louches de prétention.

Il y a, je crois, trop de digressions pour permettre à une ambiance de se créer et de se renforcer, le tout ressemble bien vite à une phalène qui s’agite frénétiquement autour de la flamme d’une bougie. On en vient (j’en viens, soyons honnêtes) juste à attendre que ça se finisse, que le papillon de nuit se carbonise franchement et puis basta.

Ton narrateur fait référence à des découvertes et des événements passés jusqu’ici sous silence (le Xélor, la chambre explorée plus tôt), ce qui n’a finalement que peu d’impact tant cela relève de l’anecdotique. Cela ne nous immerge pas davantage dans ton récit, mais ressemble tout juste à une énumération de type « liste de courses » : « j’ai fait ça, ça, ceci et cela, mais vous n’en saurez pas plus parce que je ne prendrai pas le temps de détailler en quoi cela a de l’importance pour cette histoire ».

Par contre, groooooos coup de coeur pour ton « Et… la personne qui venait juste de poser une main sur mon épaule. » wub

C’était, pour le coup, hyper efficace tant ça nous ramenait au présent et à la surprise/angoisse/terreur. Très-très bien, cette fulgurance !

Par la suite, tu renoues avec tes vieux démons : tu sors des choses de nulle part. Coucou les Dofus jamais évoqués ! Salut l’antagoniste qui se dévoile et dont on comprend sans comprendre (parce qu’on a lu le déroulé des événements d’une traite sans qu’aucun de ceux-ci ne nous interpelle) qu’il avait bel et bien un plan particulier qui ne transparaissait pas particulièrement au gré du récit.

En gros, ton héros et nous ne formons qu’un à la fin : pouf, on a perdu la aprtie et on ne sait pas pourquoi parce qu’à aucun moment on ne nous a permis de comprendre ce qui se passait, quels indices remarquer, sur quoi porter notre attention…

Du coup, le dénouement sort « comme ça », et ne fait pas mouche. C’est regrettable, parce que je suis certaine que tu aurais eu matière à bien mieux traiter le sujet. Par exemple, en gérant convenablement le compte à rebours, en rendant celui-ci anxiogène, en disséminant quelques remarques nous permettant de nous (r)accrocher à des éléments nous incluant dans le jeu macabre auquel tes personnages se prêtent (un indice par-ci, une anomalie par-là)…

Bref, sacré potentiel, mais sacré b*rd*l. Prends peut-être plus ton temps ? As-tu participé en te précipitant ? Etais-tu pressé(e) par le temps ? As-tu relu ton texte une ou plusieurs fois et/ou à tête reposée ? Ça m'intéresse de connaître tes réponses !

Surtout si ça me donne l'occasion de te relire une prochaine fois... smile
 
  
Aaaaah, les allusions aux autres participations sont chouettement traitées, mention spéciale pour l’air de piano ! wub

Le claquement soudain sur le sol dallé de la salle d’entraînement est hyper efficace. Il tranche énormément (hahaha) avec la promenade relativement clichée dans l’obscurité humide aux perles de sang.

Ceci étant écrit, je ne sais pas… Je ne sais vraiment pas quoi penser de cet ensemble.

Oui, il y a du vocabulaire.
Oui, les descriptions sont là et devraient servir l’ensemble.
Oui, Haslaren a une personnalité propre.
Oui, mais…

Mais ce vocabulaire précis, technique et pertinent, j’sais pas, m’apparaît comme trop froid.
Clinique.
Impersonnel.

Idem pour les descriptions qui, si elles sont fournies, ne me permettent pas de me projeter corps et âme dans l’histoire : je suis davantage en mode « ok, ça ressemble à ça, ça sent ceci, ça fait ce bruit-là » plutôt que « oh, ça ressemble à ça ?! Ah, j’ai l’impression de sentir le gaz emplir et brûler ma poitrine ! Brrrr, pas chaude-chaude l’excursion dans les ténèbres… ‘as-y, ça tape sur les nerfs ce clapotis d’hémoglobine ! »

Et puis bon, tuer/affronter/éliminer/surpasser le père ? Ouais, mmmh, non… Vu et revu.

Ah, je sais ! J’ai compris !

C’est le fait que Haslaren décrive ses émotions, sensations et impressions plutôt qu’elle ne les vive qui affadit ou ternit le tout, rendant l’ensemble tout à fait correct plutôt que fichtrement bon !

Ouais, ce doit être ça : tu as conçu un petit bijou auquel il manquerait l’étape du polissage. Ce qui laisse un goût bizarre en bouche, en définitive, car le potentiel est monstrueux, vraiment, mais manque d’humanité (paye ta remarque ; pour qui est-ce que je me prends en écrivant ça ?).

Y a grave moyen d’envoyer un sacré foie gras truffé plutôt que le pâté haut de gamme que tu nous sers ici dans une vaisselle hors de prix (l’analogie est discutable).

S’il s’agit seulement de ta première participation aux Récits d’Invention, je n’ose même pas imaginer à quel niveau tu te seras hissé(e) la prochaine fois... O_o
Franchement, il manque trois fois rien, t’as presque déjà tout.
Reviens vite, s’il te plaît, je t’attends avec impatience !
 
  
Malgré une entrée en matière qui n’est pas exempte de coquilles, la précision voulant que l’emplacement de la maison hantée soit conservé secret fait mouche... ^^

Il en faut parfois peu — non pas pour être heureux (quoique) — pour débuter une histoire et instaurer une certaine atmosphère !

Bon, les erreurs reviennent émailler le récit, mais je tique principalement à la lecture du nom « Scyboo ». J'ai réagi à peu près ainsi : « Noooon… Il... Il n’a pas osé ? Va-t-il vraiment opter pour une parodie de Scooby Doo ? La vache, ce serait tordant, vite-vite, la suite ! »

Y a-t-il des références plus ou moins cachées dans le personnage de Luna Thorne et son histoire ?

Punaise, mais ouiiiiiiiiiiiiii, c’est bien une allusion à Scooby Doo, hahahahahahaaaaaa !

Par contre, gaffe, relis-toi davantage, y a de ces erreurs qui piquent les yeux et qui éjectent de l’histoire… Un exemple parmi d’autres ? « nous finirent ».

Je suis actuellement en train de convulser, l’écume aux lèvres… Ah, non, ça va mieux : je viens de repenser à ta drôle d’équipe.

HAAAN ! Monsieur Péryclef !  C’est même inspiré de Mystères Associés, aaaaaah, trop bieeeeen !
Pfou, cette vague de joie et de bien-être !

Bon, par contre, je regrette que la course-poursuite ne soit pas aussi visuelle qu’à l’écran (d’ailleurs, sacrée contrainte que de tenter d’adapter, à l’écrit, un dessin-animé).

Les références sont là (les 8 pièces à réassembler, etc.), mais y a-t-il une raison derrière les passages en gras ? « Ma » et « une autre » en tête ! S'agit-il d'une simple coquille de mise en page ?

Au final, je n’ai pas tant l’impression que tes personnages ont vécu la même expérience que ceux des autres participants, leur (en)quête s’étant déroulée, à mon sens, en parallèle de l’épreuve imposée par la mystérieuse voix que tu as dotée d’un majordome, pour l'occasion... C'est limite si l'on pouvait faire abstraction des autres participations.

L’idée de transposer le Scooby-Gang dans l’univers de ces Récits d’Invention était hyper bien trouvée, bien que peut-être pas complèèèètement aboutie, mais elle laisse une saveur particulière en bouche.

Ouais, j'reviens là-dessus parce que ça m'a marquée : pas fastoche de transposer des histoires visuelles à l’écrit, chaud-chaud-chaud… O_o

Bravo pour cette tentative et pour cette proposition, en tout cas. Il fallait de l'humour pour y penser ! huh
 
  
Le tout, c'est de s'arrêter après le troisième O et... Oh, pardon, c'est à moi ?

Entrons dans le vif du sujet : une volute. Donc des volutes moirées, pas « moirés », rôh ! ‘as-y, tends tes doigts, pour voir ? J’te jure… sleep

J’ai l’impression que tu t’es relâché sur la relecture, cette édition-ci, mais peut-être ai-je idéalisé tes précédentes participations ?

Quoi qu’il en soit, si j’ai trouvé l’idée de l’ouvrier de l’effroi intéressante, j’ai relativement déchanté lorsque tu as proposé qu’il ait également été l’instrument vocal du commanditaire de l’horrible soirée. C’était un brin trop osé à mon goût, comme intrusion, mais faisons contre mauvaise fortune bon coeur et passons à la suite. Peut-être as-tu trouvé matière à remonter la pente savonnée par tes soins ?

Les références aux autres récits, les liens que tu tisses de manière très concrète sont ‘achement chouettes. C’est une toute nouvelle facette de cette nuit d’épouvante que tu nous proposes et elle témoigne, sinon d’un grand effort d’imagination, au moins d’une lecture attentive et sérieuse (?) des pérégrinations cauchemardesques des personnages des autres participants.

Ça, vraiment, c’est très-très bien en plus d’être terriblement gratifiant : « Oh, ça vient de mon histoire ! Hé, ça fait écho à ce passage de mon récit ! Pfou, ça permet de découvrir l’envers du décor d’une partie de ce que j’ai raconté ! »

Non, vraiment, y a pas à dire : c’est hyper communautaire.
Ça ne te sert pas particulièrement — et d’ailleurs tu t’en moques, là n’est pas le but — mais cela fait gagner en profondeur aux autres textes. Tu enrichis les idées des différents concurrents, c’est bien-bien chic de ta part. Rôh, disons-le sans détour, c’est tellement cool ! biggrin

Mais truffé de fautes.

Cerise sur le gâteau, Artimus l’effrayant finit en proie à l’effroi qu’il a lui-même suscité. Là aussi, c’est bien tourné : tu passes du « je me suis mis au service des autres participants » à « quand même, au final, j’vais coller à la consigne parce que, hé, j’suis fou-fou, que j'en suis capable et que, mine de rien, j'en ai envie ».

C’pas du « graaaaaaand azertyuiopazertyuiopazertyuio », mais l’intention rattrape le tout. Disons que ça m’a fait l’impression de te découvrir dans un autre (nouveau ?) registre, et l’expérience valait le coup.
En plus, ça fait plaisir de retrouver des habitués parmi les nouvelles têtes, le brassage est d’autant plus appréciable ! ^^
 
  
YEAAAAAH ! Quand je parlais de têtes connues devenues habituées des Récits d’Invention ! laugh

Le retour de Fantomiiiiiine !

Dans quoi vas-tu l’embarquer cette fois-ci, que vas-t… ARGH, déjà une faute d’inattention !

Je vous hais.
Tous.
Oui ; touuuuuus.

Tous autant que vous êtes devriez vous lire, vous relire, laisser la chose décanter pour y revenir par la suite…
Bouuuuh, je vous exècre et vous abhorre, vous qui perturbez ma lectuuuuure !
 
« Qu’est-ce qui pourrait bien faire plus peur que la peur elle-même ? »
 
Excellente question ! Voyons voir comment tu comptes y répondre, maintenant que tu as lancé le sujet et créé, je dois dire, une sacrée attente de ma part… O_o

Oooh, est-ce que Fantomine va se croire, sous l’effet du gaz, insensible à ce dernier parce qu’elle est persuadée d’avoir découvert le pot-aux-roses puis, finalement, se retrouver bien attrapée par un moyen ou un autre ?

Hé, Truanderie, c’est un nouveau sort (du moins, une variante ou la refonte « récente » d’un des sortilège du panel Sram) ou pas ?

Bwarf, le traitement de l’invisibilité…
Ça fait bien trop « gameplay transposé au RP » ce « je me mets invisible ».
« Je me concentre, fais le vide en moi et me laisse disparaître » aurait tout aussi bien pu faire l’affaire sans pour autant nous renvoyer à une banale remarque de PVPMiste du type : « Mets-toi invi’ et place-toi ! »

Il en va de même pour le « lancement » de double… Allez, stoppez tout ! Concours de lancer de doubles ! Waaaaaaow, quinze kamètres cinquante !

Faire apparaître, invoquer, matérialiser… Les verbes ne manquent pas et ce sont eux qui nous transporteront dans ton histoire si tu acceptes de te défaire des réflexes langagiers propres aux combats en jeu.

Fais-nous vivre l’histoire, crée-lui un univers, étoffe celui de DOFUS, et ne te limite pas aux raccourcis habituels, s’il te plaît, cela ne pourra qu’enrichir ta participation !

Alleeeeez, paye l’évocation de l’état « pacifiste »… sleep"
Pfff, ci-gît l’immersion, calcinée sur l’autel du Kolizéum…

Au final, certes, la thématique de savoir ce qu’est Fantomine lorsqu’elle n’est plus elle-même est intéressante en soi, la peur qui en résulte pourrait même surpasser la Peur engendrée par Asid… Mais je n’ai pas réussi à entrer suffisamment dans le récit, constamment malmenée par les rappels au PvPM (ou plutôt par l’absence de tournures imagées).

Gros-gros potentiel, y a pas à dire, et grosse-grosse claque.

Mais pas de ces claques qui me font écarquiller les yeux en mode « qu’est-ce que je viens de lire ? C’est dément ! », plutôt de celle qui me font songer « qu’est-ce que j’aurais pu lire si... »

M’enfin, je suis quand même bien contente d’avoir de nouveau croisé le personnage de Fantomine, c’est déjà ça et je t’en remercie ! ^^
 
  
Faisons abstraction de l’édition précédente des RI, et soufflons un bon coup !

Erf, tu utilises, manipules et fais agir des personnages appartenant au background officiel (: Pleur Nycheuz, Kerubim Crépin, Nacf Virgil), ce qui est proscrit et rappelé dans les règles de cette édition des récits d’Invention…

Pourtant…

Pourtant il te serait si facile de passer outre cette contrainte en te contentant d’évoquer une morveuse geignarde, un vieil Ecaflip renommé et un vendeur de livres à la sauvette…

Très-très sympatoche l’anecdote sur le manque de déguisements et le sourire du Vampyre (ou vampire ?) ! ^^

Prends garde à la concordance des temps, évite peut-être de passer du… passé (huhuhu) au présent pour revenir au passé sans transition aucune.

Et relis-toi, vraiment-vraiment, c’est important.

C’est peut-être lié à la fatigue, mais, dès le début, la troisième partie est blindée de fautes d’inattention aussi fatales pour l’immersion qui se crée (parce que changement de style) que faciles à éviter à l’aide d’un correcteur orthographique et d’une vérification à tête reposée.

Hahaha, j’ai tellement cru que Nathaniel allait marcher sur un piège, une mine ou que sais-je lorsqu’il a avancé son pied « doucement »… x)
Je m’attendais limite à lire un « Clic. »
Idem, j’ai pensé un instant que le mur allait l’avaler ou le retenir contre son gré tant la personnification que tu commençais à en faire était efficace… MAIS NON. Rôh, tant pis pour moi.

Oooooh, sublime « bancroche » ! Ça remonte, la dernière fois que j’ai pu croiser ce mot, merci beaucoup pour la piqûre de rappel et la madeleine de Proust ! kiss

J'ai regretté un instant que ton héros ne se vomisse pas dans la bouche, ça démarrait très bien, mais tu t’es arrêté avant que ça ne devienne intéressant.

Ah ben tu as fait le choix de remplacer le mur avaleur par un tableau dévoreur ! Comme quoi… ^^

Les descriptions dans le monde à l’envers dudit tableau m’ont perdue. Peut-être était-ce d’ailleurs ton intention première ?
Les descriptions s’enchaînaient trop rapidement et ne (me) laissaient pas le temps d’assimiler correctement ce qui se déroulait et ce que cela impliquait, concrètement, pour la victime.

A un moment, je me suis demandé si la personne prisonnière du tableau était toujours Nathaniel, ce, à cause de l’enfant qui fixait la geôle encadrée et suspendue au plafond.
A moins que ce ne soit l’esprit de Nathaniel qui aperçoit son corps qui fixe sa prison de toile et de peinture ? pensive

L’énumération de références aux autres récits m’a fait l’impression d’une liste de courses sur laquelle il faudrait « caser un maximum d'allusions à toute berzingue parce que la fin se rapproche à vitesse grand V ».
Un peu en mode : « allez, hop, je place ça, ça, ça, et ça pour dire que j’ai tenu compte des autres. Ni vu ni connu, j’t’embrouille ! C’est un rêve, un cauchemar, un délire, tout est permis. »

Oui, tout est permis (ou presque), mais cela ne t’autorise pas forcément à opter pour la facilité alors que tu es clairement capable de proposer bien mieux.
D’accoooord, c'est ton choix, et tu fais bien ce que tu veux. C’est toi que ça regarde, je n’ai pas à m’immiscer dans tes décisions narratives. Je continue.

Ou pas, vu que c’est fini.

Le passage au tutoiement, le changement de narration, était intéressant car il permettait de créer une proximité avec le protagoniste, de se mettre à la fois dans la position de la victime et dans celle du bourreau, voire de l’observateur ou de l’observatrice sadique et pervers(e). C’pas bête. Pas bête du tout.

Y aurait peut-être même eu moyen de caser un rebondissement final en incluant un ultime tutoiement conclusif dans la très courte quatrième partie, de manière à pousser ton lectorat à se demander si Nathaniel était toujours prisonnier de la maison hantée ou pas.

Y a des idées fichtrement chouettes à développer dans ta participation, merci bien ! wink
 
5 0
Score : 1188
Ouow... Merci beaucoup pour tous ces retours, tu as réussi à toucher une corde sensible... mellow
C'est la première fois que j'y participe, j'arrivais toujours en retard d'habitude. Honte sur moi. Mais je me suis dis:  "Ok... Y a déjà une belle base de bons récits, ils sont inspirants, c'est Octilliard (angel)... T'attends quoi exactement?"
Très chouette en tout cas de pouvoir lire tes retours pour chacun d'entre nous, et je ne connaissais absolument pas la section Coeur de la Fontaine, je m'en vais promener me noyer de ce pas! 
A très vite ^^
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Score : 27686
Plop !

Déjà merci pour le commentaire ^^

Ces RI ont été particulièrement chaotique de mon côté et le texte finalement publié est loin de ce que je voulais faire (en partie car je ne sais absolument pas viser un nombre de mot donné) et de nombreux problèmes d'organisation de ma part (Manque de temps + "Oh bah il me reste 2 heures alors que non")

Y a-t-il des références plus ou moins cachées dans le personnage de Luna Thorne et son histoire ?

Le personnage en elle-même est une référence aux trois membres des Hex-Girl, un groupe de musique récurrent dans le lore Scooby-Doo. Luna Thorn est tout simplement la contraction de deux des trois noms ^^ (Luna, Thorn et Dusk)

Par contre, gaffe, relis-toi davantage, y a de ces erreurs qui piquent les yeux et qui éjectent de l’histoire… Un exemple parmi d’autres ? « nous finirent ».

outch, et encore, j'en ai viré d'encore plus atroces. Faut vraiment que je fasse attention la prochaine fois :x

Les références sont là (les 8 pièces à réassembler, etc.), mais y a-t-il une raison derrière les passages en gras ? « Ma » et « une autre » en tête ! S'agit-il d'une simple coquille de mise en page ?

Le Ma est une première indication de la disparition des hallucinations de la maison (Sinon, "Mesdames" aurait été employé, comprenant Meldy + Luna Thorn)
Une autre permet tout simplement de rebondir sur le caractère hanté de la maison

Au final, je n’ai pas tant l’impression que tes personnages ont vécu la même expérience que ceux des autres participants, leur (en)quête s’étant déroulée, à mon sens, en parallèle de l’épreuve imposée par la mystérieuse voix que tu as dotée d’un majordome, pour l'occasion... C'est limite si l'on pouvait faire abstraction des autres participations.

La prise en compte des autres participants est un assez gros problème en effet. Je commence généralement à pencher sur une histoire à la publication de la news, me basant en premier sur le message laissé au début. Sauf que le temps que je puisse poser une première version, d'autres messages se rajoutent, puis d'autres et encore d'autres à chaque réécriture, apportant des lots de détails contredisant ce que j'apportais, ou m'imposant de faire des allusions plus que grasses dans le cadre du récit / le ralentissant (même si pour ce dernier point, cela n'aurait pas été plus mal. La limite de mots accélérant considérablement le déroulé des actions) . Au bout de la 2ème réécriture, j'ai abandonné l'idée en ne prenant que le principal, n'ayant pas non plus le temps de revirer mon récit.

L’idée de transposer le Scooby-Gang dans l’univers de ces Récits d’Invention était hyper bien trouvée, bien que peut-être pas complèèèètement aboutie, mais elle laisse une saveur particulière en bouche.

Une saveur de ScoobySnacks Maquereau-chocolat peut-être ? wink
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Score : 8527
Celle-là même ! wink
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Merci pour ton retour, Paglopglop et désolé de t'avoir déçue. sad

Pris par le temps, pas complètement dedans, tout en ayant envie de participer malgré tout et, surtout, je n'ai toujours pas intégré les règles du RP ! tongue
Mais, je compte bien m'accrocher et j'y arriverai peut être un jour... wink

Après réflexion, en y consacrant plus de temps, j'aurais pu traiter le sujet différemment. Parce qu'en réalité, la peur de la peur n'existe pas vraiment, parce que l'on a toujours peur de quelque chose :
  1. Il s'agit de la peur inspirée par Asid, Méryde de la Peur (que tout le monde a pu croiser ces jours-ci), parce qu'il représente la peur elle-même ; c'est son rôle.
  2. Par extension, avoir peur d'Asid, ce n'est pas avoir peur DE la peur, mais la peur D'AVOIR peur. Vous savez, cette crainte que l'on a tous eu, un jour, de faire des cauchemars ? Un truc de gosse, là aussi (sans doute), mais je suis sûr que cela vous est arrivé à vous aussi....
  3. Mais cela renvoie aussi à l'idée plus générale que, d'une manière ou d'une autre, quelque soit la chose qui nous fait peur, on a toujours peur POUR soit-même. Ainsi, même quand on peur pour quelqu'un que l'on aime, malgré tout, quelque part, on a peur de la souffrance que l'on aurait s'il lui arrivait quelque chose...

Alors, tout en ayant peur de croiser Asid (parce qu'elle est persuadée qu'il lui filerait un cauchemar aussi facilement qu'un malade de la grippe lui transmettrait le virus...) Fantomine a peur pour elle : elle a peur de se perdre elle-même, de perdre sa capacité à faire ce qui la distingue des autres, de perdre son identité... Et, si j'avais eu le temps d'y travailler sérieusement, elle aurait eu peur se perdre totalement, peur de s'oublier au point de ne plus savoir comment elle s'appelle.
Donc, oui, en y réfléchissant, j'aurais aimé vous faire un allégorie de la maladie d'Alzheimer. Je suis loin d'être un spécialiste (il aurait fallu que je me documente un peu...) mais c'est un sujet d'actualité et ça aurait bien collé. pensive

Tant pis, ce sera pour la prochaine fois ! biggrin
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Score : 8527
Mais nooon, t'inquiète, du moment que ça t'a fait plaisir de participer, c'est bien le principal ! Ce qu'en pensent les autres (lui, elle, moi, eux), qu'ils le disent ou non, ne doit pas primer sur cet aspect important de l'événement. wink

Pour les conventions du jeu de rôle dofusien, les voici :
  1. Interdiction de modifier le background officiel en changeant l'histoire (via les actions de tes personnage ou en revisitant l'histoire officielle).
  2. Interdiction de manipuler des personnages issus du background officiel (PNJ, héros célèbres, etc.).
  3. Sauf autorisation expresse ou accord de leur(s) propriétaire(s), interdiction de manipuler et de faire intervenir des personnages qui ne t'appartiennent pas.

Il existe, évidemment, certaines pirouettes pour jouer avec ces contraintes et s'en affranchir, ce qui peut s'avérer très amusant comme exercice, mais s'il te faut retenir trois « règles » de base, ce sont les précédentes... ^^
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Salut salut !

Merci beaucoup pour ton retour Paglopglop, je suis ravie que quelqu'un m'ait lue jusqu'au bout ! Le retour est précis et j'arrive à saisir ce que je peux améliorer pour mes participations futures (que j'espère nombreuses !). Je vais surtout faire en sorte de m'y prendre plus tôt et de ne pas confondre le jour du rendu angel 

En tout cas c'est un exercice intéressant que de se soumettre à la lecture d'autres personnes et je recommencerai sans hésiter huh

Merci aux organisateurs du concours et à tous les autres participants pour leur travail !


A bientôt happyhappy


Ren 
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Se souvient de la réflexion de Nar8 lorsqu'elle a avoué avoir écrit sa participation la nuit et directement sur le parchemin mis à disposition... 'Le recueil de parchemins serait-il lui aussi hanté ?'

- Par prudence je vais donc procéder par un affichage de quelques textes à la fois  !


(Je n'ai pas la plume juste et acérée de Nar8, j'en suis à ma toute première participation, aussi je vais faire de mon mieux, cependant je ne me permettrai aucune critique sur la syntaxe, le vocabulaire... Mais ptet un peu si  les "coquilles" piquent vraiment les yeux. Je ferai mes commentaires en HRP et même si je connais déjà certains narrateurs, j'utiliserai le vouvoiement pour tous !)

Je donne un style un peu ironiques à vos commentaires mais rassurez-vous, tous les textes m'ont plus à leur façon... Si un de mes commentaire risque de blesser quelqu'un, je m'en excuse et c'est bien loin d'être le but ! 
Bonjour !

J'ai relu plusieurs fois l'introduction de votre texte avant de comprendre que le héros était une sousouris, voilà pourquoi, elle parlait des géants avant d'être victime, ou pas, des émanations volatiles ! Bien joué ! J'adore le concept !

Si je vois l'effet du gaz sur les autres protagonistes, je n'ai pas cette impression sur la petite héroïne, pas trop sur le Iop également et c'est dommage... L'idée était intéressante ! On parlerait donc ici d'affronter la faim et la peur de mourir  en fonçant droit dans le piège ?

Non, je n'ai pas tout compris, là ! N'étions-nous pas censé(e) affronter nos peurs ?

Ah non, c'est moi, je passe... Cependant n'hésitez pas à me critiquer ! Les remarques constructives nous font grandir !

Bonjour !

Je pensais que tout le récit devait se dérouler dans la maison hantée... Sans doute, une erreur de ma part, toujours est-il que j'ai à peine survolé cette première partie, néanmoins rassurez-vous, j'en ai compris l'essentiel !

Serge a eu de la chance, son imagination lui a permit de découvrir le grand salon sans devoir dénicher, auparavant, un passage dérobé... Guidé par ses sens auditifs... Joli !

Une créature de rêve qui l'invite à exercer son talent, c'était bien pensée... une oeuvre à quatre dotée d'une immersion sonore, bien joué ! Nous sommes en plein rêve avec cette muse dans le regard de laquelle il se noie... La peur de l'échec semble disparaître, il ne s'agissait donc pas de ça...

Le rêve continue, les grands concerts, l'enfance et soudain il vire au cauchemar déchirant impitoyablement l'outil de travail de l'artiste... C'est là, la véritable peur à affronter ?

Incapable de parler, de crier, Serge ne peut que subir, comme envoûté par sa partition qui l'oblige à jouer jusqu'au paroxysme. Le couvercle du piano qui dévore sa muse et ses propres mains, comble de l'horreur... Puis tout s'arrête, redevient normal et on a droit à une prise de conscience... Serge perd connaissance et est réveillé par le contact dur et froid d'une friandise que mon héroïne a lancé dans son délire, j'espère que Serge n'a pas souffert...

J'ai apprécié cette ascension progressive rythmée par la musique trop courte du morceau associé, bien qu'à part la peur de l'échec, par rapport à l'envie de Serge de raccrocher pour devenir ébéniste, je n'ai pas saisi, vraiment, comment il avait pu affronter ses peurs ? L'horreur devient insoutenable et il s'évanouit... 

Bonjour !

Là encore, je pensais que le récit devait se dérouler à l'intérieur de la maison... J'ai quand même fait l'effort de lire "L'avant la propagation du gaz"

Des masques ? Serait-ce ? Ah le masque du psychopathe... Votre héros est donc un Zobal à moins que je ne me trompe... Poursuivons !

La peur d'un masque qui n'est pas le sien ? Pourquoi pas ? Ah il faut tomber le masque, être soi-même et non un Douzien sans peur qui se cache derrière une quantité de masques interchangeables selon ses besoins... L'idée est bonne mais pas assez développée... Votre récit est trop prévisible,  je suis déjà à la fin et j'ai à peine frissonné.

Enfin votre "Guy" a eu le courage de retirer son masque... Quelques amorces qui auraient pu pousser l'horreur plus loin, comme, le miroir, les masques des autres, la perte de son caractère unique...

Continuez à écrire, pensez à utiliser un correcteur et vous ne pourrez que vous améliorer, courage...


Bonjour !

Votre récit étant une participation hors concours, j'y reviendrai par après...

Enfin, j'ai lu votre récit d'une traite... Ces miroirs sur le passé, quelle superbe idée... Ca me fait penser un peu à tous les stades ressentis lors d'une perte tragique ou non... Lynne est bien partie à la fin ? Mais partie où ? Ocrine l'a-t-elle tuée dans une crise de colère où elle perd bien évidemment le contrôle ?

Ocrine, c'est donc vous ?  Ou plutôt, la bête !

Comme vous n'en êtes pas à votre première participation, pardonnez-moi de ne pas vous connaître ! J'ai manqué cruellement de temps et je pense à réparer cette lacune dans  un futur proche... J'ai pas mal de lectures à rattraper.

Lynne, c'est donc votre tendre amour ?  Celle qui vous permettait de combattre la bête et vous l'avez blessée physiquement, d'où les regrets... Les miroirs !

Mais quelle est donc alors votre peur ? Celle de ne pas pouvoir contrôler ces instincts bestiaux ou juste celle de faire face à Lynne ?

Votre récit est superbement écrit, il m'a entraînée dans les confins de la conscience de votre personnage... J'étais un peu comme une voyeuse en vous regardant évoluer dans ces souvenirs... Parfois mal à l'aise, je n'aurai pas dû être là... C'est une prise de conscience, un travail sur soi... Une mise à nu de votre esprit et moi je suis de trop, je me sens l'observateur dans cette maison...

Lynne dans le tableau... Joli final ! Elle hante votre Ocrine, au point d'apparaître dans les endroits les plus improbables !

J'ai adoré votre style d'écriture, merci pour cette leçon !

Merci aussi pour avoir repris pieds, par la pluie de friandises de ma Féca !
Bonjour !

Bon, je dois décidément avoir tort mais une fois encore j'étais persuadée que l'entièreté du récit se passait à l'intérieur de la maison ! Vu la taille de la première partie,  je me dois de la lire !

Un fantôme, allez ça commence bien en période d'Halouine... Non ! Que vois-je ? Vous n'êtes pas sérieuse ? Hannibal Smisse mis en scène ? Le "Hannibal Smisse" Ouch ! Il est pourtant bien écrit dans le règlement, que nous n'avions pas le droit de faire interagir des personnalités du Background de Dofus ! Dommage, c'était pas mal engagé, bien qu'à l'extérieur de la maison !

Il nous reste... La Maison... Benoît n'a pas l'air d'avoir besoin de gaz pour sombrer dans un délire, il n'aurait pas dû passer au bar avant ! A moins qu'il ne mette les effets du gaz sur le compte de l'alcool passablement éméché qu'il est...

On le croirait dans un lieu ordinaire, genre un piano bar, lorsque soudain le barman lui donne d'atroces conseils qui le forcent à fuir... Du moins le croit-il...

Jusqu'aux deux dernière lignes... Je me demande à quel moment il va réellement affronter ses peurs ? Puis ce final qui nous révèle qu'il n'en aura jamais l'occasion !

J'aurai pu le comprendre en lisant qu'il s'échappe, car il faut tenir jusque l'aube, elle serait venue bien rapidement, trop vite.. Votre récit est à sa fin alors que moi je reste sur ma faim !

Bonjour !

Tout d'abord, soyez rassuré(e), je ne vous en veux pas d'avoir pris ma Disciple de Féca pour un jeune homme dans la première version, l'erreur est corrigée donc commençons...

Oh un autre passage secret, mon héroïne ignore elle-même comment elle a déclenché le sien et apparemment l'absence des cocons ou de la topologie en longueur me prouve que ce n'était pas le même ! Cependant, c'est logique, puisque tout se passe dans l'imagination des protagonistes... 

Reprenons... Un chandelier vide, un pan du mur qui s'ouvre sur un couloir interminable où l'angoisse monte en crescendo, le cri du vase, le froid, l'absence, lui aurait-on volé son âme ?

Oh non pas son âme... Son esprit sans doute par l'effet du gaz mais surtout "les voix"

La solitude, la peur d'être seul... Serait donc celle qu'il doit combattre ? Ce néant qui s'ouvre devant lui dans trois destins possibles et impossibles à la fois... Pauvre Kelsier qui se cramponne à  un socle de bois pour lui permettre de revenir dans la presque réalité... 

L'entité angoissante de part sa présence, Serait-ce le pauvre Benoît qui a déjà rendu son dernier soupir sur le sol froid de la cave ?  On s'attendrait à voir l'apparition l'agresser, mais on lieu de cela, on coupe court au suspens... Retour en arrière, tout semble tellement plus bienveillant et retour dans la salle alors que le gaz a cessé de faire effet... 

Encore un récit où des idées auraient pu être plus exploitées, Ce couloir très long, beaucoup trop court en soi... J'ai vraiment apprécié la course dans le couloir pourtant je reste sur ma faim, j'avais envie d'en lire plus !

Merci d'avoir fait intervenir mon personnage dans votre récit, bonnes intégrations de certains autres, notamment du Zobal sur sa chaise !

Bonjour !

Ah c'était payant pour entrer dans la maison ? Ma Féca ne l'avait pas remarqué, mais comme je ne reconnais personne dans votre récit, c'était sans doute une autre maison  !

Soit ! Un conte d'Halouine, parfait, j'aime les histoires...

Honnêtement, je ne sais que dire ? Si votre participation se voulait hors concours j'aurai pu comprendre, mais là !

C'est un récit que l'on pourrait se raconter au coin du feu un soir d'Halouine truffé de clichés, de héros inconnus... Où sont donc les véritables héros de cette soirée ? Le Sram voleur, le Iop vétérinaire, la Féca hystérique, le Zobal en introspection, le pianiste démotivé, l'imbibé d'alcool et Keisler ?  (Sans oublier les protagonistes du texte de "Voyageusedesreves" dont je dois encore relire leur histoire...)

J'aime les légendes, mais je n'ai pas accroché, désolée ! Cependant n'arrêtez pas d'écrire ! Dans un autre endroit, j'aurai pu peut-être m'y intéresser... Le texte reste très plaisant !
Bonjour !

Très vite, puisque nous sommes dans une crypte... Je comprends que votre Ecaflip sort de son cercueil. Bien joué... On commence donc par un aléas de la claustrophobie avec la peur d'être enterré vivant... Peur bien légitime en vérité...

Alors qu'il se croit seul et en sécurité, les couvercles des sarcophages s'ouvrent libérant toutes sortes de goules et le héros sombre dans la frayeur la plus totale... Pas le temps de le voir réagir que déjà le responsable supposé retire ses visions de son crâne, l'abandonnant, prostré...

Ah je suis déçue, je voulais en lire plus... Et votre héros  ou anti-héros n'a même pas levé le petit doigt pour tenter de dominer sa peur comme demandé dans les règles.

Je suis perplexe quant à l'emploi du fermier Halouine en tant que kidnappeur et le Méryde Asid comme pourvoyeur de terreur... vous avez franchi la limite de la déviation du background de Dofus... N'étaient-ils pas censés rester dans le Potager ?

Par contre, l'intégration des personnages précédents en utilisant le flashback était bien pensée !
Bonjour !

Malgré le caractère gras utilisé sur tout le texte, j'ai fait l'effort de le lire !

Les voix qu'elle entend en vers sont sans plus angoissantes que si elles elles n'étaient que des phrases... La mise en page de ces derniers aurait sans doute apporté plus de lisibilité et donné, aux visiteurs du Forum, l'envie de lire votre récit... En l'état actuel, ce caractère gras, je dois en faire abstraction pour tenter de le digérer...

Allez reprenons... Donc ces voix essayent d'insuffler la peur de perdre son règne à la Reine. Ajoutons, une amie en danger, puis, un livre envoûté... Trois ingrédients qui auraient pu composer une épouvantable recette pour concocter la terreur ! 

Mais Reine écrit en vers pour remplir les pages blanches du livre et sauver son amie. Elle s'accuse, se met à nue, dénonce ses impairs et s'évanouit... Oh encore une !

Reine reprend conscience réveillée par son amie qui a été sauvée et dans le miroir... Elle découvre que ce n'était pas le fruit de son imagination...

Hum, il y avait là une idée pourtant intéressante à développer et vous l'avez laisser s'échapper... Le livre qui se nourrit de vos peurs !

Grâce au début, je sais que nous sommes dans la maison où le gaz se répand... Ensuite c'est le chaos, j'ignore où se trouve Reine de Merkator... Où sont donc passé  les autres participants ?

Est-ce juste en se dévoilant au livre qu'elle a affronté ses peurs ? Je n'en suis pas certaine...

La conclusion qui laisse supposer qu'il y a vraiment une entité qui s'amuse au dépend des Douziens m'a fait frissonner... Si, si ! Cette voix lui intimant le silence ! Bravo !

Bonjour !

Vous participez hors concours, cependant je ne me permettrait aucune critique... D'autant plus, depuis que j'ai compris l'utilité des trois tableaux de ce texte... C'était vraiment bien joué et en plus j'ai pu y redécouvrir ce mot si peu usité de nos jours pour ce genre de crime : "Vénéfice" qui aurait sans doute fait la fierté des moines de l'inquisition en son temps... Une pure merveille !
Bonjour !

Croyant toujours que tout le récit devait se passer dans la maison, je comprends que ce passage était sans doute nécessaire, afin de comprendre les activités ludiques de votre héros...

Achlus Fowler, a pris soin de se déguiser, bravo de l'avoir indiqué.. Personnellement, ma Féca portait ses atours d'Halouine, à l'image de Malice, et je n'avais pas jugé utile de le préciser...

Soit ! Continuons... Beaucoup de personnes semblent avoir eu une absence sous l'effet du gaz, et voilà qu'enfin votre héros émerge... Un mécanisme actionné en tentant de se relever et le plafond qui descend, j'adore... Cette sensation d'être acculé à une mort inexorable, tandis que mon personnage y échappe sous ses yeux ajoute à la scène ce sentiment d'impuissance qui s'allie à sa panique... Surtout lorsque ce même pan de mur refuse de s'ouvrir pour lui !

Qui n'a jamais fait ce cauchemar oppressant où les murs se rapprochent vers vous ? Après la menace de la crêpe, voilà celle de la feuille de parchemin... Je me demande juste comment le plafond ne s'est pas arrêté de descendre ? Le délire d'Achlus défie, là, les lois de la physique...

Sa prise de conscience aurait pu juste lui faire comprendre que c'était sa réalité, mais c'eut été dommage de s'arrêter en si bon chemin,. Le jeune Sram allait-il finir en poussières comme les autres qui ne semblaient aucunement se soucier de leurs desseins ?

Ah bien joué, son destin semble lié au jeu, alors qu'il est là pour trouver de nouvelles inspirations ludiques... Bien vu, l'idée cachée dans le nombre de mots, il fallait y penser ! Difficile de réfléchir sous l'emprise de l'affolement... Surtout, quand on n'en a même perdu la parole, confiné dans ce carcan qu'est devenu le manoir. (Enfin j'espère ne pas me tromper en pensant que les murs agissent comme une sorte d'étau qui comprime sa poitrine, le doute me prend, en pensant au miroir pour lequel il reste suffisamment d'espace)

Trouver enfin la solution de l'énigme était-ce sa façon d'affronter ses peurs ? Je n'en suis pas convaincue... Votre récit après l'émanation du gaz avait si bien commencé... Un peu trop court à mon goût, une très bonne idée qui aurait pu être développée... Avons-nous tous commis cette erreur ?
Bonjour !

Là je vais plagier Nar8, je me souviens pourtant qu'elle a bien insisté sur "c'est Octolliard, Si si c'est vrai !"

Passons... Il fait nuit... Parfait ! Alors pourquoi c'est le matin lorsque votre personnage entend ce cri ? J'ai dû raté un épisode quelque part...

Ce n'est pas le matin, nous sommes bien ce soir d'Halouine, j'avais promis de ne pas parler de syntaxe. Là, je ne peux me retenir, vous la maniez avec brio... Ces phrases qui s'essoufflent, le rythme qui s'accélère et moi qui frissonne au son de cette voix qui percute les oreilles de votre héros... Est-ce à cause de l'image du gosse qui n'a rien à faire là ? C'est dérangeant de le penser victime des émanations de gaz lui aussi ! Mais je m'égare...

Jolies les intégrations des héros, présents dans le manoir, dont vous avez déjà pu découvrir l'histoire...

Le suspens est mené de main de maître faisant appel à tous vos sens, j'adore ! Je relis une seconde fois, je pleurerai presque sur le corps de cet enfant déguisé pour Halouine. Pourtant je ne comprends pas : "Az ne bougeait pas... à genoux, devant moi, me tournant le dos. Les mains dans le dos... Les mains attachées dans le dos. Une peau blanche, livide. Un manteau de plumes noires." Pourquoi ? Comment ses mains avaient-t-elles été attachées ? 

Le délire provoqué par le gaz qui le ramène à un autre soir d'Halouine, c'était bien joué ! Bravo ! Le crime impardonnable qu'il commet lui-même ce fameux soir est le paroxysme de votre récit... La chute de l'histoire qui le ramène à la réalité aussi brutalement et cette culpabilité qui le mine...

Là où j'ai encore des difficultés à comprendre c'est l'évocation de la déesse Sacrieur que vous tenez pour responsable... Pourquoi ?

Bonjour !

Le récit est censé se passait à l'intérieur ? Non ? Bon je passe, l'introduction où l'on apprend que votre Pio s'est perdu devait être nécessaire pour justifier de son arrivée dans cette maison !

Pourquoi devrait-on tous s'évanouir lors de l'inhalation du gaz ? Ma Féca a juste vu se dessiner sous ses yeux une de ses hantises... Mais soit !

Pour Pio, tous s'évanouirent et lui aussi... Quand il reprend conscience, les voix prennent en otage sa famille... Oh l'angoisse ! Malheureusement je perds le fil et le sens de l'histoire par rapport aux règles d'écriture lorsqu'il s'agit de résoudre une énigme... Il y en a un autre qui y avait pensé avant et ça avait mal tourné...

Ah, ça devient intéressant des baies vitrées qui le sépare des griffes et des crocs de monstres redoutables, les baies qui se descendent à chaque fois qu'il commet une erreur... Il n'y a pas que sa famille qui est en danger ! Bravo !

Émettre des hypothèses à la craie, pourquoi pas ? cependant je cherche encore, à quel moment votre héros a affronté ses peurs ?

Et où sont donc passés les autres protagonistes ?
Bonjour !

Perdre un enfant ! Quelle angoisse ! Voilà pourquoi le gaz ne semble pas avoir d'effet sur votre héros. Sa plus grande peur, c'est ça et elle pourrait être tellement réelle...

Utiliser le Sram voleur pour justifier de sa présence en ce lieu avec ce bout de chou qui suce encore son pouce et qui n'aurait rien à faire en ces lieux et à cette heure  ! Bien joué

vous m'avez tenue en haleine tout le long de votre magnifique récit ! Juste une petite, très minime remarque... Il me semblait avoir lu qu'il mettait sur l'enfant une veste en poils de sanglier et il la retrouve sous un manteau de laine de boufton noir ? Je n'ai pas trouvé l'explication de ce prodige...

Mais ce n'est qu'une peccadille, je tremble encore pour la petite Maryse alors qu'elle dormait paisiblement pendant que son papy se battait contre ses démons intérieurs... Pas besoin de créatures de Rushus pour lui ! J'ai eu peur un instant qu'il n'occulte Maryse de sa mémoire, perdant ses souvenirs sous l'effet insidieux du gaz... Heureusement, il a pu faire face ! 

Merci d'avoir intégré à votre histoire ma Féca hystérique qui lance des friandises à tout va ! Aucune n'a percuté la petite endormie, bien heureusement ! 
Bonjour !

Pfiou ! Ce fut tellement difficile !  Si vos héros se sont perdus dans le labyrinthe, mes yeux se sont égarés à plusieurs reprises dans les méandres de votre pavé, perdant ma ligne, la cherchant, y revenant pour finalement réussir avec déception à en trouver le mot final...

Déception oui !  Et peut-être soulagement aussi, quelque part, que ce soit enfin la fin... Essayons de tirer tout cela au clair...

Nous avons donc un groupe d'aventuriers prisonniers dans un cachot, ça commence bien ! Si ce n'est le manque d'aération... Oui bon c'est une prison ! C'est sans doute normal de s'y sentir oppressé ?

Je suis juste une lectrice, comme tant d'autres, et ce n'était pas ce sentiment que je recherche... Pitié, écrivez en paragraphes, vous y gagnerez en lisibilité...

Soit, le combat contre les rats Strubiens, les voix et enfin l'entrée du labyrinthe... A moins que ce ne soit indiqué quelque part, je ne pense pas que l'on puisse reconnaître un dédale avant d'y pénétrer soi-même et d'en avoir parcouru quelques détours !

Passons... Des bouftous ? D'halouine j'espère... Un enlèvement, des menaces... Le marchandage de la vie de l'Eniripsa... On se réveille, chouette !  Que va-t-il se passer lorsque l'Ougignak refuse de laisser la récompense de l'ermite ?

Hein ? Quoi ? Comment ? Un micro-onde ? Vous rigolez ! J'arrête là, la torture... Non le texte est encore long à mes yeux... Courage, je vais y arriver !  Passant du coeur de la maison à quoi ? Votre chambre à coucher ? 

Où est passé le manoir hanté et les protagonistes qui y sont entré, en même temps que vous ? Je suis déçue ! Ah oui je me répète ! Et mes prunelles ne vous remercient pas !

Quelques bonnes amorces cependant qui auraient pu être exploitées... En plus ce n'est pas mal écrit...

Bonjour !

Bien, l'usage du correcteur n'est pas interdit ! Soit je lis, j'avance, mes yeux piquent... Bon je laisse là toutes ses coquilles pour ne parler que de "La voix est close..." , imaginez ma surprise alors qu'elle est pourtant bien là, et pour longtemps apparemment ! Vous vouliez parler de "la voie !" Je présume ?

Donc votre héros, sous l'effet des émanations se trouve dans une grotte aussi immense qu'une cathédrale... Et cet air entêtant qui ne me quitte plus :  "Illll est venuuu le temmmps des cathédraaaaaleeees..." C'est malin !

Ses pas résonnent sur le Pont de pierre sous forme d'éclats de voix, j'imagine l'effet produit dans le silence et je cherche à comprendre comment plusieurs jours peuvent se passer en cette seule nuit d'Halouine...

Ah ! Oh ! Euh ! Non ! Vraiment ! Que d'interjections pour résumer un hors sujet... Et pas touche au Bandit Fine Lame, laissez lui ses véritables origines !

C'était un bon début de délire avec ce temps des cathédrales... Cette transformation mégalo de la maison par la seule force de votre imagination....

Dommage que votre histoire me laisse sans voix... Oui décidément, la voie est close et le restera sur ce fou sanguinaire qui a perdu sa voix un soir d'Halouine !

Dans un autre registre, l'histoire serait peut-être passée... Toutefois, ce soir là votre personnage est devenu "Le roi des Fous"... Bah oui !  Après "Le temps des cathédrales" ça coulait de source !


Bonjour !

Pitié ! Au secours ! Encore un pavé ! Courage, je vais y arriver !

Ah y est ! J'ai tout lu d'une seule traite, ou presque, et j'en suis essoufflée... De jolies images, du suspens, il y a de quoi faire un conte lugubre... Oucht ! On ne se réapproprie pas les personnages du background officiel !

Allez, j'avoue, j'ai frissonné sous cette atmosphère pesante, malgré le manque de clarté du texte réduit à un seul bloc informe... C'était bien parti !

Puis, on fait comment pour s'asseoir sur une chaise si on n'a plus de jambes ? A la limite, il aurait pu se hisser à la seule force de ses bras... J'ai décroché, perdu ma ligne à ce moment là !

Ahaha, la morale de l'histoire c'est donc qu'il faut savoir se remettre en question ? Et votre Sram, à quel moment a-t-il pu affronter sa peur de perdre ? Il a perdu !

Comment les Douziens peuvent-ils sortir du manoir ? C'est impossible, le récit doit se passer en huis-clos... Admettons, qu'ils disparaissent, juste pour lui, car ils étaient issus de son imagination... Et son ami ? Il avait pourtant l'air bien réel !

Vous avez fait l'effort d'intégrer quelques personnages, pourtant je me sens perdue dans votre bâtisse et laissez donc Halouine dans son Potager, il ne vous a rien demandé !

Il n'aurait sans doute pas fallut grand chose pour un faire un bon conte d'Halouine, persévérez et PITIE... Aérez votre texte !
Bonjour !

Plus j'avance et plus je pleure sur ce passé, cet instant si bref qui tranchant comme une lame m'a fait perdre mes mots que je retrouve au fil de votre récit... Merci ! Quelle richesse de vocabulaire... Ah oui ! J'ai promis de ne parler que de l'histoire, mais ça valait le coup de le souligner !

Sa plus grande peur, son père, qui revient la hanter comme dans ses souvenirs ! Ce paternel... Non ce bourreau qu'elle a fini par occire... Son spectre qui se dresse à présent devant elle... Sa façon de la torturer pour  la pousser à le tuer, une seconde fois...

Les intégrations des autres personnages ne sont pas oubliées, elles sont subtiles et bien placées...

Alors pourquoi le soufflet ne monte-t-il pas ? Pourquoi les battements de mon coeur ne peuvent s'accélérer pendant cette fuite éperdue ? Ce combat, qui aurait pu me tenir en haleine ?

Quelques phrases qui s'essoufflent, en même temps que l'espoir disparaît, pour revenir en force ,avec son regain d'énergie, je veux encore y croire !

Le coup d'épée final, où tout parait perdu et ce réveil adossée à la Comtoise, où elle prend conscience que c'était seulement, les conséquences du volatile qui a envahi ses poumons !

Elle a affronté sa peur, c'est indéniable, elle a gagné ! Moi, je reste sur ma faim... Il n'aurait pas fallut de grand chose, pour faire de votre histoire, un festin !

Bonjour !

S'il me faut aller lire, une autre participation, dans des récits antérieurs, pour comprendre votre histoire, je me permets d'y revenir plus tard... En dernier ? Non ! Cependant, presque, je le ferai juste avant de lire les participations hors concours...

Je me demande, à présent, s'il était vraiment nécessaire que je découvre les péripéties de vos personnages dans la région de Saharach, soit, c'est fait ! Cette partie là, je la passerai sous silence...

Je ne suis pas une fervente admiratrice de Sammy et Scooby, bien que j'ai crû les reconnaître dans votre récit... La rémanence perdure et remonte bien loin dans le temps ! La mise en scène contribue à me les rappeler furieusement... Bien trouvé !

On mène l'enquête, alors, avec vos personnages, et on court partout... Un bémol, cependant, la première pièce du manoir est un huis-clos... Il aurait fallut évoquer un passage secret découvert, par accident, à la sauce Scouby Doo, par votre équipe pour arriver dans cet énorme imbroglio de pièces et de couloirs en tous genres...

La résolution du mystère, bien sûr, et les coupables qui disparaissent en laissant un indice que le majordome jurera ne pas connaître !

Oui tout y est, les courses poursuites, trop courtes, je revois le dessin animé et les jambes qui s'accélèrent... Difficile à écrire ça !

Cependant, où sont les autres protagonistes ? A part jouer aux détectives, à quel moment vos héros ont-ils affronter leur peur ?
Bonjour !

Votre récit participant hors concours, j'y reviendrai par après !

Oh le steamer qui méprise Halouine et devient le bras et la voix de cette machination... Bien joué, il fallait y penser... J'ignorai que l'on pouvait se placer de l'autre côté...

Que de travail à mettre en place pour terroriser de braves Douziens. Votre personnage croyez pouvoir s'en amuser, être assez fort ou méprisant pour ça !  Pourtant, c'en est trop, il ne s'attendait pas à ce spectacle... Il a envie de se laisser aller, de sombrer lui aussi dans cette folie qui s'est emparée des visiteurs... Beau retournement !

J'adore votre façon de raconter, de voir d'un oeil non affecté par le gaz, les participations des autres protagonistes et ce réveil parce que ma Féca, complètement hystérique, crie "C'est Halouine !" Merci

Bonjour !

Un jeune Sram rose qui n'a peur de rien... On va bien voir ! Ah ! Mais elle croit que ce sont des gosses qui s'amusent, le gaz ne serait qu'un fumigène leur permettant des "apparitions" bien qu'apparemment il n'en est rien ! Elle a envie de leur faire peur, et en ricane déjà, en pensant à la tête qu'ils feront !

Evaporée sa belle assurance, quand elle constate que ses pouvoirs ne fonctionnent pas en ce lieu dit hanté. Et la prise de conscience, "une Sram sans pouvoir n'est rien !" En êtes-vous bien certaine ?
Les clins d'oeil aux autres participations sont bien intégrées dans votre récit, je ne parviens pas à accrocher, Je suis ses pensées, ses actions, ses péripéties et je m'égare...

Fantomine, puisque tel est son nom, ne réussit pas à me surprendre, même, lorsqu'elle suppose que sa peur est le fait d'Asid, le Méryde qu'elle avait affronté avec succès dans la soirée, dans le Potager, où le fermier Halouine l'invite chaque année...

Elle s'écroule alors, submergée par la panique, jusqu'à ce que le gaz arrête de faire effet... Encore une héroïne qui n'aura pas tenter d'affronter sa peur... J'ai à peine frissonné, je ne connaissais pas Fantomine,  je vais sans doute chercher à en savoir plus sur elle, à présent, afin de pouvoir mieux la cerner une prochaine fois !
 
Bonjour !

Je vous avouerai que j'ai glissé sur votre histoire, déplorant le détournement de personnalités connues, jusqu'à ce que vous commenciez à utiliser la seconde personne du singulier... J'avais déjà lu des récits de rêves, ou de cauchemars, écrits de cette manière, parfois avec succès, parfois pas...

Dans votre cas, c'est réussi, je reste suspendue aux lèvres de votre narrateur, mon coeur s'emballe, je frissonne, ne perd pas le fil vous accompagnant dans votre "descente" à travers les destins éphémères des autres personnages déjà entrés en scène.

Le rythme s'accélère et c'est bien ressenti dans votre manière d'écrire pour s'essouffler, puis se ralentir vers la fin... Où, je n'ai pas tout compris ? Cet enfant n'aurait donc pas quitter le domicile familial, et seule, son imagination, aurait anticipé, dans un mauvais rêve, ce qui aurait pu arriver ?



*****


Voilà, j'ai terminé mes petits commentaires, merci à tous les participants mais également aux membres du Jury et organisateurs... J'ai pu y découvrir des textes superbes, autrement qu'en les survolant, comme on a parfois tendance à le faire. Prendre le temps de vous lire, et vous relire, pour tenter de comprendre les délires de vos personnages...

Je n'ai pas la prétention de savoir écrire, en vrai, je réapprends... Mais c'est une autre histoire, que je ne vous conterai pas ! Me prêter à ce petit exercice, m'a obligée à sortir de ma zone de confort ,dans laquelle, j'étais pourtant restée lorsque j'ai rédigé ma narration...

Bonne chance à tous les participants !
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Score : 15128
Merci pour ce retour, Clan-des-Selenytes !

Fantomine est tout simplement mon personnage principal (le 1er que j'ai créé sur Dofus) : un Sramette rose. Je l"ai choisie pour ma 1ère participation aux RI et, depuis, j'ai décidé de continuer à m'en servir :
  • parce que c'est ce que j'ai toujours fait depuis que je joue à Dofus ; wink
  • parce que cela fait un fil conducteur entre mes différentes participations ;
  • et, surtout, parce que cela me rajoute une petite contrainte (bien qu'elle ne soit pas énorme) et que je pense que c'est nécessaire pour un faire un travail d'écriture intéressant.

Pour reste (comme pour Paglopglop), je suis désolé de ne pas t'avoir convaincu. Mais, l'un des intérêts de ces RI réside - justement - dans le niveau d'exigence des lecteurs et je te remercie d'y contribuer. Et puis, j'aurais dû y consacrer plus de temps, je le reconnais... sad
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Score : 160
Merci Paglopglop pour tes retours toujours aussi constructifs et si construits.. Ravi que mon récit t'es plu. Je tiens à m'excuser pour l'erreur dans l'orthographe du mois qui malgré ma relecture m'a quand même échappé. J'abonde dans ton sens quand tu me dis que j'aurais pu accentuer les effets horrifique de mes descriptions des différents types de goules. A posteriori il est vrai que cela aurait apporté beaucoup. Mais comme pour la fin un peu abrupte de mon précédent récit des RI précédents cela provient de ma peur de dépasser le nombre de caractères autorisés. En effet j'ai écrit ces 2 participations directement dans le forum, afin de pouvoir les mettre en forme correctement et j'avoue que je n'ai pas trouvé le moyen, s'il existe, de contrôler le nombre de caractères utilisés dans nos messages. En ce qui concerne le Méride je me suis posé la question de savoir si je devais vraiment le considérer comme un véritable PNJ sachant qu'il n’apparaît réellement dans le jeu ,qu'une fois l'an, dans le temple de l'almanax. Au vues de l'intérêt que son apparition apportait à mon récit, j'ai décidé de prendre le risque !
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Score : 8527
Coucou !

Je t'en prie, la facture est en cours de rédaction, je te l'enverrai à l'adresse habituelle... wink

Même présent une seule fois en jeu tous les quatre ans, un personnage issu du background officiel ne peut et ne doit pas être manipulé par nos soins. Les Mérydes ne font pas exception à la règle... ^^

Concernant le décompte des mots, la seule solution que je vois est celle de copier-coller ton récit sur un traitement de texte (le forum officiel ne possédant, comme tu l'as remarqué, aucun outil de dénombrement)... sad

Tiens, profitons de ta présence : comment as-tu eu vent de l'existence de cette septième édition des Récits d'Invention ?
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Score : 160
Merci pour ton retour a toi aussi Clan-des-selenytes, comme pour ma réponse à Paglopglop, je justifie l'utilisation d'Asid, le méride de la peur, par une présence en jeu quasi nulle. J'ai donc imaginé son apparition à un autre moment que sa présence effective en jeu. Il n’effectue pas d'autres tâches que celles relevant de ses attributions, je ne pense donc pas avoir dénaturé le personnage. En effet il reste dans son rôle en insufflant la peur chez les Douziens, cherchant quelqu'un ,capable justement, de surmonter celle -ci. Par contre pour Halouine je ne l'utilise pas vraiment... Mon personnage le soupçonne d’être responsable des enlèvements, mais au final il s'avère qu'en fait il s'agissait d'Asid.
Pour mon personnage : lorsqu'il est mis face à sa plus grande peur, un vrai phobie, c'est à dire les goules, il panique et perd finalement pieds. Sa peur est si grande qu'il sombre dans une sorte de catatonie et que son esprit se replie sur lui même. le sujet n'exigeait pas que nos personnages parviennent forcément à surmonter leur peur! Confrontés à leur plus grande peur il devaient simplement tenter de la surmonter, sans précisions sur une quelconque réussite.
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Score : 2059
Bonsoir, je viens de relire l'intégralité des règles... En effet, il est écrit : « Arriverez-vous à surmonter vos peurs ? »

Je trouve quand même dommage  que ton personnage ait été annihilé par sa peur des Goules... Son combat aurait pu être très intéressant à découvrir !

Je comprends mieux l'emploi d'Asid, le Méryde de la peur. Cependant, tu aurais sans doute pu juste préciser que c'était par son influence en tant que Méryde... Car dans ton histoire, on penserait qu'il est bien présent sur les lieux... Lieux, ceci dit, que tu peux situer où tu veux, ça ne changera rien à la narration de ce qu'il se produit à l'intérieur de la maison !

Merci pour ton retour et n'hésite pas à critiquer ma participation !
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Et en ce qui concerne ma localisation du manoir à l'orée de la forêt des abraknydes, elle provient de l'illustration donnée dans le 1er sujet des RI qui devait nous servir de référence! En effet, l'illustration du manoir utilisée est celle de la bâtisse que l'on peut trouver en jeu, à l'orée de ladite forêt. C'est pourquoi je me suis permis de l'utiliser, car on le reconnaît parfaitement et sans aucuns doutes possibles.
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Score : 1870
Boooooooon, c'est l'heure des.... commentaires !


Je commence par deux choses :
  • 1) J'ai lu certains commentaires de Paglopglop et de Clan-des-Selenytes, mais pas tous ! Il est donc tout à fait possible que je redise des choses que vous aurez déjà lu concernant vos participations. Je m'en excuse d'avance !
  • 2) BRAVO A TOUS LES PARTICIPANTS ! C'est même ça que je devrais mettre en premier ! Bravo et merci !! C'est grâce à vous que ces Récits d'Invention sont un succès ! C'est du beau travail, déjà, que de s'y mettre !

Allez, sans plus attendre... allons-y !


Toko-Rakle
 
J’ai beaucoup aimé l’angle que tu as choisi pour ton récit. J’ai mis un moment avant de réaliser dans quel corps tu me baladais, même en pressentant quelque chose de particulier. C’était un point de vue intéressant que celui de cette sousouris et le travail sur la différence de taille appréciable ! Ce jeu sur les sons environnants était aussi bien trouvé !
Il n’était pas facile pour toi d’exploiter les autres récits, pour la simple et bonne raison que tu n’avais que celui du jury sur lequel te baser, mais tu n’as pas manqué d’y faire référence, de façon détaillée et en respectant le texte en question.
On peut noter la répétition de « géants » à de nombreuses reprises. J’ai pu voir que Paglopglop l’avait déjà mentionné, que tu en a conscience, nul doute qu’à l’occasion d’une -je l’espère- prochaine participation c’est un point que tu auras à l’œil ! En dehors de ça, le texte est correct au niveau de la langue. J’ai tiqué sur certains changements dans les temps du récit à quelques reprises, mais rien de dramatique non plus !

C’est donc dans l’ensemble une bonne participation ! Je suis étrangement soulagée du sort final de cette petite sousouris !

 
Clan-des-Selenytes
 
Pour le coup, on attaque directement, on plonge dans l’action dès les premières lignes de ton récit ! Pas de réelle introduction, de présentation de ton personnage, mais c’est quelque chose qu’on oublie assez rapidement, entraîné que l’on est par les péripéties du récit. Et pas une seconde de répit pour cette pauvre demoiselle, qui enchaîne les mauvaises rencontres à rythme effréné ! Probablement parce que je partage sa phobie, j’ai bien frissonné en me laissant aller à imaginer tout cela. J’ai aussi particulièrement visualisé ton personnage en train de se débattre contre le vide au milieu des autres invités de la maison. Délicieux !
Pour la forme pure, je n’ai pas relevé beaucoup d’erreurs dans la langue, elles sont minimes et ne m’ont pas vraiment gênée. J’ai bien ri avec le « fripé comme un pruneau qui aurait macéré dans le chaudron de Mériana », je l’avoue, c’était bien imagé !
Tu as réussi à intégrer rapidement les deux précédents textes au début et à la fin de ta participation. C’est un bon point évidemment, même si j’avais l’espoir de voir les récits s’entrecroiser un peu plus. C’était peut-être compliqué puisque qu’une partie des aventures vécues par ton personnage se déroulent dans un espace assez mouvant. On traverse avec elle des lieux multiples (peut-être est-ce uniquement dans sa tête). La maison m’a semblée grande et dangereuse au cours de ton récit, c’était à la fois agréable et perturbant.

C’était pour moi une bonne participation ! Le final, qui apporte une certaine « légèreté », m’a bien plu et m’a marquée (comme il a sans doute marqué un certain nombre d’entre nous, au vu du nombre de fois où il a été repris dans les participations suivantes !).




RaphaelLeMeurdeBretagne
 
Une entame au présent pour un passage au passé simple dès le second paragraphe ? Une fois cette légère perturbation envolée, quel plaisir que celui de lire ton récit et de suivre Serge pour cette atroce soirée !
Ton personnage a quelque chose de terriblement vrai, de profond. J’ai pour ma part ressenti comme un pincement au cœur à la lecture du tout premier paragraphe. Très vite, j’avais son image dans la tête, sa façon de se mouvoir, de marcher. Détails judicieusement choisis pour nous brosser son portrait.
Son arrivée dans la maison et l’attente avant l’intervention de l’hôte ont été l’occasion à la fois de nous donner un peu plus d’éléments au sujet de Serge mais aussi de fixer une certaine ambiance en plus pour les lieux.

Et puis venait toute cette partie liée à sa peur. Merci déjà pour le choix des morceaux, qui m’ont permis de passer un excellent moment (encore meilleur qu’il ne l’aurait été sans, en tout cas !). Et pour cet enchaînement, pour cette sensation de voir ton personnage revivre comme un arbre qui reverdit. Avant cet arrêt brutal que ton texte traduit parfaitement. Et cette bascule dans l’horreur. Alors que je tape ce commentaire sur mon clavier, je m’imagine avec ces mêmes doigts sur les touches d’un piano qui serait en train de les réduire en charpie. Affreux, mais très bien trouvé. Et cette impossibilité de s’arrêter, cette obligation de jouer jusqu’au bout. Le blanc et le noir des touches, le rouge du sang dessus, les descriptions, le tout formait un ensemble très graphique. Avec la musique dans les oreilles en parallèle, la scène était d’une clarté vivide.
Tu nous offres une fin de récit courte comparée à l’introduction. Mais en moi-même, j’ai pensé « qu’y aurait-il de plus à dire ? ». Cela collait parfaitement avec l’ensemble. Et ça m’a intérieurement satisfaite pour le personnage.

La prise en compte des récits des autres participants est légère, mais elle est bien là, et c’est à souligner.
C’était en tout cas une excellente participation, merci pour ce moment de lecture que tu nous as offert !
 


Yaxis-dof
 
Bon, allez, commençons par les choses qui me font râler parce que je préfère largement finir par le positif : l’orthographe et la conjugaison. On ne le dira jamais assez, mais il faut absolument se relire (oui, je fais ma Paglopglop, mais je ne peux que lui donner raison sur cet aspect). Sur certaines conjugaisons en particulier, j’ai grimacé. Je conçois que ça ne soit pas toujours évident, et nous faisons tous des erreurs à un moment ou un autre, moi la première. Certaines sont juste trop évidentes et sont un des premiers facteurs susceptibles de nous faire sortir de l’immersion dans le récit. Là, ça a été le cas à plusieurs reprises et c’est bien dommage !

En dehors de ça, j’ai apprécié un certain nombre de choses dans ton récit. Le choix de la peur de ton personnage m’a plutôt plu, à moi, en fait. La non-acceptation de son apparence poussée à l’extrême, le jeu des masques, une certaine difficulté à s’avouer que c’est de soi-même (ou d’une partie de soi) qu’on a peur, … Mais quelle résolution rapide ! Trop peut-être ? C’est un sacré élan de courage qu’il a eu, ce cher Guy, pour vaincre sa plus grande peur d’un seul coup ! Et ces sourires qui l’incitent à s’accepter comme il est ne sortent-ils pas de l’idée que ce qu’il rencontre dans la maison doit lui faire peur ? Tu avais selon moi le temps (et la « place » au niveau nombre de mots) pour pousser tout ça plus loin, plus profondément. Alors une prochaine fois (car oui, j’espère fortement avoir l’occasion de te retrouver sur les prochains RI !), n’hésite pas à développer ton récit !
En tout cas, je suis très contente de voir que tu as fait l’effort d’inclure au moins un peu les participations précédentes à ton récit, au début et à la fin ! Je pense que tu aurais là aussi pu pousser un peu plus !

Dans l’ensemble, ta participation se tient. Il n’y a pas de fautes majeures au niveau du BG officiel, tu as un personnage que tu arrives à rendre fort sympathique sur certains passages, tu as bien respecté les règles des RI. Il y a plein de petits points sur lesquels tu peux progresser, et ça c’est tant mieux parce que c’est ce qui fait le sel de ce genre d’exercice !

Voyageurdesreves

Tu as souhaité que ta participation soit hors concours, mais comme dit, cela n’empêche pas le commentaire !

Déjà, sache que j’ai passé un très bon moment en lisant ton texte. Tu as une belle plume (je pense qu’elle a même un peu gagné depuis les précédents RI auxquels tu as participé).


Retrouver le personnage d’Ocrine était agréable. Même si oui, comme cela a pu être dit, elle fait face à un « problème » similaire à celui qui la hantait déjà dans le désert brûlant de Saharach. Moi j’aime quand même beaucoup ce genre de problématique, ce rapport à la bête, à la férocité intérieure… et au passé ! Est-ce parce que je joue une disciple d’Ouginak en RP et que ça produit chez moi un écho ? Peut-être.
Cette façon de glisser la phrase « Ocrine… Tu me fais peur… » assez tôt dans le récit, après avoir amené de façon très légère la maison aux vitres brisées au tout début, ça permet une bonne mise en place de ton dénouement.

J’ai beaucoup apprécié le jeu des miroirs. La façon dont tu le décris, cette sensation d’oppression vécue par ton personnage, ça traduisait bien l’angoisse pour la lectrice que j’étais. Comme Pagloglop je me suis posé la question d’une éventuelle signification des couleurs que tu avais choisies, et suis ravie d’avoir pu lire ta réponse à ce sujet.
J’ai éprouvé une certaine peine pour ton personnage en découvrant les éclats de son passé au travers des miroirs. Et j’ai souri à cette conclusion évoquant un équilibre. Alors, illusion ou réalité ? J’espère avoir l’occasion de recroiser Ocrine d’ici quelques temps afin de le savoir.

Il y a un bel effort d’intégration des participations précédentes, même si une part de moi-même espérait en avoir « toujours plus ». Merci pour ce beau moment de lecture, dans tous les cas ! 



Julienestcontent

Bien, alors déjà ça fait plaisir d’avoir de nouvelles têtes qui s’essayent à cet exercice des Récits d’Invention. Bravo pour ça, j’ai conscience que ce n’est pas évident !
Première chose que je vais choisir d’évoquer : le BG officiel. Attention à ne pas y toucher trop en profondeur ! L’Agence Touriste… Et ma parole, tu ne te contente pas de l’évoquer de loin ! Tu y vas carrément de la rencontre avec le Vice-Président ! Ou avec le président ? Parce qu’à un moment, on passe de Phil à Hannibal (Hanniboul normalement, non ?) sans comprendre comment. Détail manqué dans la relecture, précipitation ? N’hésite pas à prendre ton temps pour éviter ces choses-là.
Dans tous les cas, faire de ton personnage quelqu’un qui fréquente de telles personnalités, surtout d’aussi près (aussi familièrement qu’il semble le faire), c’est un peu trop puissant vis-à-vis du BG officiel à mes yeux. Tu aurais tout aussi bien pu inventer une guilde d’explorateurs ou une entreprise pour éviter de prendre l’Agence Touriste, il n’y aurait alors rien eu à redire.

Pour ce qui est de la maison, tu lui donne dans ta participation une aura bien plus lugubre que celle qu’elle avait à mes yeux jusqu’à maintenant. Ce n’était pas un mal en soi, même si ça n’a pas forcément été suivi par la suite. Je me suis demandé un moment si ce n’était pas « trop », même. Un endroit abandonné des Dieux ? Un endroit où beaucoup de gens se perdent ? Plus encore que dans la forêt maléfique ? Et rien ni personne n’en parle en jeu ? N’est-ce pas étrange ? Mais je pars aussi du principe qu’étant intégré au discours d’un de tes personnages, ça pourrait tenir de l’exagération dans le but de dissuader Benoit de s’y rendre, plutôt que de la vérité générale. L’idée de la femme morte 5 ans auparavant que son époux revoit, c’était bien flippant à mes yeux.

A aucun moment tu n’as évoqué la fumée, le gaz qui est supposé rendre tout le monde fou. On a donc l’impression qu’après avoir entendu la voix, la folie s’empare des occupants temporaires des lieux comme ça, « par magie », sans que cela n’affecte Benoit. La mention de la personne qui prend des notes (et qui pour moi fait référence au Maître des lieux cité dans l’introduction du jury) était un peu maladroite, dans le sens où celui-ci n’est pas supposé être vu par les participants.
J’ai apprécié la scène au bar. Ce côté un peu glauque du barman avec un trou dans la tête, froid, impersonnel malgré ses paroles « chaleureuses », ces conseils terribles, ces rangées de dents, les autres personnes qui observent, … Je me suis bien figuré l’ensemble de la scène.


La suite m’a un peu perdue peut-être. J’ai eu l’impression que ça allait très vite (parce que tu approchais de la limite de mots autorisée ? Parce que tu l’avais décidé ainsi ?). Ce moment dans la cave avec l’autre Pandawa, cette envie de sortir, de s’échapper. Ce rêve de rédemption auprès de sa famille enfin rendu possible… Je me demandais comment c’était possible et si tu allais complètement oublier la consigne donnée d’une sortie possible seulement au petit matin. Finalement, je suis ravie de voir que tu nous as « menés en bateau », et qu’au final cette fuite n’était qu’illusion. Quelle fin tragique pour ton personnage ! Mais c’était bien trouvé.

Au niveau de la langue, ce n’est pas mal. On relève tout de même quelques coquilles de ci de là, que ce soit pour l’orthographe ou la conjugaison (attention au participe passé, et à l’emploi du passé simple au lieu de l’imparfait par exemple).
Je regrette l’absence (ou quasi-absence) de mentions des autres participations dans ton histoire. Peut-être les notes de piano dans la scène du bar en référence au récit de RaphaelLeMeurdeBretagne, mais rien de plus. Même si tu nous maintiens dans un lieu qui pourrait être le même que celui où se trouvent les autres, on perd ce « lien ».

Je trouve un peu dommage que la partie à la taverne soit finalement plus longue que la partie dans la maison elle-même, en sachant que c’est bien la seconde partie qui est le cœur de ces RI. Evidemment, une introduction pour nous permettre de connaître ton personnage n’est pas un mal, au contraire, moi c’est quelque chose que j’apprécie. Mais la raccourcir ou bien l’intégrer dans la maison (à travers de souvenirs par exemple ?) m’aurais semblé plus judicieux peut-être. Ça t’aurait permis de développer plus avant ce qui lui arrive dans la maison, en particulier la fin !

En conclusion, c’est un récit plein de promesses pour la suite que tu nous livres, à mes yeux. Des idées, il y en a. La capacité de rendre un personnage attachant, tu l’as aussi. Il faut pour moi que tu équilibres un peu ton récit vis-à-vis de la place donnée aux différents « moments ». Si en plus tu arrives à éviter les quelques erreurs de français, alors ça sera « banco ! ».




Beelzy-Punch
 
On plonge directement dans l’action. Tu fais partie de ceux qui ont choisi de nous mettre dans le bain et de présenter ton personnage plutôt au travers du récit et de sa peur. On ne sait pas énormément de choses sur Kelsier au final. Est-ce que ça m’a manqué ? Peut-être un peu. Pourquoi a-t-il si peur de cette solitude ? D’où vient-il ? En dehors de cette maison, qu’est-il ?
 
J’ai beaucoup aimé cet œil au travers du tableau, discret et qui colle tout à fait avec ce qui est posé par le jury dans l’introduction. Je pense même pouvoir dire que j’ai globalement apprécié les descriptions de ton texte dans leur ensemble.

L’emploi de la voix. Alors, je suis mitigée sur ce point (rassure-toi, ce n’est pas valable que pour toi, ça m’a fait le même effet pour toutes les participations). D’une certaine façon, le fait qu’on leur parle me sort un peu de la gangue de peur que vous essayez de construire, peu importe à quel point vous essayez de rendre les paroles effrayantes.
Et puis cette apparition d’une silhouette sur la fin… Là j’avoue que j’étais un peu perdue. Était-ce l’organisateur de la soirée ? C’est ce que j’en ai déduit, au vu des trois anneaux (ceux mentionnés par le jury probablement ?) à sa main. Mais au final, ton personnage n’a donc pas vaincu sa peur lui-même ? Ou bien si, grâce à cette phrase en ancienne langue ? Mais si c’est le cas, est-ce que ça n’aurait pas mérité plus d’explications ? Qu’est-ce que cette phrase évoque pour ton personnage ? S’il l’a rencontrée avant, comment, pourquoi ? Et cette histoire d’esprit errant ? Et ce fait « d’entendre les âmes » ? Tant de questions sans réponses, à ma grande frustration ! (ou de références manquantes pour moi, ce qui est possible et dans ce cas je m’en excuse !). Et tu es loin de la limite de mots imposée, tu aurais donc eu à mon sens largement la possibilité de développer tout ça. D’affiner la peur de ton personnage, qui à mes yeux est au final plutôt la peur du… « vide/néant » que celle d’une solitude au sens social du terme, même si c’est ce vers quoi tu nous emmène dans un premier temps.

Je ne relève que quelques fautes de français dans ton texte (un verbe qui se transforme en adjectif, quelques fautes d’accord) mais rien de vraiment dramatique non plus et ça nous permet de ne pas sortir trop de l’histoire que tu nous racontes. Il y a un effort notable d’inclusion des participations précédentes dans ton récit aussi, c’était appréciable pour nous lecteurs comme pour les participants qui ont pu voir certains éléments repris.

Dans l’ensemble je reste sur ma faim, je pense que tu tenais là vraiment une peur intéressante à développer, et que tu avais beaucoup d’idées que tu as pour finir trop précipité. Il y a matière à faire, et nul doute que tu vas encore pouvoir nous étonner, sur, je l’espère, de prochains RI !



Madacien

Alors, n’ayant pas souvenir d’avoir croisé ton pseudo sur les précédentes éditions des Récits d’Invention, bravo pour cette première participation, ce n’est jamais facile de se lancer dans ce genre d’exercices !

On va commencer par la langue, histoire que ce point qui fâche soit derrière nous. Attention à la relecture ! Il y a beaucoup de coquilles dans ton récit, au niveau de l’orthographe, de la grammaire et de la conjugaison ! C’est dommage, parce que certaines sont suffisamment grosses pour nous sortir complètement de l’histoire (« leur angoissent » où le nom devient carrément un verbe, par exemple !). Attention aussi aux termes un peu spécifiques au jeu. Halouine ne prend qu’un seul L par exemple, et une petite vérification de ce genre de choses ne prend pas beaucoup de temps et fera gagner en qualité à ton travail ! Je ne sais pas si tu as utilisé un correcteur orthographique, mais si ce n’est pas le cas, n’hésite pas pour une prochaine fois !

(Je cherche toujours l’histoire du « RDV à 20h Paf 8 kamas ». Manque de référence de ma part peut-être ?)
Je déplore cette coupure totale avec le reste des participations qui ont précédé la tienne. Où sont passés tous les autres personnages ? Ton personnage entre dans un endroit où se trouvent d’autres personnes dont la peur s’est déjà emparée. Quid du petit discours de la voix, mentionné dans l’introduction ? De la fumée, du gaz ? D’où provient ce feu dont tu parles alors que la pièce est supposée être éclairée uniquement par une petite bougie sous cloche ?

Tu introduits beaucoup de nouveaux personnages au cours de ton récit, cette petite assemblée de guerriers avec laquelle ton personnage discute. Et beaucoup de peurs différentes. On peut rapidement s’y perdre, même si ça prouve que tu as des idées à exploiter ! J’ai eu l’impression que tout s’enchaînait très vite à partir du moment où ils discutent ensemble. Des présentations extrêmement succinctes mais comme si tu voulais nous en dire plus sur eux. Ce moment où Bella affronte sa peur… C’est un bel effort que d’avoir voulu mêler des éléments concrets du gameplay du jeu (les attaques), mais cette histoire de one-shot par exemple… aïe aïe aïe, visualises-tu vraiment ce genre de chose de façon réaliste ? Le rôle-play consiste aussi à se détacher des contraintes gameplay et à se diriger vers des choses plus « réalistes ».
Le message que tu souhaites nous transmettre vis-à-vis des peurs, le fait que se laisser vaincre est le seul moyen pour s’en débarrasser, c’est une idée intéressante mais qui à mes yeux se trouve un peu noyée au milieu de tout ça. Et c’est au final plus une généralité distillée ici que le récit de ton personnage en train de vaincre sa peur. Et d’ailleurs, revenons-en à cette idée : ton personnage à toi, a-t-il vaincu sa peur ? L’a-t-il affrontée ? Je n’ai pas eu cette sensation. Il l’a découverte, certes, mais ce sont les autres qui ont eu à affronter quelque chose.

En conclusion, je pense que tu as des idées plein la tête, mais aussi une bonne marge de progression ! La prochaine fois, n’hésite pas à prendre le temps de lire le récit des autres et à en inclure de petits éléments (c’est aussi ce qui fait le sel de ces Récits d’Invention quelque part). Et à te relire, j’insiste, c’est très important !
 


TheShadowFox

Allez, commençons par le plus dur : le BG officiel. Attention à ne pas y toucher de trop ! Mêler le personnage d’Halouine, qui est tout de même un personnage très important avec une histoire bien ancrée, à cette histoire c’est… trop, tout simplement. Et Asid ? Un Méryde, carrément ? Et ce sont les Douze qui l’autorisent à… Bref. Beaucoup trop ! Surtout qu’au final, on ne sait pas trop où tu nous emmènes : est-ce Halouine qui est responsable de cette soirée ? Ou bien Asid ? Les deux ont leurs motivations dans ton texte, voilà qui embrouille nos esprits plus qu’autre chose. Il ne faut pas avoir peur de rester humble dans les histoires qu’on invente, ça les rend (à mes yeux) beaucoup plus crédibles qu’avec l’intervention de puissances divines et autres grands personnages.

Le contexte des RI est respecté dans ta participation (j’avoue avoir eu peur, au début, que tu partes dans une direction totalement autre, mais le petit retour dans le passé m’a rassurée), et tu as fait l’effort d’inclure des éléments des récits qui ont précédé le tien à ton texte, pour ça je te félicite !

J’étais un peu confuse, à un moment. Quelle était donc la peur de ton personnage ? Le fait d’être enfermé dans un espace étroit (la claustrophobie est intéressante, et tu t’es attardé sur ce moment dès le début du récit, c’était ma première hypothèse) ? Sa propre mort (reflétée par le cercueil à son nom) ? Le fait d’être sans défense face à quoi que ce soit (hop, plus de dagues, magie !) ? Au final, il s’avère que c’est la goulophobie (oui, j’invente des mots, parfois, c’est comme ça). Est-ce que je suis déçue ? Je ne sais pas trop. C’est une peur qui se tient, mais pourquoi ne pas l’avoir développée plus que ça ? Nous avons passé plus de temps avec ton personnage dans son cercueil que submergés par les goules. Tu évoques un incident de son enfance qui a déclenché le traumatisme, mais tu ne nous le détaille pas, même un peu. Et ce passage avec les goules est si court qu’il ne nous permet pas de sombrer réellement dans la peur avec Alohicius ! Quel dommage ! L’idée se tient, mais il ne faut pas avoir peur de pousser ses idées dans ce genre d’exercice ! Tu aurais pu nous faire vivre un mélange entre son cauchemar actuel et son souvenir d’enfance, faire des parallèles pour nous montrer d’éventuelles ressemblances entre ces deux moments, etc !

Prends le temps de te relire. Il y a quelques fautes dans ton texte, que ce soit au niveau orthographe ou conjugaison. Attention, en français il y a un espace entre la fin d’un mot et un point d’exclamation, ainsi qu’avant un « : ». La relecture peut aussi te permettre d’éviter des petites coquilles toutes bêtes comme le « Octillard » (c’est bien Octolliard).
C’est en tout cas une participation pleine d’idées à exploiter. Prends le temps de le faire, vraiment. Tu n’étais pas pressé par le temps au vu de la date de ta participation, ni par la limite de mots imposée dont tu es encore assez loin. Donc vraiment, exploite tout ça avec plus de profondeur. Ton travail n’en sera que meilleur !


 
-Tag-Heuer-

Du gras, du gras partout ! As-tu été la victime malheureuse du forum (comme beaucoup) ou bien était-ce volontaire ? Toujours est-il que ce n’était à mes yeux pas nécessaire de mettre tout ton texte en gras.
Bon, et cette relecture, que je ne cesserai jamais de conseiller à tous ceux qui participent aux Récits d’Invention. Il y a plein de correcteurs orthographiques qui vous permettraient d’éviter au moins les plus grosses fautes. Certains sont même capables d’en corriger de moins évidentes. Et avec ça, que de qualité gagnée pour vos textes !

Surtout que cela gâche un peu ce travail énorme que tu as fait pour les rimes ! Ce n’est pas évident d’en faire autant et je me sens obligée de le souligner. Mais n’était-ce pas parfois un peu trop ? Je suppose que ça dépend du point de vue. J’ai toujours apprécié les vers, personnellement, mais parfois ils n’apportent que peu au récit.

Concernant le fond, maintenant… Je pense que je suis surtout confuse, à l’issue de ma lecture. Par les Douze, il s’en passe des choses ! Ces sursauts conscience/inconscience. Ce livre qui tombe, disons-le clairement, de nulle part. Cette plume, ce texte qu’elle rédige (et qui, loué soit Ouginak, nous en apprend au moins un tout petit peu sur ton personnage). Et ce livre qui entre dans son cœur. Son amie, ce moment où l’on n’est pas très sûr de qui a laissé dormir qui, etc.
Bon, certes, nous sommes dans le thème des RI. Tu attaques sec, sur la fumée directement. Pas de mention du discours initial de la voix, pas de mention de comment ou pourquoi ton personnage est arrivé dans cette maison, de ses impressions initiales, non non, on entre dans le vif et c’est tout. C’est souvent un de mes regrets, ces personnages qui sont au centre de l’intrigue mais dont on sait si peu de choses. D’où ma question plus tôt sur l’apport des vers à ton récit : il y a certains moments où je me suis dit que tu avais mis beaucoup de travail dans la forme, au détriment du contenu profond. Ça donne un sentiment très « mystique » et nébuleux en fait, ces vers, ces rimes, mais ça n’apporte pas forcément de réelle matière à l’histoire. Tu nous livres de petits éléments, on devine que ton personnage n’est pas très fier vis-à-vis de son passé, mais sans aller au fond des choses. Pourquoi est-ce que cela déclenche de la peur chez elle ? En fait, c’est ça aussi. Je n’ai pas partagé la peur de ton personnage parce que je n’ai pas réussi à la définir réellement au travers de ton texte. Et du coup, je comprends avec le système du livre qui entre dans son cœur que quelque part en chemin elle a vaincu cette peur, mais sans que ça se ressente réellement à mon niveau.

En bref, je pense que tu as des idées. Des tas d’idées. C’est peut-être pour ça que ton histoire est confuse. Tu as des choses à dire, je suis persuadée que tu visualises beaucoup de choses pour ton personnage, mais ce n’est pas toujours évident de transmettre tout ça. Donc sur une prochaine participation, n’hésite pas à bien te poser, à bien définir certains points et à prendre le temps de nous amener là où tu le veux. Et ce n’est pas nécessaire pour ça d’employer des mots ou des formes compliqués. L’important c’est l’émotion que tu vas déclencher chez le lecteur.
N’hésite pas non plus, une prochaine fois, à travailler sur l’inclusion des récits précédents au tien. C’est une composante qui fait partie des RI, et je regrette un peu que tu ne l’ais pas exploitée du tout, bien que je sois certaine que tu en as la capacité !



[Malvadar-Jandric]

Participation hors-concours et je ne vais pas m’attarder ! J’ai apprécié cette lecture, et je suis vraiment enthousiasmée par le lien avec les messages verts en jeu. Je conclurai ce retour très court sur un merci : merci pour la découverte de ce nouveau mot, vénéfice, que je peux ajouter à mon vocabulaire. C’est toujours un plaisir d’apprendre !


 
Gearbutcher

On va commencer rapidement par la forme : j’ai parfois tiqué sur des petits points de détail, sur la coupure entre deux phrases que je n’aurais pas faite, sur la syntaxe d’une troisième qui m’a parue étrange. Mais dans l’ensemble je pense que tu as bien fait à ce niveau. Il y a une ou deux coquilles qui trainent de ci de là, des fautes d’utilisation des temps (imparfait à la place du passé simple) mais ce n’est clairement pas dramatique.
Je note aussi ce travail sur l’inclusion des participations précédentes à plusieurs reprises dans ton texte, ça colle bien.

Au niveau du fond, pas de souci, nous sommes bien dans le thème des RI, tu as bien respecté ce qui était donné dans l’introduction.
J’ai bien aimé ce petit moment sur la recherche de costume. Me suis questionnée sur ton évocation de la forme squelettique des disciples mâles de Sram (ah, les bons vieux débats sur la question ! Les Srams hommes ont-ils tous cette apparence squelettique ? Faut-il s’en tenir, concernant cette question, au visuel du jeu, ou peut-être imaginer que la forme « squelette » s’acquiert avec une dévotion tout particulièrement poussée ? Bon, je t’embête, ceci relève totalement du point de détail, mais c’était quelque chose d’intéressant à relever pour moi.). Bon emploi de l’image, qui fait écho à la fois à l’introduction publiée par le jury et au costume choisi par Achlus dans ton texte, c’était une idée sympathique pour illustrer.

Au niveau de la peur de ton personnage, maintenant. Sache avant tout que j’ai déjà lu la réponse que tu as faite à Paglopglop. J’avais donc un éclairage autre que la première fois lorsque j’ai relu ta participation avant de rédiger ce commentaire. Et que j’ai trouvé ça d’autant plus intéressant (même si techniquement je m’efforce de m’en tenir à une simple lecture rigoureuse du texte initial lorsque je fais des retours). Ma première pensée, en lisant la partie sur la peur, ça a été « ah, ça commence vite. Ça va vite tout court. ». Hop, pression sur le mécanisme, descente du plafond, et c’est la panique tout de suite. C’est cet effet « immédiat » qui m’a probablement empêché de vraiment rentrer dans la peur en même temps qu’Achlus. Ce côté brusque, qui ne permet pas à la tension de vraiment s’installer. L’instant d’avant, tout va « bien » (pour autant qu’on puisse aller bien dans une maison de ce genre), il discute avec une jeune femme, etc. Bon, il y a une voix, du gaz, et cet évanouissement, des gens qui font un peu n’importe quoi, mais dans l’ensemble, avant cette affaire de plafond, je ne sens pas Achlus plus inquiet que ça. Plus curieux qu’autre chose. Et on a donc le passage de « ok » à « affolé » en quelques mots. Peut-être un poil trop rapide.
En dehors de ça, cette peur d’être coincé dans son corps est très intéressante. Pas facile à exploiter, mais intéressante ! Il est vrai que sans les explications fournies en commentaire, on se pose la question de la tombée en poussière de ce qui est touché par le plafond et les murs. Et le fait que les murs s’approchent peut se rattacher plutôt à une angoisse de claustrophobie générale (ou à la peur de finir écrasé ?). Je me demande si tu aurais pu attaquer les choses sous un autre angle, peut-être au travers d’une réelle impossibilité de mouvoir son corps ? Ça aurait été moins graphique, sans doute. Et finalement, c’est un peu ce vers quoi tu tends, quand ton personnage se retrouve coincé dans un espace tout juste suffisant pour qu’il reste tel quel, incapable de se mouvoir.

Le choix de l’énigme pour vaincre sa peur me laisse assez pensive. C’est à la fois intelligent et un peu étrange. Parce que oui, c’est peut-être ce qu’on en retire une fois la « crise » terminée : on a eu plus de peur que de mal. Mais est-ce que c’est vraiment une peur vaincue ? Comme le montre ta question en fin de texte, ton personnage n’en est pas sûr non plus. C’est d’ailleurs intéressant, ce questionnement !

Bon, je ne reviendrai pas trop sur l’emploi de la voix qui le guide : comme j’ai pu l’évoquer dans d’autres commentaires, c’est un élément qui me sort globalement de la bulle de peur dans laquelle vous plongez vos personnages. Qui nous rappelle qu’ils sont dans quelque chose de « calculé », de provoqué.

C’était en tout cas une participation intéressante, qui l’est plus encore à la lecture de tes explications ! J’espère clairement te retrouver lors des prochains RI !


 
Buddle08

Héhé, quelle claque cette participation ! Un grand merci pour ce moment de lecture qui m’aura globalement bien plus serré le cœur que fait peur ! Si dans un premier temps j’ai été perturbée par la forme du langage, un peu abrégée, j’ai fini complètement séduite et happée. Ça allait parfaitement bien avec l’ensemble de ton travail. Et quel travail. Déjà, ta façon de traiter l’environnement dans lequel se déplace ton personnage est très agréable. Tout est là : la couleur, les sons, les sensations, la vision, les personnes croisées. Il y a de la vie autour de toi. Peut-être que ça joue aussi, ce parallèle avec un personnage dans lequel on sent comme un « vide », une fissure, une forme de lassitude.
Et puis cette phrase, une première fois. Extrêmement intriguant. Elle ? Qui ça ? Quels tremblements ? On devine qu’il y a quelque chose, mais comme pour ton personnage, la sensation est fugace, déjà passée. Ça m’a laissé un terrible goût de « attends, reviens, je veux savoir ! ». Et puis tu nous renvoies immédiatement à la suite, et on se laisse nous aussi pousser par la brise jusque dans la maison. Ce « qu’est-ce que j’fous là… » juste bien pour qu’on se le demande aussi. Mais pour qu’on ait terriblement envie que Bacard franchisse la porte. Et puis ce gosse. A ton personnage il dit quelque chose. Moi aussi, j’ai voulu qu’il me dise quelque chose. J’ai eu envie de le poursuivre avec ton personnage. C’était terriblement frustrant là encore.

Et puis dans la maison, on bascule petit à petit. D’abord ce n’est pas grand-chose. Tu ne t’attardes pas sur la voix, pas trop sur le gaz. Pour moi, ça marque le peu d’importance accordé à tout ça par ton personnage. Ce qu’il est venu chercher c’est ce gosse. Les inclusions des participations précédentes qui parsèment ce moment sont nickels, elles coulent avec le reste du récit, tu t’en sers même habilement avec cette blessure que reçoit ton personnage. Et ensuite c’est le sang. L’odeur, les sensations, tout est très bien décrit. On le sent presque. Et le fait que son inquiétude ne soit pas uniquement vis-à-vis de lui-même mais soit aussi tournée vers ce gamin mystérieux…

Un petit retour rapide dans la maison, qui nous prouve qu’il est lui aussi clairement pris dans ses peurs, dans ses hallucinations, que déjà nous voilà repartis. Avec lui nous (re)découvrons ces lieux qui appartiennent au passé, d’une façon délicieusement trouble. Un élément visuel, qu’on perd. Une odeur. Un son. De nouveau du visuel. Il y en a pour tous les sens. Et puis les choses se dessinent enfin. « Baba ». Enfin, enfin je vais comprendre. J’aime cette douceur que je ressens dans ces quelques lignes. Et en même temps je la redoute, parce que la fissure de ton personnage, celle qu’on ressent étrangement depuis le début, celle qui va avec cette peur qu’il doit affronter, elle semble si proche.
Et on entre dans le souvenir. Facilement. Bon, j’omets cette petite faiblesse liée aux dates (premier disciple Pandawa, première disciple Sacrieur, nous avons ici un petit souci temporel, sans compter que ça fait de ces personnages des personnages avec une certaine importance…). J’avais tellement envie de savoir la suite que mon esprit a occulté tout ça sans trop de peine.

Quel souvenir terrible. Et bien conté. Et terrible. Comment ça je l’ai déjà dit ? On sent l’attachement de ton personnage pour Az. Cette tendresse immense, cet amour, qui tranche atrocement avec l’horreur de la scène sur laquelle il tombe. Le jeu des couleurs, noir, orange, rouge, très beau travail. Et ces cheveux, une véritable obsession. J’ai tout aimé de cette scène, jusqu’à cet ultime instant, ce poignard dans son cœur, ce sacrifice terrible.

La conclusion de ton récit était étrangement apaisée. J’ai esquissé une légère moue concernant l’immortalité de ton personnage. Décidé que je pouvais passer là-dessus. Me suis laissée porter sur les dernières lignes. Apaisée. Au moins un peu.

Pour la forme, je relève quelques coquilles au niveau de la langue, mais rien de grave, en tout cas rien qui n’ai été suffisant pour me faire décrocher de ma lecture. Octilliard, j’ai vu que Paglopglop était déjà assez revenue dessus pour que je n’en rajoute pas une couche, je crois que tu auras saisi l’idée !

Je conclue en te remerciant de nouveau pour ce moment de lecture au combien plaisant. Et j’espère très fortement avoir l’occasion de te lire de nouveau lors d’une prochaine édition des RI !



pekeretchi

Allez, on commence par la forme. J’ai relevé plusieurs coquilles dans ton texte, et quelques petites maladresses (des répétitions/redondance par exemple entrée/entré en une seule phrase dans ta petite introduction en italique, ou bien « ne savait pas comment savoir », …). N’hésite pas à te relire attentivement. Deux fois, même, si ça permet d’éliminer ces petites maladresses et de faire gagner en qualité à ton texte !

Pour le fond, maintenant. Bon, dans l’ensemble nous sommes bien dans le thème de ces RI. Je retrouve la maison, la voix, la peur.
D’après mes calculs, tu es le… troisième à entrer le dernier dans cette demeure juste avant que la porte ne claque. Alors ce n’est clairement pas un drame et ça me fait plus rire qu’autre chose. C’est le genre de petit détail qui n’est pas évident à prendre en compte mais qui, pour ceux qui lisent toutes les participations avec attention, va se voir. N’hésite pas à prendre le temps de bien lire ce qui a été posté avant toi. J’ai conscience que ça demande une forme d’effort, et surtout du temps, mais ça en vaut la peine !
Tu évoques « quelques sources de lumière », alors que l’introduction postée par le jury n’en évoque qu’une seule, une unique petite bougie sous une cloche de verre. Tu ne mentionnes pas non plus la fameuse fumée, le gaz qui provoque a priori cette entrée dans la peur pour les personnages présents. On se demande donc, en te lisant, quelle mouche a bien pu piquer tout le monde : pourquoi est-ce qu’ils hurlent, pourquoi est-ce que Pio s’écroule ?

J’ai apprécié certains détails que tu as mis dans ton récit : les flèches en bois de tronkynyde par exemple, qui nous plongent bien dans l’univers du jeu. Je m’interroge encore sur l’arc légendaire fabriqué avec une… légende ? (je veux savoir comment ça marche, ça !).
Pour la voix qui s’adresse directement à ton personnage, comme je l’ai mis dans d’autres commentaires (et attention, c’est uniquement un point de vue personnel), elle ne m’aide pas vraiment à entrer dans la peur. Après tout, il n’est plus seul, ça nous rappelle que tout ceci a été orchestré, préparé. Et puis « désolé pour l’attente » ? Vraiment, cette voix qui veut lui faire peur s’excuse pour l’attente ? Bon, certes, c’est qu’elle était partie faire peur à d’autres, mais moi j’ai plus souri qu’autre chose en lisant ces quelques mots. Par contre j’avoue avoir ri pour de bon avec le Tanukouï et ses attributs volumineux, bien joué !

La peur, la peur… Il a donc peur de perdre sa femme et sa fille ? De les voir attaquées sans qu’il ne soit là pour les aider. Mais en quoi le fait de résoudre une énigme le fait vaincre sa peur ? C’est ce que je me suis demandé. Pour moi ce sont deux choses qui ne sont pas reliées l’une à l’autre de façon tangible. Bon, il faut certes qu’il arrive à maîtriser cette peur qui dans un premier temps l’empêche de se concentrer, mais j’aurais aimé qu’on ait un lien plus solide !
L’énigme en elle-même était sympathique, surtout au vu des réponses proposées par ton personnage (ah, cette tarte aux pruneaux !)
Et ensuite on passe sur encore autre chose, avec toutes ces créatures derrière des vitres ! On a vraiment dans ta participation beaucoup d’idées. Qui ne sont pas toujours reliées de façon parfaitement logiques pour le lecteur. Peut-être qu’en en choisissant une et en l’exploitant plus en profondeur…
Et puis je suis arrivée à la fin, toute perdue. Le gloutoblop… attends, attends, comment sommes-nous passé de la fumée vert gloutovore au gloutoblop ? A moins que tu n’ais voulu écrire Gloutovore et qu’un tour de passe-passe de ton clavier plus tard, tu te retrouves avec un autre mob (ce qui est tout à fait possible, ça arrive quand on est lancé dans un récit). Ou bien j’ai raté quelque chose…

Sur la fin, ton personnage se réveille en dehors de la bâtisse. Quand il était bien spécifié que les participants à cette petite « soirée » ne pourraient en ressortir qu’au matin. En revanche, l’idée d’avoir ton personnage marqué physiquement, ça c’est intéressant ! On se demande comment c’est arrivé, évidemment : pourquoi ne pas l’avoir évoqué plus tôt ? En faire une part de son expérience dans la maison ?


Tu as de bonnes idées, de multiples idées ! En te canalisant et en exploitant certaines choses plus en profondeur, ça promet de très belles choses ! N’hésite pas non plus, les fois prochaines, à intégrer des éléments appartenant aux participations qui précèdent la tienne (même si ce n’est pas TOUTES les participations). C’est un aspect des RI qui m’a manqué dans ton récit. Et ce n’est pas faute de choix au vu du nombre de textes qui avaient déjà été postés à ce moment-là !



Nymphou

Oups, une nouvelle victime du forum ! Bon, bienvenue dans ces Récits d’Invention tout de même ! Et si je me dois de commencer par souligner cet aspect pavé, sans aucun doute dû à notre camarade le forum qui n’en fait souvent qu’à sa tête, c’est parce que c’est clairement quelque chose qui rend la lecture ATROCEMENT DURE ! Déjà quand on voit un texte en mode pavé, on se dit « au secours ». Et ensuite on s’y perd très facilement, si on a le malheur de s’arrêter une minute pour vérifier quelque chose il faut fouiller pour retrouver l’endroit où on s’e était arrêté ! Alors pitié pour nous pauvres lecteurs : il ne faut pas hésiter à utiliser l’option « modifier » quand tu vois que le forum te fait ce coup-là ! Oui, c’est un peu plus de temps à y passer, mais ça fait tellement de bien à tout le monde !
Toujours dans la forme, il y a des petites coquilles à droite à gauche. Des erreurs de placement des guillemets pour les dialogues (les guillemets n’incluent pas les éventuelles informations du genre « dit untel à Nymphia », qui devraient donc normalement en être sortis).

Parlons du fond. Alors, on entre dans le vif des choses tout de suite, pas le temps de palabrer. Ton personnage se réveille on ne sait pas trop où. Elle ne se remémore qu’une voix, tu ne nous en dis pas plus. Quid de la maison où tout le monde était ? Quid du gaz, de la fumée ? C’est perturbant au début, même si un peu plus loin tu nous permets de nous dire enfin que oui, nous sommes bien dans le contexte de ces RI, que oui, ton personnage a bien vu les affiches, etc. Ouf, soulagement.
Nymphia se réveille donc la première. Elle ne parvient pas à réveiller une personne en la secouant, mais le grésillement étrange qu’elle entend un peu après réveille tout le monde. J’aurais aimé en savoir plus sur ce grésillement, parce que nom d’un chacha, ça devait être quelque chose !
Après ça, il y a ce passage avec la gifle. Ah. Donc Nymphia gifle une parfaite inconnue et aucune réaction de la part de personne ? Personne ne la regarde bizarrement ? Personne ne lui fait de remarque ? La disciple d’Osamodas arrête de pleurer, d’accord, mais elle ne dit rien ? C’est très brusque, et tu passes à autre chose sans rien de plus. C’est dommage, il y a matière à enchaîner. Imagine vivre cette situation, peu importe le point de vue, quelqu’un va forcément dire quelque chose ! Alors pour donner du réalisme à ce genre d’action, il faut aller au bout des choses. D’ailleurs c’est quelque chose que tu fais à d’autres moments de ton récit, de décrire les réactions des autres personnages (je pense aux « regards courroucés » par exemple, qui fonctionnent bien).

Le petit passage à propos du maître des lieux et de son petit-fils, voilà qui m’a fait grimacer. Déjà parce que le personnage du maître des lieux appartient plutôt au jury. C’était trop osé de décider des raisons qui ont déclenché cette expérience dans la maison, ça engage plus de choses que ta simple participation. Ensuite parce que c’est un petit bout de récit qui tombe comme un cheveu sur la soupe. Et après tu enchaînes à nouveau sur Nymphia. C’est comme une mini-description qui n’a rien à voir avec le reste et qui ne sert pas du tout dans le déroulé des péripéties de ton personnage, en plus de nous couper dans notre élan. C’est dommage !
Un autre passage dans ce goût-là, c’est celui avec les fantômes. Bon, on peut se dire que c’est pour ajouter à la peur, mais c’est surtout de la déco. Deux personnages voient un fantôme, on ne sait pas si c’est vrai, les autres ne paraissent pas effrayés et on n’a jamais de suite à cette histoire.

Le labyrinthe. Riche idée. J’aime les labyrinthes, on peut jouer avec, ils sont propices à plein de choses. Je me suis réjouie. Et ensuite, l’Osamodas qui dit « on est foutus » avec nonchalance. Il n’y aurait pas une petite erreur de ton, là ? De la nonchalance, c’est un peu… décalé… non ?
Ah, on en revient au maître. Là encore tu t’appropries le personnage et tu lui donne même des éléments de BG. C’est trop.
Ah, et on rebascule sur ton groupe de personnages. Ça va si vite. Bon, les groupes qui se séparent, nous sommes ici dans un typique film d’horreur. Combien de fois leur a-t-on dit de ne pas se séparer ? Tant pis pour eux ! Et ce qui doit arriver arrive, ils se font attaquer. Et là, à un moment, je me dis « AH ! Les bouftous ! C’est donc ça, la peur de son personnage ! ». Ça aurait pu être le manque de reconnaissance de ses pairs. Se perdre dans un labyrinthe. Mais non, ce sont les bouftous ! Bon, c’est assez terrible qu’il suffise à l’Osamodas d’une seule incantation pour calmer un combat pareil alors qu’un des persos vient de se faire enlever. Mais je vois où tu veux en venir !

Et ensuite, ouhlala, tout s’emballe. C’est qu’il s’en passe des choses dans ton récit ! Et ça va si vite, on saute d’une action à l’autre sans avoir le temps de savourer les conséquences des actes effectués. Et attends, qu’est-ce que ce micro-ondes vient faire là-dedans ? Bon, je l’avoue, ça m’a complètement perturbée et sortie du truc. Un micro-ondes ? Là, comme ça ? Dans l’univers de Dofus ? Aïe.
Cette histoire de choix, pourquoi pas, c’est un axe qui peut se valoir, mais là encore, c’est amené de façon maladroite, c’est trop en fait, trop de choses qui se passe et que tu n’as pas le temps d’explorer correctement. C’est comme si tu construisais une tour en empilant plein de briques de différentes couleurs/textures sans faire de liens entre elles, juste pour finir de construire la tour. Mais ça ne tient pas, au bout du compte !

Et le pire c’est qu’à la fin, ton personnage se réveille. Noooon ! Non ! Jusqu’à maintenant tu étais dans le thème ! Ton personnage était bien allé dans la maison, c’était bon ! Et là tu nous dis qu’elle a simplement rêvé tout ça ? D: C’est le coup dur ! Pourquoi sortir du thème dans les dernières lignes alors que c’était bon avant !

Bon, tout n’est pas négatif non plus, même si bien évidemment je souligne beaucoup ce qui est à travailler parce que c’est ça qui permet de progresser !
J’ai bien aimé découvrir un peu ton personnage par petites touches. Et j’ai surtout aimé qu’elle soit si loin de la perfection. Elle a un petit côté autoritaire et orgueilleux, et ce moment où on sent que son égo en prend un coup avec le Iop, le fait qu’elle soit même assez antipathique par moments, qu’elle n’hésite pas à enguirlander les autres et qu’elle ait régulièrement tort… Bref, tout ça c’est un plus selon moi ! Des personnages avec un côté sombre « normal » (comprenez un personnage qui n’est pas « tr0p dArk »), il n’y en n’a pas si souvent que ça.
Et on sent que tu as des idées à la pelle. Maintenant il faut organiser tout ça. Il faut choisir (même si ça veut dire renoncer aussi) et n’exploiter que certaines d’entre elles, mais le faire bien. Prendre le temps de développer tes personnages et les situations que tu mets en place. Faire des liens. Il y a une belle progression devant toi, j’espère sincèrement que tu renouvelleras l’expérience de ces Récits d’Invention !
Lubinlapin

« Tout à coup ». Quoi ? Comment ça tout à coup ? Et rien avant ? Alors là, pour rentrer directement dans l’action c’est directement dans l’action ! Bon, c’est un peu étrange de commencer sur un « tout à coup », avouons-le, en général c’est une tournure qui suit quelque chose.
As-tu pris le temps de te relire ? Il y a plein de coquilles dans ton récit (orthographe, grammaire, conjugaison, syntaxe), et de phrases qui ne font pas nécessairement de sens. Prenons par exemple : « De toutes ses forces il tira, et d'elles mêmes, il se vida. » D’elles-mêmes, il se vida. Elles. Qui ça elles ? Un féminin pluriel qui en fait référence à rien dans les lignes qui précède, suivit d’un masculin singulier… Vraiment, relisez-vous. Lentement. Avec attention. Plusieurs fois. Pensez aux gens qui vont lire et noter vos participations. Utilisez un correcteur orthographique, certains sur le net sont gratuits et font très bien le travail !

Pour ce qui est de la teneur du récit que tu nous livres, c’est extrêmement confus. Déjà, pas de trace des autres participations, ni de l’introduction du jury. Alors oui, Faltorm commence en effet dans un endroit clos avec une porte qui est scellée, mais c’est bien tout ce qui nous rattache au contexte des Récits d’Invention.
Et des incohérences se glissent partout : on passe d’un mois à huit mois d’enfermement sans comprendre comment, on ne sait plus trop où est ton personnage, tu nous parles à un moment d’un « grand gaillard du groupe » mais sans avoir réellement parlé d’un groupe avant puisque ton personnage était seul. Et il massacre tout le monde ? Comme ça, et personne n’est capable de l’arrêter alors qu’il vient tout juste d’émerger de l’inconscience ? J’ai conscience que quand on est lancé dans ses idées il est parfois compliqué de veiller à la cohérence de son récit, mais c’est à ça que servent les relectures ! Et cette histoire de plombiers ? Que c’est confus !

Ah, et ces rappels aux bandits de Cania. Heureusement qu’ils sont dans la tête de ton personnage… Même si tu dis qu’il les a inventés et que ça rend difficile l’excuse du « non, c’est bon, il ne touche pas au BG officiel ». Ah mais attend. Eh non, pas de chance, on ne pourra même pas utiliser cette excuse : le bandit fine-lame ? Non, tout mais pas ça ! On ne refait pas le BG officiel, pas même dans un récit d’invention ! Il faut absolument revoir ça !


Bon, il y a des choses à améliorer. Plein. Mais tu as déjà fait le premier pas en participant à cette édition. Et ça c’est important ! Et en plus tu ne t’es pas laissé avoir par la vilaine habitude du forum qui consiste à pourrir la mise en page des textes. Un point pour toi.
Pour la prochaine fois (oui, j’espère bien qu’il y aura une prochaine fois). Déjà, relis-toi. Relis tout ton texte. Passe le dans un correcteur orthographique, pour enlever le plus gros des erreurs. Au pire, fais-le relire à quelqu’un dans ton entourage si tu as besoin. Essaye de prendre en compte le contexte de l’édition des Récits d’Invention : lis bien l’introduction présentée par le jury, qui donne toujours des éléments importants. N’hésite pas à lire les premières participations pour voir ce qui est conservé par les gens. Et surtout, surtout, laisse les personnages importants du Background Officiel tranquilles. Tu n’as pas besoin d’eux pour nous présenter une histoire intéressante !


Mouguinator

Ma première pensée en voyant ton texte ? « Oh, tiens, le forum a fait une nouvelle victime aujourd’hui ! ». Eh oui, c’est qu’il peut être terrible ce forum ! Je ne sais pas si tu as pris le temps de regarder ce que donnais ta participation après avoir appuyé sur envoyer, mais c’est une précaution à toujours prendre. Comme je l’ai dit à Nymphou deux commentaires plus haut, prenez le temps de cliquer sur modifier et de remettre au moins les sauts de ligne, sinon bonjour la douleur pour les malheureux lecteurs qui vont noter ou commenter vos textes !

Ma pensée aux tous premiers mots ? « Hmmm, un peu de mystère ! ». Tu commences par la fin. Un procédé qui peut fonctionner. Qui nous fait exiger, nous lecteurs, le début. Tu y reviens d’ailleurs très très vite, à ce début. Bon, je râle un peu en voyant cette histoire avec Kerubim et Luis et me disant qu’on va encore s’approcher dangereusement des limites autorisées quand on flirte avec le Background. Mais ça va, ton personnage s’intéresse bien vite à autre chose. Les fameuses affiches.
Joie. Nous sommes bien dans le thème de ces Récits d’Invention ! Et en plus je ris avec cette histoire de « plus attractive que Meriana elle-même ». Allez, un bon point pour toi ! Ce sont ces petites références à des éléments connus du jeu qui créent l’attachement à l’univers.

Là où ça devient bizarre, pour moi, c’est cette histoire de défaite, sur laquelle tu insistes beaucoup quand ton personnage rentre avec ses collègues dans la maison. Quelle défaite ? Est-ce une méprise de ton personnage ? Qui a parlé d’affrontement ? Et où sont les éléments des participations précédentes ? Les autres personnages ? L’introduction du jury mentionne bien une pièce unique, toi tu as carrément des toilettes au bout d’un couloir ? Je me pose donc la question de savoir si tu as pris le temps de lire une ou deux participations avant de te lancer dans ton récit. Je suis certaine que tu as bien lu l’introduction, tu parles de la fumée, de la voix et de ce qu’elle dit. C’est donc un peu comme si nous reprenions ici à zéro et que les autres participations n’avaient pas eu lieu ! (Sinon, il est certain qu’il y aurait plus de 14 personnes dans la salle !)
Alors, l’histoire du concours de bières m’a perdue, je l’avoue honnêtement. Tout comme les paroles de « Sous le vent » jaillies de nulle part d’ailleurs ! Normalement, l’introduction disait qu’aucun des participants ne pouvait sortir avant le matin : comment est-ce que ceux qui ont perdu aux dés (Marty compris) ont pu sortir, dans ce cas ?
Et surtout, au milieu de tous ces éléments qui s’empilaient, je me posais une question qui prenait toute la place : quelle était donc la peur de ton personnage ? Pourquoi poursuivait-il cette idée de victoire quand rien dans les règles de la soirée ne mentionnait la nécessité de se battre contre quelqu’un ?

Au final, la peur est apparue au travers de son incompréhension des évènements, ce côté « quelqu’un rôde dans les environs mais je ne sais pas où il est, il se passe des choses sans que je comprenne pourquoi, des gens disparaissent sans que je le vois faire ».  Ou pas. Le face à face avec le double m’a fait penser à la peur de soi-même. A la fin de toute cette histoire, je ne suis pas bien sûre d’avoir saisi quelle est la vraie peur de ton personnage ? A-t-il peur d’être mené à sa perte par son plus grand défaut (cette prétention dont il fait preuve) ?
Et là, boum, Halouine qui apparait ! Et là je tire la sonnette d’alarme : si le début de ton texte flirtait avec les limites, là tu les franchis carrément. Non, on ne peut pas utiliser un personnage du Background officiel de cette façon. Et d’ailleurs, ce n’est pas nécessaire, ça aurait pu être n’importe quel personnage lambda effrayant, pourquoi avoir choisi Halouine ? Il faut bien prendre garde à ces choses-là lors d’une prochaine participation !

Pour ce qui est de la forme, c’est parfois encore un peu brouillon en termes de présentation. Déjà, le smiley au milieu du texte, qui me sort du récit. Pense aux romans que tu as pu lire : présence de smileys ou non ? Si quelque doit nous faire sourire, ce sont tes mots. Et rassure-toi, certains passages de ton texte prouvent que c’est largement à ta portée ! Le « S. Pazzla ». Ok, ça prend, on devine de qui tu parles, mais en général on abrège quand on a déjà écrit quelque chose en entier.
Il y a plusieurs erreurs de français et quelques maladresses, par exemple des répétitions comme : « m’empressais-je de déclarer.Le lendemain 20h30, nous nous empressions de revêtir ». Voilà qui fait beaucoup d’empressement. Les majuscules au milieu du texte ne sont pas forcément très utiles non plus. En général on les utilise dans le cas d’un hurlement, mais là tu es sur une partie narrative quand tu les emplois.

Je pense qu’une relecture attentive, peut-être doublée, te permettra d’éliminer la majorité de ces coquilles et de faire gagner une qualité certaine à ton travail ! N’hésite pas à renouveler l’exercice des Récits d’Invention sur une prochaine édition dans tous les cas !
Syandre

Ah, déjà tu n’as pas été victime du forum ! Ensuite tu commences avec une citation de l’introduction du jury dont tu as donc pris connaissance ! Je sens qu’on va être dans le thème de ces Récits d’Invention, et c’est un bon premier pas ! La pièce, la voix, la fumée, quelques références à d’autres participations bien intercalées, tout y est.

Sache déjà que j’ai trouvé très sympathique cette idée que ton personnage s’installe au sol d’elle-même pour éviter la chute. Oui, intelligente idée, personne ne l’avait utilisée jusqu’à présent. Cet échange de regards avec le Sadida, l’impossibilité de voir sa chute à cause de l’inconscience, c’était bien narré, moi en tout cas j’y étais.
Et on passe aux choses sérieuses. Hmmm, du sang qui tombe d’on ne sait où ! Alors personnellement je trouverais ça horrible. Je me demande si j’aurais l’idée de tester mon visage dans une telle situation. L’idée que du sang me coule dessus de plus haut, d’un endroit que je ne peux pas voir… brrr, en tout cas ça fonctionne pour moi !

La peur que ton personnage affronte n’a pas forcément été celle que j’ai préféré dans ces Récits, mais j’ai trouvé que tu l’avais vraiment bien travaillée, bien écrite. Bien affrontée. Le cadre que tu avais posé, que nous avons mis du temps à atteindre en compagnie de ton personnage m’a fait de l’effet. Le bruit de la chaussure qui brise le silence dans lequel tu nous avais plongé. Ce blanc de la pièce dans le noir. Ces armes et rien d’autre. Et puis cet espace qui se « referme », sans possible échappatoire pour Haslaren, sans autre choix que celui d’affronter cette peur en elle. Une peur qu’on pense avoir réussi à juguler et qui ressort finalement, c’est dur. J’ai apprécié.  
Je trouve ça intéressant qu’elle ai vaincu sa peur en reproduisant un acte qu’elle avait déjà fait dans le passé et qui avait dû, déjà à l’époque, lui demander beaucoup.

Pour la forme, j’ai relevé quelques petites erreurs par ci par là, mais dans l’ensemble c’est une belle participation avec une belle diversité de vocabulaire (oui, ça m’a fait plaisir à lire !). Certains passages m’ont fait penser, en termes de style et de mots, à un auteur que j’aime énormément. Merci pour cette lecture, ça a été très plaisant !

Angom8

Alors, déjà c’était rigolo de faire une suite à d’autres Récits d’Invention. On entre encore dans une autre dimension en termes de « suivi » !
En revanche, quid des éléments introduits par le jury ? Dans ton manoir, nous avons des gâteaux sur un buffet (passe encore, et ça me met l’eau à la bouche en plus), mais aussi des lustres (alors que le jury mentionne bien une bougie sous verre comme unique source de lumière). Tu décris des gens qui s’éparpillent dans plusieurs pièces alors que l’amorce parle d’une pièce unique. Et surtout tu ne mentionne ni la voix, ni la fumée, bref rien qui nous permette de penser que nous sommes bien dans le contexte de ces Récits d’Invention là !

C’est bien dommage, parce que ton histoire fourmille de choses intéressantes. Il y a beaucoup de descriptions, qui nous permettent globalement de toujours savoir à quoi ressemblent les lieux autour de nous. Des personnages qui ont tous, semble-t-il, une personnalité bien à eux (même si certains sont plus développés que d’autres), qui me donnent parfois l’impression que je suis plus un groupe qu’un personnage central. Et des scènes d’action tout à fait sympathiques, dans la cuisine ou dans la chambre.
Je suis persuadée qu’il me manque des références, même si je crois en reconnaître certaines. La phrase finale du voleur de bijoux me rappelle furieusement quelque chose mais je n’ai pas réussi à me rappeler pour le moment ! Ça me reviendra.


Pour ce qui est de la forme pure, j’aime bien l’idée d’un journal. Ce n’était pas forcément le plus évident dans le contexte de ces Récits d’Invention. J’ai relevé un certain nombre de coquilles au niveau de l’orthographe et de la conjugaison, probablement des fautes d’inattention pour la plupart. N’hésite pas à te relire plusieurs fois pour en enlever le plus possible.

C’est en tout cas une participation riche en péripéties, qui gagnera en qualité avec une bonne relecture et avec une inclusion nette dans l’histoire créée par l’ensemble des participations !

Azertyuiopazertyuiopazertyuio
Ah, je reconnais ce pseudo ! Un habitué ! Bon, un récit hors-concours mais qu’évidemment je vais prendre le temps de commenter, il n’y a pas de raison !
Je commence par noter la qualité de ton récit. C’était une lecture agréable. Elle m’a marquée par ce renversement de situation : ton personnage joue de l’autre côté du rideau ! Du moins presque. A la toute fin, on bascule. En tout cas, à l’issue de ma lecture, je suis restée un moment à me dire : « Ah, j’ai beaucoup aimé. Mais est-ce que ça respecte la consigne initiale de ces RI, du coup ? ».

Dans les premières lignes de ta lecture, je me suis laissée aller à l’appréciation de ces descriptions très bien écrites. Je me suis demandé à quel personnage j’allais avoir affaire, cette fois. Et à l’instant où tu as évoqué ce piano trainé depuis la taverne, je ne sais pas pourquoi, j’ai « compris », plus ou moins consciemment. Non, il ne va pas oser. Eh si. Ce masque à Zag ne pouvait vouloir dire qu’une chose : quelqu’un savait. Ah, ça c’était sympathique ! Et original !

J’ai suivi avec beaucoup de plaisir les aventures d’Artimus en ces murs. La façon dont il en est arrivé là. Ces touches de sa personnalité distillées au fur et à mesure. L’intégration des participations et le rôle tenu par ton personnage dans les déboires des autres… Ah, ça pour sûr, ça ne manquait pas d’imagination. Impossible de le nier : j’ai passé un très bon moment de lecture !
A l’issue de tout ça, je m’interroge donc simplement sur une chose : est-ce que ça tient dans les consignes. Est-ce que le maître des lieux/maître de cérémonie, qui pour moi est un personnage dont les intentions appartiennent au jury, aurait interagit de cette façon avec quelqu’un ?
Et puis tout ça renverse ma vision globale des choses. Toutes ces peurs vécues par les participants à l’expérience ont une base physique ? N’est-ce pas compliqué pour certaines des peurs choisies par les auteurs des textes ?

Bon, le passage où ton personnage est obligé d’aller au milieu des autres, pour quelque chose d’aussi « trivial » que ces quelques participants rebelles qui se sont bouché les voies respiratoires, et qui se fini par un véritable cauchemar pour lui qui n’aime pas le contact, j’avoue, c’était délicieux !


Au final, je suis toute perturbée au cours de cette lecture ! Est-ce que j’ai aimé ta participation ? Oui, à n’en pas douter, énormément. Est-ce qu’elle rentre vraiment parfaitement dans les consignes des RI ? Je n’arrive pas moi-même à répondre définitivement à cette question !

Row-Sebal
Alors alors ! J’ai bien aimé ton personnage, déjà ! Ses pensées nous permettent d’avoir un bon aperçu de son caractère, c’était sympathique, entre cette façon blasée de considérer le début de l’expérience et son répondant !  Et puis cette première personne employée dans ton récit m’a vraiment permis de goûter à l’évolution de son état d’esprit, c’est un bon point.
J’étais contente aussi de voir que les fondamentaux pour les RI étaient là : éléments de l’introduction écrite par le jury, références aux participations précédentes, voilà qui faisait plaisir à lire !
Je me suis posé la question tout du long concernant la fameuse « rencontre avec Asid ». Etait-ce au sens figuré ou bien au sens propre ? Parce que si la réponse est « au sens propre », c’est un peu gros niveau BG officiel, ce n’est pas tous les jours qu’on rencontre un Meryde ! Si ton personnage était sorti du bibliotemple, passe encore, ça aurait été pile poil le bon jour pour ça. Mais là, elle sort du potager d’Halouine. Dis-moi que ce n’est pas là-bas qu’elle a échappé aux sortilèges d’Asid. Ou alors pas au sens propre… Bref !

Le choix de la peur n’était pas mal. La peur de perdre ce qui fait de nous ce que nous sommes, rapport à l’identité et sa construction. C’est très vaste comme sujet, ça, c’était ambitieux de s’y attaquer.
Pour ce qui est du traitement que tu as réservé à cette peur… disons que c’est un peu trop collé aux mécaniques de jeu pures et dures à mon goût. « Voir si ce sort est disponible », le fait qu’il ne soit pas disponible parce qu’un autre disciple de Sram aurait déjà utilisé son invisibilité avant, l’état pacifiste, etc… ça casse pour moi l’immersion. Ce n’est pas facile, c’est certain, d’inclure les éléments de gameplay dont on a l’habitude, au roleplay. Moi la première je me questionne souvent à ce propos. Mais ça peut valoir le coup d’y passer du temps et de se questionner. Comment, exactement, ton personnage devient-elle invisible ? Elle se concentre ? Elle incante ? Elle fait des gestes ? Est-ce qu’elle ressent quelque chose de particulier quand elle est invisible ? Tu vois ce que je veux dire ?

Et puis je pense que tu aurais pu prendre plus de temps pour l’évolution de cette perte d’identité qu’elle ressent ! Au final, ça va très vite : dans un même paragraphe elle ne peut plus lancer un sort qu’elle estime basique, elle est donc foutue, elle n’est plus une vraie Sram, donc elle n’est plus rien. Quelle dégringolade !
Et la fumée qui se dissipe, et la porte qui est ouverte, et Fantomine qui s’enfuit… Quid de la consigne disant que les personnages sont enfermés jusqu’au matin ? Ou alors le matin est arrivé bien vite…

Enfin, ce qui me travaille, c’est que je n’ai pas le sentiment que ton personnage est vaincu sa peur. Alors, bien sûr il n’est précisé nulle part que les personnages ont obligation de vaincre leur peur, seulement de l’affronter. Mais une part de moi aurais aimé voir Fantomine lutter. J’aurais aimé qu’elle ne reste pas prostrée au sol en attendant la mort (ou finalement la libération). Qu’elle prenne conscience de la valeur de sa personne en dehors de sa qualité de disciple de Sram. Disons que tu as choisi une peur qui pourrait être extrêmement intéressante à développer, à travailler, et que j’ai l’impression de rester sur ma faim ! Donne m’en plus !


Pour la forme pure et dure, il y a bien deux-trois coquilles qui trainent, un mot qui manque parfois, mais ce n’est pas dramatique et dans l’ensemble je trouve que ton texte est plutôt propre !
J’espère sincèrement te relire sur une prochaine édition !



BigBossKurt

Ok. Je fonds. Cette façon que tu as choisi pour faire s’exprimer les enfants. Ces petits passages narratifs. Haha, mon cœur est dedans ! Et ces trois personnages que tu nous présentes sont très attachants, que ce soit individuellement ou dans leur fonctionnement ensemble.
Par contre, mon cœur fond beaucoup moins quand je tombe sur des personnages du Background Officiel que tu manies dans ton récit. Pleur Nycheuz, aïe aïe aïe. Et ce n’est pas qu’une simple évocation. Et Kerubim. Et Nacf Virgil… Fais attention à ce genre de choses, c’est bien dommage. Tu aurais pu inventer une autre petite fille, n’importe quel habitant aurait pu ouvrir une porte dans un déguisement terrifiant et préférer donner des bonbons, n’importe quel homme de n’importe quelle classe aurait pu interpeller Arthus que ça n’aurait rien enlevé à ton récit ! Quand je lis « ecaflip » je sais déjà que je suis dans Dofus, je n’ai nul besoin de lire « Kerubim » pour me sentir dans le monde des Douze !

Cela étant dit, sache que j’ai apprécié ta participation. J’ai aimé ta façon de planter le décor de façon assez discrète mais adaptée. La mention d’éléments tels que la statue de Brutas, c’est très bien ! La mention des autres participations est là aussi, et d’une façon qui sonne juste, bravo pour ça, c’est gratifiant pour les participants précédents de savoir que tu as fait ce travail de lecture attentive !


Pour le passage à la deuxième personne, j’avoue que mon opinion n’est pas parfaitement tranchée. Je ne vais pas mentir et prétendre que ça ne m’a pas fait bizarre. Oui, évidemment que ça m’a fait bizarre, c’était un gros changement, et ce n’est pas parce qu’il y a écrit « Partie 3 » que j’ai opéré une coupure suffisamment grande dans ma lecture pour ne pas le sentir passer. Pour autant je ne peux pas dire que c’était désagréable, et quand j’ai cessé de me focaliser sur le fait qu’il y avait eu un tel changement, quand j’ai eu accepté la seconde personne du singulier, ça s’est bien passé pour moi.
J’ai pensé à deux peurs distinctes en lisant ton texte, bien que le début et la fin du cauchemar de ton personnage me fassent dire que tu as plutôt opté pour la peur du noir (je m’attendais d’ailleurs à la voir apparaître bien avant, et étonnement voilà que c’est dans la toute dernière participation qu’elle surgit !). Entre ces deux moments d’obscurité, l’un où Arthus est actif et l’autre où il ne peut que subir, il s’en passe des choses. Cette absorption par le tableau. Cette scène surréaliste de gravité inversé où il se trouve au plafond (très intéressante, j’ai d’ailleurs pensé un moment que cela allait finalement être la peur majeure de ton personnage, cet espace qui a perdu de sa logique habituelle et où la chute menace). Et puis cette chute justement, dans ce puit, qui te donne l’occasion de caser de manière totalement inattendue des liens avec les autres participations une fois encore… On ne peut pas dire que tu manques d’idées ! Je crois que j’aurais aimé une conclusion moins rapide. Il a résolu cette peur si… vite, comparé à ce qu’il avait déjà traversé ! Mais tu as déjà franchi la limite de mots évoquée par le jury, en faire plus était évidemment compliqué !

Pour ce qui est de la forme, attention à la relecture, elle pourrait te permettre d’éviter certaines coquilles. Les mots manquants en particulier ! (« Notre joyeuse commença donc son périple »  joyeuse bande, je présume ? Ce sont des petits riens mais ça force le lecteur à s’interrompre même une seconde pour compléter). Il y a quelques petites erreurs de syntaxe et d’accord, je pense là encore qu’une relecture attentive t’aidera ! N’hésite pas à la doubler et à faire la seconde relecture à distance de la première, parfois on a tellement la tête dans notre texte qu’on ne voit plus rien !

Merci en tout cas pour ta participation, j’ai apprécié la découvrir de bout en bout !


2 0
Score : 2059
Oh merci pour ces commentaires Maryse ! 

Ca me fait vraiment plaisir  de lire ton retour sur mon récit, écrit dans la précipitation, je l'avoue mais tu sembles avoir compris l'essentiel.

En vérité, je lisais le topic HRP et j'ai cliqué sur le premier commentaire sans me rendre compte qu'il y avait plus haut, un poste d'introduction... Du coup j'ai attaqué dès l'entrée dans la maison, ne jugeant pas utile de décrire ma Féca, il est vrai... Là aussi j'aurai pu en prendre le temps...

Un seul regret, d'avoir écrit sur un parchemin diabolique du Forum qui m'a simplement envoûtée cette nuit là et j'ai fini mon récit les yeux fermés. Ce fut une erreur, sans doute... Ce ne sera que partie remise !

Merci d'avoir frissonné avec Enalynne, car tel est son nom, bien que je pense que tu le savais déjà !

Tu as une plume magistrale, j'espère devenir capable d'une telle prouesse un jour !
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Score : 2276
Je vais éviter de céder à la tentation en proposant une blague qui tournerait mal après la lecture du contenu de ce message !

Aussi, restons sobre.

Vendredi dernier nous avons annoncé comme date probable de parution des résultats le 15 novembre, c'est à dire... aujourd'hui.
Il est fort possible que certains les attendaient avec une grande attention - et se désespéraient plus les heures avançaient.
Nous préférons ne pas proposer une annonce très tardive de ces résultats, même si le cœur de la nuit serait parfaitement approprié à la thématique de cette édition.  Nous sommes dès lors malheureusement contraint (à notre plus grande tristesse) de devoir reporter cette parution à demain, afin de pouvoir proposer une clôture digne de la vision que nous en avons.


Patience (même si vous en avez déjà bien fait preuve), ils arrivent... bientôt !
 
5 -3
Score : 659
 
Récits d’Invention #7
 
Et… et nous voilà demain ! Enfin, aujourd’hui.
23 participations ! On peut l’écrire en lettre si vous préférez, ça en imposera peut-être plus après tout. Vingt-trois participations !
Plus de 39 220 mots ! On peut l’écrire en lettre si vous préférez, ça en imposera peut-être plus après tout. Trente neuf mil... euh… vous avez compris l’idée !

C’est sur ces très jolis nombres que s’est achevée la septième édition des Récits d’Invention organisée par le Conseil des Sadeurs, aidé par l'Équipe d’Animation.
Nous tenions à tous vous remercier, que vous n’ayez été que de passage sur nos sujets, spectateur plus impliqué, commentateur, coach de motivation ou encore et surtout participant. Fé-li-ci-ta-tions !
Une conclusion RP à l’ensemble de vos participations et du sujet de l’édition de manière plus générale est à retrouver ici pour ceux qui le souhaitent.

Sachez qu’il n’a pas été facile de tous vous départager (rassurez-vous, notre jury ne comporte aucun disciple Pandawa, nous ne pratiquons donc pas la langue de bois !) tant la qualité des récits était au rendez-vous. Toutefois le grand pouvoir qui nous a été conféré en temps que jurés implique de grandes responsabilités, n’est-ce pas ?
Il a donc été nécessaire de trancher ! Mais ne soyez pas triste malgré l’éventuelle déception de ne pas voir votre nom figurer sur l’une des trois marches de notre podium : tout semble indiquer que  l’avenir est radieux, aussi bien pour vous que pour les prochaines éditions de ce concours !
Nourrissez-vous des critiques, qu’elles proviennent de nous, membres du jury (qui viendront faire suite à ce message), des autres, ou même de vos propres ressentis. Faites-en bonne chère, nous espérons fortement avoir le privilège de voir de nouveau votre plume s’aventurer entre ces pages du forum.

En parlant de critiques, n’hésitez pas non plus à nous faire part des vôtres, quelque soit leurs inclinations : si nous vous jugeons, il est de bon ton d’être jugé également pour permettre à ce concours de chercher à s’améliorer d’édition en édition.
Des éléments de cette édition vous ont dérangé, déplu, posé certains problèmes ?
Au contraire, des points vous ont facilité l’écriture, encouragé à vous lancer (peut-être) pour une première fois dans ce concours ?

Enfin, la chose aura été bien répétée lors de cette édition, à juste titre d’ailleurs (notamment par Pagloglop), mais si la phase d’écriture du concours est terminée et que celle des résultats est sur le point de toucher à sa fin également, il ne faut surtout pas hésiter à formuler des commentaires pour vos camarades participants (à l’instar de certains d’entre eux !). Si vous appréciez sans aucun doute de lire des retours sur votre récit, il est probable que les récits des autres aimeraient tout autant en avoir.

Evidemment, nous ne cherchons pas à vous contraindre, loin de là : tout n’est question que d’instaurer un dialogue entre cette belle petite famille qui commence à se créer autour des Récits. 



Sans plus attendre, voici les trois vainqueurs de ces RI#7 !


Première place : Etherre-Nelle  
(remporte un Havre-Sac Halouine, un anneau Dyssée et 5 capsules de sortilèges)
 
 
Que dire de ta participation si ce n’est qu’elle a pleinement compris les attentes de l’édition ? Tes personnages sont attachants au possible, la relation entre Vlad et la petite Maryse qui poursuivent Gérard est délicieuse. Rien de tel pour nous aider à plonger volontiers dans ta prose et suivre l’évolution de ce récit qui vient poser une peur somme toute originale au milieux de toutes les autres, mais pour autant terriblement commune : la vie qui nous cauchemarde, la fatalité, l’oubli, le… qu’est-ce que je racontais déjà moi ?
Et d’ailleurs, j’suis où ? Oh… oui c’est vrai !
Ton histoire touchante à souhait n’a pas fait qu’émouvoir, non, c'est qu'il y a de l'humour également. En plus de cela tu as su la rendre dynamique, intégrer à merveille et intelligemment certaines participations de tes camarades (et même celle du jury sur un point jusque là inexploité !). Tu nous tiens en haleine, tu provoques des sentiments, tu appelles à des notions faciles que tout le monde peut alors, immédiatement, apprécier...
Et qu’est-ce qu’on a apprécié ! Félicitations !

 

 
Deuxième place : RaphaelLeMeurdeBretagne 
(remporte un anneau Dyssée et 3 capsules de sortilèges) 
 
 
Dès le départ, tu donnes une introduction intrigante de Serge, qui semble lassé par la vie et mener une vie monotone; on comprend quelles raisons le poussent à vouloir s’aventurer dans la maison hantée. Sa peur est d’ailleurs directement liée à son passé, car il n’ose plus jouer du piano, mais dans son hallucination, une femme le pousse à jouer de nouveaux airs de musique avec une virtuosité… dévorante, au premier degré comme au second. Et quelles musiques, justement ! La cohérence entre les mots et le son que tu y lies - ou l’inverse - est bluffante.

Ce songe mélodramatique, cette fable sur la dépression (et sa fin, peut-être ? en tout cas Serge n’en ressortira pas inchangé) te propulse sur la seconde place du podium avec tout le mérite que cela inclut !

 
 
Troisième place : Buddle08
(remporte un anneau Dyssée et 2 capsules de sortilèges)
 
Du sang ! Du sang ! Du sang ! Que manque t-il à la carte ? Du sang, peut-être ?

Si les images finales pouvaient peut-être sembler violentes, et l’étaient sans aucun doute (pauvre enfant… ce sont les vieux qui sont trop nombreux, eh ! Oh, attend… c’sont les jeunes qui vont produire beaucoup de carbone…!), ton style bien particulier nous aura permis une belle introspection de ton personnage. Son histoire était un véritable périple, évolutif, qui s’offrait à nous très facilement – provoquant divers sentiments.

Tu as poussé la thématique de l’horreur visuelle dans ses retranchements, et il faut croire que ça en a séduit plus d’un. Le tout en saupoudrant ta participation de sentiments. Un beau mélange – à ajouter à la carte, pour sûr.

Première participation aux Récits d’Invention, première victoire : félicitations !




 
Nos trois gagnants recevront leurs récompenses dans les plus brefs délais.

C’est de bon cœur que nous félicitons à nouveau l’ensemble des participants. Nous ne pouvons qu’espérer que vous avez tous passé un très bon moment à imaginer, rédiger, raturer, re-rédiger, re-raturer, re-re-rédiger (jusqu’à ce que parution s’en suive) vos récits. De notre côté, soyez assurez que le plaisir (et la peur) de la lecture était bien présent(e) !

Nous tenons à remercier très fortement l'Équipe d’Animation qui, bien qu’agissant dans l’ombre du Conseil des Sadeurs qui leur doit son existence, a été d’une aide précieuse dans l’organisation de ce concours.
Les remerciements du Conseil se portent aussi tout naturellement vers les membres du jury de cette édition : Maux-Jypcien, Malma-Jeste, Nilacina, Nemeo, Varjo et Soute-a-bagage.

Enfin ces remerciements ne sauraient être complets sans un grand merci auprès d’Ankama pour l’encadrement officiel dont cet événement a bénéficié, mais également pour les récompenses que nous avons pu vous proposer.  

A très vite pour une nouvelle édition et encore bravo à tous les participants. Oh, et pour que la chose soit explicitement posée : si seuls les trois gagnants du concours ont eu droit à un commentaire du jury, rassurez-vous, la suite arrive !
Le Conseil des Sadeurs.
2 0
Score : 1617
Merci beaucoup pour ton retour Mel ! Je compte bien faire un peu mieux pour mon prochain écrit, je suis probablement allé trop vite ce qui a coûté à la qualité du récit. J'aurais pu mieux travailler les liaisons entre les personnages. Oui, pour la prochaine édition, il me faudra choisir entre faire parti du Jury ou participer mais il est à peu près certain que ce soit l'un ou l'autre !

Je tiens à féliciter tous les membres du Jury pour cette septième édition. Quoi que l'on ait pu vous dire, vous êtes les membres du Jury et le thème vous appartient. Vous n'avez pas de compte à rendre à qui que ce soit si ce n'est à vous-même et à la qualité comme la pertinence de votre travail. Vous êtes maîtres du temps et de l'effort que vous allouez pour tout le monde, participants et lecteurs. Vous avez fait le taff plus que correctement et c'est tout ce qui était attendu de vous. Le reste, une originalité supplémentaire, des délais plus serrés, n'appartiennent qu'à vous et à vous seul. Si vous le faites c'est tout à votre honneur, si vous ne le faites pas, il n'y a que source à vous encourager à le faire mais pas à vous critiquer.

Merci à tous les participants ! Toutes ces histoires étaient vraiment sympas à lire chacune à leur échelle. Toutes les participations, même celles souffrant des défauts évoqués par les commentaires détaillés ci-avant, ont le mérite d'être là. Ne prenez pas peur si certains retours sont grinçants, ils n'ont pour fonction que vous encourager à faire encore mieux au prochain coup, parce que la personne ayant rédigé le commentaire ne l'aurait pas rédigé si elle ne voulait plus vous lire !

Pour finir, merci à tous ceux qui ont pris et prendront le temps de rajouter des commentaires à chaque participation ou parties d'entre elles, c'est vraiment sympa d'allouer de votre temps libre à ça et ça fait plaisir d'avoir un retour sur ce qu'on a pu écrire même si certains retours sont parfois plutôt rudes.
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Score : 2276
Avant de vous faire part de mes commentaires sur vos participations, quelques mots de politesse !


« Veuillez agréer Madame, l’expression de mon profond respect »
« S’il vous plaît »
« Non merci, je vous en prie »


Cela étant fait, je tenais tout de même à préciser que ces commentaires étant personnels ne reflètent évidemment que mes avis en tant que membre du jury. Sachez aussi que tout a été écrit depuis une place d’amour… raaaah, c’est kororo la praline.

Bref, merci à tous pour vos participations – on ne le dira jamais assez !
Oh, et évidemment, si vous jugez bon de m’éclairer sur ce que je n’aurais peut-être pas compris dans votre récit, n’hésitez pas : envoyez-moi une lampe à la figure.


En dehors de ça, je peux tout à fait donner (publiquement ou par message ankabox) la note que mon petit frère de 3 ans a attribué à ma place pour vos participations. Alors si vous êtes intéressés, faites le moi savoir !


ps : je suis le gars qui dit aux autres de faire attention aux fautes d'ortographe, mais uniquement parce que je suis un hêtre d'exception qui n'en fée jamais.

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Toko-Rakle


Commentaire :


Une entrée en matière intéressante, qui questionne et vient titiller nos sens, surtout auditif. Bon à la lecture c'est compliqué, pourraient arguer certains.. mais tant qu'on me titille, moi ça me va ! Malheureusement on est un peu pris de court : la curiosité est bienvenue, mais ton introduction in media res aurait gagnée a être légèrement approfondie. Au final on tombe rapidement dans le flou : a qui, ou à quoi, a t-on affaire ? On ne le sait pas : un bruit de fumée, un bruit de chute, un bruit d'eau, un cri. Après tout, un peu de mystère n'a jamais fait de mal – sauf au ventre en fin de repas.


Et heureusement qu'il ne fait pas trop de mal, puisque tu nous en donnes une nouvelle tranche, mais cette fois-ci dans un tout autre style bien plus appréciable, accrocheur et même un poil comique ! En approfondissant on peut également trouver un poil de répétitions (« cent (...) quatre-cent coups (...) vaut le coup ») qui auraient facilement pu être évitées pour une plus douce mélodie à l'oreille, mais rien de bien méchant.


L'utilisation du vouvoiement est tout à fait intéressante et vient nous placer dans la peau de ton protagoniste (du moins de ce qu'il peut être, puisqu'on ne sait toujours pas ce qu'il est – ou ce que nous sommes...). Mais tout de même les indices que tu dissémines ça et là laissent à penser à un rongeur : l'idée est intéressante et vient d'emblée offrir une originalité quant à la thématique de cette édition. La narration continue et c'est amusé de notre condition que nous emboîtons la patte.


J'apprécie le fait que tu laisses traîner ton introduction, qui ne reste pas pour autant figée ou descriptive mais est bien dynamique. On est certes dans un brouillard qui commence à se dissiper, mais au moins tu nous autorises une prise de connaissance plus ample avec la petite créature qui va accompagner notre lecture !

Psschhhht ! Tiens, il me dit quelque chose ce bruit. Boum. Tiens, il me dit quelque chose ce son. Poc ! Tiens, ça sonne creux par ici. On comprend donc que ton introduction n'en était finalement pas une mais une sorte de clin d'oeil à notre nous du futur. L'idée est sympathique, mais je ne suis pas convaincu de son fonctionnement : cela va avec ce que j'avais indiqué plus haut - qui, du coup, est faussé.. haha, mais venant de déguster une  Carbonade Flammande ne sachant pas comment supprimer des mots sur cette machine à écrire je me garde toute tentative allant dans ce sens... - même sans aller jusqu'à trouver des synonymes ou alternatives pour chaque occurrence du terme, le simple fait de varier entre les termes que tu as utilisé, de sorte qu'on ne puisse lire deux fois le mot « géant » à la suite aurait pu convenir). Normal que ton « intro » ne pouvait pas être explicitée. Mais finalement, elle vient fonctionner comme un piège, à mon sens, qui dessert malheureusement son intérêt et la découverte ultérieure de son but réel.


J'en reviens à ta scène d'action grandeur miniature, malgré les géants (dont les mentions auraient pu être plus diverses, il y a bien un rat de bibliothèque qui aurait pu nous donner quelques variantes je pense !). Tu prends le temps d'expliciter ce qui se déroule, et le vouvoiement ajoute à une forme de réalité de la scène, que l'on parvient donc à suivre – à visualiser même – de bon cœur. C'est pas mal !

En plus de ça tu réalises un lien très intéressant avec la participation introductive, à l'aide du tuyaux dont se sert Gérard. A mon sens on aurait presque pu se dire que ta participation avait été parfaitement conçue pour prendre la suite de celle du jury : en ce sens c'est un très bonne intégration dans l'aspect communautaire de ces récits. De plus, tu ajoutes à ce caractère en offrant des possibilités de réutilisation de ton récit (des personnages iront-ils jusqu'à voir le petit rongeur alors qu'ils sombrent au sol sous l'effet du gaz ?).


La suite de ton texte est tout autant agréable à lire, avec davantage de touches humoristiques à nous faire lever un poil de moustache. Heureusement tu réintègres certaines notions du monde des Douze, mais ces dernières restent tout de même assez distantes. En parlant de choses qui s’éloignent, c'est avec un pincement au cœur mais une commissure à la lèvre que l'on constate la « mort » à venir de notre caïd des trous de sousouris... et... et quoi ?

Et je suis dubitatif.


J'ai du mal à comprendre l'aboutissement de ton récit, ou même la construction générale de ce dernier. Je pensais que ton personnage avait été transformé (ou pensait l'avoir été en tout cas) en sousouris suite à la diffusion du gaz, mais puisque ton Iop dont-je-ne-citera-pas-le-nom-mais-qui-est-sur-le-bout-de-mes-lèvres trouve lui-même la bestiole (ouf, pas morte !) coincée dans sa tapette (l'instrument, pas le commissaire de police hein)... ça questionne.


On suivait la pauvrette qui réagissait à certains événement, qui provoquaient alors un bruit particulier : tu reprends ces bruits dans tes derniers paragraphes, mais on a une dissonance cette fois-ci, notamment le « boum » qui avait correspondait à la chute d'un « géant » tandis qu'à l'arrivée c'est bien un grand dad... géant qui est tombé, puisqu'il s'agissait de ton Iop. Or, si ton personnage était dans la peau de la sousouris... j'ai du mal à saisir comment il aurait pu et se souvenir de sa chute et visualiser la chute à distance d'une personne qui n'est pas lui – qui finalement vient en contradiction avec le fait qu'au final c'est bien le rongeur qui a percuté son crâne.


Je n'ai peut-être pas su saisir la portée de ce final qui me semble quelque peu bancal. Le plus gros problème c'est que je ne sais pas si ton Iop a véritablement vécu une expérience l'opposant à sa plus grande peur en entrant dans la maison : par déduction on peut supposer que cette dernière correspond au fait de vivre dans le corps minuscule de la sousouris, mais l'explication (et l'explicitation) n'est pas assez présente et pénalise la compréhension générale... c'est dommage !


Reste tout de même que la toute fin est bien mignonne et que le cœur de ton texte, en plus d'être agréable à lire, impliquait parfaitement ton lectorat !


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Clan-des-Selenytes


Commentaire :



Comme tout bon repas bien organisé tu nous apporte une entrée en matière (heureusement car si on devait commencer par le plat de résistance sans autre possibilité, on aurait dégusté… mais j’y reviens, j’y reviens !). Malheureusement cette dernière fait un peu produit surgelé qu’il fallait faire cuire rapidement avant de servir tout aussi vite !

Je comprends l’intention derrière ton premier paragraphe, il a tout sa place en tant qu’il s’agit là d’un concours qui dispose d’un aspect communautaire et donc dans lequel l’intégration des autres récits est primordial. L’intention, donc, est bonne, la réalisation moins : en un rien de temps tu nous montres clairement que tu as pris connaissance de ce qu’il y a eu avant ta participation sans réellement donner un sens et encore moins une consistance.
C’est un peu dommage car par cette précipitation on (je) en vient à perdre un peu la manière dont tu intègres ta Féca dans ton récit – assez simplement.


En tout cas, avec toi on y va : on rentre dans le lard ! La chose est claire, nous voilà face à une peur assez commune, pour ne pas dire répandue ou encore simple. En tout cas j’en connais un qui devrait Mugir de bonheur en lisant cette participation...
Tout l’intérêt, justement à mon sens, derrière cette crainte fréquente c’est d’en faire quelque chose venant dépasser le traditionnel. A lire par la suite si tu ne t’es pas arrêtée à ce stade (oui je mets du suspense là où il n’y a aucune raison qu’il y en ait, surtout que je connais déjà la réponse, mais ‘paraît que ça capte bien l’attention.. !). En effet, face à une peur qui a frappé de nombreux siècles (dire que sous le Moyen Age un projet de séance de torture consistait, pour les femmes et dans un tribunal bien précis qui m’échappe, à leur faire passer des araignées et rats sur le corps afin de les pousser à avouer quelque chose..), il faut donc trouver le moyen de nous surprendre et nous effrayer à nouveau ! C’est cool : c’est un enjeu.


Et en parlant de jeu, tu utilise à merveille des possibilités que le gaz peut permettre, tout en oscillant entre la corde « rêve ou réalité » (déjà présente sans fioritures dès ton premier paragraphe), en venant créer une pièce qui pourrait tout à fait exister en tant que lieu dérobé dans la maison hantée… ou qui n’est finalement que le produit de l’imagination de ton personnage. C’est vraiment très sympathique, et gageons que cela puisse être réutilisé dans d’autres participations !


En tout cas, pour quelqu’un qui vit sa plus belle soirée en Terra Amakna, ta Féca reste courageuse ! Vas-y que je t’arrache le cocon… personnellement je n’aurai même pas cherché à aller voir ce qu’il pouvait bien y avoir au menu à l’intérieur ! Dommage, puisque j’aime bien les pruneaux. Enfin, un pruneau qui s’agite, se réveille et duquel s’extirpe des araknes… non. Non merci. Comment on dit, déjà ? « J’suis pas v’nu ici pour souffrir, ok ? ».


Ce qui est également intéressant c’est que tu ne te limites pas à une simple présence visuelle d’araknes pour faire parler de ta peur : tu explicites clairement, en intégrant le tout avec les créatures du jeu, en quoi ces bestioles peuvent être mortelle – et donc pourquoi on ferait bien de s’en méfier. C’est astucieux !


Toutefois le point de vue que tu utilises m’a un peu perdu au cours de la lecture, en ce qu’il venait briser le voile assez abruptement entre la réalité et la fiction : certes on conçoit assez facilement que les expériences vécues dans la maison ne se seront pas, pour toutes en tout cas (à voir par la suite…), réellement déroulées, mais le fait d’avoir laissé un doute sur cette affirmation dans ta participation était bienvenue. Cependant, comme dis juste avant, ce doute est rapidement mis à mal par certains éléments de ton récit, révélant la supercherie.
Un second élément qui a pu par moment déranger ma lecture réside dans la longueur de certaines de tes phrases. N’hésites pas à les raccourcir. Parfois cela peut faire plus d’effets - et surtout cela pourrait permettre d’éviter des constructions alambiquées et par conséquent servir davantage le sens des parties en question. Bon, je dis ça… parfois il me faudrait aussi l’appliquer. Mais, eh, c’est pas moi qui suis jugé : na !


J’ai beaucoup aimé le coup du miroir en ce que tu viens amener un nouvel élément, qui n’est pas en soi une peur j’ai l’impression, mais qui vient uniquement servir à donner corps à ton texte. En fait je pense que c’est ce qu’il me manquait jusque là : lire des éléments en dehors de cette phobie envers ces bêtes à pattes poilues car, à mon sens, un bon texte – celui qui retiendra notre attention – c’est celui qui pourra créer un cadre plus vaste que ce qu’il cherchait à apporter.
Indirectement c’est ce que ce miroir permet de faire : indirectement car il s’intègre tout de même pleinement dans la narration principale (et quasi unique), mais apporte tout de même un moment de pause où l’on peut penser à autre chose – remarque le plafond et l’araignée font souvent bon ménage !
Cependant, l’accalmie est de courte durée et nous voilà rapidement plongé de nouveau au royaume des araknes.


Si ce passage m’a donc bien séduit, la suite n’a malheureusement pas suivie. En effet la chute, ou élément de résolution, arrive de manière trop imprévisible, presque forcée. Si j’ai pu croire de bon cœur à la peur de ton personnage tout du long de ton récit, la folie, elle, m’a semblé incongrue. La résolution de la peur qui se fait un peu par défaut, en un claquement de doigt venant pousser à une certaine démence (bon, pas à ce point, hein !) aurait sans doute mérité d’être un peu plus travaillée. Folie qui se veut sage, finalement, car raisonnée – issue d’une logique, mais qui arrive si vite qu’on ne la saisit pas forcément. Après tout de l’un à l’autre…


Cette partie aura tout de même le bienfait d’ajouter un moment plus léger et comique (à la limite du risible – sans être moqueur) à l’horreur visuelle que tu as pu amener, mais si tu avais pris plus de temps sur le cheminement je pense que ton texte aurait grandement gagné en valeur !


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RaphaelLeMeurdeBretagne


Commentaire :



Onze heures et onze minutes, lundi 11 novembre. Les pieds éventails, le dos corseté de force par un dossier de chaise cherchant à enlacer un modeste bureau, je lis et j’écris. L’une de ces deux activités a ou va produire du sens, l’autre… ça reste à déterminer. Je te laisse juge de cette décision, cela te permettra d’avoir un semblant de pouvoir à cet instant précis, tandis que le réel pouvoir je le conserve bien en main alors que je m’en vais enfin entamer le commentaire de ta participation !


Quoi de mieux que d’introduire un propos pour embrayer sur la tienne, d’introduction ? Un chocolat chaud au coin du feu, peut-être ? Mais pas de délicates fèves de cacao torréfiées ici puisque l’instant bonheur c’est toi qui nous l’offre ! ‘Fin à moi en tout cas.


Cette lente description de ton personnage est sublime, le choix des mots est parfaitement pensé : c’est un délicieux nuage neurasthénique (pour l’heure en tout cas – même si tu viens intelligemment ne pas trop nous plonger dans un doute qui pourrait causer un ennui à la lecture, parce que trop mystérieux) dans lequel je navigue avec plaisir. Tout, absolument tout, vient à la fois nous plonger dans un univers sans pour autant exclure le protagoniste de ton histoire, ce dernier se retrouvant partout – j’adore. Tu rends attachant celui qui voudrait surtout ne pas l’être, pas tant par volonté que par désintérêt total… et peut-être est-ce d’ailleurs pour cela qu’il nous est d’autant plus proche.
La seule critique qui me vient à l’esprit sur ces premiers paragraphes c’est que j’en aurai volontiers repris : plus, plus, plus !


Je peux faire une ribambelle de compliments dans un zoli exercice de broderie si ça t’intéresse, mais puisque je n’aime pas travailler gratuitement on réglera ça par Ankabox, hein ? Au moins ça me permettrait d’utiliser mes mains pour une activité à ma portée. Enfin, je touche du bois – même si j’suis pas prêt de le travailler !


Les bêtises passées… je poursuis.Tu viens t’approprier davantage la maison hantée, notamment en lui offrant un hall (qui sera de ce fait repris par beaucoup après toi – coucou la Soute du futur qui fait une pseudo-relecture de ses commentaires, comment tu vas ?). Dans ma tête – peut-être pas seulement, en témoigne le message introductif du topic RP – cependant la maison se composait d’une unique pièce, ainsi, en apparence semblerait il, cette indication viendrait transgresser légèrement avec la caractéristique ajoutée. Mais rien de très dérangeant, et surtout rien à contredire finalement : les indications de notre topic HRP entrant (sur ce point) en objection avec le message du sujet RP. La faute est donc dans notre camps, zut ! Hall tu as dis, hall ce sera.


Pour revenir à du plus positif j’ai bien aimé l’aspect mystérieux que tu as amené à la maison, alors qu’on se situe toujours dans un moment non halluciné – ce qui complète parfaitement la vision de cette bâtisse et de la personne qui en est propriétaire – à moins que les années de fumerie du bonhomme ne l’affectent encore aujourd’hui sur un autre terrain que celui de sa voix !


Ton récit traduit bien, dans sa construction, ses descriptions, et le choix des mots, l’intériorité de Serge. On entre dans sa tête à de très nombreux instants, et c’est très bien. Pour autant ce que j’attendais avec un petit enthousiasme c’était de voir comment les autres personnages allaient pouvoir réagir et se comporter face à Serge – ce que finalement je n’ai pas eu. Légère déception, de ce fait même si je comprends le fait que tu y sois passé outre : on a un focus sur ton personnage, or ce dernier ne prête pas grand intérêt aux autres.
Maiiiis, tout de même… détailler les expressions faciales, par exemple, de ces autres alors qu’ils se font presque ‘rembarrés’ par Serge, en continuant d’écrire de son point de vue me semblait être un bon axe pour nous plonger davantage dans ton protagoniste. Après qui sait… le risque de la goutte et du vase ? M’enfin, l’eau j’aime ça.



Ce grand préambule passé, on arrive au  cœur du sujet. Ici pas de peur immédiate, du moins visuelle ou « topoique » : on demeure dans une intrigue se basant sur la lenteur et du retardement de la confrontation, dans tous les formes qu’elle peut avoir en l’espèce de ton récit !
A la fois c’est très intéressant, car vient notamment trancher avec les participations d’avant qui n’ont pas hésité à aller dans l’action. Mais à la lecture j’ai tout de même eu une crainte d’un abus de la chose. M’enfin, qui suis-je pour juger ? Hein ? Ah, oui, un membre du jury.


Puis est venu le mot magique : le pas se presse. Le  cœur s’emballe ? L’espoir est autorisé !


Finalement... pas exactement. Tu nous maintient dans ton atmosphère, devenant obsédante, presque étouffante… et pourtant. Et pourtant on sent en arrière plan quelque chose monter, une variation prête à s’engager sur la piste, progressivement - l’ajout de la musique y est sans aucun doute pour quelque chose. Cette présence sonore était d’ailleurs très bienvenue : à mon sens elle offrait une parfaite dualité, une forme d’élément qui suppose une forme de rupture à l’avenir mais tout en conservant assez de répétition pour coller à Serge et son histoire (un peu à l’image de Binet et ses ronds de serviette dansMadame Bovary, sur le second aspect).


Toutefois ton récit avait, entre ce qu’il venait indiquer et ce que j’ai pu ressentir à la lecture, malheureusement une forme d’incohérence. L’instant de ce décollage était à plusieurs moments pressentis, jusqu’à être clairement exprimé (la « transe »), sans pour réellement faire mouche. Pour moi, hein. Si le rythme du piano s’intensifiait, celui de ma lecture est resté en eaux calmes (notamment pour les parties descriptives sur la mystérieuse femme). Il m’a manqué un peu de tumulte là dedans pour m’éclabousser autant que j’avais pu l’être pour ton introduction que j’ai parfois pu trouver plus dynamique.
Le paragraphe qui s’amorce par cette transe, tout de même, fonctionne assez bien pour servir le rôle qui lui était assigné, mais il n’est qu’un malheureux David avec un bras en moins entouré de deux Goliath armés de poussière dorée acheté à un Marchand.

Néanmoins si ces parties m’ont, sur le plan de la rythmique, peu convaincu, elles étaient fondamentales pour amorcer et expliciter le développement de la personnalité de Serge, ou plutôt sa redécouverte de celle-ci.
Et là le morceau prend fin : rupture avec la progression. En théorie, de quoi me ravir. En pratique, oui… mais pas avec autant d’éclat que je pensais (ayant finalement été un peu plus exclu du ressentis personnel de Serge).


Et puis est venu le second morceau. Enfin non, il n’est pas vraiment venu : il a sauté à ma figure sans prévenir. Et j’ai adoré. Enfin mon eau se faisait bouillonnante. Et le plus délicieux dans tout ça, c’est qu’ici tout était concordant : le rythme et la situation de Serge dans un accord parfait – ou « horriblement » beau. De nouveau j’étais avec lui, pour le meilleur et le pire. Et tu nous as servi généreusement pour le pire… ! Merci.


Cette « rupture » s’est donc faite attendre, mais quelle joie de constater sa présence… au final j’en suis presque venu à balayer d’un coup de main toutes mes remarques précédemment écrites. J’en veux peut-être trop tout de suite ?
Oh, et puis… il s’agissait d’un magnifique parcours de résolution de peur (tout à fait personnelle à Serge, bien loin de grandes catégories préconçues – du moins dans ta façon de raconter la chose) que tu nous a proposé là. Vraiment, sur cet axe là tout y était !


Pour conclure je voulais terminer rapidement sur deux points :

Sur le plan du récit communautaire : l’intégration de la sousouris lorsque ton personnage entre dans la maison est-ce souhaité comme un léger clin d’oeil au texte de Theochaos, s’agit-il de plus que ça et on a affaire à une reprise de la déambulation de ce rongeur (auquel cas il pourrait peut-être - selon l’idée de Theo derrière son texte - y avoir une mauvaise interprétation de la chose, qui peut également être une mauvaise interprétation de ma part héhé) ? En revanche la « chute » du réveil (quoique un peu facile) était très maline pour perpétuer cet aspect communautaire !

Sur le plan de l’intégration au monde des Douze : c’est assez faible pour moi – goût personnel. En dehors de quelques termes un peu cachés, et de la reprise d’Enalynne on perd de vue l’ancrage du récit dans cet univers. En même temps ce serait mentir de ne pas dire que ce caractère « d’ailleurs » que m’a provoqué ta participation m’a fortement séduit, puisqu’il venait servir le propos de la description de la personnalité de Serge, avant sa reprise en main.Douze heures et douze minutes, je prends ma pause.


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Yaxis-dof


Commentaire :



Owi ! Tu prends le temps d’introduire ton récit ! Toutefois, même si ces premiers paragraphes sont très très importants (pour moi – mais comme seule ma personne compte dans mes commentaires personnels, alors c’est comme si tu avais fait plaisir à la terre entière ! Rien que ça, eh ouais), le fond m’a moins branché. Il y a en effet quelques éléments tout bête que tu aurais pu éviter pour ne pas t’attirer mes foudres. Ouais, attention je pique. Des joues. Brrr.


Je disais donc… par exemple, la mention d’un « enfant avant d’aller sur l’île de Nowel » aurait, au vue du contexte, gagné en cohérence s’il avait été question d’un « enfant avant d’aller à la chasse aux bonbons », ou « avant de tailler une citwouille ».


Je te ferai un peu le même reproche que pour l’introduction de Clan-des-Selenytes : on voit clairement que tu cherches à intégrer ton récit dans le contexte communautaire, que tu as cerné des aspects des précédentes participations, que tu t’appuies sur le texte venant poser la situation… mais tu ne vas pas vraiment plus loin.
On a l’impression d’être face à une liste, et de te voir apposer une petite marque à la fin de celle-ci comme pour dire « hop, ça c’est fait, maintenant on va pouvoir passer à autre chose ». Je ne peux pas dire que ton récit ne fait pas mention de ce qui se trouve avant lui, cependant l’utilisation n’est, à mon sens, pas réellement présente

Là où tu aurais pu venir aller plus loin c’était avec ta statuette du Roi Allister et la manipulation que tu en fais : malheureusement celle-ci semble être présente finalement juste pour nous servir de musique d’ascenseur le temps d’arriver à notre destination. Mais, attention, c’était une musique très agréable : dommage qu’elle n’ait pas donnée une symphonie.


Je ne sais pas exactement pourquoi, mais en lisant les paroles prononcées par la voix rauque qui résonnait à la tête de ton Zobal je me suis imaginé qu’il s’agissait de sa mère, en colère, qui se moquait de lui tout en lui donnant des petits surnoms mignons. Tout ça pour dire que l’image me semblait exquise et ajoutait une dimension autre, un peu en rupture, vis-à-vis du visuel monstrueux que tu proposes. Pas certain que ma vision faisait bonne route cependant, puisque rien ne venait expliciter la chose, ou allait dans ce sens.


La thématique du masque est vraiment très intéressante lorsqu’il est question d’aborder les peurs d’une personne, car évidemment il ne s’agit pas – ou ne peut s’agir, j’crois les doigts ! - que de l’objet « masque » lorsque l’on mentionne ce dernier. Il y a un aspect plus profond, plus intime, à plusieurs niveaux et plusieurs couches. Le masque c’est la figure sociale, c’est aussi la figure cachée.

J’ai cru comprendre que tu voulais aborder cette dimension, mais l’amener avec plus de pincettes, plus de développement sur la psyché de ton personnage aurait sans aucun doute permis à ton texte de gagner en naturel et crédibilité. En l’état on a un sentiment d’une certaine facilité dans la narration. On comprend assez rapidement de quoi il va en retourner, et nous ne sommes donc pas surpris – du fait de la manière de l’amener.

La morale finale tranche donc comme la lame de la guillotine : on vient au spectacle, on demande à être ébahit, mais finalement on savait à quoi s’en tenir avant même de se retrouver sur la place centrale de la ville. Et oserait-on dire que cela est un peu décevant ?
Le traitement de résolution de peur n’en est que raccourci. Un peu comme les corps après sentence, huhu.

En parlant de spectacle j’aurai véritablement adoré que tu parles davantage de cette fin magique où ton personnage s’assoit pour regarder les autres bonhommes s’agiter dans tous les sens : l’image, ici, est formidable.


Les idées sont bien présentes, et certaines remarques parfaitement bienvenues (le visage « meurtri par un incendie », après avoir retiré le masque, notamment) : il faut juste travailler plus à accorder l’ensemble, prendre son temps, se laisser aller à la digression, à l’explicitation, à la présence de moments réflexifs – surtout sur un tel sujet.
En tout cas bravo pour cette première participation !



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voyageurdesreves


Commentaire :


Oh oh ! Une participation hors concours ! Bon, qui dit pas d’intérêt pour les récompenses dit pas d’intérêt pour les commentaires, dans mon monde. Voilà qui va m’éviter d’abîmer mes précieux doigts : au repos mes braves !



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Julienestcontent


Commentaire :


Tentation… tentation… hum.Bon. Flûte, trop tard, je l’ai en tête rien que d’y penser. Pour la peine je te bousculerai bien, mais toi tu ne te réveilleras pas… comme d’habitude.

Sur cette note musicale électrisante, que nous dit l’introduction de ton récit ? La présentation, en tout cas, prête à l’amusement – pas le mauvais, pas celui qu’on utilise pour se moquer discrètement, ou ouvertement, d’une personne parce que dans le fond on ne fait que cacher son mal être intérieur et qu’on a jamais appris à gérer autrement cette situation qui va nous conduire dans un profond malheur pour les années à venir jusqu’à c… jusqu’à ce que je reprenne le fil de mon commentaire.

Un bon amusement, donc : le joyeux. Tu optes pour une présentation à la manière d’un roman ce qui n’a pour l’heure pas encore été fait par les autres participants. En ce sens, ta production parviens à se détacher d’emblée ! Et ça, je suppose que tu n’as pas besoin de moi pour t’indiquer que c’est positif. Mais je le fais quand même, sans doute pour cacher un mal être intérieur qui me ronge et qu’on ne m’a jamais appris à……


ah, en revanche toi on a du bien t’apprendre à utiliser des petites périphrases et synonymes : j’ai beaucoup aimé cet enchaînement très fluide dans les moyens pour désigner les deux protagonistes de ce début, alors même qu’ils interviennent à intervalle très rapproché. Bref, on part du bon pied.
Et on va où, de ce pas léger ?


Bin… on va droit dans un rocher : créer de toute pièce un vice-président pour l’agence Touriste me dérange fortement en ce qu’il me semble fatalement aller à l’encontre du background de cette agence. En jeu, certes, rien ne laisse présumer qu’Hanniboul dirige seul la tête pensante de l’Agence (même si personnellement son caractère tend plutôt en ce sens, pour moi). Néanmoins, le doute doit profiter à ce qui est dit uniquement, et non ce qui n’est pas indiqué. Donc voilà, on commence bien… pour rapidement tomber sur la facture d’un voyage bien plus cher que prévu.

Et… aie. Zut, le second paragraphe s’amorce en contradiction avec les qualités que je te prêtais (mais que je te prête toujours, le doute ici te profitant !) de maîtrise de la variation de mêmes éléments. Ici la sur-abondance des prénoms de tes personnages rend un peu plus ardu la lecture de ton récit.
On a l’impression d’un balancier qu’on nous force à voir aller de gauche à droite – « Phil… Ben… Phil… Ben… Phil… Ben… Ben, jeu, set et match ».


Le fond, de son côté, demeure assez agréable et permet de nous en apprendre davantage sur ton protagoniste. Ici c’est top ! Et en plus ce n’est pas juste quelques éléments ajoutés pour faire joli, non. Exit la plante décorative, on fait pousser l’arbre directement : la personnalisation de ton personnage est fort maline – en ce qu’elle va aider à nous lier à ce dernier, qu’on soit en phase avec son caractère ou non, et surtout être reprise par la suite, heureusement !


‘Pis patatra-tatatrouille-trouilliaia. Phil serait le grand commercial organisateur de l’événement… ouf, non, catastrophe évitée ! De plus, l’association prête à sourire, de part l’existence en jeu d’une relation agence touriste – maison fantôme. L’idée est donc pas mal, reste que cela vient persister dans la libre manipulation de cette agence, qui aurait pu être facilement détournée par la création d’une toute autre boite d’organisation de « voyages » particuliers.

En revanche, si un risque a été détourné… un autre s’invite à la fête. La présentation de l’événement comme une sorte de marronnier d’octolliard a de quoi faire tiquer : l’expérience était bien présentée comme « unique ».
Je peux comprendre que le flou volontairement large dans la présentation du sujet ait pu te conduire à faire tien de ce pan de l’histoire, mais la réalisation s’amène en rupture avec tout le mystère qui pouvait exister autour de cette histoire. C’est problématique.

Et puis surtout, surtout… la relecture ! D’un coup Phil devient « Hannibal ». Heureusement que Benoît n’est pas ami avec Bruce Wayne, sinon il se ferait cramer rapidement, enfin il aurait sans doute dit « Eh, Batmoun ! ». On peut t’accorder un doute: s‘agit-il de son surnom, ou d’un réel oubli dans la correction ? Ayant encore en tête ton premier jet, je sais vers quelle piste mon esprit se dirige malheureusement – et dans tous les cas qu’importe, puisque une simple lecture de la présente version permet de comprendre de qui il s’agissait réellement. C’est dommage de ne pas avoir été suffisamment attentif à ce détail.


Tout de même… autant cet aspect de ton récit me dérange profondément, autant ce qui en découle me plaît franchement : raconter une expédition passée… j’aime.
J’aime l’histoire dans l’histoire qui vient servir l’histoire de l’histoire ! Histoire de te faire comprendre mon propos, hein.


Finalement pour me satisfaire complètement je pense que le seul fait de créer un personnage qui se serait renseigné sur la bâtisse après avoir vu les tracts, et qui, justement, viendrait indiquer qu’il n’a rien trouvé si ce n’est que des personnes n’ayant plus tout leur tête ont pu raconter (en insistant sur le fait que celui qui raconte cela ne prône pas la véracité de ces propos), était suffisant intelligent.


Sinon que dire de ton personnage ? Héhé, un « Jean sans peur »… ok, vivement la chute ! Je croise tellement mes doigts pour qu’il y ait ce moment de rupture que ce sont peut-être eux qui vont céder avant que je n’y arrive… on fait des paris ?


Enfin, après cette longue introduction (mais qui vient servir le cadre général de ces récits) on arrive dans les entrailles du sujet, et de la maison hantée. En tout cas tu as eu le pif : vous étiez bien au moins une bonne vingtaine à l’intérieur !
En revanche tu aurais pu utiliser ce qui se trouve au-dessus de ce nez pour t’apercevoir que les autres participants avaient déjà amenés quelques idées au sujet du lieu (notamment de la manière dont on y entre : les propriétaires ont beau avoir jeté la clef, on y entre tout de même un peu comme par magie, pas besoin de forcer). De manière plus général ton récit dispose, dans le cadre du concours, d’une lacune assez importante : l’intégration dans un registre communautaire. A plusieurs moments tu amènes des idées qui pourront être repris par d’autres ensuite, mais jamais tu ne viens vraiment te lier avec ce qui préexistait – à une exception, il en faut bien une, mais qui aurait gagné à être détaillée ! Or il s’agit là d’une consigne primordiale.


De plus j’ai été assez perplexe par ton écriture post-reprise de la voix mystérieuse. On aurait presque l’impression que tu avais cédé ta place à quelqu’un d’autre tant le style se faisait différent, et pas vraiment dans un sens positif.
On aurait dit que tu étais passé à la vitesse supérieur, en écrivant à la va-vite sans trop te soucier de la formulation des phrases, des accords, ou autres attentions pour ton lecteur. Bon, cette accélération s’harmonise bien avec le fond raconté, mais la forme dérive tout de même.


Heureusement tu te rattrapes un peu lorsque vient le moment du dialogue, qui fait plaisir en ce qu’on se doutait que l’idée qui en ressort allait revenir… et donc nous voilà content de constater l’effectivité de la chose ! Ouf, tu permets à ton lecteur de ne pas se sentir ridicule, avec ses espoirs à deux kamas !

En tout cas tu as l’art de créer une émotion pour directement en amener une autre bien plus réjouissante, héhé.
Le coup du « un père de famille est fait pour ramener l’argent sur la table » avait de quoi me faire voir rouge… et finalement c’est un tout autre rouge, bien plus adapté à la situation, qui m’est monté à l’esprit suite au conseil du serveur.


Mais pour autant ce retour à un bon moment a de nouveau du se contraster avec la fin de ton récit qui me paraît trop rapide, expéditive. Si la fin du voyage laisse un peu à désirer, en somme, on aura tout de même eu de beau paysages tout du long - en dépit d’une peur (puisque tout du long ton bonhomme affirme ne pas en avoir) réellement apparente, si ce n’est l’expression d’un sentiment passager, et donc d’une résolution inopérante pour ne pas dire inexistante !


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voyageurdesreves


Commentaire :





Bon, allez, je ne vais pas faire durer ce mauvais sort d’Halouine trop longtemps !


Je ne suis pas compliqué, au sens où ma vision des choses évolue rarement en un simple claquement de doigts. Il n’y a donc que très peu de risque pour que d’une participation à une autre j’en vienne à déplorer la présence d’une introduction au récit d’un participant.
Pour autant… comment dire… bah c’était pas tr… ah, flûte ! J’avais dit que j’arrêtais avec le mauvais sort.


Une intro ! Youpi-yipi-yeh ! Moi j’adore, ça pose une situation, ça permet de donner des informations tout en se gardant de tout dire éventuellement… mais surtout, surtout, ça nous offre une première vision du personnage que l’on va avoir sous les yeux et dans la tête. Et ça, c’est fondamental pour moi ! D’ailleurs je me suis rapidement dit, à ma lecture, que ledit personnage pourrait ne pas m’être inconnu… (merci l’évocation du « Divin Limier » - mais à ce stade de la lecture tout n’est que supposition. Évidemment ce pseudo-moment de suspense est tout sauf naturel puisque j’ai déjà pris connaissance de la totalité de ton récit. Mais laissons la magie exister là où on peut l’imaginer !).

D’une introduction on plonge intelligemment en une introspection : c’est tout ce qu’il faut faire – et tu le sais. Le tout en conservant une sorte de naturel dans la manière d’amener tes informations, qui est également couplé par quelques mouvement des commissures des lèvres volés à tes lecteurs (‘fin, moi).


J’ai lâché un petit « wouf » de bonheur en voyant que tu reprenais la notion de l’odeur de ce gaz projeté dans la pièce, qui n’avait jusque là pas encore été exploité. Malheureusement tu ne vas pas vraiment plus loin. C’est dommage en ce que ton personnage était le parfait individu pour ce genre de détail (d’où la mention de cela dans ton récit, sans aucun doute). Je vais mettre ça sur la crainte de dépasser la limite des mots… m’enfin, un petit coche de raté, le carrosse peut tout de même rester intacte !

Ce qui me plaît en revanche, c’est que tu as toujours ce souci de la description et qu’en l’espèce elle permet de poser différemment certains éléments qui avaient déjà pu être utilisés dans les premières participations (la manière dont tu vas justifier le fait que ton personnage observe les comportements des autres bonhommes dans la maison, par exemple, te permettant aussi de discrètement cocher la case « aspect communautaire » sans non plus lancer les références à ces autres récits de manière gratuite – l’effet à la lecture fait tout de même « voilà les paragraphes où je vais placer des références », mais c’est amené de manière cohérente alors ça ne me perturbe pas plus que ça).


Ah « Ocrine ». Donc c’était bien ce à quoi (et surtout qui) je pens… oui, bon, il y avait tous les indices précédents… non mais on peut pas dire que j’avais eu un éclair de génie, s’il te plaît ? Promis j’te mets des points en plus si tu me l’accorde.


Mais cela m’a amené pendant quelques instants à un raisonnement un peu négatif. En effet, parce que j’ai participé et commenté les RI4 (tout ça juste pour dire que j’en ai des souvenirs plus vivaces, comparé à d’autres éditions) j’ai eu l’impression pénible d’être face à la pizza que je me prépare une journée, que je coupe en deux en prévision du repas du lendemain. Et ma grande crainte, puisque la question était plus que sous-jacente dans cette précédente participation, c’était de retrouver à nouveau la peur caractérielle d’Ocrine.

Attention, parfois ce second plat (et repas) similaire au premier peut se révéler bien meilleur – et c’était in fine le cas ici pour moi.

Comparé à l’autre édition en question, la présente m’a convaincue, donc. En comparaison, donc.
Cependant je m’en voudrais de juger ta participation au regard d’une précédente : ce n’est pas du tout l’objectif ici, puisque je ne suis là que pour apprécier ta présente participation. Alors même si elle est utile, si ce n’est peut-être essentielle, pour comprendre ton texte, on va tout de même laisser celui des RI4 dans le dossier qui lui est dédié, et le fermer à clef !


Reste tout de même que je ne suis pas particulièrement sensible à la thématique que tu utilises.
Objectivement je la trouve classiquement géniale.
Subjectivement, ça casse pas trois pattes à mon koin-koin – l’idée du Mal interne, j’entends, hein… pas ton récit, loin de là.
Toutefois je me dois de reconnaître également que, objectivement, je trouve l’utilisation de cette thématique idéale pour ton personnage, pour un Ouginak, puisque cela permets la transposition parfaite à mes yeux avec l’idée d’une Bête intérieure.


J’en arrive donc au moment du (des, si je prends les choses en avançant) miroir. - des, plutôtBon. A nouveau, je comprends l’idée par rapport à ton objectif… mais niveau originalité, surprise, piqûre de l’intérêt… je pense qu’il y a mieux. C’est pas ce qui me titille beaucoup, on va dire. Toutefois c’est cohérent. L’image est belle. Classique, mais belle. Visuellement, ça envoie. Peut-on te le reprocher ?

En parlant de reproche, je me sens presque obligé de refaire un retour aux RI4 alors que je m’en étais interdit, et surtout que je m’étais dis qu’ils étaient inopérants ici. Le problème c’est que tu fais explicitement le rapprochement, et c’est pire que ça, on pourrait presque se dire qu’on a ton texte des RI4 (dans sa portée, hein) puisque toi même tu insistes « lourdement » sur le caractère de répétition de la lutte interne d’Ocrine. Je pousse volontairement la chose, puisque c’était là l’une des questions que je me suis posé à la lecture – et dont j’ai eu réponse. J’essaie de gratter sur les petites bêtes, que ça démange bien.


Bon, là c’est à cet instant que se manifeste en moi la petite voix du « et alors ? mais qu’est-ce que ça t’fai… ahem. Hein, alors ? Si c’est son envie ? Heureusement pour elle, l’édition actuelle lui permet parfaitement de poursuivre son fil d’écriture… ça peut paraître tout à fait compréhensible qu’elle s’y engouffre, et heureusement d’ailleurs ! »
Donc voilà, ce qui est amusant c’est que même en nous tu créer un conflit à vocalises plurielles (d’autant que à cet instant, alors que j’ai volontiers envie de donner raison à cette voix car après tout l’idée des récits d’invention c’est de pousser à l’écriture, alors tu es parfaitement dans ton bon droit et tout va très bien - et plus de seulement avoir volontiers envie je crois que je lui donne raison, à cette voix- j’ai également une autre vois me permettant de me rendre compte que je suis encore dans ma parenthèse et que la phrase commencée juste avant va ne plus trop avoir de sens si je la reprends une fois cette parenthèse refermée !) … bingo…


... je disais : et quand bien même je peux trouver cela un chouïa dommage, cela n’enlève en rien au fait que tes descriptions introspectives d’Ocrine sont géniales de part tes références au caractère, aux sorts, bien intégrés, et aux éléments liés aux Ouginak de manière générale. La construction de ton récit est vraiment fantastique à ce sujet.


Fantastique, mais en toute honnêteté (j’avais déjà pu le dire auparavant), je trouve ça rapidement lassant (mais très bien écrit… oui, toujours ce balancier objectivité [dans la mesure du possible] / subjectivité) car répétitif. Un peu trop, peut-être – à mon goût, certainement : on comprend assez rapidement le sujet, la portée, et on perd donc en renouvellement.
Mais à nouveau, cela reste en cohérence avec l’état d’esprit de ton personnage que tu nous exposes à nu… donc sur ce terrain là, je suis tout à fait en phase avec ta vision.
Bref, moi aussi je me répète grave là.

‘Pis tout de même, ce manque de renouvellement ne s’attache pas à tout ton texte (loin de là !) qui vient réaliser une évolution bien construite, donc amenant nécessairement divers éléments nouveaux qui permettent d’avoir des bouffées d’air frais.


En fait, je suppose qu’il faut accepter d’y aller petit pas par petit pas, quitte même à ralentir cette cadence pour finalement assister en toute fin à une grande accélération (qui demeure acceptable, car apparaît comme logique). Mais est-ce dont j’avais vraiment envie ?


En r’vanche félicitation pour la fluidité de ton texte. Il se lit très facilement et offre de belles images, de la poésie, et une fabuleuse introspection qui permet d’attester d’un cheminement dans la résolution de son conflit, donc de sa peur, qui se finit en une très belle harmonie.



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Beelzy-Punch


Commentaire :


Autant j’adore les introductions immersives, autant j’adore également les débuts in medias res ! De la à dire que j’suis un public facile, il n’y a qu’à l’écr… ah, c’est fait en fait. Et en plus tu glisses une touche d’humour dans ce sombre univers ? Si tu avais sonné à ma porte le soir d’Halow..ouine j’aurai sans doute fait l’effort de te remettre quelques bonbons, au lieu de les manger en ignorant religieusement le bruit qui s’impatientait devant chez moi.


A mon grand plaisir tu ne vas pas non plus immédiatement sur le terrain de l’action, et prends le temps de la température. Les fondamentaux sont là, la structure est bonne, les références aux précédentes participations ne sont pas mises à la porte  : m’est avis qu’on va passer un moment tout à fait charmant !


Et voilà que tu joues de façon novatrice avec le sujet, mais c’est que ça ne fait que se bonifier ! Évidemment, je n’ai qu’une seule question qui jailli dans ma tête : cela va t-il perdurer ? Oh, et une autre : va t-on avoir une rupture dans ce jeu ou s’agit-il d’une partie en sens unique ?Nos réponses après une page de pub !


« Tu as une fortune mais ne tu ne souhaite pas la léguer ? Envoie Enutrof par tofu voyageur à notre adresse, nous nous chargerons d’enterrer tes trésors à l’abri des regards ! Tofu non surtaxé, 75 kamas par message. »


Reprenons notre épopée avec ce héro pour qui le gaz ne semble faire effet (ce qui pose immédiatement la question du : poukwa ?? ). Le voilà maintenant en véritable inspecteur – l’idée me plaît. L’aventure au sein de la maison est tout ce que je voulais trouver dans les différents récits, donc je suis bien content de la voir s’amorcer de nouveau ici.

Cela dit j’ai été un peu plus refroidi en constatant la libre utilisation de la « Voix ». Deux options ici, et seule la suite du récit me permettra de fixer mon opinion : on se trouve encore dans le jeu (et donc dans l’hallucination potentielle qui ne se révèle pas, et donc une voix qui n’est pas la Voix), ou on est dans une forme d’appropriation forcée du personnage qui se caractérisait par son mystère – et donc qui risque potentiellement d’en perdre.
Au final tout est question d’interprétation, quand bien même cette dernière peut être facilité par l’auteur qui viendrait nous tracer des petits rails où rouler.


Or en l’espèce on est plutôt laissé à notre seule vision. Il y a du bon et du moins bon avec ça : soit on comprend ton axe et tout va pour le mieux, ou on part sur autre chose et c’est dérangeant, uniquement dans le cadre du concours – et de la notation, donc.
De mon côté j’ai voulu à tout prix rattacher cette participation à une hallucination (car elle était le dispositif d’expression de la peur que nous avions mis en avant – mais après tout je reste ouvert à ta proposition si celle si arrive à me surprendre en plein vol) qui, comme bien des choses dans la bâtisse, se dérobe, se cache, évite de se révéler trop facilement.
La situation d’isolement soudain de ton protagoniste m’aidait à aller dans ce sens, et j’ai par conséquent pris plaisir à partir sur ce sentier en ta compagnie.
En revanche, à mon sens, il n’y a pas plus commun (rien de péjoratif) qu’une peur de la solitude !



Je n’ai pas bien saisi l’intérêt des trois portes identiques. Est-ce pour offrir à ton personnage l’illusion d’un choix, qui n’en est finalement pas un (mais dans ce sens le choix se fait plutôt absent car la révélation est rapide, trop rapide, et donc la cruauté ne me semble pas très efficace).


A mon avis c’est à ce moment là que ton récit m’a amené à posé une première critique ‘négative’ : je me suis rendu compte que je n’ai pas réussi à me sentir suffisamment embarqué avec les démons de ton personnage pour me sentir proche de lui – alors qu’initialement je l’étais, ce qui me perturbe davantage !
Je me suis retrouvé en simple spectateur extérieur qui savait pertinemment que son rôle se cantonnait en cet instant à de la lecture – tout en espérant avoir un changement de situation à l’avenir ! La série d’affirmations qui paraissait ne faire planer plus aucun doute sur la réalité (potentielle, tout de même - mais fortement supposée en l’espèce) y est sans doute pour quelque chose.


Puis est venu le moment du dénouement, celui que j’attendais avec impatience tant il allait confirmer ma joie, ou mes craintes.
Et paf, une apparition anti-mystère au possible (du fait des tentatives : à être flou on fini par ne susciter que peu d’envie d’en apprendre plus) de notre voix devenue silhouette. Grmbl. Ça n’a pas fait des chocapic pour moi.

La résolution est bien trop rapide, je trouve, on en sait finalement que peu de chose de la peur de ton personnage (tu nous l’explicite tout de même, mais elle paraît une goutte d’eau face au lac qui l’héberge – c’est peut-être un parti pris !) alors qu’il s’agit de ce qui doit majoritairement ressortir d’une participation.Le dialogue entre Kelsier et son interlocuteur aurait mérité d’être creusé pour éviter de rester trop vaporeux, et surtout de ne pas être conclu de sorte à ce que la réalité offrant une peur évasive l’emporte sur la possible hallucination qui permettait son explicitation dans tous ses coins et recoins (à nouveau, c’était peut-être ton objectif… mais il ne me satisfait pas réellement si c’est le cas !).


M’enfin, je râle, je râle, ce qui est sympa avec ce type de flou c’est qu’il permet plusieurs suppositions, notamment en ce qui concerne ton protagoniste, le pourquoi du comment ses interactions avec les autres ne semblent pas être remarqués par ces derniers, le pourquoi du comment il n’a pas été soumis au gaz, le pourquoi du comment on lui indique qu’il n’a rien à faire ici... et tout ça nous pousse donc à analyser de nouveau ce qu’on a pu lire à son sujet (au risque cependant de nous laisse emprunter une voie qui n’était pas la tienne… et personnellement je préfère le cadre à de l’hors-piste).


La fin m’a laissé sur son homophone, c’est bête puisque j’avais été dans ta poche très rapidement !


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Madacien


Commentaire :



D’emblée me voilà intrigué. Ton début surprend. Questionne. Curiotise. Mais pourrait aussi sembler inapproprié… mais finalement, il ne m’a nullement dérangé (sans doute parce qu’il m’évoquait nécessairement un petit bouquin d’un petit auteur du petit pays qu’est l’Allemagne).


Bon, cela dit, l’immédiate suite m’a laissé plus de marbre tant c’était du bon sentiment nougatiné depuis 606. C’est beau, c’est formaliste, classico’. Ça fait pas de mal à un moskito mais ça lui clou pas non plus les ailes en plein vol – alors que c’est ce que l’on attend !
Au moins lorsque plus tard dans ton texte ton personnage exprime à haute voix qui il est, j’ai eu un petit « ouf » de soulagement en constatant que les ‘autres’ y voyaient une forme de ridicule.


Peut-être que tous ces éléments viennent du fait qu’il s’agit du premier exercice de ce type que tu fais (en ce qui concerne les RI, oui – mais je ne pourrai l’affirmer plus généralement) et donc tu t’accroches nécessairement à des poncifs. Mais voilà… l’originalité et la surprise en est grandement atteinte et on a envie d’arrêter de piocher dans l’assiette.


Enfin, eh, la suite nous redonnera peut-être l’appét… hum.
Même si j’ai adoré la mention d’une « rue du quartier chic d’Astrub » (grosse image qui jaillit en tête, c’est génial), la découverte de l’affiche m’a fait demander l’addition. Non, non, non. Il y a une énorme discordance entre ce que tu affirmes être écrit sur cette affiche et la réalité de la maison, et tout ce qu’elle suppose, telle que décrite dans l’énoncé du concours. Tu dois tout de même t’en être rendu compte ? D’autant que tu ne viens nullement préciser, ce qui avait été repris par les autres participants à juste titre, l’objet « d’affronter ses peurs » : tu finis par tourner à la dérision, presque. Cela dit, on aurait du penser – nous membres du jury – à faire payer l’entrée de la maison… ça aurait pu être malin, on aurait touché un petit pécule ! Mais non… on préfère être exploité… vous croyez qu’on corrige dans la joie et la bonne humeur ? Non ! On est fouetté à longueur de journée jusqu’à ce que l’on termine… plaignez-nous… et si vous voulez j’ai monté une cagnotte participative pour nous aider à aller mieux…


Bon, plus sérieusement. Oublie tout ça, je reprends !


De plus, tu t’autorises une émancipation au regard des éléments amenés soit par le jury soit par les autres participants (allant ainsi en rupture, ce qui est préjudiciable dans un concours communautaire) en faisant tien de la réalité de certains aspects de la maison hantée. Lire ce qu’il y a eu avant de poster peut être enquiquinant, parce que ça prend du temps supplémentaire, mais il s’agit tout de même d’une nécessité. On a l’impression que tu as lu rapidement le sujet de présentation, compris qu’il fallait parler de peurs et que tu n’es pas aller chercher plus loin (en témoigne surtout le fait que ton personnage souhaite revenir à la maison la semaine prochaine…, et surtout sorte de la bâtisse s’excluant en quelque sorte de la remise des trois récompenses, puisque la chose est inexistante de ton histoire – en même temps, heureusement, sinon tu aurais fortement porté atteinte aux règles de l’édition). Et puis surtout, y a t-il vraiment eu affrontement avec sa peur, résolution du conflit… oui, dans une certaine mesure, discutable dans une autre.


Au-delà de ça, ce début, et ton texte plus généralement, est un peu compliqué en ce qu’il regorge d’éléments de bord de plage (les fameuses coquilles), qui auraient pu être mis en eaux profondes par une relecture attentive. C’est dommage car ça produit mauvais effet sur une participation : la lecture est plus ardu, on bute sur des mots, sur la syntaxe de certaines phrases… laissant soin à notre tête de corriger directement tout cela, ce qui nous extrait de ton texte.



Pour autant il y a des petites pépites dans ton texte !

Je l’ai déjà indiqué avec le quartier chic d’Astrub, mais je peux aussi le faire avec l’image-sensation de la peur comme un vent glacial que tu prends magistralement le soin de détailler pour mon plus grand plaisir, ou encore le jeu que tu amènes sur la notion de lumière qui est tout à fait bienvenue dans un tel lieu.

Très très sympathique également le fait d’amener de nouveaux personnages dans la maison, ceux dont je parlais plus haut, en ne leur esquissant que des traits très généraux : ici on pourrait se dire que tu empruntes la voie du communautarisme en préparant le terrain à d’autres (à voir si cela suit), mais malgré tout cela ne change pas fait que ta voie est à sens unique… sur ton personnage, ton histoire.

Au final on se retrouve avec un grand chaudron dans lequel tu as fais mijoter tous les extrêmes que l’on peut s’imaginer (le fort, le prétentieux, celle qui doute alors qu’elle aura trente-cinq sur vingt à l’examen et qu’elle saoule tout le monde, l’Ecaflip, ...) : c’est sans doute un peu trop. Beaucoup trop même lorsque l’on arrive à la conclusion  cœur-coulant de ton récit.


Après il y a de l’idée, de très bonnes idées à jouer avec ces poncifs – et l’édition permettait tout à fait cela. Le fait de traiter des peurs d’autres bonhommes, par le regard de ton personnage, était également génial et pas encore fait jusque là. Maisn par défaut, celle de ton protagoniste arrive de manière bien trop expéditive, sans prévenir. Il y a un manque quelque part ici. Une faim qui demeure.
Tu n’es peut-être pas allé suffisamment dans une forme plus marquée de critique ou dérision pour faire mouche ?


Tes descriptions de scènes de combat, quant à elles, prêtent au gentil sourire en constatant les références aux sorts en jeu (qui, en plus, correspond à une association de sorts immédiatement réalisable pour un Iop équipé en conséquence !), mais la manière expéditive dont tu annonces la chose fait qu’on perd en goût d’analyse : essaie de détailler, d’apporter des précisions sur les actions, je pense que ça ne peut qu’être bénéfique.
De même, le coup du « One-Shoot » est une expression qu’il vaudrait mieux éviter dans ce contexte, ou si tu tiens à conserver cette rupture, opte au moins pour la traduction française qui ne nous fera pas buter à la lecture.


Finalement en lisant ta participation ce qui m’aurais bien branché (et j’ai cru que tu allais prendre ce terrain là à vrai dire) ça aurait été d’utiliser les « autres » personnages que rencontre Jah-Dagga et se servir d’eux comme un produit de l’imagination-hallucination de ce dernier, pour qu’il en vienne à comprendre quelque chose sur lui.
Mais, eh, je ne vais pas refaire un récit : tu as déjà le tiens et j’espère que tu as pris beaucoup de plaisir à le rédiger et nous le partager ! Bravo ! Vivement ton conte de Nowel au coin du feu :
:]


_________________________________________


TheShadowFox


Commentaire :



On entre dans l’vif tout en étant bien maigre sur les informations : tu nous pousses à la curiosité, c’est sympathique. Un peu maladroit dans les premières formulations, à mon sens – une plus grande clarté aurait mieux accompagné notre situation d’aveugle ! Sans mauvais jeu de mot, hein…
Ah, tout de même. On aborde un peu la claustrophobie ! Bon, puisque quelqu’un de ma connaissance devait participer sur cette thématique là, avec une idée bien précise, mais ne l’a pas fait (bouh sur lui et trente-six générations. Bouh. Bouuuuuuh !), alors je vais essayer de la voler et la faire mienne. Na.
Nous sommes donc avec ton Ecaflip, coincé dans une boite. Soit il fait partie d’une bande de riktus
et est très fort en contorsion… soit il a des pratiques qui peuvent être considérées particulières par
les gens de bonne famille qui n’y comprennent rien à rien ! Enfin, après tout c’est dans l’ADN
d’un matou de se laisser choir dans n’importe quel récipient. Ah… ou alors peut-être qu’il
s’agit de sa peur. Finalement, ça me semble plus logique de creuser cet axe là, non ?
Alors, j’ai gagné ? J’ai gagné quoi ? J’espère que la récompense était belle,
j’ai pris beaucoup de temps avant d’en arriver à cette conclusion tu sais ! Eh oui.
Bon, poursuivons. On a pas une sortie de caisse à la Uma Thurman, mais
ce n’est pas grave, ici pas de poing on opte pour la délicate paume qui
ne pourrait en être autrement : elle est féline ! Extirpé de l’univers
étouffant on se dit qu’un courant d’air pourrait nous apporter
quelques informations sur la situation, et surtout sur notre
bonhomme. Mais le mystère perdure, l’air n’est pas
au programme, pas pour tout de suite en tout cas.
Bon finalement ça me gonfle un p’tit peu de
continuer mon commentaire sous cette
forme, d’autant que je vois venir le
moment où je ne vais tout
simplement plus avoir
assez d’espace
pour…

..
.
.
..
.…
.… finir
d’écrire toutes
mes idées en les exploitant
bien comme il faut, avec méthode.
Bon, ça c’est juste pour montrer que tout même si
on se sent enfermé par moment, il suffit de prendre son
mal en patience, d’essayer de trouver comment aller mieux et
au bout d’un moment ça ira mieux. Voilà, j’tombe dans la guimauve à
mon tour et je passe à côté de l’essentiel : ta participation et ton commentaire.



Pour la peine je reprends une forme plus traditionnelle ! Que nous dit ton récit, maintenant que tu es libéré et délivré et ta caisse ?


Bon. On fini par en apprendre sur ton personnage… et c’est pas n’importe qui, hein. Genre pas du tout, du tout.

A lire « services secrets » j’ai immédiatement envie de rattacher ça aux récentes interactions que l’on peut avoir en jeu avec le FBA – même si ce n’est pas vraiment un service secret à proprement parler.

Du coup, si c’est ce clin d’oeil que tu voulait avoir (et le fait que ton protagoniste enquête sur des disparitions « étranges et inquiétantes » me conforte sur cette voie), je trouve l’idée très intéressante car tu ne vas pas jusqu’à transgresser ce service et son histoire en y plaçant ton personnage en tant que membre.

Toutefois… rattacher le boulot de ton matou au roi Allister… ça passe, oui, mais c’est du tout juste (pour moi). C’est vraiment très léger et tu ne fais pas directement intervenir le PNJ donc de ce côté là, tout va bien ; mais contrairement, à Oto Mustam ou Amayiro, Allister ne permet pas en jeu de travailler auprès de ses services – d’où ma légère réticence. Le mieux aurait tout de même été de ne pas le citer, et de ne parler que de « services royaux » ou de « délégués du roi », histoire d’être encore plus vague et donc éviter de « « manipuler » » (oui je mets de gros guillemets, parce que bon..) l’histoire et les agissements des PNJ.


Ce qui est également bien c’est que tu inscris ton histoire sur le terrain d’Halouine dans sa globalité, ce qui est tout à fait sensé vis-à-vis du thème de cette édition !
Malheureusement tu rebelotes en associant l’histoire d’Halouine (le vrai) à ton enquêteur... tu sembles frôler avec un carton rouge, dangereusement… mais en même temps tu laisses suffisamment de doutes pour qu’on n’aille pas mettre nos mains dans notre poche histoire de sortir ledit carton.
En plus, ton texte sur ce point là paraît bien nous faire comprendre que le sieur Halouine n’est pour rien dans l’affaire, malgré ce qu’en suppose ton personnage.


Reste tout de même que l’idée est bien bien agréable à lire, et renouvelle un peu les suppositions autour de l’origine de la maison hantée : c’est parfait, sur l’idée.


Tu viens donc offrir une nouvelle explication à la raison d’être de la bâtisse et on se laisse volontiers embarquer dans ce que tu as à proposer.
On arrive, en quelque sorte, à une introduction renversée qui n’intervient qu’en  cœur du récit : c’est intéressant et surprenant – on s’attendrait davantage à avoir l’explicitation de la peur à cet endroit… mais non, tu nous offre un petit vent de fraîcheur sur ce point. Bon, le vent a peut être un peu trop soufflé et il aurait pu être plus judicieux de fermer la fenêtre pour revenir plus vite sur l’instant présent… mais c’est un avis personnel. Au final, en terme de construction de ton récit, la partie la plus conséquente n’est pas celle qui aurait du l’être, et ça me rend un peu ronchon.


Ce qui m’a ronchonnisé également c’est le fait que tu n’as pas pris suffisamment en compte, à mon sens, les autres participations avant toi. Méoh. Gredin ! Tu en parles… oui, mais ça ne fait qu’effleurer : on reste très vague, on comprend de quoi tu parles, mais ça demeure flou. N’hésite pas à insister davantage sur un point particulier d’une autre participation, ou plusieurs.
Ce n’est pas ta première tentative sur ces pages du forum pourtant… je pensais que tu avais pu mieux cerner le principe communautaire de ces récits. Faut croire qu’il y a encore un possibilité de faire encore mieux : la troisième sera la bonne ? Je l’espère, tout comme j’espère que tu y participeras également de ton  cœur.


Mais avant de conclure, il me reste à commenter la dernière partie de ton histoire.
Ce qui me fait plaisir c’est que tu sembles t’amuser à nous proposer une temporalité malléable.
Dans ce retour au présent j’ai apprécié le sentiment de retrouver ce qui m’avait plu dans ta participation des RI6 : le temps de la description des lieux, tout en y ajoutant des éléments pour que l’on se se retrouve pas face à quelqu’un qui va nous décrire l’agencement des briques sur un mur sans que cela n’ait d’intérêt (quoique…).
Et pif, pouf. Pouf, pas, pif. Pouf. Eh, pourquoi l’élément majeur de ton histoire nous est écarté ? Tu peux pas faire ça !

Non, franchement, tu ne peux pas. ‘Fin, si tu as tous les droits… mais faut pas ! L’arrivée des goules, soit, ça peut faire peur. Ok, ça rentre dans le contrat… mais le pourquoi du comment : ça c’est davantage intéressant. Il s’est passé quoi dans son enfance ? Là tu avais matière à remodeler de nouveau la temporalité pour nous transporter ailleurs, le tout en creusant la personnalité d’Alohicius pour nous permettre une identification plus forte.
C’est vraiment dommage : les éléments à développer sont présents, reste à aller au-delà.


Bon. Et le coup d’Asid, on en parle ? C’est comme pour les précédentes interventions que tu as pu écrire sur Allister ou Halouine, sauf que celle-là ne laisse plus de doute à mon sens. C’est donc un non, particulièrement ici. On comprends pourquoi tu l’utilise, rien à dire sur ça. Mais tu ne peux pas le faire, pas comme ça en tout cas. Surtout que c’est comme si tu venais prêter à notre mystérieuse voix le fait d’être le méryde Asid – il y a nécessairement une sorte lien entre les deux, tendant au fait que l’organisation de l’événement peut tendre en une forme d’hommage à celui-ci. En plus d’être en rupture avec le background du jeu, tu es en rupture avec les codes de cette édition (même si on a laissé une marge d’interprétation).
Après, franchement, j’adore l’idée du méryde qui viendrait de lui-même chercher à confronter des aventuriers à leurs profondes peurs. Juste elle ne marche pas ici.


Félicitation pour ton récit, en somme. Apporte tout de même un temps plus conséquent à la relecture pour corriger certaines fautes, certains enchaînements de phrases un peu étrange, les répétitions et autres coquilles qui parsèment ton texte.
Mais dans l’ensemble, c’était bien agréable à lire !

Bon : zut. Pas de Philibert ici, je te bouh – c’était tout de même plus joli qu’Alohicius. Héhé !


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-Tag-Heuer-


Commentaire :


Coucou comment ça va ? Bien et toi. Ah, ça ? Non, désolé c’est juste que j’ai mangé un peu trop ce midi… hum ? Oui, j’ai tout fais revenir dans de la friture. Tu m’étonnes que c’était gras...


Peut-être est-ce la faute du forum, ou alors c’était ton intention mais le texte entièrement en gras… c’est un peu lourd tout de même. Visuellement ce n’est pas bien agréable, et c’est dommage parce que ça peu créer un a priori négatif dès le départ. Voire rebuter à la lecture.Mais eh, faut bien que j’lise si je veux noter et commenter !


Hum, ou alors je fais genre j’ai lu et je commente un peu n’importe comment. De toute façon personne ne prend vraiment le temps de lire nos commentaires (mais si tu lis l’ensemble, alors félicitation puisque tu viens de remporter un cadeau : tu as le privilège de venir m’offrir une bourse de dix millions de kamas sur mon serveur ! Waouh ! Génial ! Incroyable !). Non ? Si ? Bon, je vais pas chercher compliqué dans ce cas : on va partir sur un bon vieux commentaire de texte.


Je sais qu’il s’agit de ton pseudo de personnage en jeu, mais tout de même... un tel nom ne peut pas être pris au sérieux ! Enfin, sans doute que si… mais pas par moi, héhé. Disons qu’il fait difficilement crédible et que ça impact un peu la lecture, d’autant qu’il amorce ton récit. Ah, oui, c’est bien l’gars qui s’appelle Soute-a-bagage qui parle de crédibilité de pseudo. Évidemment. Fallait s’y attendre !


Mais puisqu’il s’agit de ton pseudonyme, j’arrive à passer outre et ne pas être dérangé. Du coup je peux poursuivre !



L’idées des rimes intérieures est sympathique (c’est plus compliqué, mais avec une égalité de vers l’effet aurait été décuplé !) et on avait pas encore eu de poésie jusque là. Ainsi tu parviens à te démarquer rapidement des autres participations – sur la forme, en tout cas. Et ça, c’est une très bonne chose pour toi.

Sur le fond, tu nous offres des passages intéressants en ce qu’ils mêlent ton poème à des éléments du jeu, c’tip-top, tu viens donc intégrer ton récit pleinement dans l’univers du monde des Douze (mieux vaut l’écrire comme ça, c’est de meilleur effet tout de même !) - et moi c’est quelque chose que je recherche souvent dans les participations.
Mais au-delà de ça je reste assez perplexe : on se sent rapidement perdu face à un personnage qui s’en prend plein les oreilles, mais qu’on ne connaît finalement pas, qu’on a pas réussi à apprécier ou tout bêtement auquel on a pas eu d’invitation à s’y intéresser.


En somme il m’a manqué une sorte d’explicitation, soit dans les propos de la voix (qui y va de sa vilaine langue pour rabaisser ton personnage, mais tout nous semble être purement gratuit puisqu’on n’a pas de quoi cerner les enjeux de ta Reine – qu’on peut s’imaginer, évidemment… mécépaparailleuh), soit par une introduction venant préciser tout cela.


Ce manque de détail, cette absence d’informations utiles qui nous seraient livré se poursuit malheureusement – là où tu mentionnes Allie, par exemple, ou encore quand tu avances la « chute » de ton personnage, qui pourrait peut-être être simplement le fait qu’elle était debout puis est tombé suite au gaz… mais la chose n’étant pas précisé initialement on peut aussi penser à une chute hallucinée la faisant se trouver dans un « autre endroit ».


On est jamais en manque de lecture, n’hésite pas à ouvrir un peu plus les vannes ou sortir le fil à broder ! En tout cas tout dépend de ton intention, évidemment parfois il n’est pas bon de trop en dire si on veut réserver des surprises… mais lorsque ça ne semble pas être le cas, pour certains éléments, alors on en vient à regretter de constater que la plume s’est arrêtée trop tôt.
C’est vraiment dommage car ça nous frustre dans notre lecture.


L’avantage c’est qu’il s’agit là de quelque chose d’assez facile à rectifier. Et en parlant de chose facile à rectifier : fais attention à tes accords, tes temps, ta syntaxe ou encore l’utilisation de certains termes qui détonne trop par rapport à la tonalité de ton récit.Peut-être que je ne vais pas demander à une reine de se relire elle même, mais il existe pleins de sujets qui pourraient ne pas avoir d’autres choix que de le faire. Il ne faut pas hésiter à demander un coup d’oeil supplémentaire !

Un autre point sur lequel il faudra s’attarder davantage, si (et j’espère que ce sera le cas !) l’envie te dit de retenter l’expérience à l’avenir, c’est l’intégration de ton récit dans ceux qui t’ont précédé.
C’est tout de même l’un des fondements de ce concours, héhé !


Le coup du livre sur lequel est indiqué qu’un jeu va débuter m’a curieusement fait penser à Muj… ehm, pardon, à Jumanji ! Je m’attendais vraiment à ce que ton personnage se trouve aspiré par le bouquin, alors que bon… non, c’était que moi ?M’enfin, toujours est-il que pas d’ju ou de manji à l’horizon, on retrouve notre bonne vieille voix toujours aussi énigmatique mais aux allures désormais plus sympathique. Quoi que finalement j’ai préféré sa première intervention. J’ai eu du mal à comprendre le changement de « comportement » (oral, du coup, hein) entre ces deux interventions. On aurait vraiment dit deux personnes différentes.


En parlant de cette voix (haha)… non, en parlant plutôt avec cette voix là (huhu)… oh finalement on va reparler avec notre première voix (ouah j’suis tellement drôle). Bref, au sujet de cette Voix, je n’ai pas été réellement dérangé par l’utilisation que tu en as fait, car ton début de texte mentionne le gaz, donc on peut partir du principe que Reine est tout du long dans son état hallucinatoire, même si ce n’est pas le sentiment que l’on peut avoir en lisant la totalité du texte.
En effet, ça ne m’a pas trop dérangé, mais tout de même… à en croire certaines parties on pourrait se dire que tu fais de ton protagoniste une personne spéciale parmi tous les autres – qu’elle surpasserait, par conséquent.

Pourquoi ? Parce que la Voix viendrait la « réveiller » de son hallucination pour lui permettre de surmonter sa peur. Ça je suis moins fan. Si je reste dans l’optique que non, elle ne se réveille pas et est toujours dans une forme de ‘cauchemar’ du fait du gaz, tout va déjà mieux. Mais tu fais en sorte que la frontière n’aille pas vraiment dans ce sens…


Le livre où les textes s’inscrivent au sang est une très bonne idée (j’ai bien moins été séduit par ce qui a découlé de ce dernier, dans son comportement avec Reine : les images produites sont assez sympa, dans la tête, mais en dehors de ça en terme de sens ou de cohérence dans l’action… ça n’en fait pas vraiment justement). Dommage également de ne pas avoir ici davantage parlé de ce que tu amenais – c’est à dire ne pas avoir suffisamment détaillé l’ouvrage, développé la perception et les sentiments de Reine face à la situation.

Et d’un coup : paf ! Le moment que j’attendais. Oh, va t-on enfin savoir qui est cette Huppermage dont on ne sait rien ?
Ah, j’ai hâte, hâte, hâte. En plus tu amènes directement la notion du passé : je vais l’avoir mon moment, je le sens !


Eh beh non… tu coupes encore la page avant qu’on ait terminé de la lire ! Raaah, faut pas, faut pas ! En quoi se caractérise ce manque de foi ? Quels sont les affronts qu’elle aurait apparemment fait aux dieux ? Pourquoi placer le terme de Fricadelle, tu avais un gage ? De quelles erreurs parle t-elle ? Par Rushu ! On veut du détaiiiil !


Au final on a trop de questions, pas assez de réponses. On perçoit donc mal les enjeux de ton texte, de ton personnage, et on s’y perd – ce qui va malheureusement de pair, dans mon ressenti, avec tes choix d’écriture allant parfois du tofu à la likrone, sans que l’on saisisse le pourquoi.Il faudrait pouvoir essayer de mieux amener tes propos, de les simplifier, pour les rendre plus compréhensibles ou accessibles – facilitant ainsi la lecture et évitant que cette dernière ne fasse que couler sur notre visage sans le pénétrer.


Ainsi ta chute arrive mais ne parviens pas à vraiment remplir son rôle : on a une rupture cela-dit, ça c’est sûr, mais au-delà de ça… on est aussi perdu qu’après être nous aussi tombé sur la tête. De manière assez générale ton texte vient nous offrir des phrases qui sont porteuses de très belles idées sur le plan visuel (particulièrement la toute dernière, avec la main), mais lorsque l’on veut creuser et comprendre la logique (le terme est sans doute mal choisi, mais « sens » l’aurait tout autant été…), on est finalement sur notre faim.


On nous affirme quelque chose, qu’on nous dément ensuite, pour nous le réaffirmer… il y a du potentiel tout de même, notamment sur la question de l’hallucination, de la paranoïa, de la schizophrénie même… mais il faut aller plus loin, bien plus loin, pour faire mouche en tout cas.Peut-être que tu réussiras, lors d’une prochaine édition, à ouvrir toutes ces portes qu’il fallait encore pousser pour parfaire ton récit ? Je ne peux que te le souhaiter !



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gearbutcher



Commentaire :


Héhéhé.
C’pas mal vu d’associer cette bâtisse hantée avec ton personnage qui cherche à proposer un commerce de jeu d’évasion. Les deux peuvent se mêler à la perfection !


Et puis… et puis, et puis, et puis. Et puis v’là qu’on a notre premier protagoniste qui se déguise ! Tout de même, c’est que je devenais impatient et un peu triste à l’idée que personne ne verrait cette soirée comme une farce au point de s’y rendre de manière amusante… ou effrayante ! Bref, merci.


Puisque tu avais encore de la marge en terme de mots j’aurai vraiment apprécié que tu y ailles plus franchement sur le choix du costume, en venant nous proposer une petite séance d’essayage amusante où tu aurais pu opposer la volonté de faire peur à l’aspect souvent moins réussi des déguisements. J’étais persuadé qu’on allait avoir cet instant de pleine rupture entre deux mondes, celui de l’horrifique et celui du risible.

Bon, si je n’ai pas eu cette cerise le gâteau restait bien présent puisque tu l’as tout de même fait avec la tenue vampyrique – enfin, ce qu’il a pu reproduire… les temps sont durs, les temps sont durs !


En fait tu avances des idées, de bonnes idées, mais il m’en manque encore un peu plus pour te tendre immédiatement ma bourse de kamas (enfin… mon sac en toile que j’ai rempli de boulon peint en doré pour avoir l’illusion de kamas… les temps sont durs, les temps sont durs !).


Lorsque, par exemple, tu fais une ta transition avant qu’Alchus n’arrive devant la maison, je me sens frustré de ne pas savoir ce que ce dernier était en train d’imaginer. Là tu aurais peut-être pu nous broder quelque chose, nous donner plus du concret et pas une coquille un peu vide, notamment en ce que tu indiquais qu’il tirait ses idées de ce qu’il s’imagine de la bâtisse qu’il ira ensuite voir. De cette sorte tu pouvais davantage lier ton personnage à l’événement, et nous ça nous permet de mieux cerner ton bonhomme. Bon, je chipote hein. Mais j’aime ça.


Et puis surtout, je chipote sur ce passage, mais je l’ai aussi beaucoup aimé : il y a du comique ! Et ça, j’adore. Oui la thématique veut du spooky, en théorie, mais rien n’empêche de s’en amuser – et j’ai l’impression que tu t’y engouffres pleinement ce qui me fait frissonner de plaisir.
Le coup du point de côté pour un disciple de sram avec les os sans la peau (même si évidemment, ce n’est qu’une apparence…). Bref, c’est drôlatique.


En r’vanche, autant les moments d’isolement de ton personnage avec lui-même m’ont beaucoup charmé, autant la suite – à compter de son entrée dans la maison – m’a laissé plus pantois. Ce n’était vraiment pas ainsi que j’imaginais le comportement qu’il aurait adopté. Mais après tout, je me suis peut-être trop rapidement monté mon histoire, et il faudrait mieux que je m’intéresse à la tienne !

N’empêche j’ai beaucoup apprécié ton traitement de l’heure, qui ajoutais au comique du passage pré-entrée maison. Je ne sais pas si c’est le plus cohérent d’écrire ça là, mais l’idée m’est venue d’un coup… donc je voulais la préciser, haha.


Après du positif, on opte pour du moins plaisant : j’ai été déstabilisé par le parallèle entre « reprendre ses esprits » et être « surpris de [ne] pas perdre connaissance ».
Beh, il n’y a rien d’anormal là dedans, si ? Lorsque l’on est conscient, c’est qu’en général on est pas en train de perdre connaissance… non ?
‘Fin au-delà de ça je perçois la signification que tu voulais amener, donc rien de grave. J’continue de chipoter parce que ça me plaît. Et surtout parce que chacun fait, fait, fait…


Nouveau mécanisme secret, cool, on développe davantage la maison ! Alors, sur quoi va t-on tomber, cette fois ? Eh bien rien de tout ce à quoi je m’attendais : ça aussi c’est bien, ton texte n’est pas un simple fil droit dont on voit déjà la fin… il y a de la surprise et on y reste donc bien accroché !

Mais si cet élément prêtait à l’intérêt, ce qui en découle nous amène des questions sans réponses apparentes… qui est c’bonhomme qui sourit tout en pleurant (pour le coup cette vision m’a complètement extrait de ma lecture : il y a une dualité… j’aurai du apprécier en théorie… mais là, non, tout l’inverse !) ? Va t-on le retrouver...j’espère, parce qu’il se fait rapidement expédier le pauvre ! Raah ce traitement des figurants…


Et ‘pis zut… on retrouve le mécanisme sur-exploité du pan de mur qui s’ouvre. Bon, c’est tip-top dans le cadre communautaire de ce concours… mais à la longue on trouve ça lassant…Et ‘pis yeh ! Tu as du le sentir, aussi tu nous reproposes un bel exploit de rupture en t’empêchant d’accéder au passage : merci, merci, merci !


Ah, aussi, je ne sais pas trop où placer ce qui va suivre alors… pourquoi pas ici ? Ok, moi ça me va ! Fais attention à tes enchaînements de phrases, d’idées, ou encore à la posture que tu adoptes dans ton écriture qui oscille beaucoup, prenant différentes formes, qu’elle nous perd un peu par moment – sans jamais nous exclure complètement, c’est toujours ça.


Cet élément dit, je poursuis ma lecture ! Alchus n’a pas le sésame pour ouvrir les bonnes portes, la menace se fait pressante… la tension monte : que va t-il bien trouver à faire, et surtout – surtout – comment va t-il s’en sortir ? On veut sav…


… ah, d’accord. Le poison, donc. Mouais, j’ai du manquer un épisode… je savais que j’n’aurais pas du regarder mon chat s’étirer, zut ! Mais c’était si miiiignon !


Bref, on passe vraiment sur une idée totalement nouvelle, provenant de nulle part et qu’on arrive finalement pas à apprécier – à mon sens. En quoi le « slogan » de l’affiche conduit à cela ?

Laisse toi aller à l’explicitation des pensées d’Alchus, pour nous montrer clairement comment il en est arrivé à cette conclusion. De la sorte, on s’engagera bien plus volontiers sur ton sentier.


Au final je n’arrive pas vraiment à savoir si la « concrétisation » de la peur de ton personnage me satisfait. Etre enfermé dans un espace restreint s’agit-il de la meilleure façon pour décrire la peur d’être prisonnier de soi-même, de son propre corps ?
J’aurai tendance à répondre par la négative : là où je serai allé sur le terrain de la tétraplégie (que tu amènes, je crois - à moins que ça ne soit plus une référence à la maladie de charcot pour la notion de « dégénérescence progressive ») en faisant figurer la scène dans un espace justement très ouvert, tu as pris le parti inverse. A mon sens c’est justement cette « grandeur » qui le pire élément de cet état : être immobile dans une immensité impossible, et non être immobile dans un espace clos (qui certes est une métaphore de l’état, mais ne me semble pas satisfaisant du point de vue de la détresse mentale induite : on peut être mal de se sentir l’esprit coincé dans son corps, mais pour quelle raison ? Parce qu’il y a l’espace ouvert au-delà de ce corps – enfin, avis perso et surtout assez peu éclairé...).


De la même manière je n’ai pas été satisfait de cette présence du miroir : comment peut-il se voir ? Ok, ok. C’est un moment halluciné. Ce n’est pas la réalité. Mais quand même ! Dans un lieu minuscule, fermé de tous les côtés… théoriquement on n’voit rien, hein. Après il a peut-être des yeux de chacha, j’dis pas !
Reste tout de même qu’on a une image sympathique, digne d’une petite scène de film d’horreur soft.

Mais bon… ouais, j’ai pas été séduit par ce jeu du miroir. Pas totalement en tout cas. Deux choses ici : à nouveau un manque d’explicitation du fait du mystère que tu y associes qui nous perd (enfin moi quoi, si ça se trouve j’suis facile à perdre – ça doit être vrai d’ailleurs, posez moi au  cœur d’une forêt, ça devrait être amusant pour vous), mais bim-bam-boum on retrouve enfin cette notion de jeu d’évasion.
En plus cet élément prend davantage de sens lorsque l’on considère l’espace clos dans lequel se trouve ton bonhomme (peut-être est-ce pour cette raison que tu es allé sur cette pente finalement… mais, eh, j’reste toujours sur ma position initiale.. avec un peu de nuance !).

Au final la résolution de l’énigme est amusante. Elle prête à sourire, mais tombe un peu plat. On est pas épaté ou particulièrement ébahis devant l’annonce d’un élément parfaitement banal et prédictible. Bon, j’dis ça mais c’est parce que je suis un lecteur omniscient...

Maiiiiis... mais ça m’a plu. Oui, j’ai bien aimé la vision de la brume qui concrètement peut se matérialiser pour impacter les participants, plutôt que de simplement rentrer dans leur tête et leur faire voir des choses. Là dessus tu amenais une nouvelle idée quant à ce qui pouvait se dérouler dans la maison hantée, et ça montre une réflexion sur le sujet. Bon, sauf qu’après on retombe sur le traditionnel de la fumée qui rend inconscient… sans doute que tu n’souhaitais pas trop t’éloigner des codes déjà inscrit – mais franchement, moi, ça ne me dérangeais pas du tout du tout !


En r’vanche, les questionnements finaux peuvent être plus problématiques… finalement, cette soirée a t-elle été efficace, l’objectif est-il atteint ? Dépasser sa peur était-il le véritable but, ou est-ce le cheminement, quoi qu’il puisse avoir été, qui importe ?
Seul le murmure te le dira...

Bien ouéj.

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Buddle08


Commentaire :


Bienvenue à toi par ici !


Ouais, bon, j’ai raté la mention à tous les autres nouveaux pour ce type de « concours » alors je le dis au moins une fois, et si j’loupe encore le coche pour d’autres… merci de vous référer à ce message ! :]

Chez moi il faut jour, il est 13h27 et j’ai aussi froid - enfin quand j'ai écris ces commentaire, puisque là il est 3h20, j'suis claqué... mais j'ai toujours froid.
Je sens qu’on est fait pour s’entendre !


Ta fausse introduction (enfin… j’espère, sinon j’ai mal interprété – mais si c’est bien le cas, j’aime l’idée de ce début qui perturbe en nous laissant croire ce qu’il n’est pas !) nous plonge directement dans les réflexions de ton personnage, c’est sympatoche même si j’aurai apprécié en apprendre davantage sur lui. J’suis papa cyan moi, eh ! Euh. Pas patient. Ouais, pas patient !

Du coup j’ai une pensée immédiate : quand est-ce qu’on va creuser cette boule de poil qu’on nous présente ? Sans donner directement la réponse, s’attarder sur ces éléments en les paraphrasant ça m’aurait donné l’illusion d’avoir du détail !


Fin du coup je ne peux qu’espérer que plus tard j’ai des réponses… surtout que tu amènes plusieurs idées : le surnom, les adjectifs, un curieux « mal ».


Mais c’est bien aussi de prendre son temps. Eh oui. Alors embarquons sur ta route pour voir de quelle manière tu veux nous conduire à destination !
Et on poursuis avec des débuts de piste qui demeurent bien lointain pour l’esprit qui n’est pas informé. Franchement.. oui, prendre son temps c’est bien, mais quand on a rien de concret à se mettre sous la dent, on finit par s’attaquer à nos gencives et c’est pas très agréable pour nous.


Et puis ouf ! Le cri salvateur. Celui qui apporte un élément déjà plus tangible. Là tu captes l’attention de ton lecteur de manière bien plus efficace, car tu inscris une action à ta narration : on est plus de simples yeux qui regardent des mots, on est des yeux qui suivent un mouvement avec intérêt. On est dans le présent, donc on peut saisir.


Et on comprend rapidement que, comme ton personnage, on ne comprend pas ! Et là ce n’est pas dérangeant, car nous ne sommes pas mis à l’écart. On est bien associé à « Baba » : on vit ce qu’il expérimente. Et on en vient a apprécier ce mystère sur lequel on va essayer de rattacher les quelques informations que tu nous a donné.


Par contre, plus j’avance dans ma lecture, plus il me semble nécessaire d’aborder le point de la relecture. Je t’encourage vivement à prendre un temps particulier à cet effet, corriger certaines formulations qui ne suivent pas forcément avec le style très saccadé que tu instaures, ou fautes d’orthographe (la répétition qui dérange un peu « d’Octilliard » → « d’octolliard »).


Au début de mon commentaire je me questionnais sur ton introduction. Je vais expliciter le propos ici puisque finalement, je suis plus si sûr de ce que j’avais cru comprendre : lorsque tu commences ton texte, ton personnage est-il déjà sous l’effet du gaz ?
C’est ce qui me paraissait logique, puisqu’il entend Serge (qui ne jouait plus, sauf une fois dans la maison – donc s’il n’y avait pas un état d’hallucination préexistant, on est malheureusement en contradiction avec le texte de RaphaelLeMeurdeBretagne...).
Mais comme tu viens à raconter, d’un point de vue subjectif (tendant à l’objectif, qui laisse donc planer le doute) que « Baba » suffoque suite à un gaz… j’en viens à douter ! Et même à reconsidérer ce que j’m’étais dis… on aurait donc bien été face à une introduction classique, et ça fait perdre un peu du charme à ce récit malheureusement !


Toujours est-il que ton style détonne. Il tranche par rapport à ce qu’on a eu avant. Un petit souffle de nouveauté, et donc de fraîcheur, en somme. Il y a un humour pinçant qui est délectable. Une immédiateté du propos intéressante – qui gagnerait tout de même à être davantage travaillée pour rendre l’effet moins difficile à la lecture, pas nécessairement plus fluide mais au moins plus harmonieux.
M’enfin, c’est quelque chose qui me plaît en ce que ce style vient donner des éléments de compréhension sur ton bonhomme qui demeure objectivement mystérieux. On peut enfin s’imaginer davantage de choses le concernant… mais de là à savoir si on a vu juste… !


Le coup du bambin qui, sans rien dire, pointe quelque chose au loin… haha, on a forcément une image en tête qui se créer tellement la scène est classique dans le genre de l’horreur. De ce fait il y a une sorte de connivence humoristique (j’espère !) qui est très bienvenue en ce qu’elle permet de ne pas enfermer ce récit dans un seul et même univers – tout en le conservant.


Ce style est la véritable force de ton texte : l’accès immédiat au flux de conscience de ton protagoniste est merveilleuse. On plonge dans la détresse, la terreur, l’effroi de ce dernier et l’horreur de la situation qui se déroule – et à chaque poussée en profondeur que l’on fait pour le suivre, tu nous rajoutes quelque chose dans lequel s’engouffrer : c’est vraiment, vraiment, bien.
On est dans une malle à plusieurs tiroirs, l’instant est magique.


En plus de ça tu sais très bien faire fi des descriptions objectives d’un lieu, racontée par un narrateur externe ou omniscient, tout en nous les offrants grâce aux divers sens mis en œuvre par ton personnage. Introspection, flux de conscience, jeu sur les sens : c’est toujours trio gagnant.Et comme un porkass dans de la boue, tu t’en donnes à plein  cœur. On est submergé par ces fulgurances de pensées, d’associations cohérentes et visuelles d’idées – les « retrouvailles » entre ton Baba et sa Az par exemple, moment de douce poésie après l’horreur… mais qui nous fait pressentir éventuellement une suite moins lyrique, qui ne tarde pas de venir.


Et puis victoire. Victoire : le retour sur le passé tant attendu, tant désiré. Que nous réserve t-il ? Eh bien de la grande satisfaction. Pourquoi ? Parce qu’on l’a attendu avec impatience, qu’il est amené de manière à nous faire comprendre que ça va mal se finir… mais que tu trouves tout de même l’opportunité de placer une petite blague. C’est dé-li-cieux.


Bon, le coup du « premier descendant pandawa (…) première disciple sacrieur » à arriver à Astrub et que personne n’aime, les parias de service... c’est gros, très gros, trop gros. On dit que la taille ne compte pas, mais ici elle vient décrédibiliser ce que tu étais en train de construire, je trouve. C’est bête, parce que d’un coup on se sent l’âme critique, alors qu’elle aurait du rester charmée.Surtout que c’est un peu difficile à entendre, ou à autoriser même, lorsque l’on vient appliquer cette situation au Background du jeu. Mais bon…


Et puis tu réussis tout de même à nous reprendre, grâce à ce récit très oral, très « conte-sque ».
Hum, à nouveau… soigne certaines phrases, fait leur gagner en maturité : la rapidité des propos est intéressante, mais parfois elle casse le récit à un endroit où ce n’était vraiment pas nécessaire – ce qui desserre un peu le propos. Heureusement que ce n’est pas non plus trop souvent, nous permettant d’avoir de très beaux enchaînements brefs de phrases !


Petit à petit tu créer de nouvelles ramifications avec l’aspect sombre, pesant, de ton début. On en redemande. Et même dans cet instant lourd, tu ajoutes de la douceur : j’en redemande. Et paf, nouvelle rupture : la découverte de l’enfant. Tu les enchaînes : la folie. Une, deux, et trois : le meurtre.
C’est jouissif : prévisible, mais jouissif.


Néanmoins j’ai un peu tiqué sur l’explication de « l’immortalité » de ton personnage. Franchement. C’est gros. Genre… trop.Mais bon… tu as déjà pas mal fait pour me plaire avant, un détour se pardonne donc assez facilement. Joli !

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pekeretchi


Commentaire :


Outre une des répétitions dès le départ (« voilà », « entée », « suivre ») qui alourdissent pas mal cette introduction, j’dois dire que ça commence bien : tu installes paisiblement ton atmosphère, tournée clairement sur le lugubre, mais tout en lui conférant une petite note amusante qui permet de relâcher la pression et de ne pas se dire « waouh c tro darkkk ».


Immédiatement l’association forêt et lugubre font apparaître devant nos yeux la forêt maléfique ou à la forêt des abraknydes. Dès lors les questions commencent : se trouve t-on dans le début de l’hallucination de ton personnage, ou est-ce une véritable narration introductive pour nous planter ton personnage au milieu des arbres ?
J’suppose qu’il faut continuer de lire pour le savoir. C’est ça le principe d’un texte, non ? Bon… alors on y va !


Et la solution, roulement de tambour, était bien l’introduction !
Ce qui est très très sympathique c’est que tu viens t’extraire de ce qu’on a déjà pu lire avant toi. Ici pas d’affiche lue, pas de maison hantée à l’esprit… non.
Juste une joie naïve d’enfin retrouver un lieu apparemment habité. Juste une joie naïve d’enfin ne plus être seul. En v’là de la joie !


C’est donc par erreur (excellent) que Pio entre dans la demeure, et rapidement il constate le malheur … à la bonne heure ! Et en parlant de malheur, que va donc nous réserver celui de ton personnage ?

Non… si ? Est-ce que sa crainte c’est de se retrouver sur les bancs de l’école ? R’maque, ce serait hilarant et inattendu pour le coup ! En tout cas avec ta craie et ton ardoise c’est ce qui me passe par la tête. Voyons voir, voyons voir.

Isolement, ok.
Retour de la voix, ok.
Sortir l’arc o… quoi ? On a un sanguin !

Je suppose qu’en mentionnant cette arme tu voulais parler de celui de Buhorado ? L’idée est sympathique parce que ça montre une intégration du jeu dans ton récit, et puisque l’on est dans un concours qui prend place dans l’univers dofusien.. bah faut y aller, faut pas hésiter à mettre des références – je peux même aller jusqu’à dire qu’un texte qui n’en aurait aucune aurait raté quelque chose.
Donc, l’idée est bonne… mais la réalisation maladroite : « arc légendaire confectionné avec une des légendes (...) ». Fais attention à la construction de tes phrases, notamment pour éviter ce genre de répétition pas bien agréable lorsqu’on s’engage dans ton texte. Avec une bonne relecture ça devrait être facile de rectifier le tir – et j’doute pas du tout sur le fait que ça, ça doit te connaître !


‘Pis carrément en fait. On a vraiment affaire à un sanguin ! C’est assez marrant, honnêtement. Positivement marrant. D’ordinaire on tombe souvent sur des personnes qui ruminent, font part de leur mécontentement, indiquent bien qu’ils supportent pas la situation qu’ils sont en train de vivre… mais qui n’agissent pas. Ici non. Ici on agit. On agit dans l’vide, dans l’vent, pour rien… mais on agit !
Bon, on va pas jusqu’au bout… mais il y avait d’l’idée ! Dommage d’avoir avorté cela, mais rien de dramatique non plus.


Ehm. Ahem. Hmm. On en parle des attributs du TanukouÏ San… (« le », non pas « un ») ? Fallait oser. Et c’était d’autant bien sympathique que ce qui se trouvait juste avant venait un peu nous endormir : une histoire de quelqu’un persuadé qu’il n’a peur de rien mais qui va en réalité comprendre qu’il est terrifié par quelque chose… c’était pas le téléfilm qui est passé hier, ça… et avant-hier ?
Bref, l’originalité semblait se perdre, et avec cette touche d’humour tu redonnes de la dynamique à ton texte : c’est bien !


J’poursuis ! Notre petit koalak archer tout rouge se retrouve donc face à sa famille en fumée… ah, donc on part sur la corde sensible. Pourquoi pas, je ne demande qu’à voir !
Cela dit ce que j’ne voulais pas forcément voir c’est l’aspect un peu trop familier dans la voix qui en vient à perdre tout son côté mystérieux. Et puis qui nous parle soudainement d’un « deal ». Non, mais non.

Si les indications sur cette voix étaient justement floues c’était pour vous laisser proposer des pistes à son sujet, à sa manifestation (que beaucoup on reprit « à leur compte » en la faisant s’adresser à leur personnage, et non à la foule – soit, ça ne me dérange pas trop puisqu’elle peut être hallucinée donc ne viendra pas entrer en contradiction avec d’autres situations qui pourraient ne pas dire que cette voix leur parle personnellement). Bon… on va dire que c’est la perception que Pio a de cette voix, et non la voix elle même qui s’adresse effectivement de la sorte – même si rien dans ton texte ne permet d’aller dans ce sens.


Je n’ai pas bien saisi le rattachement que tu as choisi entre les abraknydes et Sans visage. Autant le choix de cette dernière créature était très intelligente (car venait ainsi rappeler le Voyage de Chihiro), autant l’association détonnait trop pour faire sens.
A moins que je ne dispose pas de toutes les cartes pour comprendre ce choix !


Le coup de l’énigme est assez amusante, en ce qu’elle contraste nettement avec le caractère de Pio que tu nous avais dessiné juste avant. L’coup du gros dur qui doit se servir de sa tête… un classique, mais classiquement efficace. Encore plus lorsque ce gros dur a une cervelle de Iop… sans jugement de valeur, évidem… ouais, non, je suis totalement dans le jugement. Toc.
Et ça ne manque pas, tu la joues quiche tarte, et c’est plaisant !


Ce qui rendra tes prochains récits encore plus présent, ce sera vraiment de se relire pour éviter les répétitions et autres coquilles. Vraiment : on y gagnera tous. Mais avec la pratique, ça viendra.

Alors je ne sais pas pourquoi mais j’ai étouffé un fou rire en lisant « un son sourd troua le silence » - sans doute parce que j’ai plus l’habitude d’utiliser des termes comme « percer » ou « déchirer ». Il y avait quelque chose d’inattendu, pour moi, dans cette tourne et j’ai été surpris… mais pas que.


En effet, c’est peut-être ce qui m’a dérangé, finalement. Ton récit, dans son style, et également (dans une certaine mesure) dans son fond, est très léger, presque familier (bon, pas à ce point sur son ensemble) selon les passages. Or, si tu étais resté sur un axe de langage plus courant, une forme plus prégnante de maturité dans les propos de ton narrateur omniscient… ton texte aurait pu bénéficier d’une dualité très intéressante entre le fond et la forme.

Le passage des monstres que découvre Pio perd presque toute crédibilité, à mon sens, par la mention de : « Autant dire, des créatures redoutables ». En lisant ça, je n’ai pas peur : j’ai un sourire qui se dessine du fait de la forme de conclusion un peu enfantine – qui dans certaines situations peut être un choix volontaire, comme tu le fais notamment en ce qui concerne les éléments qui se rattachent à ton Cra pour appuyer, à très juste titre, son caractère.


Ce qui pourrait être bénéfique, je pense, à ton texte c’est également de prendre davantage de temps à installer ta narration – à l’image de ce que tu avais pu faire dans ton introduction. En effet on perçoit mal les enchaînements que tu proposes car ils sont vraiment vraiment très rapide. On était à trente minutes de temps qu’on passe déjà à une heure pour bientôt en être à presque trois heure… et comment peut-il le savoir, par ailleurs ?


Il aurait pu être marrant de faire figurer une horloge géante devant Pio qui fait du bruit lorsque les secondes passent, ou quelque chose dans le genre, afin d’accentuer cette notion du temps qui s’émiette (et qui, peut-être, peut passer de manière tout à fait différente : dans son hallucination la temporalité peut s’écouler plus vite).

Pour en revenir sur les monstres, j’ai trouvé intéressant le concept de l’énigme qui se fait ennemie au fur et à mesure que les réponses sont mauvaises. Tu ajoutes de l’enjeu, en plus de celui qui initialement animait Pio, et c’est très bien. Cela permet de renforcer le côté d’urgence, de peur.

Et pour avoir peur… notre Crâ sans craintes, il a la tremblote ! Et les yeux qui coulent. Mooooh. Le pauvre petit ! Il en devient touchant, émouvant… tu nous proposes un autre Pio, ce qui est très agréable. Vite, une solution.
Ah, oui, en effet. Une solution… ah, zut.
Hum.
Merci ?
Comment dire… merci d’avoir évité tout ce que je ne supporte pas : tout va mal, très mal, le « héros » est en grande difficulté, il est en train de se faire battre, submerger, il n’y a plus aucun espoir, non, aucun, aucun… au.. oh je vous ai eu ! Mais si, le voilà l’espoir ! Et paf, r’garde donc que le héros il parvient à s’en sortir alors que personne n’y croyait.
Plot twist : on s’y attend tous les gars.


Heureusement donc que ce raisonnement tiré sur les cheveux d’un chauve pour trouver la solution s’est avéré complètement hors sujet. Ouf ! Une énigme sans réponse, puisqu’elle ne visait qu’à provoquer la peur chez notre Pio ? Pourquoi pas, ça me va.


C’qui me botte moins c’est la manière dont tu as terminé ton récit car il casse trop nettement avec ce que les autres participants avaient pu écrire avant toi, montrant ainsi une non prise en compte de ces autres récits… or dans un événement communautaire… Et pis surtout, il laisse un goût d’inachevé : pourquoi a t-on écrit cette phrase sur son bras ? Quelle raison ? L’idée était sympathique, mais aurait mérité d’être développée je pense.M’enfin, bravo !

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Etherre-Nelle 


Commentaire :


Tac ! De l’action ! Tu nous prends en plein vol, et ça a du bon. Ça commence bien !

Toc ! Un sourire ! Tu rebondis sur le message d’amorce, et ça a du bon. Ça se poursuit pas mal !


De plus le style est agréable, fluide et souple comme ton athlétique retraité.Tu viens d’ailleurs de me faire comprendre comment avoir un corps de rêve : attendre la retraite pour me le sculpter. Merci !


On entre donc pleinement dans une participation qui a saisit les codes de l’aspect communautaire et qui joue soigneusement avec. Heureusement que personne avant toi ne s’était dirigé sur cette piste sinon ça aurait été bien bien dommage, haha.


Et ce qui est bien, c’est qu’ici encore (comme dans la participation d’amorce ou celle juste avant) on se situe dans une présence par « erreur » dans la demeure. Vous n’êtes pas beaucoup, pour le moment, a avoir opté pour ce procédé ce qui vous permet de vous distinguer, d’une certaine manière.
‘Pis surtout, cette poursuite réalisée par un homme âgé, même si bien en forme, a de quoi amuser. C’est de bonne augure pour la suite : on ne tombera peut-être pas entièrement dans le glauque !


A cela s’ajoute le fait que tes compères ont normalement à faire ailleurs, et donc fatalement on sait que la maison va les retenir… et sans doute leur causer du tort (puis après tout s’ils entraient et sortaient immédiatement… pas d’histoire ! Mais savoir qu’ils n’auraient pas du être ici ajoute une saveur particulière). Bref, d’emblée j’ai hâte de savoir comment tu vas dérouler ton histoire.


Oh et puis. Diantre. Je.
Raaaah.
Mais. Enfin.
Comment est-ce que je pourrais ne pas apprécier ce récit : on a une petite n’enfant !
Une petite n’enfant qu’elle a tout peur !
C’est mimi, c’est choupi… et ça va surtout permettre de beau contraste, je croise les doigts, entre la situation présente et l’innocence du bout de chou.
Ça commence vraiment vraiment bien, j’espère que je vais en avoir plein les mirettes !


Et ça manque pas… on a de la mignonnerie, de la tendresse… je fonds. Et en plus tu sautes sur l’occasion pour nous extraire un peu du présent pour partir sur un instant de description, qui nous permet d’en apprendre plus sur la p’tiote ? Eh beh.. j’suis pas venu pour rien.


Lorsque j’ai lu le passage où Vlad dit à sa petite fille de regarder la bougie, j’ai immédiatement eu un rire intérieur. Je le voyais déjà lui dire : « tu vas aller la fixer, j’ai quelque chose à régler mais je reviens vite… fixe la bougie, hein, regarde la bien ! ». Et bien sûr, notre petite se retournerait à un moment.. et patatra.
Mais non.
Puis si : de la patience, il me suffisait seulement d’en avoir pour obtenir satisfaction ! En plus de ça tu ajoutes une explication au départ de Vlad qui laisse sa petite fille, avec l’intérêt qui se créer autour du contenu de cette sacoche : c’est malin (est-ce le cadeau d’anniversaire ? Oh, dis oui, dis oui… non laisse-moi lire plutôt, je veux savoir par moi-même !).


Et puis l’ensemble du passage est doux. Délicat. Sans méchanceté aucune. Sans violence. Un moment de répit, une inspiration paisible. C’est tellement beau qu’on a hâte d’arriver au drame. Vraiment. Ça va mal se terminer hein ?
‘Fin.. ce serait aussi tellement prévisible. Donc porteur d’un peu de déception.. tout dépend de la manière dont tu l’amènes !
Allez j’arrête les suppositions et je poursuis ma lecture.


Mais STOP.

Je vais craquer : elle est adorable cette petite Maryse. Un amour. Un amour grand-grand comme ç… ah, oui, si j’étends mes bras pour montrer la taille d’amour qu’est Maryse je ne peux pas continuer à écrire ici, ‘pis de toute manière tu ne peux pas le voir. Bref, c’est un amour.


En tout cas j’apprécie comment tu fais monter la tension, sans l’afficher. La répétition du « avec un peu de chance » nous laisse clairement pressentir le kwak. On l’attend, on le veut !

Mais on continuera d’avoir une narration qui se pose et prend son temps : parfait, cela attise davantage la curiosité et l’envie d’en savoir plus. Manquerai plus que de précipiter la chose et qu’on finisse par être déçu…


… et soudain tout s’enclenche. Le gaz se diffuse. Action, réaction : aller chercher Maryse ? Moooh, c’est touchant. Pauvre homme… hein ? On va le savoir, on va le savoir.


Cette répétition du prénom de la petite passant d’abord par les réflexions de Vlad pour finalement se retrouver scander m’a to-ta-le-ment charmé. Cette attention dans la narration est très agréable, elle permet une montée progressive et logique de la hantise, de la crainte et de la peur de Vlad face à la situation. La situation est parfaitement posée.


De plus le changement dans le style d’écriture avec ces phrases qui se font plus brèves au fur et à mesure qu’il se fait atteindre par le gaz, tout en ayant encore assez de force pour chercher sa petite fille, était parfait. L’urgence, l’immédiateté, le sentiment de danger… pas besoin de trop en faire quand un petit jeu syntaxique peut le faire à merveille.
Au sujet du gaz, d’ailleurs, j’aime le fait que tu joues avec le lui. Tu n’affirmes en rien que Vlad n’a pas été touché par ses effets, ce qui peut nous faire espérer qu’il l’a bien été. Et du coup, on peut aussi espérer qu’il ne l’a pas été et que bientôt il retrouvera Maryse – ou ce qu’il en reste… ?


Bon, le mot est posé, on va enfin entrer dans le cauchemar. Semblerait que c’est la grande mode en ce moment…

… mais finalement faudrait peut-être pas pousser Vlad dans les orties.
Non, tu restes sur une pente assez lente, qui peut-être le devient trop et perd de son initiale superbe. On revient à des phrases qui prennent plus leur temps, à une introspection qui se fait prégnante, confuse (la faute au gaz ? A autre chose ?) et qui ne fait pas forcément mouche quant à un ressenti de progression – qui tend plus vers une stagnation.


Pour autant, l’histoire progresse, c’est une certitude… et le rythme s’accélère de nouveau…

Et on en vient à constater un étrange changement. Enfin, étrange… si. Depuis le début du récit notre focus est porté sur Maryse, puisqu’elle est le centre de toutes les attentions de Vlad. Mais soudain voilà qu’un paragraphe entier s’amorce et se poursuit sans jamais mentionner la petite. Au contraire, dorénavant c’est Vlad qui devient le sujet, ou plutôt ses moments d’absence : serait-ce le véritable centre d’intérêt de cette histoire ? S’agirait-il du gaz ayant fait effet et amenant le pépé à perdre la boule, pas dans le sens de la folie mais dans un autre sens bien plus perfide… ?


L’idée me plaît - même si la façon dont tu amènes les « ondes » me dérange un peu car je trouve le terme un peu hors de propos.
Cette nouvelle piste me donne donc envie d’aller essayer d’en savoir plus…. tout en me questionnant sur le rôle de cette Maryse si elle n’est finalement pas si essentielle (pourquoi l’avoir tant mise en avant… j’ai mes suppositions, voyons si elles se confirment !).


J’ai eu un petit souci cela dit avec cette histoire d’échelle. Elle descend. Vers le bas. En profondeur. Pourquoi Vlad tend sa main « vers le barreau au-dessus de lui » puis « grimpait » de la sorte ?
Plusieurs possibilités ici : soit il cherche volontairement à remonter, soit il a le cerveau tellement perturbé qu’il ne sait plus ce qu’il fait, ou encore l’échelle s’est soudainement inversée et le bas est désormais en haut.
Il y a là sans doute un manque d’explication du propos, à moins que la réponse ne vienne par la suite. Mais c’est dommage, car sur le moment on met en pause notre lecture, on lève les yeux un chouïa en l’air, l’indexe également dressé, bouche entre ouverte… et on se met à se dire qu’il y a un truc qui cloche.


Ensuite surprise : eh oui, la fin du récit de Clan-des-Selenytes n’est ici pas utilisé pour clore ton texte. Je trouve ça très sympatoche !

Et puis… tut… tut… tut…


C’est le bruit de mon cerveau qui essaie d’analyser ce qu’il lit. Tic. Ah, voilà, terminé.


Bon sang, j’adore.
J’adore : sans nous aider, mais tout en nous laissant comprendre la chose avec les différents indices déjà fournis, tu nous amènes à nous rendre compte de la disparition totale des souvenirs du papy.
Ah, Alzheimer ne pardonne pas… enfin… le gaz.


Et le retour de Maryse. « Wouuuups, ça va mal se terminer ». On sent la chose venir, le sourire pointe ! Oubliera, oubliera t-il pas ? La famille plus fort que l’oubli?
Et paf ! Cette « matérialisation » de la disparition est d’un pur régal. La notion d’onde me perturbe toujours autant… je trouve qu’elle fait tache, mais tout ce qu’elle amène est succulent.
Et pouf ! Le cri militaire du cœur, ultime déchirement après l’extinction. C’est très joliment raconté.


Puis vint le moment du réveil.
« Ouf ? ».
Tout va revenir dans l’ordre ? Oh.. oui. Finalement c’est parfait : on a eu droit à nos deux fins, l’atroce dans le cauchemar, et la belle dans la réalité. C’est vraiment bien joué.


Et que dire de cette conclusion de récit qui montre le plaisir que tu as eu à l’écrire en rappelant la fin de la participation d’amorce et ajoutant au jeu derrière l’objet dérobé par Gérard, à savoir le fameux…


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Nymphou


Commentaire :


Océdukosto. Aieaieaielézieux. Grmbl ! Pour la peine je procéderai bien à une vengeance en ne proposant cette réponse que sous la forme unique du Saint pavé, mais je risquerai de me faire mal à la tête plus qu’autre chose alors je vais éviter de poursuivre cette phrase à rallonge dont le seul but et d’écrire, d’écrire et encore d’écrire sans faire figurer de point qui risquerait à tout moment de me faire perdre mon élan et dès lors de rompre l’objectif d’un pavé sans queue ni tête.


En plus, bon. C’est pas que de ta faute. C’est le forum, il est vil. Cruel. Méchant. Il manque nos mises en page. Bouh sur lui et sa famille. Bouuuh.

M’enfin, en constatant que ton message (si tu l’as constaté.. sinon, beh faut le savoir pour la prochaine fois !) s’est retrouvé sous la forme d’une brique ça aurait été vachement sympa de nous remettre tout ça en ordre – plutôt qu’on ait à le faire.

Bon allez, après tout je blablate mais je commence pas mon commentaire…



Un début somme toute assez flou, nous mettant dans le même état d’esprit que Nymphia… il y a une cohérence, sur ce point là, c’est bien… mais j’reste tout de même sur ma faim. On ne sait pas qui est cette personne, quelles sont ses éventuelles motivations qui l’ont poussée à se rendre à la maison hantée, etc.


En remettant en forme ton récit je vois que les 2500 mots n’étaient pas loin, ou sont quelque peu dépassés selon l’outil utilisé (rien de grave, t’en fais pas, ça ne te vaudra pas une disqualification. On s’dit trente mille kamas et top là ?), donc je suppose qu’il aurait pu être difficile de s’étaler trop dès le début… mais quand même, ça manque !


Mais bon, soit, on commence directement par l’hallucination personnelle. Pas de mise en situation, je vais m’y faire.Ce qui est intéressant, comme avait pu l’amener ThefoxShadow, c’est cette notion de « groupe » que tu sembles amener alors que le gaz ne peut, en toute logique, pas produire de même effet sur une même bande de personne. Enfin, après tout… qui sait ? Bin, moi… maiiiiis… mais on est resté suffisamment vague là dessus aussi pour permettre des interprétations. Donc au moins tu nous fournis la tienne, ça montre un point de vue dans l’écriture.


Et alors, que nous dit-il ce point de vue ?


Un grand groupe, okok.
Enfermés dans une pièce, okok.
Objectivement on saisit la scène. C’est visuel, rien à redire là dessus… mais ça manque de vie, ça manque de passion, de ressentis. Or tu as Nymphia qui est active : n’hésite pas à lui donner du crédit en venant expliciter les questionnements qu’elle pourrait se poser.
Parce que pour l’heure on reste des spectateurs extérieurs de ton récit, on est pas embarqué dans l’aventure (en même temps j’pas trop envie de me retrouver enfermé dans une pièce sans trop savoir pourquoi… huhu).


Le principal problème, c’est que cette « exclusion » (le terme est fort, ce n’est sans doute pas du tout ta volonté) se poursuit durant la scène.
Alors ça se lit bien, c’est propre, construit… mais ça ne m’atteint pas – je ne me sens pas concerné par leur sort.


De plus on arrive facilement à des rapidités et facilités dans l’écriture… on se réveille, je ne connais personne, on forme un groupe (pour quoi & pourquoi ?). Bon, soit, ce n’est pas ma tasse de thé, mais soit. Après tout l’union fait la force… et l’oignon la farce.

Après tout… il semblerait que ton protagoniste principal semble plutôt avoir cette vision là des événements ! Sait-elle seulement de quoi elle parle, la pauvrette… hein ? Ah oui… c’est pas moi qui choisi comment ça va se terminer, c’est ton travail ça… zut.
Bon, alors j’vais me contenter de dire que c’est bien de ne pas avoir fait un groupe d’individus qui auraient tous été dans une optique de défense-combat, de lutte contre des créatures du mal qui les auraient emprisonnés, ou que sais-je encore… Non, là au moins on a de la dissidence dans le groupe, et c’est parfait. Mais ça ne dure pas bien longtemps...


Eh oui, car voilà les rats. Toujours dans les mauvais coups… c’trop facile, ils sont adorables pourtant… oh, puis tant pis pour eux : on a pas le temps de s’arrêter sur leur présence qu’ils sont déjà défaits (prends-ton temps, prends-le, vraiment !).

Ce qui est intéressant c’est que tu vas encore un peu plus loin dans l’utilisation de la voix mystérieuse, en nous la présentant comme un petit vieux qui veut faire plaisir à son petit-fils comme tout grand-père dans le monde – ceux qui ont un bon fond. Pourquoi pas, à voir si tu détailles par la suite cette idée… ce qui pourrait être sympa, mais pour l’heure ça coupe assez court pour passer à autre chose.


Et finalement on assiste simplement à une sorte de déambulation où on se demande bien quel étrange enjeu peut se cacher derrière. Après, j’avoue, marcher ça me fait peur aussi… faut sortir de chez soi et tout… brr.


La seule chose qui me semble digne d’intérêt c’est ton traitement du « maître des lieux ».
Mais ici, deux problèmes : primo, il ne devrait pas être la figure la plus importante (or puisque c’est le seul bonhomme pour qui tu délivres des informations, tout nous laisse à supposer qu’il est en train de le devenir… alors que dans les faits pas du tout, mais dans la forme...), et deuzio tu viens objectivement lui créer une existence alors qu’il s’agit (au même titre que tous les autres personnages intervenants dans les divers récits) d’un être créé par quelqu’un d’autre – même si dans la conception d’un moment halluciné, on peut tout à fait accepter cette utilisation, évidemment, et c’est pourquoi autant je critique, autant je prends du recul sur la chose.

Aussi ça me gêne un peu de te voir le personnaliser à ce point – surtout en ce que cela est fait de manière objective, avec des ‘certitudes’ à pleine puissance. S’il s’agit bien du véritable maître de ces lieux… j’avoue j’ai fais un saut dans la lecture pour investiguer, héhé.


‘ffectivement… je dois reconnaître avoir un peu lu rapidement la suite. Pas rapidement parce que j’en pouvais plus, mais en ce que je me demandais quel pouvait bien être l’intérêt par rapport à la situation.
Le groupe qui se sépare, l’apparition des bouftous (qui auraient pu être des bouftous d’Halouine !).


Force est de constater que je le cherche encore… et que je pourrais le chercher longtemps, à la lecture de la fin de ton récit. De manière assez surprenante on comprend qu’on se trouvait dans un rêve. L’aspect hallucinatoire du gaz de la maison hantée peut éventuellement s’assimiler à une rêverie personnelle… mais là… là tu ne laisse pas planer de doute. Nous sommes bien de retour à la réalité : or cette réalité ne se trouve pas dans la bâtisse, et Nymphia ne s’y est pas non plus rendue. Ça coince. Comment faire pour justifier qu’elle puisse satisfaire la voix mystérieuse qui mettait au défi les aventuriers, si elle ne l’a finalement jamais entendue ?


Pour autant ton texte est bien écrit, dans son ensemble, on voit que tu l’as rédigé avec application et soin (juste… « l’Iop », c’est franchement pas très joli, héhé… « le Iop » c’est bien mieux, et surtout plus correct, gaffe aux répétitions également).
Malheureusement ce dernier comporte des lacunes : on est vraiment pas embarqué dedans – et plus que ça tu n’y embarques même pas réellement tes personnage qui restent « l’Iop », « l’Osamodas », « l’Eniripsa », etc., sans que jamais on ne vienne a apprendre des choses à leurs sujets.Et puis, fatalement, le hors-cadre par rapport aux règles du concours sera dur à rattraper…


Mais peut-être que tu tenteras de nouveau ta chance lors d’une prochaine édition en prenant davantage en compte le sujet explicatif ? Je ne peux que te le souhaiter !


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Lubinlapin


Commentaire :



Moooooooooooh. Ton tout premier message sur le forum, et tu nous l’offre ? C’est trop gentil ! J’espère que ça t’as plu comme exercice. En tout cas bienvenue dans la famille des récits d’invention !


Moooooooooooh. Crokus. C’est mignon. Enfin, faudrait pas trop s’émouvoir, le pauvre… ça n’a pas l’air d’aller.

Bon, ce début commence directement après l’annonce faite par notre douce Voix – on en sait de ce fait que très peu, pour ne pas dire pas du tout, sur la situation que tu souhaites nous amener. C’est pas trop dérangeant, non… ce qui l’est un peu plus c’est la relecture qui aurait franchement gagnée à être plus marquée.


Ton propos n’est pas incompréhensible, heureusement, mais la lecture aurait nettement pu se fluidifier. Genre, vraiment.


Un petit coup d’oeil attentif, ou l’oeil de quelqu’un d’autre… et le tour est joué : c’est à porté de main, pratique pour rectifier le tir !

Sur le fond, c’est intéressant. Tu viens créer un univers qui n’avait pas encore été amené. On voit donc tu as une vision bien particulière de ce que tu vas réserver à ton personnage, et c’est cool !


J’ai beaucoup aimé la précision que tu es venu apporter en décrivant le gouffre, puisque le tout permettait de soutenir et d’expliciter la terreur qui pétrifiait Faltorm. De manière générale n’hésite pas à jouer sur ce registre de précision et d’introspection autour de ton personnage. Joue sur ce qui l’entoure pour nous faire comprendre quelque chose sur ce dernier, ou plus simplement plonge dans le ressentis de ce dernier en tirant un fil pour nous faire figurer, autrement qu’en un seul mot, ce qu’il pense.


Ton bonhomme, en parlant de lui, amène à curiosité. C’est amusant. Tu nous le décris comme un gros simplet, jeune, qui a la frousse de tout… c’est rafraîchissant par rapport aux autres propositions de personnages qu’on a eu jusque là. Et moi ça me plaît beaucoup beaucoup.Mais ma curiosité est un puits aussi profond que ton gouffre, et pour la satisfaire il faut la remplir, genre beaucoup beaucoup – que faisait-il dans la maison, par exemple ?


Ainsi, même si l’Faltorm m’amuse, je déprime petit à petit de ne constater que les seules informations que tu nous donnes à son sujet, autre que pour parler de ses énormes craintes, proviennent des qualificatifs qui lui sont associés. Et comment dire… ces derniers font, à mon sens, un peu tache. On a l’impression d’un jugement de valeur complètement gratuit sur ce pauvre gars alors que, pour nous, il n’a rien fait de mal !
On comprend donc mal cet acharnement.


Mais bon, là encore cette absence de détail… pourquoi pas. On peut comprendre l’envie de mystère, et peut être que la suite nous en dira plus (je croise les doigts d’pieds !). En revanche… cette absence de détail vient vraiment à manquer sur l’idée de la marche qu’il entreprend et qui semble (lui) durer deux jours.

Pourquoi ne pas avoir insisté là-dessus ? Évoqué progressivement la mise en place d’un état second chez Faltorm par exemple, ou sa plongée progressive dans la folie…
Parce que là, tout arrive vraiment très vite – trop vite. Et tout ce qu’on peut faire c’est essayer de digérer difficilement la chose, en espérant trouver un peu de quoi saucer notre pain plus tard pour faciliter tout ça.
Vraiment dommage, parce que cette idée d’une marche qui paraît durer une éternité, j’ai adoré.
Adoré-adoré.


Et puis tu belotes et rebelotes en veux-tu en voilà. Raaah. Prends le temps d’amener tes idées. Ne les enchaînent pas aussi vite qu’un Sadida passe d’une sieste à une autre, s’il te plaît.Et au-delà de ne pas faire saute-bouftou avec tes idées, il te faut vraiment les expliciter : la folie, notamment. Tu nous l’offres comme donnée, mais pour nous il n’en est rien. On a pas eu le temps de s’y faire, de la comprendre.


C’est bêtouille comme tout, hein. Tu as les cartes en main, c’est certains : les pistes, les débuts d’idées, on en trouve à gogo dans ton texte (le minerai auquel tu associes des couleurs avec des sentiments, pour en citer un autre). Ne te reste plus qu’à les reprendre posément tout en se demandant quelle toile tisser autour de celles-ci, quelles histoires amener, quelles interprétations proposer et fournir à ton lectorat.
Parce que c’est comme ça que tu vas l’embarquer, l’amuser, le titiller.


En revanche s’il y a des éléments sur lesquels il te faut aller plus loin, il y en a d’autres pour lesquels il vaudrait mieux faire plusieurs pas en arrière et éviter d’en parler, héhé.
Genre… toute ta fin.
Réellement.
C’est à n’y rien comprendre.


D’un seul coup on passe dans quelque chose d’assez immature, alors que ton début de récit pouvait laisser supposer des réflexions plus philosophiques (qui n’ont certes pas été travaillées suffisamment pour en devenir réellement, mais le commencement était là !). Ton personnage qui massacre tout ce qui l’entoure (sans qu’on ne puisse véritablement comprendre qui il vise puisque tes formulations se font maladroites), l’utilisation prohibée d’un personnage du background officiel, auquel tu viens porter atteintes, bref… ici malheureusement ton récit se retrouve plus desservit qu’autre chose.

Et à nouveau, c’est bête.

La notion de dualité entre l’être fébrile qui devient psychologiquement dérangé pouvait conduire à quelque chose de bien sympa. Mais il aurait fallu prendre davantage de temps pour nous narrer toute cette progression.


Une prochaine fois, peut-être ? J’ai foi ! Et si on a le plaisir de te retrouver, pense à intégrer les règles des RI qui figurent sur la page de présentation du sujet, héhé – c’est toujours bien, dans le cadre de la notation.


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Mouguinator


Commentaire :


Océdukosto. Aieaieaielézieux. Grmbl ! De l’air, ouvre la fenêtre, laisse ce texte respirer, le pauvre… il étouffe ! Et nous avec…

Bon, à nouveau, comme pour le texte de Nymphou, ce n’est pas forcément ta faute. On connaît notre bon forum. Et moi même en rédigeant mes commentaires je sais ce qui va m’attendre. Grmbl.


Cette mise en page raté est vraiment un gros caillou dans ta chaussure. Mais heureusement pour toi, ton début prête à sourire. D’emblée, je me sens bien. J’aime ce que je lis. Je me sens curieux, intrigué : j’ai envie d’en savoir plus.


Tu créer une tension, et tu amènes juste ce qu’il faut pour satisfaire notre appétit. Et surtout, surtout, tu ne nous fais pas miroiter bêtement une situation intrigante qui n’aurait pas de réponses. Non, tu construit petit à petit ton histoire et c’est très agréable.


Cela dit… attention tout de même : le jour des morts, en plus de n’avoir aucune réalité ou concrétisation (me semble t-il !) dans l’univers de Dofus n’est pas le lendemain du 30 octolliard. Mais bon, du détail !

Et nous voilà donc lancé dans une explication faite par ton personnage, à sa sauce, et au passé. Franchement, c’est délirant, amusant… la première parenthèse vient relever le bouillon avec délice et je n’ai qu’une hâte : arriver aux prochaines interventions personnalisés de ton narrateur – qui se font un peu comme le coup de coude qu’on te met avant de te regarder de travers, sourire en coin, pour ajouter, à la manière d’un sous-titre, une précision comique.

Ouep, très sympatoche ce début de récit. Je n’ai pas vraiment saisis l’image que tu voulais créer avec tes bretteurs, mais qu’importe : ce qui suit est de nouveau propre à l’amusement – pauvre Mériana…

Et puis… et puis ça a commencé à tiquer. A partir du moment où tu as introduit de nouveaux compères, j’ai été perdu. J’aurai aimé avoir l’avis de ton bonhomme sur ces collèges – qu’on s’enjaille encore plus ! Mais non… non, tu continues et tu nous laisse dans un flou, qui deviens encore plus grand lorsque tu parles de Mesmer qui n’aura, visiblement, aucun intérêt dans cet histoire.
Tant pis… c’est peut-être un léger faux pas qui sera rectifié par la suite…


Et puis… oui ! A nouveau on replonge dans de l’humour très léger, très frais : décidément tes précisions en parenthèses sont redoutables.
Enfin c’est ce que je pensais jusqu’à la suivante qui, pour le coup, venais trop partir dans le grivois alors qu’on conservais une tonalité moqueuse-bonne enfant pour le moment. Cette dissonance n’était peut-être pas très judicieuse ou appropriée : on perd ce lien qu’on pouvait avoir initialement avec ton personnage. Espérons que le reste puisse le recréer.


Humpf, nouveau problème : si S.Pazzla était bienvenue car rentrant dans l’humour dofusien, dire que ce dernier possède une « émission » l’était bien moins. C’est dommage. Cependant ce qui est très sympathique c’est que, en utilisant Pazzla comme figure d’autorité bien connue, tu viens faire une description totalement désastreuses (mais amusante pour nous) du lieu de l’événement. Tu ne vas pas directement au  cœur du sujet, tu entres un peu dans le détail et tu poses une ambiance qui t’es bien propre : là, ça me plaît à nouveau !


Toutefois, ‘tention. Tu n’as sans doute pas assez prêté attention aux participations avant la tienne : l’une d’elle mentionnait une bonne vingtaine de personnes présentes, tandis que tu n’en dénombre que 14 (15 donc, sans te compter – il reste donc un peu de marge à rattraper).


Après on peut tout de même percevoir une volonté de rattachement, j’espère, à d’autres participations… mais ça reste tout de même bien mince, mince.

C’pendant, le coup de la brume à l’odeur caramel : j’adore. C’est nouveau, c’est olfactif. Pas mal.


Tu joues avec l’hallu’ et en fais quelque chose de rapidement hors du commun, qui ne fait pas sens si tu me permets l’expression (puisque bon… on est dans une hallucination, haha). Pourquoi pas, pourquoi pas. Reste que, personnellement lorsqu’une image se caractérise par son aspect irréel, lorsque l’on va traiter la peur, ça me touche moins. Plus c’est réel, concret, matérialisable à nos yeux… plus on risque d’avoir des sueurs froides. D’ce fait, l’image de la maison grande comme trois fois Bonta m’a plus prêté au sourire qu’à l’inquiétude. Après tout, ton texte penchant déjà sur l’humour… alors ce n’était pas si dérangeant que ça.


Le souci c’est lorsque l’on vient perdre en sens dans ta construction (alors oui, je sais, c’est une hallu’, le sens c’est pas forcément au menu… mais, eh, m’en fou !) : d’une part tu insistes sur le caractère nouveau de la bâtisse, bien plus grande, pour ensuite nous dire qu’elle « avait conservé [son] architecture ». Y a comme un kwak, non ? Tout au plus, elle a conservé son agencement – et encore, pas tellement puisque plus tard du indiques qu’elle est de retour dans son état premier, c’est à dire délabrée… donc finalement tout a changé sans que rien ne change ?

J’en reviens donc à l’importance de la relecture pour voir si on ne risque pas d’extraire le lecteur en cours de route (parfois ça a du bon… mais souvent lorsque l’exclusion se fait non pas pour apporter une réflexion sur le fond mais pour venir s’interroger sur la forme, en fonction du contexte, c’est plus dérangeant – ici, ça l’est).


Et puis tu amènes le  cœur du sujet. Il tranche d’emblée avec ce que d’autres ont pu écrire, donc c’est sympa. On se retrouve dans un mix entre un concours de beuverie (heureusement qu’on a eu l’info que ton bonhomme aimait ça…!) et le concours de la peur. Je ne sais pas quoi penser de la présence des barres obliques cela dit : j’ai envie de dire qu’il vaut mieux les éviter, mais en même temps ça ajoute un côté visuel acceptable puisqu’on devient presque ton gus qui est en train de regarder les règles affichées.
Sympa, donc, mais… mais on ne voit pas forcément encore où tu veux en venir. Peut-être va t-on assister à une scène où ton personnage se force à boire un pichet qui ne désemplis pas, et n’arrivant pas à s’arrêter finit noyé sous les flots de bières… ? A voir, ça pourrait être intéressant !


Bon, on a bien la question de la boisson, mais pas avec l’individu que je pensais. Le problème… c’est que dans le fond j’en ai pas grand intérêt de Marty et Bob. L’énergumène qui est plaisant, c’est le narrateur, ton personnage. Quand est-ce qu’on arrive jusqu’à lui… ça prend du temps, des détours, ça entre dans une forêt sans boussole… et nous voilà en bonne voie pour de nouveau se perdre.
Reste que tu tisses une histoire, ton histoire, et c’est agréable. Même si ce n’est pas l’histoire à laquelle je m’attendais – surtout avec ton introduction qui réalisait une très bonne immersion et nous laissait supposer à plus de dynamisme.


Le fait de faire « disparaître » les autres participants pour satisfaire l’objectif de ton narrateur est quand même sympathique, on prend plaisir à voir et essayer de se demander comment il va y arriver… mais ça patauge un peu trop. Le décompte aurait mérité d’être plus insistant, peut-être en développant progressivement l’excitation (tout en jouant sur cette dernière) de ton personnage face à la salle qui se vide.


Enfin bon… on repart dans nos pérégrinations qui ne font pas mouches tant elles sont soit trop nombreuses, soit pas assez détaillées pour qu’on puisse prendre le temps de l’intégrer – alors même que par moment tu le fais, et c’est très très bon : l’invocation des chatons par exemple, produisant à nouveau une image intrigante, mais amusante. Mais à côté de ça on a des éléments qui sortent de ton chapeau sans même que tu nous ais indiqué avoir un chapeau : le coup de la chambre secrète, la disparition d’un bon nombre de personnages.


Ah, je pense avoir mis le mot sur ce qui me dérangeait, en fait !
Robotique.
Ton narrateur fait robotique. Je vois ça. Il fait ça. Je pense ça. Je vais voir là;
Alors que, j’en reviens à cela, ton début de récit nous le présentait sous un angle vachement plus humain : où se cache t-elle, cette part de lui ?


 Je sais : dans les parenthèses. Même si elles font parfois lourdingue, ce sont elles qui véritablement dynamise ton récit et nous ramène à son fond. Mais elles sont courtes, très – trop – peu nombreuses… flûte, c’est dommage pour nous.


Et d’un coup : miracle. Boum. Ce ne sont plus les parenthèses où l’aspect rieur-moqueur de ton narrateur qui nous accroche, mais ta narration elle-même. Je ne m’y attendais pas, mais je suis de nouveau embarqué comme au début.

Comme quoi, il suffit de tendre la main vers quelqu’un pour l’aider à revenir sur le droit chemin – et, en l’espèce, à défaut de la tendre… posez là sur une épaule, c’est tout aussi efficace !


Mais l’effet ne dure pas trop, mince. Pourquoi ? Parce qu’ici aussi on a du mal à comprendre le propos que tu cherches à développer dans ton histoire. On (je) ne comprend pas en quoi elle vient s’inscrire dans le cadre de ce concours : ok, ton personnage a peur. Mais pourquoi ?


Ouiiiiii alors d’accord, si je me retrouvais dans une vieille cabane de bois qui craque avec juste un inconnu qui file la frousse, j’aurai sans doute les chocottes. Mais ce n’est pas de cette peur dont je veux parler. Quelle est la Peur de ton narrateur. Quel est ce qu’il va devoir surmonter.Voilà ce qui m’intéresse, et ce que – pour l’heure – tu ne parviens pas à offrir, en te limitant à associer la peur à ce qu’on conçoit dans le langage courant.


Pour ce qui est de la réalisation-conclusion je n’ai pas été séduit. Le fait de réécrire texto ton introduction était cool, et surtout obligatoire donc heureusement que tu y as pensé. Néanmoins, à nouveau c’est un cheminement d’idées et de raisonnement dont nous sommes exclus tant il arrive vite.
Ou alors c’est que je suis vraiment lent et que je n’sais pas prendre le train qui est déjà en marche. Honnêtement, c’est possible !


Et, le gros hic, c’est que cette fin (même si elle amène de bonnes idées : la notion du héros non digne d’être le gardien des dofus – alors que pour beaucoup d’aventurier il s’agit là de leur raison d’exister !) est hors-sujet, contredisant les règles du concours et manipulant le background officiel. Alors qu’il aurait été facile d’en s’en sortir avec une simple pirouette : la réelle fin de l’hallucination.
Raaah, coup dur !


J’espère quand même que tu t’es amusé et qu’on pourra te retrouver ultérieurement dans cette section !


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Syandre



Commentaire :



Bonjour !


Je me rends compte que je ne l’ai que très peu dit… voire pas du tout. Je manque à tous mes devoirs de politesse, c’est fou. Bouh sur moi.

Pas de chichis ici, on reprend texto là où le message de présentation nous avait laissé. A qui a t-on affaire ? Pour quelle raison ton personnage est-il ici ? On ne le sait pas tout de suite…


… et qu’importe ! Pas besoin pour le moment puisque tu arrives à trouver rapidement un autre petit hochet à secouer pour occuper notre esprit : ton travail sur la second qui s’étend réellement dans ta narration, fond comme forme, est délicieux.


Et puis, intelligemment, après cette transition tu nous ramènes à l’introspection de ton personnage. On est pris par la main, on ne se perd pas. C’est bien !
Le tout en venant t’inscrire dans les participations précédentes. C’est bien !


La lente progression des effets de la fumée sur ta Sacrieur est plaisante en ce qu’elle vient, cinématographiquement, nous donner à voir la scène qui se déroule. Un chouïa d’humour dans l’agonie ne fais jamais de mal non plus, tu as raison !


Et plouf, comme dirait l’autre. Plouf on tombe de l’autre côté du miroir.
Le contraste est très intéressant entre cet océan sinistre et ta narration très posée, très descriptive, jamais réellement inquiétante. Il y a un duel entre ces deux univers qui se déroule sous nos yeux et qui me plaît.
Certes l’aspect lac de sang n’est pas d’une très grande originalité lorsqu’on se retrouve avec une disciple de Sacrieur (et que cette dissonance aurait pu être plus importante avec un autre choix de classe – plus naïve, dans la représentation générale), mais bon… au moins on à une forme de logique implacable.


Toutefois j’en suis finalement venu à me demander si cette narration interne mais malgré tout assez distanciée sur la situation ne venait pas en quelque sorte déranger la lecture. Pas au sens où elle la perturbe, où ne comprendrait rien… non, justement tout est vraiment limpide, clair comme une balade dans un océan de ténèbres qui ferait planer une ombre ambiante sur nous.
C’est, de fait, très agréable de savoir où on met les pieds, de se sentir porté par quelqu’un au fil de notre lecture.
Mais voilà, alors même qu’on est dans un passage interne à ton personnage, on a l’impression de regarder des images défiler sur du papier glacé, sans que celles-ci n’aient de relief. On saisit les nuances, mais pas la consistance. Le danger paraît bien loin, dans cet univers très joliment narré.


Finalement la dissonance qui me plaisait semble venir porter défaut à la structure de l’histoire. Alors même que cette dissonance me botte toujours autant ! Mais ce goût porté à l’esthétique de la description, ajouté à une syntaxe répondant à ce souci, produit une sorte d’extériorisation du propos – je n’ai pas envie de parler de détachement impassible… mais on y est presque tout de même.
Le trop calme anesthésie le risque. Or le risque provoque l’excitation, l’impatience.


Oui, je suis porté par toi et ta narration, et je ne le sais que trop bien : d’ailleurs je n’ai pas besoin de considérer qu’il en sera autrement, alors je vais continuer de me laisser faire.
C’est un peu le cercle vicieux. J’espère cependant être surpris, que tu me donnes une grosse claque sans que je m’y attende pour venir me réveiller en me confrontant à quelque chose d’inattendu. Ce serait génial pour le coup !
‘Pis franchement, n’hésite pas, hein. J’ai la joue qui sait accuser le coup.


En plus je suis persuadé que tu as la matière pour nous la prévoir, cette claque. L’introduction du coup de botte contre la dalle ne vient que renforcer ce sentiment : en une fraction de phrase tu as eu un moment grandiose et regorgeant de sentiments.


Ouais, en fait si… il y a tout de même une d’impassibilité mécanique dans tes propos : « Je pivotai sur mes hanches en me mettant en garde », par exemple.
Alors dans l’idée ça peut clairement venir servir la dualité dont je parlais plus haut, entre un calme distancié (interne au personnage) et une peur forte amenée par l’environnement (dont externe au personnage). Seulement, pour que l’on puisse pressentir que l’un va avoir un réel impact sur l’autre (car sinon la dualité pour rien de plus, c’est pas forcément très intéressant) il faut que le premier fasse preuve d’une plus grande part d’humanité – qu’elle a forcément en elle en plus, après tout c’est une personne-age !


Et ouf.
Oh oui !
L’humanité se dessine - progressivement. Elle aura pris son temps, la coquine. Espérons qu’elle ne s’envole pas de sitôt.

La corde de la famille, du père, était donc agréable puisque tu avais ici enfin la possibilité de nous ouvrir le cœur d’Haslaren, qu’on y plonge tête la première.
Mais cette corde est aussi risqué : c’est du classique, du poncif, la famille. Alors son traitement doit être réalisé avec soin pour ne pas rapidement ennuyer.


L’espace d’une seconde s’étirant de façon lascive et ondoyant dans l’air telle une joie silencieuse j’ai eu le sentiment que tu te dirigeais vers le chemin que j’attendais.
La mention du « cœur [qui] loupa un battement » m’a ravi au plus haut point : bonus humanité +30 !
Et puis vint la description du père, et j’ai rapidement compris qu’on allait aborder un tout autre sujet. Après soit, de nouveau, à voir quel sera ton traitement de la chose. Mais on est déjà sur un terrain que je pourrais situer au même niveau qu’un « on a tué mon père, voilà l’heure de ma vengeance ».

Laissez les familles heureuses ! Dit-il, alors que son personnage n’a plus de famille de sang. Pfouah, j’ai zéro crédibilité dans mes propos. Qu’importe, je le sais c’est déjà ça !


En revanche j’ai beaucoup apprécié le personnage du père qui, pour le coup, me paraissait curieusement bien plus réel que Ren, alors même qu’on ne disposait pas de ses pensées, sensations. Sur ce point c’est franchement une bonne chose : tu rends l’hallucination convaincante, donc ouvre une voie pour que la peur s’y engouffre. Le tout en très peu de mots, si j’omets les descriptions de la scène de combat– chapeau.


Il aurait été agréable de retrouver cette sensation sur Haslaren tout de même… qui est parfois présente, mais plus souvent absente – ton dernier paragraphe m’a pour autant r’donné espoir et je suis certain que c’est dans tes cordes, ou tes veines.


Enfin bon !
Je me dois tout de même de te dire que ton texte est franchement pas mal du tout quant aux exigences de ce concours, et plus particulièrement du thème de cette édition.
Vraiment.
Et dès la première participation ? C’est joli. Très joli.

En plus tu m’as fait apprendre de nouveaux mots. Pas sûr que je les reprenne à l’avenir… ils m’ont d’ailleurs trop souvent extrait de ma lecture, mais bon.
C’est toujours très agréable d’éduquer le petit plébéien que je suis, merci !


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Angom8


Commentaire :


Après les nouveaux, on retrouve des anciens. Fichtre, on s’en est toujours pas débarrassé de ceux là… non ? Cool, tant mieux, ça fait de la participation et façonne une petite communauté autour du concours !


J’ai envie de parler de moi. En plus j’suis déjà allongé dans un canapé, alors ça me semble parfait – et puis la séance sera gratuite : top !
Il faut savoir une chose me concernant : j’ai la mémoire qui flanche. Elle navigue en eaux troubles. Mais il y a des choses dont j’arrive plutôt bien à me souvenir, et ça tombe bien puisque tout ce qui s’est déroulé durant les RI4 sont encore là haut.


Aussi, j’aime bien l’idée de créer une continuité avec les précédentes (enfin, une en l’occurrence) éditions.
Ça ajoute un « je ne sais quoi » à ton récit. C’est pas du « ouah c’est trop génial, super positif ». C’est pas non plus un « zut, here we go again ». C’est un « je ne sais quoi ».
Je suis trop fort pour faire des commentaires franchement. C’est hyper précis, super clair. A mon avis c’est parce que j’ai un « je ne sais quoi », non ?


Plus sérieusement, si la reprise d’un personnage issu d’une édition antérieure a déjà pu être traitée (et pas de chance puisque c’est pile le cas ici avec Ocrine, issue elle aussi des RI#4 !), ce que j’apprécie tout particulièrement dans ta participation c’est que tu reprends le concept du carnet de bord. De ce fait, on a une complémentarité plus intense.
Même si c’journal me pose problème d’emblée : va t-il faire l’entièreté de son récit de la sorte ?


La chose semble antinomique avec ce qui est attendu dans cette édition, le carnet renvoyant à une notion d’après coup, tandis que la soirée se déroule à un instant bien précis, une période horaire bien précise… et que je vois mal un bonhomme plume en main coucher en temps réel sur du papier les peurs qu’il expérimente.
L’image prête à sourire, mais ne va pas plus loin.
De la même manière, s’il écrit a posteriori de l’événement, cela signifie que les récompenses ont déjà été remises. Comment va t-il faire pour ne pas impacter sur cet élément ?


Tout ça pour dire que, en plus d’être un clin d’oeil sympa aux RI#4, ton choix questionne d’entrée de jeu. Tu as ma curiosité, voyons de ce fait où tu vas la conduire.

Attention aussi à la relecture, que ce soit pour éviter les répétitions de mots à intervalle court ou les fautes de conjugaison, d’autant que ton personnage ici se situe dans une narration qui devrait lui permettre de prendre le temps de l’écriture.


De même que la relecture est importante, dans le cadre de ce concours, la lecture des autres textes est de mises (tu l’as peut-être fait après tout, j’te laisse le bénéfice du doute… mais pas assez consciencieusement. Boh, après tout j’t’en tiens pas rigueur. Tu sais, moi non plus je ne les ai pas vraiment lu, tous ces textes…).
En effet préciser que notre belle demeure était discrètement localisée faisait tic. Ou toc. Le coup de la parenthèse ajoutant davantage à cette envie d’un lieu secret venait aggraver le cas, faisant alors toc. Ou tic. Ajoutons à cela que le traitement que tu fais des autres participants est vraiment trop distancié qu’on se demande véritablement s’il y en a un...


La description du lieu, de manière horreur-kitch, m’a cependant bien amusé. Mais le vrai sourire qui a commencé à s’imposer sur ma figure, c’était à la lecture du nom de ton Ouginak… waiiiit a minute, who arre you ? comme dirait l’autre.
Un gros chien qui ne fait que manger. Haha, hâte de voir ce qu’il nous réserve : on tient sans doute là le point humour volontaire ou involontaire de ton récit.

Je ne sais pas si c’est juste un clin d’oeil ou s’il s’agit de ton objectif d’opter sur un texte où l’on aura à suivre partout Scyboo… mais si c’est le cas je n’y aurais jamais pensé (bouh) alors que le thème s’y prête mer-veil-leu-se-ment bien. Et en plus c’est d’actualité… se met à regarder en l’air, en direction d’une petite bulle de pensée qui vient de se créer dans laquelle on peut voir une date : 2020.



La joie tourne court lorsque je commence à lire que ta troupe entreprends un voyage dans les nombreuses pièces et couloirs de la maison – va t-on pouvoir lier le récit à d’autres ? - quand soudain… ting.
Ah.
Mais à aucun moment il ne parle du gaz. Il a bien mentionné la fermeture de la porte… mais pas le gaz… oh, et si il ne se rendait pas compte qu’il est actuellement en train d’halluciner – d’où le fait qu’il ne puisse, de manière « objective » nous en parler dans son journal – et qu’ainsi c’est de cette manière qu’il va pouvoir rester dans les clous des règles de l’édition ?A voir, à voir. Je demande à voir et apposerai mon jugement ensuite.


En tout cas ça expliquerait pourquoi la petite cabane délabrée devient soudainement un palace, digne de la cabine téléphonique des RI#6 mais certes toujours pas mal délabré.
Cela pourrait aussi venir justifier le fait d’avancer que la mauvais était un peu caché.


Bon, j’essaie de trouver des solutions mais autant être direct : elles ne me conviennent pas. Ouais, j’ai dit que j’allais attendre la fin… mais je préfère lâcher ma p’tite déception dès maintenant quitte à me reprendre par la suite en un grand « paf ! T’es malin ! ».


Ce qui était malin en tout cas c’était de jouer avec la notion d’observation probable des participants (en même temps c’est pas comme si la voix ne les avaient pas prévenu, haha) et faisant de tes personnages des enquêteurs du mystère.
Même si les conclusions apportées par ces détectives en herbe laisse un peu à désirer et semblent sortir de nulle part – mais, eh, après tout si on est bien dans l’hallu...


Ce qui pourrait effectivement être le cas, en témoigne la porte fermée soudainement ouverte comme tu le précises… Alors, on l’est ou on l’est paaas ?
Patience, calme. Respire.

Ah ! Ils se séparent en différents groupes… tout compte fait, ça semblait bien être l’idée qui va gouverner l’ensemble de ton récit, cette référence qui nous suit partout. Malgré les propos de Mezuve, qui se font désormais comique, on aura bien ici des chasseurs de mystères !
D’autres s’y sont frotté un peu avant, mais j’avoue qu’ici de part ce petit plus, ça rend l’expérience plus charmante – surtout amusante.


Nous avons donc nos compères dans le lieu énigmatique. Nous avons également notre pauvre victime et le terrible « monstre » en fuite. Nous avons enfin les groupes qui se forment… et déjà l’idée du piège se met en œuvre...
Que la chasse commence !


Et puis, enfin, on a eu le droit à un petit moment propre à ce que permet magnifiquement l’usage du carnet : l’a posteriori, avec ton narrateur qui se met à faire comme s’il s’adressait à un lecteur autre. Néanmoins, même si voir cette réplique sortir, j’ai trouvé qu’elle n’était pas assez aboutie, qu’elle tombait un peu plate et ne me semblait pas aller avec le caractère de Lérium.


Évidemment on a le droit à une scène de cuisine, et pour qui elle tombe… hahaha.C’est bien, ça tranche : on retrouve ce côté un peu kitch, que je viens à apprécier de plus en plus me rendant compte qu’il colle pas mal à la référence adoptée. Et de ce fait, même s’il y a une enquête et quelques frousses, on ne s’empêche pas de prendre du bon temps en rigolade.
J’aime. Pouce en l’air. Je valide.


Je valide pas du tout ces répétitions qui cassent vraiment le rythme de ton récit, en revanche. Pas du tout du tout du tout ! C’est tout bête comme faute, et tout simple à corriger en plus. Et à ces répétitions s’ajoute des constructions de phrases semblant sortir d’un google trad. Humpf, que c’est dommage.

Néanmoins je trouve sympa l’effet cinématographique que tu as cherché à reproduire dans la scène de rencontre et de poursuite entre le monstre, Scyboo et Lérium, puisque ça colle parfaitement à ton idée. Un peu brouillon brouillon, mais sympathique.


Et patatra. Pas un gros patatra, mais tout de même. De brouillon on passe à carrément confus pour la scène du piège. Autant ce moment part dans tous les sens, concrètement, sur le fond, autant la forme a décidé de suivre – ce qui vient malheureusement me perdre à la lecture.
Mais l’idée du piège qui ne ce passe pas comme prévu à cause de Scyboo, ça c’était une très belle attention à l’égard de notre sourire.


Notre méchant est donc capturé, voilà l’instant des révélations.


Je n’ai pas bien saisi les éléments que tu as apporté à cet instant de ton récit (s’agit-il d’une référence à un épisode particulier ? À autre chose que Scybydoo-bydoo?).
De plus, et c’est un peu ce que je redoutais, tu fais de l’auteur du larcin un tout nouveau personnage que nous ne pouvions connaître avant qu’on ne le démasque. Et ça c’est bête, parce que la révélation tombe plat.

On se dit « ah, ok, bon bravo les gars… encore une victoire pour les gentils ».
Enfin, à moins que je n’ai pas la référence… et puisque ton texte s’illustre par ce propos, c’est fort possible. Mais du coup, voilà quoi...
Oh, et puis de toute façon, c’est moi qui écrit ce commentaire, je fais ce que je veux. Donc si je veux dire que j’pas pigé, j’ai pas pigé. Je pige jamais rien de toute manière…


Sur la même idée, le coup du majordome qui entre sans prévenir… et qui n’est en réalité que la Voix personnifiée, ou peut être un de ses hommes de main va savoir, ça me gêne un peu – même beaucoup, au sens où il rompt totalement avec.
Les autres participants n’ont par exemple pas eu ce traitement de « faveur » de la part de cet individu en costume : tu n’arrives alors pas vraiment (voire même vraiment pas) à faire coïncider ton récit avec ceux des autres.

Pire encore : où est la peur dans tout ça ? Oui, une enquête est menée est des frayeurs sont évoquées. Mais il n’y a aucune peur a dépasser, à surmonter ou tout du moins à affronter – or il s’agissait de l’enjeu de la soirée.

Et surtout ça vient démentir toute la théorie que je m’étais faite au sujet du moment de l’état.

Au final cette utilisation du carnet me fait penser que ton objectif t’a finalement desservi. En tout cas c’est l’impression que j’en ai. C’est ballot. Si on pouvait se considérer dans un état d’hallu’ permanent je n’dis pas, mais c’est loin d’être le cas d’après ce que j’ai compris – ou en tout cas ce que ton texte m’a fait comprendre (ouais, je me dédouane).


Mais dans cette révélation anticlimax-tique on retrouve le caractère kitch qui me plaît tant dans ton récit - pfeuh je ne sais pas combien de fois j’ai employé ce terme aussi peu de temps, mais merci de m’avoir permis d’atteindre mon quota de « kitch » pour l’année 649 !


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azertyuiopazertyuiopazertyuio


Commentaire :


Oh, une seconde participation hors concours.
Je vais éviter de refaire ma vieille blague du « pas de concours pas de commentaire », tout en partant au loin sur mon fauteuil roulant… après il y en a qui vont se mettre à penser que j’suis un père de 45 ans qui cherche par tous moyens à être jeune.
Alors que c’est carrément faux, j’ai 42 ans.


Bon, c’est pas moi qui suis important ici, non non… c’est bien toi qui devrais être au coeur des mes attentions. Je te les dédies donc sans plus tarder.


Ah ! Enfin cette bonne vieille formule Roublard. Enfin quoi. Soit ma mémoire me fait défaut, soit effectivement elle n’avait pas été écrite jusque là. Si c’est bien le cas il aura fallu attendre 21 participations… mais où va le monde ? Tout se perd, tout se perd. Heureusement que tu es là pour nous remettre sur le droit chemin et jouer de connivence avec ton lecture.Bref, oui, ça sent le gaz à plein nez !


Mais tu sais ce qui est gazeux aussi ? Cette introduction, diable rushu ! On nage en eaux troubles, mais bien bien troubles. Il y a intérêt à ce qu’un peu d’air nous disperse tout cela, parce que sinon on risque de s’évanouir avant d’avoir vu le bout du texte.


Franchement, j’ai beaucoup aimé l’idée de parler du cheminement du gaz, que l’on vient suivre comme s’il était un personnage à part entière (ce qu’il est d’ailleurs, et tu lui fais honneur, c’est cool !)… mais c’est un peu lourd. La formulation n’est pas aisée et l’absence de contexte ne vient pas aider.
Qui est le narrateur ? L’événement a t-il déjà débuté ? Plus simplement : que se passe t-il ? Oui, je lis un texte… mais qu’est-ce qu’il est en train de me proposer ?


Au bout de deux paragraphes on commence enfin à avoir des bases plus saines. Ce qui est étonnant, c’est que l’éclaircissement arrive tout compte fait assez vite (qu’est-ce que deux paragraphes ? Hein ? Ah oui, deux paragraphes)… pour autant j’ai eu l’impression de devoir attendre trente minute avant d’y arriver tellement ces derniers m’ont retenus barbotant en leur sein.

Mais au moins, désormais les suppositions sont permises : s’agit-il d’un travailleur qui œuvre pour la réalisation de l’événement, voire carrément la mystérieuse voix qui prépare le terrain avant l’arrivée des participants ?



Sur ce second point, et finalement même sur le premier, attention. Si dans d’autres éditions il a pu être précisé dans les règles qu’il était possible de créer, broder, imaginer une situation à des personnages mis en avant par le jury… ici il n’en est rien.
Je ne dis pas que c’est impossible, la chose n’étant pas précisée le doute devrait aller en votre faveur. Mais on le sait la subjectivité des correcteurs est souvent plus forte que ce doute, et il se peut qu’ils n’entendent pas la chose de la même manière.
De ce fait, en cas de doute, la meilleure chose est de se rencarder avant d’agir (bon, après tu participes hors concours donc l’enjeu est moindre ici !).


Je reprends donc, avec un soupçon d’appréhension. Et, fiou. Un retour dans le passé… c’est pile ce qu’il me fallait pour éclairer ma lanterne sur ton objectif au travers de ce récit.
C’est donc très malin de ne pas avoir poursuivis avec ton bonhomme et ses difficultés techniques, nous offrant à la place cette pause explicative.


Et… hahaha, je ne sais si finalement ce passage a rempli ses fonctions, et donc si j’ai appris quelque chose d’intéressant, mais… l’image des Iop faisant leur jogging… j’adore. Je n’avais jusque là jamais imaginé une scène de jogging collectif, comme on peut en voir dans notre monde de souffrances et de douleurs.

Mais tout de même si, on apprend quelque chose d’essentiel : a priori on ne va pas avoir affaire à un personnage qui aurait pris place dans la production de l’événement. Ça me rassure.


C’est donc amusé et rassuré que je peux repartir, l’esprit ouvert, dans ta lecture. Quelques frayeurs initiales, mais tu ne t’en sors pas si mal – même si avec davantage d’explicitations tu aurais pu t’en tirer plus vite.
Après expliciter… c’est toujours un risque quand on veut imposer une certaine atmosphère.
‘Pis aussi, tiens, pendant que ça me vient à l’esprit : j’ai beau dire des choses, blablater avec ma pipe au coin de la bouche et mes lunettes tombant de mon arête nasale… à votre place j’ferai sans doute les mêmes choses que je me reproche.
Faut se le dire.
Mais comme c’est pas moi que j’commente, je me permets de gratter la bêbête chez les autres : c’est bien plus agréable !


Et finalement, l’esprit toujours ouvert, c’est le patadrame.
J’étais pourtant amusé par la présence sans intérêt de l’arakne – présence qui, si elle ne présentait pas (apparemment – puisqu’il s’agit finalement d’un fil (haha) à suivre tout au long du récit, ce qui rend cette réalisation très sympathique… sans pour autant invalider le propos qui va suivre : ) d’intérêt était agréable au sens où tu vas au-delà de ta simple histoire en ajoutant des éléments qui permettent quelques soupirs mais sans jamais rallonger inutilement ton récit, ou nous perdre en tours et détours.


Bonne humeur et tout, donc. Puis la lettre est arrivée. Aie, elle fait mal la facture.
Tu conserves à la fois une part de mystère intéressante : comment l’organisateur connaît le nom de ton personnage, son adresse, et le fait qu’il trouve ridicule la tenue d’une telle soirée ? Va t-on le savoir ?
Mais avec cette lettre on pressent aussi fortement que tu tu t’apprêtes à révéler l’envers du décor et piétiner allégrement ce mystère - niiiiiion, fait pas çaaaa !


En soi, j’adore l’idée. Il y a peut-être moyen que si j’avais été participant c’est de ce côté là que je serai allé.
Mais j’suis pas participant, et cette autorisation que tu sembles t’accorder me dérange.
Après j’ai encore de l’espoir. Tout n’est pas perdu. On est dans un thème qui permet l’illusion et les hallucinations ! Il me faut donc continuer pour savoir ce qu’il en est réellement.


Sauf que bien rapidement on a envie de se dire que ce n’est pas du tout la voie que tu as envie de prendre. Bon, d’accord, tant pis. C’est dommage.
Reste que c’est amusant de partir sur la conception de la soirée, la recherche préalable des éléments qui y seront utilisés - venant ainsi questionner les autres participations : y avait-il eu hallucination complète, ou juste manipulation, jeu, etc, le tout en t’inscrivant de ce fait dans cet aspect communautaire qu’on retrouve avec ce concours. C’est donc très malin, novateur et à souligner.
Mais à faire le malin, tu vas voir c’que tu vas… ahem.


Non, franchement, c’est génialissime cette « découverte » de la mise en place de tous les stratagèmes, de l’aménagement du lieu. Vraiment.
Juste elle me dérange au plus haut point, personnellement. J’suis le postérieur entre deux chaises : charmé en tout point, mais déçu de ne pouvoir apprécier la chose.


Le fait que ce soit Artimus qui prenne parole à la place de l’organisateur a finit par m’achever et, je crois, a scellé mon avis sur la participation (quant à savoir si je la placerai ou non hors-sujet).
C’est bête, parce que jusque à ce point tu frôlais dans un entre deux, rendant possible la cohabitation de la vision du jury de l’édition avec ta vision à toi du thème. Mais le pas de trop a été fait. Viens là que je te jette un mauvais sort, vilain !


En plus c’est comique, et pas que dans un sens, pas seulement du style « oh là là, regardez ce que Artimus vous a réservé mes ptiots » , non. On a également un retournement de situation nous amenant à rire avec et de Artimus qui s’agite dans tous les sens, prend peur… carrément peur même – le plaçant ainsi avec les autres participants.
On remet la cuillère dans le pot pour prendre une nouvelle bouchée quand tu veux… maiiiiiiis.


On a ainsi une nouvelle vision des événements… en tant que lecteur je serai vraiment le kororo tout battant en lisant ton récit, avec une seule idée en tête : « est-ce qu’il va indiquer comme j’ai fais pour me faire avoir par le gaz, ou autre ? ». Bref, t’es gentil quoi. T’es gentil parce que tu es dans le partage. Maiiiiiiiis.

Mais j’suis pas que lecteur et mes dents sont affûtées. Grreeuh grreeuh.
Et du coup, j’ai été obligé de réserver une certaine surprise à ton bonhomme. Grrrreeeuh grrreuh.



______________________________________

Row-Sebal


Commentaire :



Ah, notre petite voleuse. De quoi a t-elle peur ?
D’entrée de jeu, j’aime le plongeon immédiat que tu nous proposes dans les pensées de Fantomine.
La question en dit long, tout en restant d’une extrême banalité… mais tout en en disant long. Simple, efficace : ça marche. Il y a juste ce qu’il faut d’enjeu avec ce « mais » pour nous emporter.



Malgré la répétition un peu excessive à mon goût du terme « peur » dans ton paragraphe suivant – tu sais ce qu’on dit… à trop répéter quelque chose c’est qu’inconsciemment ce que l’on désigne va nous percuter de plein fouet, héhéh… hein ? on dit pas ça ? - fonctionne.
Tu y poses deux bases intéressantes pour la suite de ton texte, (même si l’une a déjà été pas mal exploitée) : la certainement probable artificialité de l’événement, contrebalancée avec la réflexion somme toute captivante (même si un peu trodark-du21 – mais je sais que c’est loin de ta personnalité… de ce que j’ai pu en lire jusque là) venant montrer que Fantomine conserve un certain intérêt pour cette soirée, justifiant alors sa présence future.


Et… et, hahaha. Même si le paragraphe se suffisait en soi pour prédire que ta Sram allait faire bénéficier la maison hantée et ses habitants d’un temps de la partie postérieure de son anatomie (… ahem, on a toute de même une petite dans l’assemblée !), les deux lignes qui suivent sont très amusantes et nous plongent davantage dans un rapport de confiance avec Fantomine.
J’aurai rajouté un « hein... ? » en fin de paragraphe, histoire d’ajouter à l’ambiguïté que tu amènes entre farce-qui-ne-peut-pas-faire-peur et peur-qui-fait-peur – enfin, après tout j’dis ça mais je ne sais pas si c’est véritablement le cas ! Alors je poursuis ma lecture, au moins j’en aurai le coeur net !


Par la suite, ce qui m’a d’abord marqué c’est le « problème » de répétition que j’avais pu indiquer pour ton tout début.
Après l’insistance dans un même bloc sur la peur, voilà que la fumée est elle aussi à l’honneur. Les synonymes ne manquent pas, et parfois il est même mieux de rester un peu plus vague dans ton propos initial pour ne pas apporter un contre-coup qui tombe plat lorsqu’on en vient à la lire la suite.

A titre d’exemple, la première occurrence du terme « fumée » passe : on se situe dans un moment a posteriori, de réflexion… mais on arrive à la seconde utilisation et on a le gros sentiment d’un remâchement de la même idée, seulement elle n’a plus rien d’exceptionnel et on se demande donc pourquoi Fantomine semble à nouveau surprise.
D’ce fait le premier terme aurait du, à mon sens, être modifié – ce qui aurait permis de manière bien cohérente à ton paragraphe d’après de s’ouvrir sur sa pause comique et explicative très bienvenue de la situation !
Donc voilà : synonymise, paraphrasise, équivalentise, similarise, toussa-toussa. Ou alors le fait pas, comme ça j’aurai de nouveau quoi commenter à l’avenir. Ouais, finalement ne le fait pas ! Merci !


En plus il est vraiment très bon ce paragraphe explicatif à la Fantomine sur la fumée. Tu restes bien dans les deux pans que tu développais au début de ton récit, on conserve une cohérence, tu joues du vocabulaire Sram à bon escient… et j’en redemande !


Et tu es finalement allée sur un terrain qui m’a surpris : le passé. Ça me plaît encore plus cette affaire ! Un peu de Fantimentalisme n’a jamais fait de mal à personne, et c’est également le meilleur moyen de faire surgir une peur enfouie que l’on avait enseveli sous des tas d’années.
Le coup des parenthèses m’a dérangé. Jusque là tes sortes de digressions venant s’adresser au lecteur s’en passaient très bien, alors en l’espèce ça provoquait quelque chose de dissonant et même un poil ridicule – surtout pour l’ajout de « (Truanderie) », qui tout de dire beaucoup sur ton personnage cela dit !


Et r’patatra, tu rebelotes avec tes répétitions qui alourdissent de trois tonnes ton récit.
L’insistance sur le vocabulaire des Srams, je n’ai rien contre, en plus il se prête énormément à la situation (et l’idée de voir Fantomine partir sur le terrain de la plaisanterie m’amuse car tu développes son caractère – de mémoire tu n’nous avais jamais parlé de cet aspect là d’elle !). Mais attention à la manière d’amener la chose. Il n’y a pas pire attaque mortelle pour un lecteur que de lire « j’ai donc lancé le sort Invisibilité, LE sort incontournable ».

On se croirait presque dans Pokémon, Yu-Gi-Oh!, ou autre : « Invisibilité, je te choisiiiiiis ».
Brreuh.



Reste que l’absence d’effets à cette tentative de dissimulation est bienvenue en ce que tu viens à nouveau créer une surprise pour ton audience : « Abazut keskicépacé ? Elle était déjà sous l’effet du gaz ? ».
Mais cet aspect intriguant est comique est de nouveau bouffé par ce que tu entreprends (sur le plan de la forme) par la suite. Au moins s’il faut choisir quelqu’un pour lancer quelque chose, tu sais d’avance que tu seras dans mon équipe !
Heureusement tu ne t’attardes pas trop sur ces divers sortilèges (qui ont tout de fois provoqués un certain effet sur nous – à défaut de le faire pour Fantomine) et on aborde un élément qui captive davantage notre intérêt. Bin ouais, on aime vraiment pas quand quelqu’un se moque de nous, forcément ça nous pousse à vouloir en savoir plus.


Oh bah tiens ! De la peur ?
Héhé.
Hé.. eh !
Non, « si j’étais sous un état Pacifiste, par exemple ».
Rooh, ça gâches tes effets !
Par contre repartir sur l’hypothèse d’un problème nerveux, ça c’est bien, ça c’est cool, ça c’est intéressant. Et voir ta Sram raisonner, se rassurer… c’est bien, ça étoffe sa personnalité : on ne peut que l’apprécier. Mais tu nous rends la chose pas trop aisé quand même, fripouille.



Ton traitement de la peur m’a un peu surpris. J’ai trouvé que Fantomine baissait bien vite les bras et se recroquevillait dans une posture de « venez-m’achever-qu’on-en-termine » assez facilement, alors que je me l’imaginais plus débrouillarde.
En même temps je peux comprendre le choc de ne plus être en mesure d’user des pouvoirs conférés par le Grand Sournois.
Heureusement le miracle intervient et on se dit qu’elle va reprendre du poi… non, reprendre du calcium pour ses os… ouais pas terrible cette tentative. Je me bouh. Bouh.
Mais reprenons sur l’espoir renaissant, le possible retour de Fantomine – celle là même qui n’avait guère peur de se frotter au plumage du Maître fromage.


‘Pis en fait non. Non parce que tout bêtement, sur la fin de ton récit, tu transgresses la règle du huit-clos, celle n’autorisant les protagonistes à ne sortir qu’une fois le levé du jour (or ici, une simple précision de cet élément aurait pu te permettre de rester dans les clous… et à défaut, on (je) conserve la temporalité que tu avais utilisé durant tout ton récit, à savoir le soir du 31). En ce sens, pour moi tu t’auto-retire de l’événement – de part cette fuite de Fantomine. Pourquoi ?


La conclusion est bien dite, l’image est intéressante, on a envie de te donner une image en disant « oui oui c’est bien vrai »… mais pourquoi cette fin de la sorte ?
Tu ne comptais pas concourir ?


En tout cas cette participation aura pour apport à ton lectorat de développer considérablement la personnalité de ta Sram, et c’est toujours plaisant pour nous.

Merci !


________________________________

BigBossKurt


Commentaire :




Raaaah on doit s’farcir l’plus gros dindon pour la fin !
Ahem, pardon.
T’es pas un dindon, évidemment.
Ta participation non plus, évidemment.
Et tu fais dans l’gros (pavé, hein) si tu veux, c’est ton choix.
Évidemment. Pas de jugement

.…



Ah ! L’idée avait été utilisée plus tôt – celle de découper en partie bien distincte le récit – et donc comme pour cette dernière, ici encore ça me plaît beaucoup.
Partie 1.



Il y a une forme théâtrale, une petite mise en scène montrant bien que certes on fait un récit qui s’intègre dans une histoire générale, mais c’est pas pour autant que je vais m’empêcher d’y ajouter des ‘tites fioritures pour mon plaisir – et celui des autres, en croisant les doigts.

Bin gagné, ça fait plaisir à mon plaisir. Alors je prends. Avec plaisir.


Ah-et-en-plus-le-mot-« théâtral »-est-placé-nom-d’un-Poulpe-Suprême. Tiens, tu veux une cuillère pour touiller ma marmite à plaisir ? Ça ira plus vite, franchement.


Et il y a des z’eeeeenfaaaaants. Tu sais quoi ? Prend ma marmite. Si, si. Prend-la.


Ce début de première partie commence donc sous les meilleurs auspices (et très loin des hospices).
C’est léger, comique, descriptif : on y entre comme dans un en… comme dans un entremets, ahem. C’est délicieux. Tu touches mes cordes sensibles là… y a pas pire comme tentative de corruption !
Non, franchement, j’adore.
Et au cas où j’ai oublié de le dire, je kiffe - comme disaient ceux qui ne disent plus cela.


Et c'qui est fantastique dans tout ça c’est que tu détournes les gros souliers bien terreux qui ont marché dans toutes les contrées du monde qu’sont les quelques mots : « moi j’ai peur de rien » - lu, écrit, dit et redit.
Or, ici, dans ta participation, ça en devient trognon.
« On va où pour taper sur la peur »
« de quel bois mon épée se chauffe »J
e fonds alors qu’on est en automne. Le réchauffement climatique est réel.


Ysolt fait un peu figure à part dans le lot.
J’t’aime pas Ysolt !
Elle a l’avantage de créer une dynamique en plus entre les deux chenapans trop-trop-craquants.

Mais en dehors de ça…
En plus elle en vient à parler du « manoir hanté d’Astrub ». Alors oui, mais en fait non.Oui en ce que, malin comme tu es tu peux venir préciser que s’agissant d’une enfant elle prend le lieu de l’événement et en fait une généralité.
Non en ce que, évidemment il ne s’agit pas du manoir DE la ville d’Astrub, ce dernier ayant été construit pour une occasion unique (bien que la chose n’ai peut-être pas été suffisamment été explicitée de notre côté ?).
Donc, d’un point de vue adulte la généralité ne passe pas – mais on a pas affaire à un enfant…


L’utilisation de Pleur aurait pu être plus restreinte (limitée aux paroles des enfants, auxquels on peut ne pas accorder tout crédit) pour ne pas porter atteinte à son histoire, et donc au background – c’est dommage de terminer cette sublime partie sur un petit goût de « wouerf ».

Le mieux aurait été de ne pas du tout la mentionner, même, et inventer un autre protagoniste disposant des mêmes caractéristiques de fontaine à eau sortant des yeux que Nycheuz.
Partie 2.



Mais wouerf-wouerf quoi.

Après Pleur on a le droit à Kérubim, et bien plus problématique cette fois-ci puisque tu le fais carrément apparaître.
Ça ne tient qu’en quelques lignes en plus. C’est bête.
Pourquoi tu fais ça ? Grmbl !


Je comprends l’idée de vouloir intégrer pleinement ton récit à l’histoire et les personnages du jeu, cela dit il ne faut que toucher avec les yeux ! Il aurait pu s’agir de tout Ecaflip âgé habitant non loin de la grande bâtisse de Kérubim Crépin, et on aurait eu le même impact sur le fond de ton histoire, si ce n’est que d’un coup il n’y avait plus d’atteinte au caractère prohibé de l’utilisation de PNJ du background officiel.


Ah-mais-ça-rebelote-avec-Nacf. Bon, dans un registre bien moindre ici. Tu arrives à le cantonner à son rôle de vendeur… mais à mon sens il, personnellement, n’a aucune raison de s’adresser à ton p’tit gars en quête de sucreries… et c’est là le souci.


Tu veux que je te boude ? C’est ça ? Rends-moi ma marmite, mécréant.
Si tu es sage plus tard je te laisserai la touiller de nouveau, mais pour l’heure c’est coucher sous la cage d’escalier !



M’enfin, nous voilà en route. Gambadons gaiement avec ces bambins-déguisés - même si certaines formulations nous (me) font trébucher sur un objet qui traînait au sol et m’oblige à devoir rattraper en vitesse la distance que j’ai perdu, pour rattraper la troupe (« Seul être dans sa tête nous permettrait de le savoir » par exemple).


La déception sur le visage des enfants constatant le manque de déguisement des participants – à une exception près – est très sympathique. On replonge dans cet univers doux et où chaque élément anodin peut devenir un grand drame.


Cela dit j’ai trouvé que tu enchaînais un peu rapidement cette partie.
On a eu droit à une introduction « inutile » pour le cœur du sujet (à savoir la peur expérimentée), ce qui ne signifie pas qu’elle ne sera pas prise en compte et qu’elle perd de son caractère délicieux, évidemment. Or, ici en peu de temps on se retrouve à arriver au manoir, rencontrer tous les autres aventuriers, entrer dans le manoir, entendre la voix, se faire atteindre par la fumée. Fiou, on a pas le temps de digérer !
Ouais, je sais.
Difficile pour un participant de détailler davantage son texte lorsque celui-ci a déjà dépassé (ou va prochainement dépasser) la limite imposé par le jury de l’édition.
Je te l’accorde.
Maiiiis… peut-être un souci d’équilibre des parties ?
Après je dis ça, mais j’ai franchement pas envie de voir ton début se faire rogner après l’avoir lu !
Partie 3.



Ah.
Zut.
Esprit ouvert, esprit ouvert, esprit ouvert.



Pour tout de dire, ma première rencontre avec un texte narré entièrement à la deuxième personne du singulier s’est faite il y a presque dix ans. J’étais encore jeune, plein d’espoir, souriant à la vie. Le monde n’était qu’un livre de possibilités !
Alors j’ai oeuvré à trouver des ouvrages divers. Je passe des étapes, je suis donc tombé sur un bouquin qui s’ouvrait en interpellant immédiatement l’enfant que j’étais par un « Tu vois (...) ».

Je ne suis pas allé au bout de la première page.
Je ne me souviens même plus du titre du livre.
Je n’ai plus jamais refais l’expérience de ce type de narration.


Ouais, elle commence bien cette troisième partie, hein ?
J’suis sûr que je te fais plaisir d’avance en te racontant tout ça, non ? 


Allez, maintenant que je t’ai rassuré, je vais tout de même faire l’effort de continuer.
Esprit ouvert, esprit ouvert, esprit ouvert.
En plus la toute première participation, celle de Toko-Rakle, utilisait une forme dérobée de ce procédé sans que cela me perturbe. Alors ici, ça devrait aller aussi.Non ?
Esprit ouvert, esprit ouvert, esprit ouvert.



Force est de constater que, du fait de mes grandes appréhensions, je ne retrouve pas l’envie de tout lâcher pour passer à autre chose. En même temps je tiens à mon ordinateur, et si je le fais tomber par terre il pourrait cesser de fonctionner. Du coup…


Non, vraiment, j’arrive à être séduit.
On a une immédiateté du propos très intéressante qui nous amène à nous intéresser davantage à ton récit – en cela tu te diversifies : si dans ta première partie c’était le fond qui nous attirait, ici c’est la forme qui nous force à y entrer.Autant je n’aime pas trop être forcé. Autant, dans la thématique présente, je trouve que l’idée poursuis une certaine cohérence. Bravo, ai-je envie de dire ?


A voir par la suite, mais ce qui me dérange c’est que rien auparavant ne laissant présager ce changement brutal de narration, et que je trouve donc qu’il fait un peu arlequin dans un panier de caramels.
A voir. On va peut-être se rendre compte que ce « tu » vise plus, et s’adresser surtout plus qu’à notre seule personne narcissique. Et suffocante.


Ce qui est franchement agréable c’est que ce style te permet de poser de manière lente et inquiétante l’univers que tu es en train de créer. Et c’est un plaisir à la lecture. Tu colles au thème, le tout en nous impliquant à chaque instant, en nous détaillant un raisonnement qui est le nôtre sans réellement l’être – mais qui pourrait tout à fait l’être si nous étions aspergé par le gaz.


Et dans ce grand chambardement narratif plus sombre tu parviens tout de même à nous donner des moments de bonheur en nous laissant imaginer le pauvre enfant déboussolé (traduit par des phrases brèves) et qui agit encore comme un enfant.
Mais pas tout le temps. Et c’est ça qui m’a aussi dérangé.


D’emblée tu viens nous affirmer que l’on a, et est, encore un enfant. Mais sur la forme on perd toute cette notion d’innocence, que le fond nous fournis à l’occasion mais en se montrant tout de même bien radin – à mon goût.
Il y a donc une dualité trop marqué d’un côté, qui bien que possédant un certain charme, vient amputer grandement à sa seconde moitié.
Heureusement qu’à certains moments cette dissonance fait mouche à la perfection.



Ce qui est plus dommage, en revanche, c’est que cette narration du réel – voilà l’effet qu’elle me procure ! - se fait un peu confuse dans ses enchaînements et il y a alors des images que l’on (je) n’arrive pas à discerner avec clarté.
Certes on est dans un moment où la réalité n’est plus tout à fait présente – c’est l’heure de sa pause déjeuner – et surtout où l’inquiétude et la peur peuvent prendre le dessus sur notre capacité à voir clairement, mais lorsque cela vient impacter négativement sur la compréhension directe de la scène, ça me dérange un peu, faut se l’avouer.

Si l’image finale arrive plutôt efficacement en tête, la narration m’a plus surpris (puisqu’elle oscille très librement entre un point de vue omniscient sur notre situation et un point de vue au plus près de ce qui nous arrive – pour la scène du , et post, tableau-qui-raffole-de-la-chair-d’enfant, à titre d’exemple).
Sans doute qu’une relecture (ou une re-[ajouter d’autre « re » si nécessaire]-relecture) aurait permis de rectifier certaines de ces formulations parfois maladroite ?


Pour autant, ton univers horrifique est bien en place. Il produit des effets efficaces à la lecture. Tu en profites pour faire des rappels en clin d’oeil aux autres aventuriers embarqués dans la galère faisant ainsi de ton illusion une semi-hallucination (ce qui est, du coup, malin pour satisfaire à cet objectif communautaire).

L’idée de cette interminable chute venant présenter certaines participations m’a donc bien amusé.
Il y avait un aspect cinématographique dans ce passage, le rendant parfaitement clair et fluide (même si quelques fois maladroit).


La dernière image qui apparaît en fin de partie est bien amenée – j’aurai peut-être (alors qu’en règle générale je n’aime pas ce procédé) été jusqu’à mettre « lui » en gras, ou avec une majuscule pour accentuer cette crainte terrible du grand danger qui nous terrasse au plus profond de notre être d’enfant.



Cela dit, la résolution se fait décevante, au regard de toute la tension que tu avais construite.
« Tout ça pour ça » .
C’est du déjà vu, on va dire, ce genre de twist qui n’en est de ce fait pas un. Dommage, dommage !



En somme l’idée était sympathiquement menée, mais mériterait d’être un peu plus retravaillé pour être davantage saillante. M’enfin… ce n’est que mon humble avis qui vaut même pas un kama. C’est dire.
Partie 4.



Meh.
C’est « meh » de terminer de la sorte, je trouve. Quitte à opter pour du rapide autant y aller carrément et boucler la partie en cinq à dix mots.
D’autant que la fin de ton troisième temps se suffisait en elle-même. C’est bête, parce que – pour moi- on tombe plat ici.
Soit on en a pas assez, soit on (je) aurait aimé en avoir bien moins.


N’empêche, c’était une très très belle participation.
3 0
Score : 2059
'Oh voilà que Soute est victime aussi du recueil de parchemins' songe Enalynne en découvrant les résultats et commentaires sans surprise... 'Oui, elle a compris !' La prochaine fois, elle prendra note du concours et écrira d'abord un brouillon... Chez elle, en prenant le temps...

La jeune femme s'empare de son nécessaire d'écriture, la fidèle plume de Serpiplume rendu inusable par le fait de son alter ego et la petite fiole d'encre cyan dont elle continue à garder jalousement le secret de fabrication.

Un instant perdue dans ses pensées '
Où étais-tu toi cette nuit là ?' s'adresse-t-elle mentalement à Enayar, ses yeux virant une fraction de seconde au brun profond pour retrouver leur teinte d'améthyste presque aussitôt, alors qu'elle se décide enfin à tracer quelques lignes :

- Merci Soute pour ce commentaire des plus difficiles à déchiffrer ! L'important est que je me suis vraiment amusée et les récompenses, hormis l'Havre Sac d'Halouine acquis, enfin, depuis le début du concours ne m'intéressais pas plus que ça !

Sa plume suspendue dans le vide, elle réfléchit un instant, ne trouvant rien à ajouter sur les remarques qu'elle avait pu lire, c'était mérité ! Elle en était consciente et on ne l'y reprendrai plus à se précipiter sur un parchemin vierge sans avoir pris le temps d'y réfléchir avant !

- Bravo à tous les gagnants et à tous les participants, Merci à tous les organisateurs et à tous ceux qui ont donné leurs avis !
 
[HRP] Mon plus grand défaut en écriture, AVC ou pas, aura toujours été la longueur de mes phrases.  Je vais donc essayer d'en faire de plus courtes. Je vais éviter la précipitation, aussi, et utiliser Word ou un autre pour me permettre de comptabiliser mes mots... Merci pour toutes ces remarques constructives !

Je réapprends à écrire, je suis contente d'avoir osé participer, j'espère grandir de ces enseignements, de tous ces retours reçus ça et là !

Comme déjà expliqué à une autre écrivaine en herbe : Si j'avais eu le compte des mots, j'aurai compris que je pouvais m'accorder encore deux ou trois paragraphes pour la faire redescendre en douceur vers la réalité... 

Ce n'est pas grave, c'était une chouette expérience et la prochaine fois, promis, je ne la ferai plus à moitié endormie !

L'intégration des autres personnages déjà présents y aurait certainement gagné en réflexion, il aurait juste fallut que je prenne le temps de les découvrir !

Merci encore aux membres du Jury pour avoir eu le courage de me lire ![/HRP]
 
PS : Tu as tout rangé pendant que j'écrivais ou c'est moi qui avais du retard dans l'actualisation de la page ?
0 0
Score : 687
Bonjour à tous !

Je ne vais pas paraphraser à outre mesure mes camarades du jury, aussi me contenterai-je de clamer un grand bravo à tous les participants de cette édition des RI ! C'était amusant à animer, et amusant de vous lire.

Sans transition, voici mes commentaires concernant les récits de chacun. Je n'ai malheureusement pas eu le temps de m'adonner à commenter les écrits qui sont classés hors concours ... Peut-être que ça viendra plus tard, mais je ne peux le promettre. Pas plus que je peux promettre que les commentaires qui suivent sont objectifs ou sur un pied d'égalité ! Il s'agit simplement de mon avis, de critiques ou de conseils qui, je l'espère, ne froisseront personne.

Toko-Rakle : 7,5/10

J'ai beaucoup aimé la juxtaposition judicieuse entre le point de vue de la sousouris et celui du disciple de Iop. La mise en forme était très convaincante, outre ces onomatopées "chapitres" qui n'étaient à mes yeux pas spécialement utiles au texte. En revanche, dans ce récit le hasard fait tout de même bien les choses ! Ce happy end un peu forcé m'a valu un petit grincement de dents. Par ailleurs, à travers l'histoire, j'ai du mal à bien comprendre l'ultime peur du personnage : La faiblesse ? être pris au piège ? c'est cohérent avec ses instincts Iop, mais un peu flou. D'ailleurs, le personnage principal se retrouve être davantage la sousouris que le Iop lui-même !
L'un dans l'autre, ça reste une très belle première participation, dans laquelle tu as quand même réussi à faire quelques clins d'oeil à l'introduction postée par le jury et laissé quelques portes ouvertes pour les suivants !

Clan-des-Selenytes : 6/10

Ah, les araknes. Si ce sujet de phobie n'est pas le plus original, au moins est-il facilement reconnaissable ! La vision cauchemardesque de cette disciple de Féca est intense, interminable même. L'utilisation des noms d'espèces présentes en jeu est bienvenue, quelques descriptions auraient peut-être pu les rendre un peu plus impressionnantes. Tu laisses quelques éléments exploitables pour les autres participations - surtout à la fin - et je vois quelques passages hors de son point de vue qui peuvent être amusants, même si ils me semblent placés un peu hasardeusement. Attention à l'orthographe : rien de bien méchant, mais il y a quelques fautes dans le texte (Leitmotiv par exemple), et j'ai surtout tiqué à cette phrase qui, en plus, est répétée : "Seriez-vous capable d'affronter vos peurs ?" : ce conditionnel n'est pas le bienvenu, "Serez-vous capable d'affronter vos peurs ?" aurait été plus correct. La mise en page, elle aussi, est un peu en reste.
Je dois avouer que personnellement, ce récit digne d'un roman "Chair de poule" (une comparaison pas plus péjorative que méliorative !) n'a pas réussi à m'arracher un frisson. J'ai tout de même aimé cette fin ouverte, et il s'inscrit néanmoins très bien dans le thème de ce RI.

RaphalLeMeurdeBretagne : 9/10

Un songe musical rondement mené ! Bien que l'introduction ne m'ait pas particulièrement transcendée, je me suis laissée immerger par la dépression du personnage, et j'ai jubilé lorsque le récit a pris une tournure cauchemardesque. La justesse des passages musicaux est vraiment impressionnante. Cette mise en bouche toute en tendresse, ce plat de résistance horrifique, un régal. Le récit est un peu "gore" à son apogée, mais je le pardonne volontiers. Je félicite au passage ce maniement de la langue française, ça contribue au plaisir de la lecture.
Quelques petits défauts à relever tout de même, le premier étant que l'intégration des autres participations est assez sommaire ; Là aussi, tu laisses quelques portes ouvertes aux futurs participants, quelques légers clins d'oeil, mais ils sonnent plus comme une obligation à mes oreilles. D'autre part, le récit s'intègre dans l'univers de DOFUS sans spécialement lui faire honneur : ce n'est pas vraiment un mal en soi, le texte le nécessitait, c'est juste un petit plaisir personnel qui manque ici. Un petit couac sur l'écriture, je ne suis pas convaincue de la justesse des changements de temps : Ca aurait sûrement été plus correct de passer du présent au passé au moment où l'hallucination commence, et pas dès le deuxième paragraphe - j'ai peut-être manqué quelque chose dans la logique de ce changement ?
Enfin, un peu comme pour le récit de Toko-Rakle, je me questionne quant à la nature exacte de la peur du personnage : Est-ce qu'il a peur d'être un mauvais pianiste ? Il ne fait pourtant pas de fausses notes pour énerver l'instrument. Est-ce que le piano en lui-même est à la fois sa plus grande passion et sa plus grande peur ? Est-ce qu'il a peur de son propre talent ? De sa popre chute ? Des questions peut-être volontaires, peut-être dûes à une incompréhensions des derniers mots du texte, dans tous les cas on comprend clairement que c'est lié à la dépression du personnage, et tout ça n'enlève que peu au plaisir que j'ai pris à lire ton récit ! C'est mon plus grand coup de coeur de l'événement.

Yaxis-dof : 4/10

Un récit court mais concis ! S'il n'est pas particulièrement développé, il a le mérite de s'intégrer dans l'univers de Dofus et dans le thème. Cependant, tu précises indirectement que l'intrigue se déroule à Astrub, or rien n'indique dans le sujet que ce soit le cas et à mon sens, c'est un élément un peu sensible. C'est un peu rattrapé par les quelques références aux récits des autres et aux quelques accroches que tu laisses : personne n'avait encore défini l'image du tableau, c'est donc tout à ton honneur d'imaginer Julith en elle.
Il y a cependant un problème de conjugaison dans ton texte et malgré mes efforts pour y faire abstraction, ça m'a un peu sortie de l'émotion qu'il pouvait dégager. Si tu utilises la première personne du singulier, attention à bien accorder le passé simple et l'imparfait en conséquence ! Sinon, la référence aux miroirs de Dopeul me semble un peu saugrenue, mais cohérente. On comprend bien la peur de ton personnage (elle est même écrite noir sur blanc à vrai dire).
Ma note est un peu dure mais ne t'en fais pas : J'ai tout de même apprécié la lecture et c'est un début encourageant pour une première participation. Avec un peu plus de créativité et de rigueur sur la grammaire, je suis sûre que tu t'en sortiras bien mieux dans le futur !

Julienestcontent : 3,5/10

La première chose qui me vient au fil de la lecture, c'est que l'introduction est longue. Très longue, et elle est soigneusement écrite, elle est potentiellement hors-sujet et n'amène pas vraiment d'éléments nécessaires à la suite du récit. Même si ce n'est pas écrit noir sur blanc  dans les règles, attention à la surexploitation ! Tu indiques à travers cette introduction que l'événement "affrontez vos peurs" censé être exceptionnel est périodique, que le lieu où se déroule les événements est déjà connu ... A mon sens, c'est une faute ; le contexte du thème est volontairement assez nébuleux et il convient de ne pas trop le détailler, ne serait-ce que pour laisser plus de liberté aux autres participants. 
Au passage, tu mentionnes un Phil Meurt-Dock, puis, sans transition, ce personnage semble se transformer en un Hannibal Smisse ... Quel est ce maléfice ? Il a soudain changé d'identité ? Un rapport avec Hanniboule Smisse ? Attention à ne pas utiliser un PNJ intégré au jeu !
La deuxième partie, celle qui nous intéresse réellement, est courte : les quelques descriptions que tu donnes ne sont pas d'une grande importance car c'est le dialogue qui fait le plus gros du travail. Ca manque aussi cruellement de références et d'utilisations des autres récits, maintenant qu'il y en a un petit paquet avant toi ... Petit apparté personnel, tu précises qu'il y a de la musique dans la pièce, quel dommage qu'on ne puisse pas l'entendre, ça aurait donné un peu plus de corps au texte !
Il y a quelques éléments d'horreur façon "jumpscare", mais la peur de ton personnage ne m'a pas parue très concise : est-ce qu'il craint sa famille, est-ce que l'alcool est son grand démon ? C'est un peu flou, et la chute de la dernière phrase ne précise pas vraiment les choses. Au moins, nous avons notre premier mort du RI, c'est un plaisir.
Tout de même, quelques points positifs : Ton style est concis, ton écriture est bonne (je n'ai relevé que peu de fautes), ta mise en page très lisible. J'ai aimé cette vision de l'ivrogne repenti, même si un peu d'humour aurait été de bon ton pour désacraliser plus encore les faits. Allez, avec un peu plus de travail et de respect vis-à-vis du contexte, je suis sûre que tu peux faire de grandes choses !

Beelzy-Punch : 6,5/10

Hey, est-ce que c'est "notre" personnage que tu t'appropries là ? Je ne sais même pas quoi en penser : D'un côté j'ai envie de te frapper dessus avec un gros marteau (en mousse) pour avoir utilisé le personnage d'autrui, de l'autre je te féliciterai bien pour avoir pris cette liberté car rien ne précisait dans les règles ou dans l'introduction le but, la forme, l'utilité de ce dernier ...
Bref, j'ai bien aimé ce texte, mais il y a un point sur lequel, malgré la relecture, je suis toujours sceptique : est-ce que ce personnage est un Eliotrope ou est-ce que je surinterprète juste le fait qu'il puisse ressentir les âmes environnantes parce que c'est magique (ou qu'il est schizophrène) ? En tout cas, ça participe à rendre le personnage intéressant, et c'est une jolie façon de justifier sa peur, qu'on vit particulièrement bien à travers tes mots ... Même si c'est un peu court. Cette punition que lui inflige notre personnage aurait pu durer toute la nuit !
Étrange aussi de voir qu'au final, ton personnage ne semble pas tant que ça frappé par l'hallucination collective. C'est original, mais est-ce que ça ne faisait pas un peu partie du contexte ? Non ? Bon, ça manque aussi un peu de références aux autres récits à mon goût, mais bravo tout de même pour cette participation soignée !


Madacien : 3,5/10

Cette histoire s'intègre malheureusement assez peu dans le contexte du RI : Tu inventes une floppée de personnages, mais où sont ceux des personnes ayant participé après toi ? Il n'y a pas non plus de mention du personnage instigateur de notre histoire ... Ce texte est donc légèrement hors-sujet.
Mais un hors-sujet intéressant ! J'ai aimé cette vision originale, façon discussion autour d'un feu de camp, où les gens se rencontrent, livrent et se livrent à leurs peurs. La fin tourne un peu court, mais tu arrives à donner à ton récit cette atmosphère chaleureuse et familiale digne d'un conte de froide soirée d'hiver. Si elle n'avait pas été une participation aux récits d'invention, j'aurai applaudi cette histoire ! Attention tout de même à l'ortographe.

TheShadowFox : 8,5/10

Je dis oui ! Oui pour ce flashback parfaitement maitrisé, même si le passage sur la description du personnage aurait pu être un poil plus court pour laisser plus de place au reste. Oui à ces peurs lancinantes, une entrée en matière légère en guise d'introduction et un plat de résistance horrifique qui achève le tableau ; jouer sur deux phobies à la fois rend ça particulièrement original, et le tout s'intègre tout à fait dans notre contexte hallucinogène. Et oui pour cette histoire qui termine mal ! C'est personnel mais j'en voulais et je l'ai enfin eue.
Deux reproches à faire tout de même, le premier étant un leitmotiv : ça manque de références aux autres participations ! Surtout qu'en jouant un associé d'Allister, ton personnage avait l'occasion unique d'être celui qui pourchassait Gérard Nak ... Dommage de ne pas avoir saisi cette opportunité. Le deuxième, et pas des moindres : Même si j'ai beaucoup aimé cette chute, tu t'appropries le rôle d'un méryde, c'est pas très charlie. Je contrebalancerai en avançant que cette utilisation n'a pas une importance capitale et qu'elle colle très bien au potentiel personnage, mais ça impactera tout de même la note finale.

-Tag-Heuer- : 4,5/10

Mais pourquoi c'est si gras ? Attention à ne pas appuyer trop fort sur la pointe de ta plume !
Louées soient les rimes, même si certaines sont un peu maladroites. Si on oublie cette écriture épaisse - c'est dur pour ma part, désolée - la forme du récit est intéressante. En revanche, j'ai un peu de mal à voir où la poésie veut en venir. Reine-de-Merkator a-t-elle peur du divin chatiment ? Malgré qu'elle semble vénérer l'Omnirune, si on en croit la première strophe ? Heureusement que Sadida ne transforme  pas en ronce tous ses disciples qui ont trop bourlingué ... (Lecteur, n'y vois aucune forme de racisme !)
Et où sont nos autres participants ? Difficile d'imaginer ce texte dans le cadre du RI sans ça ! C'est très bien d'introduire deux nouveaux personnages, mais il aurait été encore mieux de les intégrer entièrement au contexte.
Quoi qu'il en soit, même si ce récit ne m'a pas transcendée, il reste correct. Il manquait juste un peu de tout pour lui donner de la saveur : des références aux autres participations, un peu plus d'auto-correction sur l'orthographe et de subtilité dans la rime, une mise en forme plus soigneuse ... Tant de détails qui te font louper de peu la moyenne, mais il faut continuer les efforts !


gearbutcher : 5/10

Un récit sympathique, qui ne m'a pas particulièrement faite sauter de ma chaise, mais qui respecte bien la thématique du RI. Les événements s'enchaînaient peut-être un peu trop vite à mon goût ? Ce rythme saccadé donné par la mise en forme n'a pas non plus aidé à m'immerger. Les tentatives de coup d'éclat sont un peu tombées à plat pour ma part, l'énigme était un peu facile et aurait peut-être eu plus d'impact en étant illustrée ! C'est néanmoins un effort louable d'avoir choisi une peur un peu originale et intrinsèquement lié à ton personnage - que j'ai bien failli confondre avec de la claustrophobie au premier abord.
Donner une porte à ouvrir avec cette sram était une bonne idée, même si un peu plus de détails la concernant n'aurait pas été de trop ! Elle n'a pour aucun dire aucun impact sur ton texte. Hormis ça, on retrouve quelques références classiques aux observations des autres participants, pas non plus de quoi casser la barraque. J'espère quand même qu'elle sera utilisé dans le futur, à l'heure où j'écris ces lignes je n'ai pas jeté un oeil aux participations suivantes !
Petit mot de la fin : En effet, l'image initiale reprenait une map de la forêt des Abraknydes ... Mais rien n'empêchait que le récit se passe ailleurs, il ne s'agissait que d'une illustration. C'est bien volontairement que nous n'avons pas précisé le lieu des événements, pour le rendre un peu plus intemporel et accessible.

Buddle08 : 7,5/10

C'était un récit plein de bonnes idées, mais dans un style que je n'ai pas su apprécier. Je n'ai pas aimé ce langage familier, franchouillard, parfois vulgaire, parfois douloureux à lire tant il y a succession de phrases courtes. Je n'ai pas non plus aimé ce drame trop envahissant, qui tourne au gore par moments, dans ma conscience ça ne peut que s'inscrire difficilement dans l'univers de Dofus ... Mais tout ça, ce n'est qu'un ressenti personnel, il convient maintenant de rendre à César ce qui est à César.
Pour le respect des critères, chapeau. L'orthographe est très bien maitrisée, le récit est dans le thème et respecte le background (bon, on pourrait tout de même râler pour l'immortalité ...), j'ai beaucoup aimé tes nombreuses références aux autres participations, notamment l'accointance avec le personnage de voyageurdesreves qui, forcément, puisque vos thématiques se ressemblent, était un must have !
Même sur le contexte, il n'y a trop rien à redire : la juxtaposition entre le cauchemar et la triste réalité des choses était bien amenée. Encore un personnage qui va ressortir changé de l'expérience de ce RI, pourquoi pas ? 
A la limite, on pourrait arguer que c'est plus un traumatisme dépressif qu'une véritable peur que tu décris à travers ton texte. Dans tous les cas, ça mérite une bonne note, même si je n'ai pas su adhérer à l'ambiance !

pekeretchi : 3,5/10

Un personnage intéressant, ce Pio. Il semble si jeune et si naïf, mais pourtant il est père et a eu l'honneur de rencontrer Ilyzaelle ... Non, je ne sous-entend pas que c'est incohérent ! Ah si, en fait. Le texte manque un peu de roleplay : Les coups critiques, vraiment ? Elle était moitié Crâ, moitié Iop ? Hérétique !
Malheureusement, il y en a une flopée comme ça : Encore un qui rentre le dernier dans l'antre de la peur ? Décidément, ils sont tous en retard ... Mais tous qui ? Où sont passés les autres participants ? Argh, tu sors de la maison à la fin de ton récit ! Et je rajouterai à cela que ce n'est pas une bonne idée de faire parler notre instigateur du mal, même si on le tolère.
Bref, il y a malheureusement beaucoup de défauts, mais tout n'est pas à jeter non plus ! J'ai aimé ce ton un peu plus second degré, et ce personnage suffisamment innocent pour ne pas trop le prendre au sérieux (quoique je ne suis pas sûre que ça ait été volontaire). Dommage tout de même qu'on ait pas eu la réponse à cette énigme ! 

Etherre-Nelle : 9,5/10

Les premiers mots qui me sont venus a la fin de ce récit : c'est de la triche ! De la triche ! Mais non, ça n'en est pas malheureusement ... Tout y est : les références aux autres récits sont légion et très développées, tu as même pris le rôle du poursuivant de Gerard Nak et l'a interprété avec brio. Les personnages introduits sont simples et attachants. La peur est ici psychologique et c'est une excellente idée, elle-même intelligemment décrite : on peut y voir plusieurs choses, pour ma part j'y vois une certaine référence à la maladie d'Alzheimer qui colle à merveille avec le personnage, puisqu'au delà de cette peur, il semble déjà avoir quelques trous de mémoire. Il y a de l'émotion à chaque coin de rue, de l'angoisse, un brin de tristesse, de l'humour, un savant mélange qui peut plaire à tout le monde. Le texte est clair, accessible, l'histoire se déroule comme un tapis rouge devant mes yeux ...
Tout au plus je peux reprocher une mise en forme qui ne sort pas du commun et, comme pour RaphaelLeMeurDeBretagne, un lien au background Dofus pas spécialement fort, mais ça ne suffit pas à en faire des défauts. Je ne tarierai pas plus d'éloges pour ce texte, il a beau ne pas être mon absolue préférence de ce RI, il mérite sa note. C'est de la triche !

Nymphou : Disqualifié

Aïe, aïe, aïe. Qu'est-ce qui a bien pu se passer ? j'ai eu l'impression de prendre un pavé sur le crâne ! La mise en page a rétréci au lavage ? Je sais que le forum fait des dégats mais, à ce point, c'est critique. J'en suis désolée mais ce sera éliminatoire pour moi. Ca m'a couté quelques neurones à me frapper le front, mais j'ai tout de même lu. Malheureusement, c'est un hors sujet que tu proposes ici, une vision du thème certes, mais qui ne s'ancre pas dans l'exercice du récit : Il n'y a aucune mention des autres participants, notre cher maître des lieux est devenu ta marionette, tu achèves le tout en expliquant qu'il ne s'agissait que d'un rêve ... Quand ça ne va pas, c'est jusqu'au bout ! Le texte manque aussi de fantaisie et de subtilité - là encore, la mise en page n'y est sûrement pas pour rien. L'attaque de bouftous, je veux bien même si ce ne sont pas les créatures les plus féroces qui soient, mais la ... La ... Voix du micro-ondes ? Ca a au moins eu le mérite de me faire rire. Cela étant dit, louons l'effort : C'est une tentative ratée, mais une tentative quand même ! Merci pour ton récit.
(Ce commentaire aurait eu bien meilleure mine avec quelques retours à la ligne, non ?)

Lubinlapin : Disqualifié

La première chose à dire c'est que tu as une façon ... Originale, de dédramatiser la situation. Parfois un peu graveleuse, il faut le dire. Là aussi, ce sera la disqualification ! Le texte est hors sujet, l'orthographe, trop approximative. L'histoire ne s'inscrit pas dans la thématique du RI - ne serait-ce que pour ce carnage final, non non, on ne peut pas juste assassiner tous les autres participants ! Non, on ne peut pas non plus faire un périple de huit mois en vingt-quatre heures !  Quant à l'errance de l'armoire du bandit fine lame ... J'avoue ne pas avoir connaissance de ce pan du background officiel.
C'est quand même bien d'avoir fait l'effort d'essayer ! Il va falloir beaucoup de travail et plus d'attention aux règles pour obtenir une note convenable la prochaine fois, mais je te remercie de ta participation et j'espère que tu as pris du plaisir.

Mouguinator : Disqualifié

Cerécitàlaverybadtripétaitunevisionintéressantemaisdécidémentilyavraimentunproblèmedemiseenpagesurceforum.Anouveauc'estuntextequines'inscritmalheureusementpasdanslathématiqueduRIàcausedesesproblèmesaveclebackgroundofficiel:incarnerKerubimn'étaitpasunebonneidée,pasmêmeavecquatregrammesd'alcooldanslesang.Leplustristec'estqu'ilneresteramêmeplussesDofusàtonpersonnagepourseconsoler.Merciquandmêmepourcetteparticipation!

Syandre : 6,5/10

C'était un récit soigneux et parfaitement adapté au thème qui n'a simplement pas su m'atteindre. Je n'ai que peu de choses à dire : L'action est bien décrite, le thème est respecté - Un petit pincement quand même à la mention de l'épée brûlâme, mais ce n'est pas l'endroit pour débattre de l'échelle de puissance et de la plausibilité de tel ou tel objet alors mettons que ce soit possible - et l'orthographe est soignée. Je n'ai juste pas de grand intérêt pour les scènes d'action, mais c'est bien pour ça que le jury est multiple : d'autres auront sûrement adoré ça ! 
Deux petites choses tout de même : La première, si on enlève les références à Sacrieur ou des objets en jeu, il est difficile d'y voir un quelconque rapport avec Dofus ... Ca me dérange toujours de voir un texte ou l'univers de notre jeu et son ambiance a si peu d'importance. Sans vouloir caricaturer, le texte aurait eu bien plus d'impact s'il avait été ancré dans un univers plus sérieux et direct, basiquement, celui d'un shonen. C'est en tout cas l'impression que ça m'a donné, et c'est purement personnel.
Deuxièmement, et celui-là te vaudra quelques points : Il n'y a que très peu de références aux autres participants ! j'ai plus eu l'impression de lire un texte RP solo qu'une participation aux RI.
Ca vaut la moyenne quand même, clairement ! Ca reste un écrit de qualité, même si il ne correspond pas à mes attentes.

Angom8 : Disqualifié

C'est un joli hors-sujet, mais un hors-sujet quand même ! Il ne s'agissait pas sur cette édition de rédiger un carnet, pas plus qu'il ne s'agissait de s'approprier entièrement le lieu et l'ensemble des personnages. Tu poses ici les bases d'un récit intéressant (Je précise que je n'ai pas non plus relu ta participation aux RI4, mais j'ai bien compris que ça y faisait référence par tes personnages) mais qui n'a que peu à voir avec l'expérience communautaire qu'on propose ! 
Bravo quand même pour cette histoire soignée qui a du potentiel.

Row-Sebal : 5,5/10

Quelques petit couacs avec le background et les règles du RI que je détaillerai plus bas, mais j'ai plutôt apprécié le ton léger et pas trop sérieux de ce texte. La référence aux autres participations est un peu en retrait mais la peur de ton personnage tient la route, et c'est plutôt bien écrit.
Attention à ne pas surinterpréter le gameplay du jeu : Pourquoi tu ne pourrais pas lancer ton invisibilité si quelqu'un l'a lancée avant toi ? Nous sommes dans un récit "en temps réel", pas dans un combat Dofus au tour par tour ! Imagine seulement si deux éliotropes côte à côte ne pouvaient pas lancer chacun leurs portail ... Le monde des Douze clocherait sévèrement. Même remarque pour l'état pacifiste : à quoi pourrait-il bien correspondre d'un point de vue Douzien ? Je ne me lancerai pas dans le débat, on pourrait bien imaginer certains monstres capables de pacifier leurs victimes par le contrôle mental, mais on ne parlerait clairement pas d'un "état pacifiste". Autre chose, ce n'est pas dramatique mais nos règles précisaient qu'il ne fallait pas faire sortir son personnage de la pièce avant la fin de l'événement ! 
Hormis ces quelques problèmes, c'est une belle participation que tu nous offres là. Merci !

BigBossKurt : 7,5/10

Voilà un songe enfantin intéressant, mais au succès un peu mitigé pour moi. Déjà, des PNJ sont utilisés dans la deuxième partie, ça ne passera pas inaperçu, même si c'est léger ! J'ai aussi trouvé l'introduction un peu longue, m'enfin, il y a plusieurs personnages à contextualiser ... Et malheureusement tu finis par n'en utiliser qu'un seul dans le vif du sujet, c'est dommage, mais c'est bien compris que tu manquais de place. Ca se voit d'ailleurs beaucoup à la fin de ton écrit d'ailleurs, je sens que tu voulais développer cette conclusion mais que tu as dû couper court. Mauvais dosage sur l'introduction, clairement !
Sinon, le texte m'a plu, la vision enfantine était sympathique, décontractée et le changement de personne était bien placé même si je ne suis pas sûre qu'il ait été utile : Pourquoi la deuxième du singulier ? Ca m'échappe totalement. Peut-être une manière d'identifier le lecteur à l'enfant, mais l'histoire ne part pas vraiment dans cette direction. D'ailleurs, je ne sais pas trop dans quelle direction elle part ! Au coeur de l'action, c'est flou ... Mais cauchemardesque, après tout, c'est ce qui compte. Je me suis aussi posée un grand "Pourquoi ?" lorsque tu as commencé à faire référence aux hallucinations et aux cauchemars des autres participants au milieu du tien. Soit le hasard fait bien les choses, soit cet enfant a des pouvoirs de télépathie inespérés ! 
La peur reste tout de même rationnelle si on se rappelle qu'elle est vécue par un enfant, et c'est une bonne chose. Les insectes, le noir, les monstres, ça joue sur plusieurs tableaux et c'est bien normal, un enfant peut facilement être effrayé par tout ce qui bouge. Somme toute un autre récit qui a ses défauts mais s'intègre bien dans le contexte, bravo !
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Score : 2059
Bonsoir Nila, merci pour ton retour !

J'estimez le conditionnel de circonstance, c'était le futur au temps pour moi !

Désolée que mon texte ne t'ai pas plu plus que ça, moi je me suis juste amusée, je ne briguais pas les récompenses... C'était une expérience que je voulais faire et c'est fait !

Soit, que reproches-tu à ma mise en page ? La narration est en italique, les pensées en caractères droit, les paroles en caractères gras et droit... J'ai toujours écrit mes RP comme ça ?

J'ai vu depuis d'autres façon de faire, mais était-ce une si mauvaise mise en page et cela t'a-t-il vraiment dérangée pour parcourir mon texte...

Que tu me reproches mes quelques fautes, ma précipitation, ma mauvaise intégration des personnages des récits précédents, je le comprends et l'approuve mais pour la mise en page ? Existe-t-il vraiment une convention ?

Voilà je suis perplexe sur ce sujet car si c'est le cas, il va me falloir demander au Clan entier d'arrêter de présenter leurs RP de cette façon... N'étant pas la seule à le faire !
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Score : 15128
Merci pour ce retour, Ititrefen ! happy
Oui, j'avoue, j'ai toujours un peu de mal avec les "règles" du RP et j'ai complètement oublié que mon personnage ne devait pas sortir de la pièce avant le lever du jour...
D'ailleurs, je n'ai absolument pas "géré" le temps du récit, parce que je n'y avais pas suffisamment réfléchi : à mon sens, toutes les victimes de ce gaz hallucinogène ont dû perdre la notion du temps et j'aurais dû l'exploiter mais, je n'y a pas pensé ! J'ai été trop vite, sans doute... sad
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Score : 4812
Bonjour,

Il nous semble pertinent de faire un petit rappel : les Récits d'Invention sont là pour divertir. Les participants comme les organisateurs sont des joueurs ; le but est simplement de passer un moment sympathique ensemble et de lire des histoires - parfois drôles, quelques fois terrifiantes, souvent passionnantes -.
Certains participants sont plus expérimentés dans le jeu de rôle. D'autres, sous l'impulsion d'un thème sympathique, s'essayent pour la première fois à l'exercice. Donner ses impressions sur les récits développés par les uns et les autres est toujours bienvenu. Nous sommes heureux de savoir que d'autres ont pris le temps de lire ce que nous avons écrit, d'apprendre qu'un tel élément de notre histoire a séduit. Ce sont des récompenses en elle-mêmes, ce sont des points gratifiants. Pour du loisir, ce type de retours semble tout à fait approprié.

Cependant, ce qui semble moins posséder sa place ici, c'est de pointer du doigt chaque défaut, erreur et aspect qui aurait pu être amélioré. Il est possible de donner des pistes d'amélioration, si l'auteur en recherche, mais il ne faut pas oublier que ce concours reste du loisir et que la forme a son importance. Vouloir aider quelqu'un à mieux faire, c'est toujours une bonne intention. Mais comme le dit le proverbe, la route vers l'enfer est pavée de bonnes intentions. Il faut faire attention à ne pas produire par accident des commentaires abrasifs, moqueurs, voire tout simplement décourageants. Faisons en sorte que ce concours reste ce qu'il est : une plateforme accueillante pour le jeu de rôle, où chacun peut venir et tenter de donner vie au Monde des Douze.

Si nous nous permettons de nous arrêter un instant sur cette bienveillance, c'est parce que c'est un aspect qui tient à cœur à l'Équipe d'Animation. Nous sommes persuadés que c'est un élément important, c'est d'ailleurs pour ça qu'il rentre dans la catégorisation de ce que nous attendons des Sadeurs - particulièrement des Instigateurs, ces guides potentiels des nouveaux arrivants, des curieux du jeu de rôle. smile


L'Équipe d'Animation
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Score : 659
Je tiens tout d'abord à vous remercier plus personnellement pour vos participations ! J'y ai passé plusieurs jours à lire, relire et re-relire vos récits mais l'engouement était certain ! J'ai vraiment pris plaisir à voir, analyser et comparer les manières dont vous avez interprété le sujet.
A travers cette édition, je souhaitais une liberté quasi-totale et c'est pourquoi je me réjouis de la présence des hallucinations qui vous ont permis de nous donner ce sentiment de re-nouveau lorsque vos personnages ont dû faire face à des peurs auxquelles ils n’auraient pu rencontrer dans le monde matériel.
Il y avait, évidemment, les critères sur l'orthographe, les références aux autres récits et le respect des règles du RI, du Roleplay et du Background officiel de Dofus mais en plus de cela, chaque jury avait le droit de donner des points en fonction de son appréciation personnelle. De mon côté, j'ai basé cette section du barème sur ma relation avec le texte et son ou ses personnage(s).
Il me semble important de bien présenter votre personnage (afin que je m'attache à lui) et sa phobie dans le but de créer une certain peur chez le lecteur. Il y avait aussi deux points réservés à la présentation et à l'usage d'un élément non textuel (musique, image, dessin ou autre). Certes, je peux comprendre que cela ne soit pas nécessaire mais il s'agit d'un effort que j'apprécie.
Contrairement à mon collègue, mes commentaires sont plus succincts. Ceux qui me connaissent le savent, j'aime aller droit au but et je ne souhaite pas me donner un air pédant en exposant l’ensemble de vos points positifs et négatifs en public c'est pourquoi je serais ravi de discuter plus en profondeur de vos participations en mp sur Discord (Nemeo/Phénor) si vous le souhaitez.

Toko-Rakle
J’ai beaucoup aimé ton récit ! C’est le premier que j’ai pu lire et il commence l’édition en beauté. Tu as vraiment réussi à me mettre dans la peau de cette sousouris et j’ai vécu une histoire différente de celle à laquelle je m’attendais. C’était audacieux : bravo !
Le p’tit truc qui manque : lorsque le narrateur change, cela m’a un peu perturbé mais rien de bien méchant.
Clan-des-Selenytes
 
Mes félicitations, ta participation m’a fait regretter d’avoir choisi ce thème pour cette édition. J’ai moi-même peur des araignées et je frissonnais de plus en plus devant mon ordinateur au fil de l’histoire en espérant que la situation ne s’envenime pas. Toutefois, dans l’ensemble, ce fut un plaisir de lire ton récit dont la fin était surprenante mais qui ne manquait pas de panache : bravo !
Le p’tit truc qui manque : j’aurais aimé que les deux participations antérieures à la tienne soient plus intégrées dans ton récit qu’elles ne le sont déjà, mais rien de bien méchant !
RaphaelLeMeurdeBretagne
 
Il n’y a pas à dire, j’ai adoré ton récit ! Les partitions sont bien choisis et comme je prenais le temps d’écouter les notes entre les phrases, les morceaux se sont arrêtés quand il le fallait lors de la lecture. J’ai ressenti une réelle angoisse en lisant ces lignes et c’est ce que nous recherchions ! Waw !
Le p’tit truc qui manque : rien. C’était pour moi, la meilleure participation.

Yaxis-Dof
 
Pour ma part, je trouve que la combinaison de la classe du personnage principal et de la peur est excellente ! On se perd facilement avec toutes ces personnalités et cela reflète bien le sentiment que l’on pourrait avoir dans une telle situation. Bien joué !
Le p’tit truc qui manque : n’hésite pas à te faire relire par quelqu’un avant de poster ta participation car quelques erreurs s’y cachent, mais rien de bien méchant !

voyageurdesreves
Tout d’abord, j’aimerais te remercier de ta participation même si tu n’es pas intéressé(e) par la récompense ! Je tiens à dire que je l’ai grandement appréciée, surtout pour le cheminement du personnage à travers ces miroirs très bien amené avec une introduction qui prend le temps d’expliquer les choses afin que le lecteur puisse comprendre les sentiments de cette disciple d’Ouginak pour laquelle, je portais de l’affection.
Le p’tit truc qui manque : je trouve que le rythme avec les miroirs s’est perdu avec le temps, mais rien de bien méchant !

Julienestcontent
J’ai a-do-ré ton récit ! Entre la scène d’exposition et la frayeur qui m’a traversé lorsque le barman s’est mis à sourire… C’est très bien amené et j’ai vraiment eu de la pitié pour le personnage vers la fin, chose que tu espérais, je suppose . Dans ce cas, bravo ! Mission réussie !
Le p’tit truc qui manque : c’est dommage d’avoir utilisé Hannibal dans ta participation car cela ne respecte pas l’une des règles du RI. Nous ne pouvons pas utiliser des personnages officiels afin de respecter la chronologie.

Beelzy-Punch
 
J’aime bien le fait que ton personnage ait un dialogue avec cette personne mystérieuse qu’on ne connaît l’origine (est-ce bien l’organisateur ou une hallucination de Kelsier ?) même s’il aurait été bien de préciser vers la fin ou du moins laisser le doute planer plus explicitement à l’aide d’un détail qu’aurait pu trouver le personnage principal, par exemple. Toutefois, j’aime bien cette dynamique !
Le p’tit truc qui manque : ah bah je l’ai déjà dit ! M’enfin, c’était pas bien méchant !



Madacien
Enfin un petit groupe d’aventuriers ! Tu ne peux imaginer mon agréable surprise face à la présence d’une bande. Cela m’a fait penser à une série animée où on y trouve un personnage principal et plusieurs secondaires ! Belle surprise, merci !
Le p’tit truc qui manque : n’hésite pas à faires des références plus marquées aux autres participants et à te faire relire par quelqu’un d’autre car quelques petites erreurs se cachent dans ta participation, mais rien de bien méchant !



TheShadowFox
Ce que j’ai apprécié le plus dans ta participation, c’est le registre et la fluidité que le vocabulaire choisi donne au texte. Il donne un ton d’enquête et je dois d’ailleurs avouer que j’aimerais lire une suite. Peut-être ton personnage aura une piste, dans le futur, pour résoudre son affaire ? Si tu venais à la rédiger, fais-moi signe !
Le p’tit truc qui manque : une des règles importantes du roleplay est de ne pas utiliser les personnages officiels afin de s’assurer du respect de la chronologie, mais rien de bien méchant !



-Tag-Heuer-
L’originalité de ton récit prend source dans la présence d’écrits au sein même de ta participation et je trouve cela habile d’avoir utilisé cette mécanique au coeur de ton aventure afin de te démarquer des autres. Bien joué !
Le p’tit truc qui manque : j’aurais aimé voir des références aux autres participations plus marquées, mais rien de bien méchant !



[Malvadar-Jandric]

Lors de ma lecture, je pouvais presque visualiser mes sentiments faire des montagnes russes. Le personnage principal et le lecteur ne fait que passer d’un stade à un autre entre sécurité et torpeur: c’est ce qui donne le charme au texte et qui m’a donné le frisson (surtout lors de la description de la troisième toile).
Le p’tit truc qui manque : j’aurais aimé que le personnage cède plus clairement à la panique. Bien que l’on peut ressentir une angoisse certaine, ses pensées restent très claires à mon goût, mais rien de bien méchant.



gearbutcher

Bravo ! Cette quête que le personnage s’invente et lui permet de sortir de sa torpeur est une idée géniale ! On peut ressentir le stress d’Achlus grâce à une scène d’exposition qui porte un ton différent grâce au détail du déguisement. J’apprécie également l’ajout de la photo.
Le p’tit truc qui manque : J’aurais aimé que la forme et le rythme du texte s’adapte à l’adrénaline qui monte en lui, mais rien de bien méchant !





Buddle08

Quelle chouette idée d’utiliser des phrases courtes pour accélérer le rythme et mettre le lecteur sur le qui vive. Je dois bien avouer que je tapotais du pied lorsque je lisais donc si cela était bien ton attention, c’est réussi ! Bravo !
Le p’tit truc en plus : dans mon barème, j’ai un point réservé à l’usage d’un élément qui n’est pas inhérent au texte (musique, dessin, screen, etc..) et c’est le seul qui te manque, mais rien de bien méchant !


pekeretchi

Je suis un vrai fan des quêtes imaginées par les participants et ici, en voilà une nouvelle ! Il m’a été très facile de visualiser les situations et les atmosphères dans lesquels ton personnage a traversé et le cheminement de ses sentiments est très bien amené.
Le p’tit truc qui manque : j’aurais aimé que les références aux autres participations soient plus marquées, mais rien de bien méchant !



Etherre-Nelle

Excellente participation ! De nombreuses peurs se mélangent dans ton récit et cela crée le suspens que j’espérais trouver avec cette édition des RI. De plus, tu as réussi à bien gérer le rythme et les sentiments du narrateur ce qui m’a permis de véritablement m’inquiéter pour la jeune fille, pourtant fictive.
Le p’tit truc qui manque : dans mon barème, j’ai un point réservé à l’usage d’un élément qui n’est pas inhérent au texte (musique, dessin, screen, etc..) et c’est le seul qui te manque, mais rien de bien méchant !







Nymphou

Il n’y a pas à dire, j’ai trouvé chouette de suivre l’aventure de cette petite troupe même si j’aurais aimé en apprendre plus sur chacun des personnages au début mais l’exercice d’écriture impose une limite de mots et ce n’est pas facile. Toutefois, tu as réussi à me plonger dans les chaussures du personnage principal avec sa peur et la tension qu’elle entretient avec le disciple de Iop.
Le p’tit truc qui manque : comme il s’agissait d’un gaz, les hallucinations ne pouvaient pas être collectives mais comme nous n’avons pas précisé la nature précise du gaz, je suppose qu’avec une certaine forme de magie, tout est possible.



Lubinlapin

Je suis ravi de voir qu’un participant ait décidé de jouer sur la perception du temps à l’extrême ! On ne parle pas seulement de quelques heures mais de mois et je trouve cela fantastique ! Dommage que cela ne soit pas exploité un peu plus.
Le p’tit truc qui manque : Assure-toi, la prochaine fois, de faire relire ta participation par quelqu’un d’autre car il y a quelques erreurs. N’hésites pas aussi à faire davantage de références aux autres participations, mais rien de bien méchant.



Mouginator

C’est dommage parce que je dois dire, l’effort d’écriture est là ! Je dois t’avouer que j’ai été perturbé de ne pas retrouver l’ambiance que nous avions installé dans les règles même si ton texte est bien écrit. Je trouve également dommage que la plus grande partie de ta participation se concentre sur des moments drôles ou sympathiques alors que le thème principal du RI#7 était bien la peur. Je te remercie toutefois d’avoir ajouté ta pierre à l’édifice car même hors sujet, c’était un plaisir à lire ! M’enfin, j’espère ne pas avoir été trop méchant !




Syandre

Très bien écrit ! La lecture de ce récit est fluide et agréable alors je te remercie ! Les références aux autres participations sont pertinentes et intégrées intelligemment, assez pour me faire sourire, du moins. Un bel effort sur l’espacement et le rythme du texte.
Le p’tit truc qui manque : j’aurais aimé ressentir la peur comme si j’y étais car j’ai eu un peu de mal à me mettre dans les bottes de ton personnage car nous rentrons dans le coeur de l’action dès le début du texte, mais rien de bien méchant !


Angom8

Je te remercie pour avoir pris le temps de rédiger ce texte. C’est une petite enquête bien sympathique avec des personnages qui semblent tenir les uns aux autres. Peut-être aura-t-on une suite lors de la prochaine édition ?
Le p’tit truc qui manque : la peur. C’est une enquête sympathique, certes, mais le but était de vaincre sa peur, or le groupe semble plutôt bien contrôler la situation. De plus, on dirait que l’hallucination est collective mais le gaz ne devrait pas le permettre mais je suppose qu’avec un peu de magie, tout est possible. Toutefois, ce n’est pas bien méchant !


azertyuiopazertyuiopazertyuio

L’audace à l’état pur ! Il n’y a pas à dire, ton texte est remarquable et je l’ai dévoré ! J’espérais bien lire un récit de ce genre mais c’est un pari aussi risqué que dangereux puisque l’utilisation du maître de soirée et l’écart avec les règles initiales t’empêcheront d’atteindre la note maximale. Toutefois, le plaisir de lire était bien présent et je te remercie sincèrement de ta participation désintéressée !
Le p’tit truc qui manque : ou le p’tit truc en trop, je dirais. Du point de vue du concours, tu as fait un choix qui t’a coûté cher mais d’un point de vue artistique : bravo ! M’enfin, ce que ton personnage a fait était bien méchant.




Row-Sebal

Il est intéressant d’avoir transmis la peur de ton personnage à travers une certaine tristesse face à l’impuissance. C’est inédit dans cette édition et pour cela, je te félicite de ton originalité. J’ai également apprécié les références aux autres textes.
Le p’tit truc qui manque : j’aurais aimé que la peur soit un peu plus marquée et soit davantage au centre du texte m’enfin, rien de bien méchant !



BigBossKurt

Et c’est à présent à travers les yeux d’un enfant que l’on peut vivre cette aventure ! J’approuve cette idée, encore, inexploitée ! J’aime la manière dont tu as aéré ton récit de manière à bien délimiter chaque section mais aussi les zones de dialogue. De plus, tu as su entretenir le rythme en changeant ton style lors de la scène du manoir (phrases plus courtes et autres subterfuges).
Le p’tit truc qui manque : je n’ai pas spécialement accroché au changement de narrateur mais ce n’est rien de bien méchant !
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Score : 2059
Bonsoir Nemeo,

Merci pour ton retour, ça me plairait de pouvoir discuter de mon récit avec toi en privé, cependant je risquerai de te faire encore peur...

Je ne souffre pas réellement d'arachnophobie quoique ça dépend de la taille de la bestiole qui crapahute devant moi, je l'avoue... Grande comme une maison ou en nombre, tout le monde détalerait certainement...

Merci d'avoir frissonné avec ma Féca, je n'ai pas lu le poste qui ouvrait le topic car j'avais cliqué du poste HRP sur "premier commentaire" sans penser qu'il y avait autre chose à lire avant les aventures de Gérard... Mea Culpa !

De ce fait j'étais direct dans la maison et sous l'effet du gaz presque aussitôt... C'était ma première participation et je suis heureuse de l'avoir fait ! 

Pour la prochaine fois, j'aurai appris ce que je ne dois surtout plus faire, merci encore !

Rien que pour mon estime je retravaillerai mon texte en fonction des critiques, si une fois fait, tu me permets de te le soumettre en MP, ce sera avec plaisir !
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Score : 2840
Et voici mes commentaires pour cette septième édition du concours des Récits d'Invention ! Bravo à tous pour vos participations et à bientôt pour une nouvelle édition ! ^^

Toko-Rakle

Voilà un récit qui présente un grand aventurier robuste qui semble n’avoir peur de rien ! Dans ton texte, on retrouve beaucoup de descriptions détaillées des différentes peurs possibles et imaginables, comme les bêtes féroces, les intruments de torture, voire même les banquiers ! Au début, on pense que le personnage central est un Douzien adepte  de combats, mais petit à petit, par des indices, comme “les géants”, on comprend qu’il s’agit en fait d’une sousouris, ce qui est original ! La référence à la première participation est claire puisque celle-ci rencontre Gérard lorsqu’il est en plein dans son hallucination ! Même le tuyau que le Sram prend dans son combat imaginaire est utilisé comme refuge ! J’aime aussi beaucoup l’humour qui est présent tout au long du récit ! A la fin de celui-ci, on comprend d’ailleurs que cette sousouris et Théochaos, ton Iop mercenaire, sont étrangement liés !

Clan-des-Selenytes

Voilà un texte sur la peur des araknes, une phobie sûrement très répandue dans le Monde des Douze ! Comme Théochaos, tu décides de centrer le récit sur ton personnage en jeu, l’avantage étant que tu connais mieux son caractère et ses habitudes ! La crainte que peut représenter ces créatures est bien décrite, notamment au début où Enalynne découvre les victimes prisonnières de leur cocon ! On voit d’ailleurs que tu t’es renseignée sur le donjon de la Reine Nyée vu que tu sais que la Néfileuse et l’Arapex forment un duo mortel ! J’aime aussi l’humour qui vient clôturer la scène, où Enalynne jette des bonbons sur ses assaillantes pour les faire disparaître !

RaphaelLeMeurdeBretagne

J’aime bien comment tu introduis Serge, qui semble lassé par la vie et mène une vie monotone, on comprend quelles raisons le poussent à vouloir s’aventurer dans la maison hantée ! La peur est d’ailleurs directement liée à son passé, car il n’ose plus jouer de piano, mais dans son hallucination, une femme le pousse à jouer de nouveaux airs de musique ! L’apparence de la femme mystérieuse est aussi très bien détaillée, tout comme les souvenirs qu’elle rappelle au musicien ! Les figures de style employées sont poétiques et bien choisies ! On peut aussi voir un grand contraste entre le succès rêvé par Serge et la réalité, ça ajoute une touche dramatique au récit ! Le piano qui se transforme subitement en monstre affamé permet également de faire le lien avec le thème. Le récit se termine enfin sur de l’espoir, car cet événement a donné à Serge le courage de reprendre le piano !

Yaxis-dof


Ton récit est centré autour d’un Zobal qui a peur des autres masques que le sien ! Un des points positifs de ton texte est que tu ajoutes des éléments nouveaux au contexte général, puisque tu précises l’heure à laquelle débute l’événement, ainsi que quelques meubles et décorations présents dans la pièce. Un autre élément intéressant du récit est le fait que ton personnage est face à ses propres personnalités, qui lui révèlent sa peur de lui-même ! L’histoire se termine enfin par une morale qui est de s’accepter tel qu’on est !

voyageurdesreves

Dans ce récit, on retrouve Ocrine qui s’interroge sur la question du destin ! Tu décris bien la façon dont elle lutte contre la Bête qui est en elle, une difficulté à laquelle sont confrontés tous les Ouginaks ! On peut d’ailleurs reconnaître les réflexes qu’elle avait lorsqu’elle était à Saharach, quand il y avait des tempêtes de sable, sauf que cette fois-ci c’est pour le gaz hallucinogène ! On voit ensuite Ocrine faire face à ses propres reflets, comme le Zobal a dû faire face à ses personnalités ! Dans ce cas-ci, c’est un peu la même chose, car elle a peur de la Bête, qui est aussi son autre personnalité ! Les différents miroirs renvoyant aux scènes du passé d’Ocrine sont intéressants, on y voit bien l’évolution de la relation entre l’Ouginak et Lynne, qui devient de plus en plus toxique, jusqu’à ce qu’une dispute éclate et qu’Ocrine se rende compte de ce qui nourrissait la Bête !

Julienestcontent

Ton récit commence sur le rendez-vous de Benoît, qui tente de mener un bon train de vie malgré sa relation avec sa famille qui l’avait chassé de chez lui ! On apprend aussi qu’il a fini par devenir un grand explorateur du Monde des Douze au fil des missions proposées par l’Agence Touriste ! Benoît n’a d’ailleurs pas peur d’aller dans la maison hantée, même s’il y a de terribles rumeurs à son sujet ! Dans son hallucination, il résiste à plusieurs reprises au barman qui tente de le faire boire, vu que c’est la boisson qui est responsible de son état ordinaire. Il prend même la décision de sortir et de retrouver sa famille pour rattraper ses erreurs passées, jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il est toujours en train d’halluciner dans la cave, ce qui ajoute un effet comique !
Par contre, un des soucis de ton histoire est qu’elle fait intervenir Hanniboul Smisse, un PNJ du jeu, alors qu’on ne peut pas faire intervenir les personnages officiels pour ne pas entraver le background de Dofus !

Beelzy-Punch

Dans ton histoire, on fait la connaissance de Kelsier, qui s’est lui aussi risqué à entrer dans la maison hantée et qui s’est aventuré dans le passage secret trouvé par Enalynne ! Il se retrouve bien vite enfermé dans un sombre couloir où une mystérieuse voix lui parle, jusqu’à ce qu’il arrive devant trois portes menant tout droit vers le vide, qui semble terrifier ton personnage ! On découvre ensuite que les voix viennent du propriétaire de la maison hantée, qu’on reconnait à ses trois alliances et que Kelsier est le premier à rencontrer !

Madacien


Ton récit relate l’histoire de Jah-Dagga, qui ne connait pas ses angoisses et pense que la mort a peur de lui ! Il rencontre un groupe d’aventuriers qui doivent eux aussi chacun affronter leurs craintes, comme Bella qui est face à son alter ego et finit par surmonter sa peur en laissant son ombre la vaincre ! Après cette scène, Jah-Dagga comprend d’ailleurs que c’est la solitude qui l’effrayait et cette peur finit par disparaître.

TheShadowFox

Ton histoire débute par un Ecaflip nommé Alohicius Strange qui se retrouve coincé dans une boîte au milieu de la maison hantée et qui se demande bien comment il a atterri là, ce qui permet de faire une introduction originale pleine de questions ! On apprend qu’il enquête sur les disparitions de la période d’Halouine et que la boîte est en réalité un cercueil : dans son hallucination, il est en fait au milieu d’une crypte d’où sortent de terrifiantes goules ! On découvre enfin que c’est Asid qui est à l’origine de la peur de l’Ecaflip ! Cependant, comme Asid est un personnage officiel, on ne peut normalement pas le faire intervenir dans un récit !

-Tag-Heuer-


Voici maintenant une histoire rédigée par la Reine de Merkator en personne, quel honneur ! Ton texte est le premier à être fait en rimes, ce qui le rend original dans sa forme ! La peur de ton personnage se manifeste par une voix qui lui demande de se repentir en écrivant ses erreurs passées dans un livre, à l’aide de son sang ! Elle réussit même son épreuve et le livre finit par disparaître, mais après que son amie Allie l’ait réveillée, son miroir lui fait comprendre que ce n’était peut-être pas qu’un rêve, ce qui ajoute du mystère !

[Malvadar-Jandric]

Dès le début du récit, on est plongés dans l’ambiance de la maison hantée, où se trouvent les différents participants qui sont déstabilisés par le gaz, ce qui n’est pas le cas de ton personnage ! Il comprend vite qu’il ne pourra pas faire grand-chose pour aider les victimes du fameux vénéfice et s’en va même dans un passage dérobé pour avoir l’esprit tranquille ! On se retrouve ensuite dans une salle d’exposition où le personnage observe attentivement trois tableaux énigmatiques, qui semblent donner des indices sur les lieux d’un autre événement en parallèle de ce concours d’écriture ! A la fin de l’histoire, on découvre que le personnage principal est bien plus peureux qu’il veut le faire croire et qu’il n’était pas seul !

gearbutcher

Ton récit se centre sur ton Sram Achlus, qui est visiblement intéressé par la maison hantée pour une autre raison que beaucoup de participants, puisqu’il souhaite surtout s’amuser en revêtant un costume de vampire et semble même ignorer ce qui l’attend ! Il retrouve certains personnages des précédentes participations et finit par halluciner en s’imaginant actionner sur une commode un mécanisme qui fait descendre le plafond, ce qui crée une tension dramatique ! Il y a d’ailleurs un contraste amusant entre les autres visiteurs de la maison et Achlus, qui pense que ceux-ci ne réalisent pas le danger imminent qui arrive sur eux ! Il prend finalement conscience qu’il est en train d’halluciner et résoud une énigme qui lui montre qu’il a eu plus de peur que de mal, ce qui ajoute de l’originalité au récit et résume bien le contexte !

Buddle08


Ton récit se centre sur Bacard le roux, un vieux Pandawa ayant renié sa déesse qui entre dans la maison hantée après avoir été intrigué par la musique de Serge et croise pas mal de personnages des autres participations ! Il se fait d’ailleurs blesser par Gérard, et ses hallucinations lui font même penser qu’il saigne tellement que son sang inonde la pièce et noie un étrange gamin qui semble le connaître ! Il finit par retrouver le pelage de sa jeunesse ainsi qu’Az, sa femme Sacrieur, qui lui fait revivre une scène tragique s’étant passé le même jour, où celle-ci avait tué un enfant déguisé en bouftou pour la nuit d’Halouine ! On découvre par la même occasion que ce soir-là, Baba avait dû se résigner à tuer sa propre femme pour empêcher qu’elle ne fasse d’autres victimes et on comprend d’où vient le pelage roux du Pandawa !

pekeretchi

Ton récit commence sur le périple de Pio, qui s’aventure dans une inquiétante forêt et a l’impression d’être suivi ! Il entre alors comme tant d’autres dans la maison hantée et finit par se retrouver seul dans son hallucination, jusqu’à ce qu’une voix lui dise qu’elle va lui révéler ses plus grandes peurs et s’en prendre à sa femme et sa fille, Lilifolle, s’il ne répond pas à son énigme ! J’aime bien l’humour qui est présent tout au long de ton récit, par exemple le passage concernant Tanukouï San, ou bien celui où Pio tente de résoudre l’énigme en disant tout ce qui lui passe par la tête ! La situation dans laquelle se trouve le Crâ est également intéressante, car son temps est limité, mais aussi ses réponses, ce qui rend l’atmosphère encore plus tendue et stressante ! La phrase de fin résume bien le contexte, puisque chacun des participants découvre sa peur dans la maison hantée.

Etherre-Nelle


L’histoire débute par le vieux Vlad et la petite Maryse qui poursuivent Gérard, le voleur de besace ! C’est une bonne utilisation de la première participation, j’avais justement donné peu d’informations sur le poursuivant pour que quelqu’un puisse s’en servir et avoir de la liberté sur le choix du personnage ! Il y a même bien d’autres références aux autres participations dans ton récit, ce qui est un point positif ! Sinon, j’aime bien les scènes de dialogue entre Vlad et sa petite fille, elles permettent d’ajouter des moments touchants à l’histoire ! Le vieil homme fait d’ailleurs tout pour le bien de Maryse, après tout c’est son anniversaire ! Celle-ci finit par disparaître, ce qui ajoute de la tension au récit : où a-t-elle bien pu aller ? Et ce n’est pas tout, car Vlad perd peu à peu la mémoire à cause du gaz, jusqu’à ce qu’il ne sache même plus qui est Maryse ! Heureusement, à la fin, sa mémoire lui revient et il retrouve même le Sram, qu’il compte attraper pour retrouver un objet mystérieux !

Nymphou


Dans son histoire, on voit le parcours de Nymphia, qui, dans son hallucination, se trouve enfermée dans un cachot abandonné en compagnie d’autres prisonniers peu rassurés. Ils sont ensuite rejoints par des rats strubiens, qu’ils combattent pour récupérer la clef qu’ils gardaient, et peuvent sortir de leur cellule ! On apprend ensuite que le propriétaire de la maison hantée avait organisé cet événement suite à une idée de son petit-fils ! C’est une bonne idée, car tu développes l’histoire du personnage ainsi que les moyens qu’il utilise pour observer secrètement chacun des individus piégés ! On sait ainsi qu’il s’agit d’une personne solitaire qui s’ennuie et qui a lancé ce défi pour se distraire et avoir de la compagnie. Le groupe de Nymphia, quant à lui, est entré dans un étrange labyrinthe et se sépare en deux équipes pour trouver la sortie. Ils la trouvent finalement, mais en perdant l’Eniripsa en chemin ! Les aventuriers sont alors confrontés à un dilemme : qui retrouver, la fille ou la récompense ? Après avoir choisi la première option, Nymphia se réveille chez elle en se rendant compte qu’on est le soir d’Halouine !
Bon, il y a des petits soucis que j’ai trouvé dans ton récit, notamment à la fin : il n’y a normalement pas de micro-ondes dans le Monde des Douze, à moins peut-être qu’il s’agisse encore d’une nouvelle invention de la technologie Steamer ! De plus, ton personnage n’est pas censé sortir de la maison hantée avant la fin de l’événement, or dans ce cas-ci on est encore le 31 octolliard au moment où Nymphia se réveille ! Pense aussi à faire quelques références aux autres participations, ça te fera gagner des points et fera en plus plaisir aux autres participants !

Lubinlapin

Cette fois-ci, on s’intéresse à Faltorm, qui se retrouve dans une grotte gigantesque et doit traverser un pont de pierre en étant sans cesse dérangé par une voix et en devenant de plus en plus fou ! Bon, le souci est qu’il marche pendant huit mois, alors que l’hallucination n’est censée durer que le temps d’une soirée ! Il s’en sort finalement en touchant un minerai bleu qui le transporte à son point de départ et le réveille. C’est alors qu’il entre dans une folie meurtrière et décime un à un tous ceux qui se trouvent à l’intérieur de la maison hantée, même le propriétaire du lieu ! Le problème est qu’on ne peut pas tuer un personnage qui n’est pas le sien en RP, or dans ce cas-ci Faltorm tue tout le monde ! Enfin, il est dommage que tu n’aies pas fait de référence aux autres participations, ça t’aurait permis d’éviter en partie ces erreurs !

Mouguinator


Dans ton récit, on voit le périple de ton personnage, un Sram qui se rend dans la maison hantée avec Bob et Marty, ses deux compagnons ! Après s’être endormi à cause du gaz, il se réveille et se rend compte que tout est devenu grand autour de lui ! Il se retrouve dans un bar avec des amis et ceux-ci se mettent au défi de boire le plus de bières possible en affrontant leurs peurs ! Après avoir bien bu, ils se retrouvent dans la même pièce qu’au début et le Sram se fait poursuivre par un mystérieux personnage, qui lui révèle finalement que tout n’était qu’une mise en scène organisée pour le piéger ! Le souci est que tu utilises des personnages qui ne t’appartiennent pas, comme le propriétaire de la maison hantée, et que tu lui fais prétendre qu’il n’était intéressé que par ton personnage et ses trois dofus primordiaux. Tu fais en plus intervenir Halouine alors qu’il s’agit d’un des personnages officiels du jeu, et on ne peut pas modifier leur histoire normalement ! Un autre problème est qu’un aventurier n’est pas censé posséder des dofus primordiaux, sinon il serait trop puissant et entraverait l’histoire officielle du jeu !

Syandre

Dans ton récit, on s’intéresse à Haslaren, une disciple de Sacrieur prise au piège dans la maison hantée qui croise plusieurs personnages des précédentes participations. Elle s’évanouit puis se réveille dans un lieu obscur, avant de se rendre dans une salle d’entraînement, où elle voit son père ! Au fil de la discussion, on en apprend de plus en plus sur celui-ci, en découvrant qu’il était cruel avec sa fille et la blessait à la moindre erreur. J’aime bien ces dialogues qui augmentent la tension du récit et rendent l’adversaire plus terrifiant ! Un combat acharné se lance alors entre les deux personnages, où Haslaren a du mal à venir à bout de son père, qui fait tout pour la déstabiliser, et que celle-ci avait déjà tué dans le passé ! Alors que la disciple de Sacrieur est à la merci de son père, elle se fait finalement sauver par son épée, puis se réveille avec des taches de sang qui semblent indiquer que ce n’était peut-être pas qu’un rêve ! Cette fin ajoute du mystère à l’histoire, ce qui la rend plus intriguante ! Pour résumer, tu as très bien su exploiter le background de la classe Sacrieur pour créer une intrigue intéressante ! J’ai hâte de lire tes prochains écrits !

Angom8

Ton récit est la suite directe de celui que tu avais rédigé pour les Récits d’Invention sur le thème de Saharach ! Cette fois-ci, il s’agit d’une histoire humoristique en référence à Scooby-Doo, ce qui est original ! Tu fais de grandes descriptions détaillées du groupe de ton personnage et de leurs occupations dans la maison hantée. Les membres de l’équipe fouillent d’ailleurs la bibliothèque du lieu pour voir s’ils ne sont pas secrètement épiés ! Ils rencontrent par hasard une chanteuse d’un groupe de musique qui est effrayée par un monstre terrifiant, ce qui permet de faire monter peu à peu la peur dans le récit ! Il y a surtout beaucoup d’humour, notamment les scènes de gloutonnerie de Scyboo ! Dans la suite de l’enquête, tout se passe comme dans un épisode de Scooby-Doo, c’est-à-dire que le groupe se sépare, tente de piéger le monstre sans succès, avant de finalement l’attraper et de lui enlever son costume. On découvre ainsi qu’il s’agit de Périclef, l’ancien gérant du groupe, qui voulait se venger après s’être fait virer ! Celui-ci disparaît ensuite mystérieusement en laissant une étrange lettre !
Dans l’ensemble, j’aime beaucoup les références travaillées ainsi que l’humour qui est présent tout au long du récit !

azertyuiopazertyuiopazertyuio

Ton récit s’intéresse à Artimus, un ancien technomage qui a été recruté par le propriétaire de la maison hantée pour répandre le gaz dans le bâtiment ! C’est un point de vue intéressant, car on se penche cette fois-ci sur l’organisation de l’événement et non sur les victimes prises au piège, ce qui permet de voir l’envers du décor ! Dans la liste de course du Steamer, tu en profites pour faire référence aux autres participations, comme les insectes, la sousouris et même les miroirs ! Il ne s’agissait donc pas totalement d’illusions ! On découvre d’ailleurs que c’est Artimus qui était à l’origine des voix que les participants entendaient ! On le voit ensuite courir après les différents personnages des autres participations pour leur envoyer son gaz hallucinogène, jusqu’à ce qu’il devienne la seule personne consciente et soit effrayé par tous ceux en train de délirer, ce qui est original et change par rapport à toutes les autres participations !

Row-Sebal

Dans ce récit, on retrouve Fantomine qui entre dans la maison hantée par curiosité et rencontre les autres participants, sans se douter ce qui l’attend ! J’aime la touche d’humour lorsque la disciple de Sram pense au départ que la fumée et la faible lumière servent à introduire un personnage déguisé en fantôme ! Elle décide alors de jouer elle-même un tour aux participants en utilisant ses sorts ! Bon, ce qui est dommage est que tu n’emploies pas de synonymes pour les désigner, ça aurait permis de te distancier du gameplay ! On voit d’ailleurs de nombreuses références aux combats pvm et pvp, notamment lorsque tu indiques qu’un sort n’est pas “disponible”, alors qu’en RP, ce n’est sans doute pas comme cela que ça fonctionne ! Pour en revenir à l’histoire de Fantomine, celle-ci tente sans succès de lancer d’autres sorts, puis prend peur lorsqu’elle entend d’étranges rires, qui se taisent finalement à la fin de l’hallicination, où elle peut à nouveau lancer ses sorts, rassurée ! De façon globale, l’histoire permet d’en apprendre plus sur le personnage de Fantomine, qui sait qu’elle doit désormais se méfier des forces supérieures !

BigBossKurt


Ton récit débute par le jeune Arthus, qui combat, avec son épée en bois, son frère Nathaniel déguisé en citwouille, avant qu’Ysolt ne leur annonce qu’un défi les attend dans la maison hantée ! C’est donc un groupe sympathique d’enfants qui se dirige vers l’établissement, en passant d’abord faire un tour chez Kerubim pour récupérer des bonbons ! Bon, le souci est que tu utilises des personnages officiels du jeu, comme Pleur Nycheuz ou Kerubim Crépin, alors qu’on ne peut pas le faire pour ne pas risquer de perturber l’histoire officielle du jeu !
Arthus et ses amis entrent finalement dans la maison hantée, puis sont victimes d’hallucinations. Lorsque Nathaniel tente de s’y retrouver et de s’orienter dans l’obscurité, tu passes le récit à la deuxième personne du singulier, ce qui peut être un avantage comme un inconvénient, vu que le lecteur peut s’identifier au personnage, mais d’un autre côté ce changement de narration peut le perturber ! Nathaniel part et combat de tous les côtés contre un danger inconnu, persuadé qu’un monstre le guette, puis se fait presque aspirer par un tableau, ce qui ajoute de l’humour à la scène ! Ce tableau fait d’ailleurs lui-même référence au contexte, puisque le garçon y voit la scène qu’il est en train de vivre, ce qui ajoute une touche d’originalité au récit ! Ton personnage revit ensuite certaines hallucinations des précédentes participations, avant de s’écrouler et de se réveiller en compagnie de ses amis. Dans l’ensemble, c’est un récit sympathique et humoristique, mais la prochaine fois veille à corriger tes fautes et à ne pas utiliser des personnages officiels !
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Score : 2059
Merci pour ton retour Varjo et bonsoir !

Même si nos personnages se côtoient, il m'a fallut attendre que tu publies tes commentaires pour les découvrir et je t'en remercie.

Traiter de l'arachnophobie était une peur commune que j'ai voulu mettre en scène, de façon plus originale, pour finir sur une touche humoristique !

J'aurai juste dû prendre le temps d'écrire quelques paragraphes en plus entre ceux existants, des descriptions sans doute aussi... Ce ne sera que partie remise... J'ai le temps de m'améliorer avant les prochains RI !

Encore merci et bonne soirée !
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Score : 2066
Merci aux membres du jury pour l'organisation, merci aux commentateurs, et merci aux autres participants pour avoir posé une nouvelle pierre dans la saga des Récits d'Invention.

Comme pour la session précédente, je vous livre quelques statistiques sur les Récits d'Invention depuis le début de l'animation jusqu'à cette édition.
 
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